oh comme j’ai jouis, il y a quelques instants,
comme c’était délicieux,
j’en ai encore, des frissons partout, tout en écrivant ces mots,
le nectar ineffable, est encore dans ma chair,
comme refluant par-ci, par-là,
je l’ai encore, aussi, dans les doigts
capturer un peu de l’essence de ces moments ineffables,
la faire passer dans les mots
pour que plus tard, cela explose,
en même temps, dans votre imagination et entre vos reins,
durant la lecture
debout, les cuisses bien écartées,
le cul, au début, appuyé contre le bord de la table en hêtre,
mais comme je prenais appui de tout mon poids,
sur des genoux fléchissant de plus en plus,
je glissais progressivement vers le bas
et c’est mon dos qui était toujours plus contre le bord de la table,
les hanches, de plus en plus outrageusement cambrées
et les cuisses écartelées
ainsi, cependant,
j’avais comme un accès de plus en plus privilégié aux muscles du périnée,
et parvenais à les contracter avec toujours plus de précision et de puissance,
c’est bien simple,
j’ai l’impression de pouvoir manipuler ma prostate
comme si je l’avais dans la main,
de pouvoir la couver au plus près, avec toute mon ardeur,
de la presser de tous les côtés, comme je voulais,
de la frotter comme si c’était la lampe d’Aladin,
et elle me répondait, la bougresse, comme elle me répondait,
c’est comme si j’avais de continuelles éjaculations d’ondes prostatiques
qui montaient depuis mon bassin,
répandant leurs geysers ineffables, leurs feux d’artifice,
partout, jusqu’à dans mon cerveau
et au-delà
je gardais les yeux, dorénavant, bien ouverts,
durant toute la séance
comme je l’ai écrit un peu au-dessus,
je veux, pour l’instant, bien chevaucher les vagues,
non, plus juste être entraînées par elles, immergées par elles
j’aime tellement cette posture,
la sensation de me baiser fiévreusement, est juste incroyable,
c’est 100% animal, cru, du coït de chez coït
comme deux chiens en rut, l’un chevauchant l’autre,
la femelle qui a le museau dans la poussière du sol,
le cul en l’air, presque à la verticale, par moments,
tellement il la travaille avec frénésie,
ils dérapent continuellement, par à-coups, comiquement vers l’avant,
avec ses furieux coups de boutoir