debout, devant l’évier, l’eau coule à flot,
j’ai arrêté de faire la vaisselle, pour un moment,
mes deux mains se sont posées sur la peau,
caressent, le torse, les seins,
un lent mouvement de va et vient,
anime mon bassin,
mes jambes sont écartées un peu,
je suis en 100% prostatique, en bas, pour l’instant
la sensation de pénétration, est partout, entre mes reins,
je me sens monter, je me sens pénétrer,
je me sens porteur d’un dard durci, allant et venant,
je me sens monté, je me sens pénétré, je me sens envahi,
je sens mes chairs, être labourées,
frottées de l’intérieur, fouillées, pressées, cognées,
s’enflammer de plus en plus
c’est juste parfait, c’est juste complet,
c’est total, pour l’instant,
rien ne manque, le désir danse en moi,
sans retenues, sans frontières,
il m’emmène sur tout le spectre de la sensation,
je jouis du vagin, je jouis du pénis, je jouis par les deux bouts,
dans mes profondeurs, le masculin et le féminin,
inextricablement, entremêlés,
travaillent ensemble, dansent ensemble