#44680
bzo
Participant

pour moi libido c’est mental.  Je dirais qu’un libido freiné à forcément un effet sur chaque aspect de la sexualité, et du coup le prostate aussi.

de mon expérience, justement parce que c’est mental, il y a moyen de forcer le plaisir,

même quand une partie de toi-même semble te hurler par toutes les cellules que cela ne vaut pas la peine d’essayer, de continuer, que rien ne se passera

 

juste laisser faire la chair, laisser faire les gestes, les mouvements, ne rien écouter d’autre,

laisser le corps se mettre en action, par l’intermédiaire d’un masseur ou de contractions ou de ce que vous avez mis, plus ou moins, au point

et même si rien ne se passe, que tout semble indiquer que rien ne peut se passer,

moi , ainsi, j’ai fini par toujours avoir des résultats, souvent même splendides,

même si j’étais mort de fatigue ou que j’étais déprimé, que je n’avais envie de rien,

que ma situation familiale pesait comme une chape de plomb sur tout,

que j’avais perdu le sourire, que le désir m’avait quitté,

je savais néanmoins que mon corps était là,

et qu’il pouvait me fournir ces explosions d’étoiles derrière les yeux

si je le laissais faire suffisamment longtemps,

sans écouter la voix tonitruante en moi qui me disait,

“pas moyen, cela ne sert à rien, à quoi bon,

écoute le silence que toutes tes actions provoquent,

ta chair est un cimetière, fous-lui la paix”

 

mais bon, c’est vrai aussi que je n’ai jamais eu affaire à d’éventuelles camisoles chimiques

mais c’est mental comme tu dis, le plaisir

et à ce titre,

pour moi, il peut naître de tout, de rien,

des cendres, de la poussière, du moindre geste,

de la moindre partie de son corps