#50636
bzo
Participant

j’évoque au-dessus ma queue dressée, au féminin,

ma petite pompe à ondes raidie, aux veines saillantes

que je cajole entre mes cuisses,

que je fais rouler doucement, lentement, entre elles,

que je presse, que je frotte, que j’asticote

 

dont le gland semble devenir de plus en plus pourpre,

au fur et à mesure,

dont je vois la hampe turgescente,

de temps à autre émerger d’entre mes cuisses,

comme glissant sur des roulements à billes

 

drôle de plante de chair, de nerfs et de sang,

à la pousse extra-rapide,

montant du terreau fertile de la volupté

 

partouze généralisée au niveau de mes cellules,

mes hanches marquent le tempo,

imprime le rythme,

lancinant chaloupage,

danse sexuelle entre mes reins,

avec mon petit bâton raidi

comme celui d’une majorette,

valsant par moments,

à gauche, à droite, vers le haut, vers le bas

 

il dodeline de la tête, le bougre

se penche sur le côté, se penche vers l’avant,

acquiesce, frémit,, frémit,  frémit,

se détend un peu,

se raidit au maximum, à nouveau

 

mon petit bélier adoré,

en tout cas par moi,

temps de cracher ton petit nuage laiteux,

je me cabre, je rue, je suis pris de convulsions,

je hurle, je miaule, je rugis,

du feu liquide se ruant partout en moi,

des tonnes semblent jaillir de mes reins

mais non, c’est juste un petit jet ou deux,

quelques gouttes sur le drap