#49824
bzo
Participant

je me caresse les bras, les épaules,

mes mains remontent lentement tout le long,

redescendent, remontent,

s’attardent sur l’arrondi des épaules,

les palpent, pour un moment, encore et encore,

plongent, bifurquent maintenant vers la poitrine,

s’attardent sur les seins,

titillent les pointes

 

les hanches dansent, sont déjà en mode liane lascive

et les cuisses viennent presser, viennent frotter,

régulièrement, les génitaux,

provoquant dans le bassin tout autour, des giclées d’ondes

qui se dispersent de plus en plus,

on dirait un arrosage automatique, circulaire, sur une pelouse,

comme je m’en imbibe,

comme je me sens aspergé, trempé, de nectar, à l’intérieur,

ma chair est toujours comme un buvard assoiffé de volupté

 

comme tout en moi et hors de moi,

ne semble plus qu’une mer de soie,

dans laquelle je roule, je glisse,

je plonge, je remonte

et puis cette extraordinaire sensation

d’ouverture, d’agrandissement, en moi,

comme si le gigantisme du ciel s’était installé en moi

 

puissance impériale de la contraction,

irrésistible sensation de pénétration,

comme si les muscles contractés, un moment,

s’allongeaient, prenaient du volume,

montaient, se prolongeant toujours plus sur leur lancée,

au plus ils étaient accueillis, enveloppés de frissons

 

mes cellules semblent accueillir

à bras tellement grands ouverts,

relâchement total de toute mauvaise tension,

ne reste plus que cette félicité, partout en moi