#49840
bzo
Participant

ah quel séance, mes amis,

j’en sors,

j’ai cet irrésisitible besoin après avoir beaucoup joui,

après avoir été traversé par d’innombrables vagues de volupté,

d’écrire,

d’avoir une séance aussi avec des mots

 

aller chercher dans ma chair

les traces de ce que je viens de vivre

bien y tremper les mots

et balancer tout cela dans des images

 

j’ai ressorti le masseur,

cela faisait quelque temps qu’il n’avait plus servi,

c’est bien comme cela,

quand l’envie vraiment vient de touiller avec dans le four

 

comme ce fut une séance mémorable,

d’anthologie, même,

le masseur montait en moi comme un immense piston

qui semblait entraîner avec lui,

une immense cavalcade

 

à chaque fois, je semblais lui faire face intérieurement,

les bras ouverts, offert

et quand le séisme entrait en contact,

je relâchais tout, me laissais entraîner comme un fétu de paille

sans offrir aucune résistance,

j’étais roulé jusqu’à dans ma tête,

où alors là, à chaque fois, cela explosait,

tout se déchirait, tout se dispersait,

incroyablement soyeusement

 

je pleurais par moments,

tellement j’étais empli de bonheur,

jusqu’au fond de l’âme

 

mes gémissements étaient tantôt d’une douceur incommensurable,

tantôt ceux d’un animal en rut

entraîné dans une galopade intérieure, furieuse

 

les ondes en moi, étaient juste parfait,

un mélange d’ondes prostatiques, anales et génitales,

d’une qualité et d’une homogénéité

que je n’avais, jusqu’ici, sans doute, pas encore vécu

 

à chaque fin de course du masseur,

il semblait comme s’enfoncer dans ma prostate,

je le sentais cogner contre puis s’immerger progressivement, un instant, de plus en plus,

avant de se retirer et de recommencer le cycle

 

les ondes se faisaient de plus en plus denses, insistantes,

dans mes entrailles,

je ne bougeais plus trop les bras pendant de longs moments,

juste être envahi de ces flots qui montaient de mon bassin,

profiter à fond de cette manne,

en être imbibé jusqu’au fond de l’âme

 

presser le citron,

jusqu’à la dernière goutte,

mes couilles étaient humides, mes poils collés,

mon petit robinet, en bas, fuyait à grosses gouttes,

le moindre mouvement de mes hanches,

me faisait gémir

 

de temps à autre,

je passais la main sur les seins, titillais les pointes,

frottais un peu avec les cuisses mes génitaux

mais rapidement  je me réimmobilisais

pour juste jouir de ce bélier en silicone

qui enflammait mes entrailles