#44813
bzo
Participant

comme ma peau me brûle,
comme cela me démange de poser les mains dessus,
de sentir sa chaleur sous mes doigts,
de la frotter, de la presser,
de sentir l’excitation s’éveiller sous elle,
la sentir grandir, m’envahir,
me sentir chavirer,  de plus en plus, de plaisir,
sentir mon sexe et ma prostate,
se mettre à vibrer ensemble,
comme sonnant un tocsin de volupté grandissante, dans mon bassin

je saisis mes seins à plein mains,
je les presse lentement, tout lentement, vers le haut,
en faisant glisser mes paumes dessus, au ralenti,
les doigts, bien, les uns contre les autres,
les doigts, en radar, pour ne perdre aucun détail
me font percevoir leur galbe,  leur grain, les pointes,
comme la peau est douce, velouteuse,
comme elle s’enflamme,
je m’attarde tout spécialement sur les pointes,
je me mets à faire des petits mouvements circulaires dessus,
lentement, avec les paumes

mes seins d’homme,dans la réalité
n’ont pas beaucoup de relief
mais sous mes doigts,
leur galbe semble parfait, bombé interminablement

en bas, mes cuisses pressent les génitaux
et le tout est mis en mouvement par des contractions,
cela me fait comme des strates et encore des strates, de sensations
qui s’éveillent à tour de rôle,
prenant le relai les uns à la suite des autres,
comme un gâteau avec des couches différentes,
dans lesquelles les dents pénètrent ,
on a un enchaînement de goûts, fruités, sucrés, chocolatés
mais qui se fondent ensemble, presque tout de suite,
provoquant un maelstrom, un instant,
de nuances riches et variées
qui s’entremêlent, dans notre bouche

les ondes prostatiques et génitales,
fusionnent tellement parfaitement,
bouquet grandissant
qui prend racine dans mon double sexe,
en action tout en bas,
comme il est capiteux irrésistiblement,
pile atomique de lascivité contagieuse,
je sens la fente verticale s’ouvrir en moi,
elle est tellement magnétique, tellement troublante,
elle semble ouvrir le passage, à tout un océan
qui se déverse en moi, à tous les étages

une fente sur le côté de la baignoire de l’océan,
l’inondation, quoi,
une inondation de volupté, à tous les étages,
douche généralisée de langueur, dans toute la chair,
cela dégouline, cela est trempé, cela barbotte, cela ruisselle,

de désir entré en incandescence,
de tous les côtés

comme j’ai envie de me sentir pénétré,
pas par une bite, non,
les ondes de la prostate, me suffisent,
elles ont tellement leur façon bien à elles,
irrésistiblement, de tout faire fondre, sur leur passage,
c’est comme un chocolat praliné qu’on prend en bouche,
croquant, craquant, sous la dent,
bien dur, en surface
avec une ganache fondante, moelleuse, onctueuse, à l’intérieur
aux nuances de goût, exotiques, rares, sophistiquées, indéfinissables