#44953
bzo
Participant

autre chose

ondulation, se faire l’amour, le côté féminin en nous

c’est avant tout une question d’éveiller des forces en nous,

pas juste de gigoter, de se caresser

et espérer que quelque chose se passe

 

être à l’écoute de son corps,

j’ai répété cette phrase déjà tellement de fois

mais c’est bien la clef,

comment faire? s’il y avait une recette infaillible pour se mettre à l’écoute de son corps

et que je serai capable de la transmettre en mots,

je serais très riche et j’aurai des tas d’adeptes qui me révèreraient

 

mais cela fait partie de ces aspects de la pratique qu’il n’y a pas trop moyen de transmettre,

c’est trop intime, à la fois trop précis et trop vague,

il faut essayer, néanmoins, encore et encore,

savoir ce qu’on veut atteindre, “être à l’écoute de son corps”

et tenter de le faire, n’importe comment, au début,

peu à peu se faire son idée, dans l’intimité,

en pratiquant, encore et encore,

quelque chose, finit par se passer

quelque chose finit par se dessiner

 

une chose que je sais , par contre, c’est qu’il faut réfléchir le moins possible,

essayer de faire confiance à son instinct, fonctionner avec le ressenti, comme radar,

dès que tu te mets à réfléchir, tu coupes les ponts avec ton corps, tu fermes les portes,

il faut vider la place dans la tête, pour que le lien avec le corps , puisse s’établir

 

onduler , oui, essayer de faire monter le féminin,

cela peut aller très loin,

on peut se sentir vraiment complètement devenir  femme, par moments,

en tout cas, moi, dans ma façon de pratiquer, c’est systématique,

c’est absolument fabuleux, magique,

mais il ne s’agit pas juste de s’agiter à la manière “cage aux folles”,

juste pour le faire,

il faut que cela monte de l’intérieur,

que cela nous envahisse de l’intérieur, irrésistiblement,

que cela prenne les commandes

 

bon, on peut essayer aussi de forcer, aussi, un  peu

mais il faut essayer de le faire subtilement,

devenir le mouvement, devenir le geste,

sentir toute la soie vibrante qu’il peut y avoir dedans,

dans le moindre geste, le moindre mouvement,

à quel point, chaque changement de position,

c’est comme une nouvelle chance, un nouveau continent à explorer,

à quel point, tout cela, c’est comme un réseau

dont la forme change constamment,

sur lequel les ondes vont pouvoir filer,

être chorégraphiées par le désir,

nous sommes un terrain de jeu

 

cela vient tout seul, au fur et à mesure que le féminin monte,

cependant, oui, tu peux essayé d’inciter, d’inviter,

proposer ton corps

mais ne force pas, que cela ne devienne pas caricatural,

inviter, envoyer l’invitation vers l’intérieur,

tendre ton oreille vers ce qui se passe à l’intérieur