#47778
bzo
Participant

quelle séance splendide au lit,

une bonne heure,

ce qui , pour moi,

est une durée toute à fait inhabituelle,

moi qui , en général, dépasse rarement les 2, 3 minutes, en continu

mais très très souvent répétés

 

j’étais la plupart du temps, en mode 100% prostatique,

cuisses écartées, sur le dos, les bras au repos,

rien que ma prostate et moi, donc

 

cependant,

j’alternais régulièrement avec des moments en mode yin

pour me dépayser radicalement de la tension du plaisir prostatique

car chez moi, elle est toujours toute en tension,

bruits et fureurs, sans limites, dans la chair

ma prostatique chérie, de plus en plus tellurique,

de plus en plus, comme en éruption massive

quand je lui accorde le temps et l’attention qu’il faut,

 

délicieux contraste,

de la violence des faisceaux d’ondes prostatiques

qui balaient, sans cesse, dans tous les sens, ma chair,

déréglant mes nerfs, déréglant mes muscles,

me faisant se convulsionner,

me faisant trembler et frémir, de tous les côtés

 

passer, tout à coup, à l’extrême opposé,

au laisser-aller, au laisser-faire, royaux, du mode yin,

aux ondulations soyeuses qui apaisent, qui épanouissent, la chair,

de leur nectar ineffable

 

oh, la volupté royale du féminin,

dans toutes mes fibres,

quelques instants,

quel paradis instantané

 

puis je repassais aux tempêtes prostatiques,

redevenant une petite nef, secouée sans ménagement, par les vagues,

culbuté, tossé, de tous les côtés,

pour mon plus grand plaisir

 

les orgasmes s’enchaînaient,

je criais, je hurlais, je gémissais, je râlais, je miaulais,  je griffais le coussin

jusqu’au moment où soudainement,

j’avais à nouveau envie,

juste des sereines et souveraines vagues, soyeuses, du mode yin,

pendant quelques instants

 

et ainsi de suite,

à noter, que cela a pris très très sérieusement consistance,

je veux dire, que cela est devenu complètement démesuré et fou,

à partir du moment où j’ai gardé les yeux bien ouverts,

il y avait , ainsi, comme un surcroît de puissance,

à tout instant, qui s’exprimait

 

c’est quelque chose que j’ai déjà expérimenté maintes fois, par le passé,

entre le plaisir, plus goûté dans son for intérieur

quand on garde les rideaux bien fermés,

sans doute plus raffiné, plus fin, plus délicat

 

mais alors, dès qu’on se force à garder les yeux bien ouverts,

alors là, alors là, cela semble exploser vers l’extérieur,

les ondes semblent sortir de moi,

m’envelopper, m’entourer, me secouer de l’extérieur, aussi,

me faire de l’effet, de l’extérieur, aussi

 

très très impressionnant, à partir de ce moment,

les orgasmes, en mode prostatique, étaient en continu

et d’une puissance déchaînée,  sans aucun temps mort

 

en comparaison, dès que je repassais , pour quelques instants, en mode yin,

cela semblait comme une promenade en barque, par beau temps,

le soleil, le vent et le parfum des fleurs, omniprésents, caressant de partout

et un  profond bien-être, tout en laisser-aller,

m’envahissait jusqu’au plus profond de mes fibres,

un carrousel de sensations , sans cesse changeant, s’installait, en moi

et je dégustais une volupté, aux nuances variant constamment, au fil des instants