en massage 100% prostatique, aneroless,
j’ai adopté, pour l’instant, une simplicité, un dépouillement, absolus
couché sur le dos, les jambes écartées, en losange,
avec les plantes de pied, l’une contre l’autre,
les bras le long du corps sans le toucher,
plus de titillement des tétons, plus de mouvement du bassin
juste les contractions et moi
le dialogue avec le corps,
rien que par l’intermédiaire de la prostate,
des moments de silence dans la chair,
entre chaque contraction
qui semblent leur appartenir encore
comme des silex qui s’entrechoquent,
à la recherche des précieuses étincelles
des vibrations
la chair a de plus en plus soif
que le feu prenne , que le feu se répande,
que toute la maison soit en flammes,
que cela brûle à tous les étages,
patience, patience