Est-ce le changement dans ma façon de procéder, la pause prostatique, le fait d’en avoir parlé ici, un peu de tout ça ?
Toujours est-il que j’ai fait la meilleure session de ma vie ce matin, alors que j’avais peu de temps devant moi. Je suis parti tout de suite sur une dimension parallèle, j’ai dit merci à mon corps et je lui ai dit qu’il m’avait manqué… j’ai été cette boule de volupté dès l’instant où j’ai posé mon ventre sur mon lit et chaque seconde qui passait était une seconde merveilleuse, chaque interstice venait apporter sa touche au moment où il le devait. Perfection et complétude. Je n’ai été que plaisir d’un bout à l’autre. Et, était-ce même nécessaire ? Non, ça ne l’était pas, mais mon corps m’a fait cadeau de l’orgasme le plus incroyable de tous mes temps, qui s’est étendu de longues minutes durant, dans chaque interstice qui voulait sa part, tandis que mes râles se perdaient probablement au-delà des murs des voisins exaspérés.
Tout ça n’a duré qu’un quart d’heure. Mais quel quart d’heure, les amis…