#51196
bzo
Participant

l’intellect interprète sans cesse les informations

qu’il reçoit du corps,

de l’environnement, de la réalité qui nous entoure

et c’est bien,

on est des êtres pensants,

pour le meilleur et pour le pire,

on est comme cela

 

à un feu dans la rue,

on va vérifier la couleur

et si c’est vert,

on peut s’engager,

si c’est rouge,

on s’arrête, on attend, on patiente

 

mais au lit,

quand le désir s’est éveillé,

quand il veut parler,

l’intellect devrait aller se coucher dans sa niche

et laisser tout entièrement la place

à l’instinct, à l’intuition, aux pulsions, au ressenti,

à l’imagination aussi,

ils devraient dans ces moments-là,

être les seuls pilotes de la barque

 

cela fait le malheur,

la laisse qui retient plus ou moins fortement,

de beaucoup de gens

de ne pas être capable de se débarrasser

pour un moment, de leur pilote habituel,

ne pas être capable ainsi de s’élancer sans retenue

et de laisser leur corps et leur esprit

divaguer sans limites