“suivre parfaitement le rythme, c’est le créer,
créer le rythme, c’est le suivre parfaitement”
j’ai toujours cette sensation quand tout fonctionne bien,
quand tout fonctionne comme il faut,
optimalement, (optifémininement, ha, ha, ha),
c’est de suivre un rythme,
un rythme même, montant de mes profondeurs,
en même temps que de le créer,
que de le créer avec mes actions, en surface
quand tout fonctionne parfaitement bien,
on a cette sorte de curieuse, étrange, enivrante, sensation
en même temps, que nos actions sont totalement improvisées
et en même temps qu’elles sont comme dirigées de quelque part
on se sent différemment dans l’espace,
on se sent différemment dans le temps qui s’écoule, aussi,
un peu comme de côté,
un peu comme ayant fait un pas de côté,
alors qu’en fait, c’est tout le contraire,
dans ces moments-là,
on est vraiment dans l’espace
et vraiment dans le temps qui s’écoule,
on est n’est plus décalé par rapport à eux,
décalé par la bulle dans laquelle on vit habituellement,
créée par notre intellect
dans ces moments, on est vraiment là,
dans le torrent calme et invisible du présent,
on perçoit ce que l’on fait
et on fait ce que l’on perçoit,
et ainsi, on est vraiment là,
comme à nu dans l’instant,
comme à nu dans l’espace,
on est prêt à ressentir et à vivre,
la communion du corps et l’esprit
et le temps qui s’écoule, ainsi,
semble se transformer en sensation de plaisir,
ne plus exister en tant que temps qui s’écoule,
semblant s’être arrêté , donc,
pour se vivre en sensation de plaisir
en agissant, on crée
et en percevant,
on perçoit l’action qui vient d’être créée,
les deux, dans ces moments,
se superposent
et donc on a cette impression
d’instantanéité étrange, grisante,
entre la perception de l’action
et sa création
c’est le signe que le corps et l’esprit,
sont parfaitement unis,
parfaitement complices,
qu’ils fonctionnent optimalement,
ensemble,
dans un même élan
vos actions sont dirigées par votre percetion
et vice et versa,
votre perception est dirigée par vos actions