oh la soie de cette volupté,
elle s’affine jour après jour,
devient toujours plus délectable,
je ne m’en lasserai jamais
une main sur un sein
passe lentement,
la paume palpe, enveloppe,
frotte tout doucement
mais fermement
en bas,
les cuisses, les génitaux,
tout à leurs chaleurs s’entremêlant,
s’amalgamant,
rapprochements, légères pressions,
effleurements
mouvement général de cambrement
de tout mon être,
comme si j’étais un félin
sur l’échine duquel,
une main était passée
quelques mots miroir plus tard,
c’est malin,
maintenant j’ai envie de plus
je ferme les yeux,
tends les muscles des fesses
les écarte très lentement
tout en creusant les reins toujours plus,
une cuvette profonde, dense et bouillonnante,
nait entre elles
invitation, signal,
à une contraction,
qu’un ascenseur hydraulique
se mette en route,
pousse vers le haut ineffablement
tout mon intérieur au niveau du bassin,
semble être compressé toujours plus ensemble
et poussé vers le haut,
multi-génération de frottements de toutes sortes,
les plus délicieux les uns que les autres
actions élaborées,
affinées au fil des années,
mais mécanisme tellement tellement simple, en fait,
le yin chante tout naturellement
dans mon corps d’homme
confondante
et voluptueuse
communion