je ne suis plus venu écrire ces deux derniers jours,
c’est parce que je n’ai quasi plus pratiqué,
quasi plus eu de moments de volupté,
c’est comme cela, je ne me force pas
et comme je ne regarde pas de porno
pour m’exciter artificiellement
les mots, chez moi, viennent toujours avec le plaisir,
quand je viens pondre deux, trois textes par jour, voire plus,
c’est que je connais une période intense
où le désir fait flamboyer ma chair et mon esprit
les mots sont, en quelque sorte, les fruits de la volupté,
des fruits issus de fruits, des sur-fruits,
j’ai joui beaucoup, il y a des mots qui commencent à venir,
une sorte de sudation exquise dans le fond de mon cerveau
voire même, quand j’ai du mal à terminer un texte,
je lubrifie un peu le mécanisme,
je me caresse, je bouge des hanches,
fais monter quelques contractions
et hop, le moulin à mots se remet en route,
expulse les quelques derniers phrases qu’il me faut,
reste plus qu’à les travailler et retravailler un peu
pour mettre cela en forme