j’ai fait une belle et longue promenade, dans un quartier pittoresque du centre de Bruxelles,
bien que, qui commence sérieusement à se gentrifier et à être envahi par les touristes,
fait une halte chez un bouquiniste très intéressant,
ai ramené beaucoup de beaux livres,
tellement vital cela, les livres, dans ma vie,
ils constituent comme les brindilles d’un nid,
dans lequel je compte passer mes dernières années, de plus en plus
j’ai aussi beaucoup regardé, dans la rue, les hanches, les culs
et les braguettes, aussi, de temps à autre,
bien dodue, bien bombée, elle me faisait fantasmer,
j’imaginais l’engin recroquevillé dedans,
d’abord au repos puis au garde-à-vous
puis dans ma bouche, contre ma langue
mais surtout le postérieur de ces dames,
quelle houle lourde et capiteuse, chez certaines
et puis par cette chaleur caniculaire,
peu, peu de vêtements, quasi pas de soutien-gorge,
cela se balance librement sous la toile,
cela berce mes yeux, cela ravit mes sens
on devinait, de derrière, à travers le tissu de leur mince pantalon,
la fente entre les fesses,
aussi, la culotte en dentelle légère, toute remontée, coincée entre les lobes,
comme j’aurai aimé être à la place de ce string,
bien au chaud, dans ce nid humide, se frottant contre leur chair, à chaque pas
des seins, en veux-tu, en voilà,
de japonaises, d’espagnoles, d’américaines, etc
comme j’aurai aimé palper chacune d’elles, au passage,
quelle élasticité divine et en même temps, quelle fermeté
leurs courbes dansaient dans mes yeux,
certaines le devinaient, je le sentais,
tantôt, elles baissaient les yeux, gênées,
tantôt cela les flattait et une petite lueur s’allumait,
quelques fois, même j’ai senti du feu, j’ai senti un brasier, en réaction,
là, mon pénis, directement, trouvait son chemin , vers le haut,
malgré l’étroitesse de l’espace qui lui était dévolu, pour l’instant