encore une de ces nuits splendides,
emplie de rêves aux tribulations à faire pâlir Indiana Jones
mais un Indiana Jones sous acide
et puis entrecoupée, chez moi, bien sûr,
de moments où je me suis éveillé
et où la machinerie s’est automatiquement mise en route,
parfois juste pour quelques secondes, d’autres, un peu plus
mais jamais plus d’une minute ou deux
brefs moments, donc mais tellement tellement intenses
et puis surtout une telle liberté,
la réceptivité semble être totale,
l’accord entre mon corps et mon esprit,
atteignant en un temps record,
des hauteurs rares, délicieuses
une sorte d’élan de tout mon être
baignée dans la volupté la plus exquise
je n’étais qu’aile s’ouvrant, se refermant, s’ouvrant,
bref, se taillant son chemin dans les airs
quelle ivresse rare
et puis replongeon dans des rêves
qui m’emportaient dans des aventures tellement étonnantes,
sans aucunes règles, sans aucunes lois
sinon de la fantaisie la plus débridée qu’on puisse imaginer
bref, une nuit de valse des énergies, tous azimuths,
dans le sommeil et hors du sommeil,
comme je les aime