Le poids des mots.
Quand on arrive à se trouver le moment à soi nécessaire pour mettre en place cette connexion avec soi-même, on peut véritablement à accéder à une autre dimension, un état second. Les mots entraînent l’état qui provoque les mots et les sensations qui s’élèvent à un niveau supérieur. Une partie de soi reste ancrée à la réalité pour faire en sorte de ne pas tomber du lit, mais pour le reste, on se sent tout entier à l’instant et ce qu’on vit en soi, pour soi.
Ces moments sont magiques, magnifiques. Ça m’est arrivé cinq ou six fois peut-être depuis cet été. Je me souviens une fois d’avoir murmuré que je n’avais jamais rien vécu d’aussi intense, et quelques secondes après je me suis retrouvé à vivre un de ces orgasmes les plus incroyables, dans les jambes, les bras, les hanches, la nuque, le visage, qui a duré un temps que je ne saurais pas évaluer tellement je me sentais hors du temps.
Mais hélas, le travail, le stress, la présence d’autres êtres humains avec soi, on ne peut pas toujours les vivre à la fréquence qu’on voudrait, sauf à faire des choix de vie contraignants !