#51678
bzo
Participant

ce soir, par contre,

j’ai le feu au cul, le feu à la prostate,

le feu aux couilles, le feu au pénis,

enfin, vous avez compris,

le feu un peu partout, quoi

 

comme, comme, c’est délicieux,

le moindre mouvement, le moindre frottement,

entraîne des  déplacements d’énergie en moi,

je les sens tournant comme des poissons grouillant les uns contre les autres

 

je me frotte un peu les couilles avec les cuisses,

oh comme mes génitaux semblent de soie,

je les presse un peu

et fais monter une contraction,

oh quelle montée lente de bélier chaud, impérial,

mes entrailles semblent fondre au passage,

fondre en un nectar qui se met à couler, à dégouliner,

je sens les filets se répandre

 

c’est à devenir fou de plaisir,

cette chair me surprendra toujours,

quelque chose de tellement neuf,

pourtant cela s’est répété déjà des milliers de fois

mais cela parait toujours aussi neuf, toujours aussi resplendissant,

toujours différent quelque part