#50657
bzo
Participant

allez, dernière version

 

la main qui me caresse,

est masculine ou féminine,

m’appartient ou ne m’appartient pas,

qu’est-ce que j’en sais

 

la houle qui anime mes reins,

est au masculin ou au féminin,

m’appartient ou ne m’appartient pas,

qu’est-ce que j’en sais

 

le sexe que je ressens,

là-bas, en bas, en action,

est un pénis ou un vagin,

m’appartient ou ne m’appartient pas,

qu’est-ce que j’en sais

 

oser laisser le désir

se gambader tout seul en nous,

sans le guider aucunement,

on devient à la fois, autant pointu(e)

que fendu(e)

 

mon sexe est magnifique

mon sexe est une fleur tropicale extravagante

à la fois raide, turgescent,

humide, entrouvert, soyeux et labyrinthique

 

parvenir à l’indécision du genre,

dans son corps,

éveille une volupté toute particulière,

on est ni homme, ni femme,

on est un peu beaucoup,

un peu beaucoup des deux,

on contrôle l’incontrôlable,

l’incontrôlable nous contrôle

 

on perçoit de fond en comble,

on est en surrégime, le turbo est enclenché,

on ressent sur tout le spectre

et le plaisir devient fou, fou, fou