magie des moments, en mode yin,
l’illusion de vivre son plaisir, au féminin,
est juste parfaite,
indescriptiblement délicieuse
qu’importe que je me raconte des histoires,
les sensations sont là, la jouissance est là,
le moment est vécu pleinement,
c’est bien ce qui compte
les seins que je caresse, ne sont pas bombés,
plateur insipide de la poitrine masculine,
pourtant, sous mes doigts, en ces moments,
leur rondeur est, juste, splendidement dessinée,
leur galbe, sous les doigts, d’une volupté, sans limites
ma main en explore chaque centimètre carré,
avec un respect et une avidité, infinies,
respect pour cette sensation, sous les doigts, de perfection et d’harmonie, des formes,
avidité pour toute la volupté qui s’en dégage,
pour toute cette lascivité et cette excitation
qui m’envahissent, à leur contact
mon bassin,
les mots me manquent pour parler de mon bassin,
comme je l’aime, ce bassin,
sa capacité à se transformer instantanément
en un chaudron de soie, chaude, nageante,
ineffablement caressante
comme j’aime onduler les hanches, dans ces moments-là
pour encore accentuer l’effet de volupté,
comme j’aime cette sensation de pénétration,
de remplissement de tout mon être
grouillante, omniprésente,
chaleur, dense, paradisiaque, nectaresque,
allant et venant
j’ai formé un vide, un creux, de tout mon être
puis je fais mienne, tout entièrement, la force qui me visite,
je joue avec, je me moule à elle, je m’enroule à elle,
je deviens la proue du navire, à l’assault des vagues
mais, une décision était à prendre, à un moment donné,
avec toute sa chair et tout son esprit ,
l’unanimité devait être totale,
pour faire place au déboulement du plaisir
apprendre à dire oui, de tout son être,
apprendre à dire oui, de toute sa chair et de tout son esprit