13 octobre 2024 à 22 h 44 min
#50927
bzo
Participant
par moments,
le yin m’emporte d’une telle manière,
le corps reste définitivement le même
mais la façon de l’habiter,
la façon de le bouger,
la façon de ressentir, d’éprouver, avec,
deviennent tellement radicalement différentes
que je semble totalement un autre,
un autre avec un feu
incroyablement doux et changeant,
partout en lui
la volupté semble une danse intérieure,
la volupté semble la danse d’un océan,
la volupté semble le vent dans les arbres
et le frémissement synchronisé
de millions de feuilles,
la volupté semble un baiser des dieux