#45327
bzo
Participant

oui, il faut absolument laisser parler son imagination,

associée au désir, boostée par le désir,

elle est plus la voix de notre corps qu’on se l’imagine,

elle est son porte-voix si on la laisse s’exprimer librement,

sans interférer avec notre intellect

 

il faut la laisser délirer absolument,

la laisser jouer avec le corps,

librement dans le bac à sable

 

je parle pour moi, bien sûr,

cela n’engage que moi, toutes ces idées, toutes ces images,

je ne prétends détenir aucune vérité,

ni imposer quoi que ce soit, à qui que ce soit,

que les gens prennent là-dedans, ce qu’ils veulent

et rejettent ce qu’ils veulent

 

mais donc pour moi,

tout débrider le plus possible, dans l’action,

le désir, les instincts, les pulsions, l’imagination,

les gestes, les mouvements, les postures,

le moindre déplacement du corps,

tout, ne plus rien freiner, plus rien de réfléchi,

se lâcher le plus possible,

se laisser conduire par le désir, comme il veut,

dans la direction qu’il veut

 

cela ne veut pas dire une frénésie, de tous les instants,

c’est tout le contraire, la plupart du temps,

une exploration systématique, imaginative, débridée,

méticuleuse, de plus en plus optimisée,

où l’on recherche, avant tout, la richesse, la variété et la qualité des sensations,

de la volupté et de la jouissance

 

c’et un lent apprentissage pour la plupart de nous

car les gestes, les mouvements, les déplacements, les postures,

conduit par le désir complètement débridé,

n’ont pas de sexe, ont les deux,

donc il faut apprendre à laisser son corps , être conduit comme cela,

cela ne se fait pas en un jour, de se lâcher comme cela

 

l’écoute de son corps est le secret,

acquérir sa complicité,

le laisser prendre les commandes, momentanément,

débrider son imagination, aussi, comme dit plus haut

car elle est le porte-voix de sa chair,

si on apprend à la laisser parler bien haut,

sans interférences de notre intellect

 

une fois qu’on a goûté à cela,

à ces moments de totale liberté du désir

avec notre corps en action,

cette sorte d’incandescence totale de tout son être,

où les sensations sont générées de  toutes parts,

pas seulement confinées à nos génitaux, à la zone du bassin

mais que tout notre corps semble s’enflammer,

semble réactive comme un sexe,

sensible au moindre contact,

s’enflammant sous les doigts de tous côtés,

s’enflammant au moindre mouvement, au moindre geste, à la moindre contraction,

générant des ondes de toutes parts