ce qu’il est important de comprendre
c’est que le yin en nous, pour fonctionner,
a besoin, doit, se servir des sources d’énergie de notre corps,
de notre corps d’homme
une des meilleurs sources d’énergie sexuelle d’un corps d’homme,
ce sont ses génitaux,
eh oui, votre braquemart et vos couilles,
le yin en vous en raffole, lui sont absolument nécessaire
enfin, pas tout à fait,
vous pourriez vous débrouiller avec le reste,
je le fais de temps à autre,
prostate, seins, le reste du corps
mais pas de pénis et les petites boules qui pendouillent dessous
comme carburant
mais c’est se priver d’une des plus importantes sources,
la plus aisée à actionner
et la plus immédiatement généreuse en vibrations voluptueuses
il y a la façon de le faire, bien sûr,
une seule règle, éviter totalement le contact avec les mains,
commencer à les chipoter avec,
vous fera directement rebasculer en mode yang
les attouchements avec les doigts, la paume, de son pénis
sont un geste masculin de masturbation
et le yin s’il était aux commandes l’instant d’avant en vous,
s’efface, s’évanouit instantanément
les cuisses sont l’interlocuteur naturel en mode yin de ses génitaux,
une fois qu’on en prend bien l’habitude,
cela devient comme une sorte de danse,
un tango sensuel entre les cuisses et vos parties intimes,
un frotti frotta ardent et tellement riche
qui n’a rien à envier en variété, finesse et intensité
de ce que l’on peut éventuellement obtenir dans une masturbation classique
si l’on utilise des techniques avancées
et cela va durer bien bien plus longtemps,
des longues heures de plaisir d’une intensité magnifique
avant que le corps ne réclame une éjaculation
et avant cela vous aurez vécu d’interminables moments de sensation préorgasmique,
l’orgasme semble venir, monter inexorablement,
le sperme semble sur le point de jaillir,
le début, la montée en puissance de la petite explosion,
vous éclatez déjà, le plaisir vous explose en mille morceaux
sauf que là, en mode yin, cela dure,
cela peut se prolonger quasi indéfiniment
et en plus ce n’est pas seulement ressenti dans le bassin
mais cela s’est répandu dans tout le corps
tout notre être semble être devenu ce braquemart raidi, vibrant,
prêt à lâcher sa giclée de semence,
ce qui est aux commandes,
c’est une danse soyeuse, capiteuse
qui nous a envahi de fond en comble
et tout ne semble plus que voiles ondulant vertigineusement en nous,
arabesques de vibrations, mer de frôlements