y-a-t-il quelque chose de plus beau que de jouir?
oui, les variations Goldberg de J-S Bach
oh j’ai écris cela, hier, dans la nuit
compréhensible malgré tout,
je venais de réécouter les variations Goldberg
dans une des interprétations par E Gould,
j’étais encore sous le coup de l’émotion
stupide reflexe de hiérarchiser tout et n’importe quoi,
un jeu adolescent qui souvent nous persiste,
à nous autres adultes
les variations Goldberg sont un des sommets de la musique classique,
jouir est un des ces moments merveilleux, magiques, du jeu sexuel,
tout seul ou à plusieurs
pas comparer des pommes et des poires,
aimer tous les fruits,
du moment qu’ils ont la qualité,
qu’ils ont l’authenticité,
qu’on leur a accordé le temps de pousser dans les règles de l’art,
ils sont une expression lumineuse, colorée
de la terre dans laquelle ils poussent