#50927
bzo
Participant

par moments,

le yin m’emporte d’une telle manière,

le corps reste définitivement le même

mais la façon de l’habiter,

la façon de le bouger,

la façon de ressentir, d’éprouver, avec,

deviennent tellement radicalement différentes

 

que je semble totalement un autre,

un autre avec un feu

incroyablement doux et changeant,

partout en lui

 

la volupté semble une danse intérieure,

la volupté semble la danse d’un océan,

la volupté semble le vent dans les arbres

et le frémissement synchronisé

de millions de feuilles,

la volupté semble un baiser des dieux