Bonjour Seb 57, je viens ici partager mon expérience,
comme toi je galère, depuis assez longtemps pour avoir analysé la cause de mon blocage. Peut être y trouveras tu quelques similitudes avec toi même.
j’ai eu mon premier Anéros il y a une bonne dizaine d’année. Aucune sensation extraordinaire… Ne sachant pas m’en servir, je l’ai rapidement oublié dans un coin duquel il n’est ressorti qu’ en 2021 je crois. Lorsque j’ai découvert ce forum.
Là, en appliquant à peu près les consignes du traité, j’ai eu des résultats rapides et encourageants. Une révélation… J’étais capable de provoquer le fameux va et vient en quelques minutes seulement, par un savant dosage de contractions. Il me restait juste à maitriser le “laisser faire” et à parfaire la technique. A chaque séance, je me régalais, sans pour autant arriver au fameux super O. Mais je me régalais de ces sensations délicieuses (les étincelles de plaisir). Je pratiquais tous les jours, parfois matin et après midi. A chaque fois du plaisir.
Puis est arrivée cette maladie invalidante en été 2021, qui m’a cloué au lit durant 1 mois et qui a rendu impossible toute séance durant pratiquement 1 an.
Par la suite, (et même encore aujourd’hui), je n’ai JAMAIS retrouvé le niveau de sensations et de plaisir que j’avais connus avant.
J’ai essayé tout un tas de choses, acheté plusieurs tailles de masseurs, travaillé sur les lubrifiants, sur la relaxation, sur la durée, sur le moment etc etc. Sans résultat.
J’ai testé l’abstinence durant 3 semaines. Pareil. J’ai dû me rendre à l’évidence : quelque chose manquait pour que ça marche à nouveau.
La mort dans l’âme , j’ai cessé de m’obstiner à pratiquer systématiquement lorsque j’avais du temps libre.
Puis j’ai commencé à analyser mon parcours. Durant des heures et des heures. J’ai cherché.
J’ai listé les différences qu’il y avait entre ce moment où ça marchait à chaque fois et ceux que je connais depuis que la magie a disparu.
J’en suis arrivé à la conclusion suivante : cela n’a rien de physique. C’est mon âme qui est malade. MON ETAT D’AME N’EST PLUS BON.
La maladie m’a mis dans un état de négativité, à cause d’elle, j’ai perdu une partie de ma confiance en l’avenir car elle m’a mis en face de la réalité: vieillissement, perte possible d’autonomie, inquiétude quand à ma situation professionnelle etc etc. Rien de positif. Depuis 2021, je suis dans un état semi dépressif que j’ai longtemps refusé d’admettre.
J’ai perdu ma joie de vivre. J’en ai maintenant pleinement conscience. Et je travaille dessus. Je sais que ça n’ira que lorsque j’aurais guéri mon mal être.
Depuis que je l’ai compris, j’ai cessé les séances programmées, je laisse passer le temps jusqu’à ce que ma prostate se manifeste. Quand elle se manifeste, je sens que ça me titille. Là, je me laisse aller pour une séance, si j’ai un créneau. Quand il y a un délai, j’essaie d’entretenir l’envie par des contractions , en aneroless.
J’ai aussi pris certaines décisions :
- Pas la peine de s’acharner à enchaîner les séances lorsque les résultats ne sont pas au rendez vous, ça évite des frustrations qui s’ajoutent au mal être. J’ai arrêté de me demander ce qui ne va pas. J’attends l’éclaircie, je sais qu’elle viendra.
2. Pas de séance si je suis préoccupé par quelque chose de négatif
3. Et surtout, le facteur le plus important de tous : JE DOIS ETRE EXCITE A LA SEULE PENSEE D’AVOIR UNE SEANCE AVEC MON MASSEUR. C’est LA différence entre aujourd’hui et il y a 3 ans. L’erreur que j’ai faite est de penser que ça vient en pratiquant comme pour une masturbation du pénis. C’est faux. Toutes les fois où j’ai eu du plaisir, j’abordais mes séances dans un état d’excitation très avancée. Ce qui fait clairement défaut depuis la maladie.
Je suis convaincu que c’est le principal problème de la plupart des gens qui galèrent : avoie envie d’avoir un super O et l’espérer n’a rien à voir avec (excusez moi ) avoir le feu au cul et lui donner ce qu’il veut.
Voilà, bonne séance à tous, en tous cas, j’espère que ça en aidera plus d’un à y voir clair sur ce blocage frustrant.