les masseurs,
c’est quand même pas mal aussi
hier soir, j’ai ressorti mon G-Rider du tiroir de la table de nuit,
cela faisait plusieurs semaines, voire plusieurs mois
et puis le petit pot de beurre de karité,
en ai enduit généreusement l’engin
et l’intérieur de mon trou de balle
et c’est parti
quel méga-pied j’ai pris pendant une heure,
vers la fin, j’appuyais comme une brute,
de toutes mes forces,
du coup, j’ai un peu mal au cul ce matin
mais cela valait vraiment la peine
au début, je me caressais de tous les côtés
mais après une demie heure,
je ne tournicotais plus que sur les tétons,
synchronisant le titillement,
avec les allers et venues du masseur, en bas,
cela provoquait de telles explosions en chaîne,
que je râlais et que je geignais comme un possédé,
avec toutes les fenêtres grandes ouvertes,
j’ai du garder tout le voisinage éveillé,
à pester contre moi,
j’ai eu de la chance de ne pas voir la police
débarquer pour tapage nocturne
c’était un peu (un peu beaucoup…) un plaisir de brute,
sans grande subtilité,
c’était assez répétitif,
mais cela fait du bien de temps à autre,
une explosion après une autre,
la grosse artillerie,
ça canonnait sans discontinuité,
on tire dans le tas sans viser,
on bombarde large,
on bombarde généreusement,
j’étais réduit en bouillie consentante,
j’avais les tripes aux quatre coins de la pièces,
voletant comme des moucherons heureux, ravis