ça y ait, ça s’est rallumé!
pendant deux jours, rien, le calme plat
mais aucune inquiétude, aucune frustration,
jours tranquilles sans une once de volupté,
cela ne me manquait pas pour un sou
mais là, il y a quelques instants,
en me levant de mon fauteuil de bureau,
c’est reparti
les hanches se sont mises à onduler irrésistiblement,
les mains se sont portées sur les seins,
les ont enveloppés, ont commencé à les presser, à les frotter, à les caresser
et les vagues de volupté m’ont envahi
comme c’était bon,
j’ai eu l’impression que cela faisait une éternité,
pas deux jours,
oh comme c’était ineffable,
extatique volupté, indispensable volupté,
caressante caressante soie intérieure
qui imprègne tout, s’insinue partout,
regénère, ressource, embellit magnifiquement
hum, en fait non,
vient de me souvenir, il y a eu hier et avant-hier ce long moment
au réveil, avec les doigts qui farfouillaient, qui touillaient,
derrière, dans mon petit canal d’amour et de merde
(pas en même temps)