enveloppés, emmaillottés, entre mes cuisses,
bien au chaud, mon pénis, mes couilles,
tellement doux, tellement soyeux, au moindre contact
des plis et des replis, bien moelleux,
souplesse, mollesse, de coussins de chair, de nerfs et de sang,
peau fripée, moite, odorante qui s’étire et qui se rétracte, sans cesse,
matériau spongieux, élastique, chaud,
comme tout cela se donne,
comme tout cela est en mouvement,
moelleusement, paresseusement,
changeant inlassablement de forme, sous la pression
je joue à les chiffonner, à les presser,
à les plisser, à les déplisser,
inlassablement, avec les cuisses
on dirait de la pâte à modeler
que je triture
entre mes hanches dansantes,
une fente verticale se forme, s’entrouvre,
des lèvres bourgeonnent,
des lèvres se mettent à chanter,
je moule dans ma chair, un coquillage
qui emprunte à la mer, ses vagues, un moment
mes doigts se posent sur les seins,
qu’il fait bon les presser,
les prendre à plein main,
comme les pointes durcissent,
offrant comme deux petites érections, à mes doigts,
les invitant à jouer avec