ce que je vais faire probablement avec mon prochain texte,
c’est restituer mon fil “Journal du prostatomane”
à son but d’origine,
c’est-à-dire être le miroir, le témoin,
de mes expérimentations en massage prostatique uniquement,
avec masseur ou aneroless
et créer un autre fil qui sera intitulé “Journal de mes émois en mode yin”
ou quelque chose comme cela,
je verrai le moment venu, pour le titre
comme cela, ce sera bien séparé, plus clair,
ce sont, en fait, deux pratiques tellement différentes,
l’une entièrement au masculin, encore,
même si elle cherche à aller puiser dans nos réserves d’énergie féminine
(et même si cela peut basculer dans le mode yin, par moments)
et l’autre, well, au masculin et au féminin, en même temps,
c’est-à-dire une interaction amoureuse
où l’on semble avoir les deux genres, même si le féminin domine largement,
puisant dans les deux, sciemment, en continu,
pratique globalisante,
cherchant à nous envahir de fond en comble,
à occuper tout l’être dès qu’elle commence à être au point,
cherchant à faire participer tout notre corps et tout notre esprit,
cherchant à éveiller un plus large spectre de sensations en nous,
cherchant à se laisser envahir par la puissance féminine en nous,
cherchant à se laisser diriger par elle
mais en la mêlant, aussi constamment, à l’étincelle du masculin
qui est nécessaire pour que l’éveil soit maximal, complet, sans limites
sans forcément chercher des orgasmes,
ni même de la jouissance,
juste vivre le plaisir autrement,
radicalement autrement,
cherchant à vivre les sensations sur tout leur spectre,
cherchant à explorer des zones en nous,
habituellement difficilement inaccessibles,
tout un continent dans lequel le plaisir prostatique puise
mais dont il ne cherche qu’à utiliser la puissance
pour vivre des orgasmes au masculin à répétition