#49810
bzo
Participant

cette volupté que j’appelle, au féminin, c’est quelque chose,
elle semble, en même temps, tellement localisée,
à l’endroit précis où je me caresse, par exemple,
et tellement venir de toutes parts

je ne me lasse pas de sentir vibrer ma chair,
de sentir vibrer ma peau, mes muscles, mes organes,
mes mouvements, mes gestes, les sons que j’émets, ma respiration,
il y a un tel océan de soie en moi,
prêt à danser, à la moindre sollicitation

la volupté,
c’est de la beauté pure, condensée qu’il y a en nous
qui se consume dans l’instant,
l’essence secrète, derrière,
aura existée bien avant nous
et continuera d’exister bien après