mes cuisses vient se frotter lentement, langoureusement,
contre mes génitaux,
masse molle, chaude, mouvante, dense
mes fesses s’écartent un peu, le dos s’arque, la tête se rejette en arrière,
j’ai une furieuse envie d’enfoncer un doigt ou deux, là-derrière,
sentir ma chair de l’intérieur, la fouiller dans son intimité,
sentir des titillements parmi les entrailles,
comme des fourmis soyeuses,
courant à toute vitesse, dans toutes les directions
une main saisit un sein, le presse,
le palpe doucement
puis moins, de moins en moins,
mes hanches se mettent à onduler un peu,
comme à se tordre lentement, irrésistiblement, vers le haut,
comme à dévisser, sous l’effet de la caresse plus haut, sur la poitrine
une avalanche de sexes féminins, masculins,
dévalent dans mon sang,
je les sens dans ma bouche, entre mes reins,
dans mon anus, dans mes génitaux,
ils coulent, ils sont humides, ils sont fermes, ils sont mous,
ils sont agités, ils s’ouvrent, ils se dressent, ils se détendent, ils se retendent
mon cul a envie de pénétration,
mon cul de femme, mon cul d’homme,
ma bite de femme, ma bite d’homme
a envie de s’enfoncer dans de la chair tendre, accueillante,
d’y aller, d’y venir, de se frotter contre des parois bien fermes,
qui se serrent, se desserrent, qui remuent, qui palpitent,
qui sont humides, qui sont chantantes
mes gémissements montent,
ils sentent, aussi, la bite, la chatte,
l’air en est rempli, les narines en sont remplies,
les ondes voyagent librement, les vibrations voyagent librement,
les muscles les libèrent, les organes les libèrent,
la prostate les vomit, l’anus en est chaud, frémissant, palpitant
les expulse en masse incompressible, vers l’intérieur, vers l’extérieur,
effet obus tout à l’alentour
qui passe à travers tout, se répand sans ménagement, à travers tout,
effet dissolvant, , à travers tout, effet déchirant, , à travers tout,
effet remplissement et ondulant, à travers tout
mon cul est une montagne de plaisir,
mon cul est un âne tressautant et ruant, de plaisir,
mon cul est une mitraillette folle, ne s’enrayant pas, de plaisir,
mon cul est une fleur, en pamoison, gorgée de rayons de soleil et de vent,
mon cul est un baiser, inlassablement,
mes fesses, les deux lèvres qui le donnent
et mon anus, une langue qui tourne et qui tourne,
comme si elle était enfouie entre les parois d’un sexe qui serait elle-même,