#45305
bzo
Participant

on peut donc accueillir,

faire vivre, ponctuellement,  les deux sexes, en soi,

dans sa chair,

même si on est juste un hétéro de base,

j’en suis la preuve vivante

 

well, plus ou moins, hétéro de base,

avec quelques tendances divergentes, tout de même,

depuis toujours,

je vous entends, ok, d’accord,

beaucoup de tendances divergentes, désormais ,

que j’ai laissé se développer, pousser librement, depuis quelques années

 

me suis sacrément libéré, ouvert, d’esprit et de corps,

fait fi de tous les tabous, peu à peu,

en empruntant le chemin

des pratiques non péniennes, dans mon coin,

les développant bien au-delà

de ce que jamais j’avais envisagé,

de ce que j’avais imaginé, possible

 

il n’empêche, je me comprends,

j’ai développé cela, à partir de rien,

c’est artificiel, quelque part, tout de même,

cela ne correspond à aucun autre besoin, chez moi

que de juste vivre une expérience extraordinaire,

des sensations hors normes,

des moments somptueux

 

je gigote mon cul lascivement et me caresse les seins à pleine main,

non pas pour m’accorder à ma personnalité profonde

mais parce que je suis un gars qui a su sauter sur une opportunité

d’éveiller des choses étonnantes, en soi

 

mais comme je suis bien, ainsi,

quand la volupté m’emporte,

que les frontières de mon identité sexuelle s’effacent,

incandescence si particulière, si addictive,

moments si jouissifs,

il me faudra une compagne qui accepte cela,

avec laquelle je pourrai jouer, à toutes sortes de jeux

où notre genre à chacun, n’en définit pas les limites

 

il faudra bien un jour,

que je fasse l’effort de retourner vers les femmes,

après des années passées, seul, dans mon coin,

en suis-je encore capable?

là est la question,

la question délicate

 

à aucun moment, je n’envisage de vivre avec un homme, en tout cas,

plutôt rester alors, tout seul,

autant je me vois sucer des bites, me faire sodomiser, ponctuellement,

laisser le désir m’emporter dans cette direction, si cela le chante,

adorer le pal dressé, l’embrasser, le lécher, l’engloutir goulument,

recueillir sa semence, religieusement, dans ma bouche,

mais c’est juste du désir,

c’est au niveau  de la chair que cela se passe uniquement, dans ces moments

mon coeur, contrairement à ma bite,

ne s’est jamais mis à frémir qu’à la vue d’une femme,

mon envie de saisir la main tendrement de quelqu’un,

de serrer cette personne contre moi, de poser ma tête contre la sienne,

de lui souffler des mots doux à l’oreille,

ne s’est jamais exprimée qu’avec une femme

 

tendresse infinie, envers elles,

en même temps que, désormais,

des envies de jeux coquins, sans limite, aucune,

alors qu’avec un homme,

ce sont juste des envies d’orifices en chaleur et de protubérances durcies à faire mousser,

des envies de sperme à faire couler à flots,

comme des bouchons de champagne, à faire sauter