mes grosses couilles hirsutes
sont comme des boules de velours chaud,
douces, douces,
je ne me lasse pas de les rouler
entre les cuisses
je laisse le mouvement
prendre de plus en plus d’amplitude,
une houle lascive
s’empare de mes hanches
je compresse le sexe contre le ventre,
le frotte méticuleusement, méthodiquement,
millimètre par millimètre,
il est pris en étau, le bougre,
la volupté
comme d’irrésistibles sables mouvants
l’a saisi,
ne le lâche plus,
l’engloutissant sans relâche
pendant ce temps, aussi,
d’un peu plus en arrière,
de la zone du périné,
une contraction décolle lentement, lentement,
toute puissance de l’onde prostatique
qui s’ouvre un chemin parmi les chairs,
oh le labour, oh la charrue,
en train de s’enfoncer
dans les terres les plus intimes de mon ventre,
divine sensation de pénétration,
mon bassin en est tout envahi,
fourmillant d’ondes véloces et vigoureuses
cela me fait bander directement, aussi sec,
de la mollesse absolue,
à la hampe dure comme une pierre
qui se fraie un chemin entre les chairs compressées
ma verge semble inondée d’ondes prostatiques,
le gland devient tellement sensible ainsi,
mes cuisses se concentrent dessus, maintenant,
en alternance avec les couilles
les doigts, pendant ce temps,
courent un peu partout,
montent, descendent,
accélèrent, ralentissent,
se synchronisent
avec le rythme langoureux dans mon ventre
de temps à autre, semblent debout
comme sur la pointe des pieds,
à d’autres, les paumes à plat,
comme des chaluts de pêche,
cherchant à amasser
le plus de peau possible,
à frotter
insistance toute particulière,
bien sûr, cela va de soi,
sur les seins,
ces petits globes,
tout raplapla chez moi,
avec leurs pointes bien dures,
qui semblent avoir pris leur essor dans l’invisible,
comme des danseuses
sous les doigts,
planant, ondoyant, délicatement, de-ci de-là,
basculant soudainement massivement, au hasard,
comme des fleurs sur leur frêle tige,
retournées par le vent