longue promenade dans le centre de Bruxelles,
en ce jour férié,
été faire mon tour chez un de mes bouquinistes,
ramené quelques beaux livres
rentré, me suis déshabillé,
j’essaie de m’affairer, de ranger un peu, de faire la vaisselle,
avant de me lancer dans la préparation du repas
mais en même temps, je suis tellement excité
au fond de mes reins, cela grésille doucement,
toutes sortes d’envies bouillonnent dans ma chair,
ma peau est électrique,
le moindre contact d’un meuble, d’un carton d’emballage,
me fait comme un délicieux petit choc,
je commence à me frotter contre tout et n’importe quoi,
à la moindre occasion
je me caresse, mon sexe se durcit un peu,
je le frotte avec les cuisses
tandis que mes hanches se mettent à danser
ça y est, c’est parti,
mes seins hurlent après mes mains,
je les leur offre sans me faire prier
comme le désir s’est déployé instantanément,
tout mon être ne semble plus qu’une liane lascive,
je ne suis plus bon à autre chose, pour un bon moment,
mes cellules réclament de la jouissance, de la volupté, à profusion,
je vais le leur donner, sans restriction,
l’avantage d’habiter seul
mon sexe s’est dressé maintenant,
est de plus en plus dur,
je le roule lentement entre les cuisses,
comme il exsude des ondes soyeuses
qui se dispersent dans toutes les directions
j’ajoute quelques contractions,
immédiatement, cela me fait une incroyable sensation de pénétration,
je me sens empalé jusqu’au fond de l’âme
je me laisse remuer de tout mon être,
quelque part, un va et vient divin en moi,
une part de moi, est chevauchée,
une autre part chevauche,
tout cela s’entremêle tellement délicieusement,
cela me fait de tous les côtés,
comme une houle de soie capiteuse à souhait