20 réponses de 281 à 300 (sur un total de 344)
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  • #30649
    bzo
    Participant

    mon masseur a été mon meilleur ami ce soir, cette nuit

    longue, longue séance, près de quatre heures,
    je n’arrivais plus à m’arrêter, c’était plus fort que moi,
    c’est comme si j’avais du plaisir qui coulait dans les veines,
    j’en étais irrigué, je dépendais de lui pour respirer, pour continuer de vivre,
    il me fallait cette intensité en moi constamment,
    cette douce extase, cette langueur, cette caresse à l’intérieur

    j’ai été très content de me rendre compte que les progrès réalisés ces derniers jours en aneroless,
    se sont tout naturellement répercutés à ma pratique avec masseur aussi,
    ainsi quand en même temps celui-ci s’enfonçait en moi
    et que je pressais la base de ma verge au bout du pubis,
    bougeant un peu les doigts dans la zone, pressant, frottant,
    j’étais rapidement pris dans un vortex onctueux
    qui m’entraînait toujours plus profondément en moi-même

    tout n’était plus que caresses en moi, nectar soyeux, nectar frémissant, partout en moi,
    en full mode liane lascive, je devais juste un peu me restreindre dans mes mouvements,
    n’ayant pas la même liberté de bouger comme je veux à cause du masseur,
    pour qu’il reste efficace

    mais chaque fois qu’il s’enfonçait en moi,
    qu’il venait appuyer avec insistance contre ma prostate
    et que je me caressais le sexe, les couilles,
    j’étais embarqué dans un tourbillon délicieux

    je n’ai pas grand souvenir en fait de ces quatre heures,
    juste de ces gémissements et de ces cris en continu
    qui exprimaient l’extase tantôt vive, tantôt soyeuse à l’infini
    qui habitait ma chair, qui semblait là à demeure

    de temps à autre j’enlevais le masseur et continuais en A-less
    mais ce soir était avant tout dédiée au masseur,
    la fièvre du samedi soir avec sa hampe en silicone noir, habit de fête, habit scintillant,
    nous avons dansé fiévreusement,
    quelle douce ferveur, quelle douce frénésie,
    je m’arrêtai de temps à autre, ne bougeant plus d’un poil,
    pour sentir cette implosion qui semblait se répandre comme une traînée de poudre partout en moi,
    je frissonnais souvent des pieds à la tête

    les miracles existent,
    c’est un miracle de chaque instant de vivre cela dans sa chair

    #30596
    Andraneros
    Participant

    Tu nous dis @jieffe :

    Mon fils est revenu à la maison, je ne suis donc plus seul, et donc moins de liberté. 

    Je suis désolé pour lui, et j’espère qu’il trouvera sans trop attendre un nouvelle occasion de reprendre son indépendance. Tant que ce n’est pas le cas tu perds une part importante de la liberté qui t’a permis d’accéder sans restriction à la jouissance prostatique. Mais tu ne perds pas l’expérience que tu as accumulée pendant ces quelques mois.

    En conséquence, comme tu le dis :

    j’ai retrouvé quelques bonnes sensations Lundi soir.

    Tu confirmes avec le ton qui t’es habituel ce que je dis. J’en suis très heureux. quand tu ajoutes:

    Depuis, je n’ai pas eu le loisir de pratiquer de nouveau.

    Je suppose que c’est en grande partie la conséquence de l’augmentation du taux d’occupation de ta maison. Tu vas devoir gérer cette contrainte. Je pense que le niveau de pratique que tu as atteint avant ta pause est suffisamment élevé pour que tu puisses envisager cette nouvelle période avec la plus grande confiance. Tu n’as plus besoin de pratiquer pour “savoir” que tu peux vivre des moments d’extraordinaire jouissance, tu les as vécus ! Tu as seulement besoin de gérer l’organisation de tes sessions en fonction de la présence de ton fils. Tu sais en outre que tu peux vivre des orgasmes plus ou moins tonitruants ; il te reste à mieux maîtriser les conditions qui te conduisent soit à des sessions « boum badaboum » soit à des sessions « calm sea orgasms ». Il te reste à développer aussi ton aptitude à vivre une session complète sans masseur (« A-less »).

    Parmi les conseils (pour rire) que je pourrais ajouter :
    • tu peux ressortir les mouchoirs que tu t’enfonçais dans la bouche pour que personne ne t’entende hurler de plaisir, quand tu n’avais pas encore la maison pour toi seul,
    • si ton fils occupe une chambre trop proche de la tienne, annonce lui que tu veux la repeindre ce qui l’obligera à en occuper une autre bien plus éloignée,
    • si ton fils est en âge, branche-le discrètement sur NXPL ce qui lui permettra de découvrir cette forme d’activité sexuelle et bien sûr de commencer son propre cheminement.

    Ta pratique du massage prostatique devient moins facile, en terme de disponibilité, mais elle reste malgré tout en mesure de t’apporter de grandes satisfactions, bien plus grandes que celles que tu commençais à entrevoir avant le départ de ta femme.

    Courage ! Patience ! Et bon cheminement @jieffe.

    #30566

    En réponse à: Ca marche !

    bzo
    Participant

    en fait ce n’est pas une question de taille.

    bien sûr que ce n’est pas une question de taille,
    c’est une question de type de mouvements,
    avec deux butées type g-rider ou device,
    on peut reproduire les mouvements d’une pénétration et ainsi éveiller le féminin,
    je sais de quoi je parle, j’ai pratiqué ainsi pendant des mois
    et pratique toujours d’ailleurs quand je reprends de temps à autre un masseur

    mais en fait je suis tellement mieux en A-less, sans rien donc que mon propre corps

    #30491

    En réponse à: Ca marche !

    Andraneros
    Participant

    Bien qu’unique et tout à fait personnel votre cheminement présente des caractéristiques très souvent présentes dans les témoignages présentés par de nombreux anéronautes :
    • Une découverte faite par hasard
    • Un début un peu laborieux
    • Une accélération (l’Eupho qui remplace l’Helix et changement de l’état d’esprit)
    • Un saut qualitatif significatif avec la découverte progressive des sensations sans masseur (A-less)
    • Une pratique clandestine
    Votre cheminement est magnifique et je suis très heureux de lire votre témoignage. Il n’y a qu’un point qui me chagrine. C’est bien entendu le dernier que j’ai mentionné, votre pratique clandestine. Dans votre situation cela me paraît triplement malheureux parce que : .
    1. D’une part cette clandestinité vous prive du partage des émotions et de la liberté d’exprimer spontanément votre jouissance.
    2. D’autre part votre cheminement vers le super O’ vous transforme et que votre évolution deviendra de plus en plus visible dans l’intimité de vos ébats, ce qui va déséquilibrer vos relations.
    3. Enfin votre compagnon serait en mesure de partager votre découverte et votre évolution en entamant lui aussi son propre cheminement à vos côtés, éventuellement avec votre aide ou vos conseils. En tant qu’homme il est capable de vivre la même expérience à sa manière, à son rythme. (chaque cheminement est unique)
    Bien entendu je ne connais pas votre histoire ; si l’absence de partage et de communauté relative à votre pratique du plaisir prostatique me fait exprimer un regret en me basant sur vos premiers messages, ce n’est en rien un jugement. Votre aventure est si belle que j’aimerais qu’elle soit complète !

    Bon cheminement @pcommep.

    #29445

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    Epicture
    Participant

    @Nydor01 tu dis

    Petit à petit, avec l’accroissement de la sensibilité de la zone périnéale, mais aussi avec le travail mental visant à réorienter le plaisir du pénis vers la prostate, les sensations ont précédé les spasmes, comme elles les ont accompagnées.

    Je me demandais comment, ceux qui ont des spasmes similaires, le vivent-ils, qu’en font-ils.
    Personnellement, ils me sortent de ma concentration. Je dois probablement accepter qu’ils font partie de la construction du plaisir vers l’orgasme. Je témoigne juste du fait qu’ils sont perturbant parce qu’ils ne favorisent pas la montée du plaisir. Avec ma récente découverte, qui prend plus de consistance en A-less qu’avec masseur, la perception que j’ai de ces spasmes se transforme vers quelque chose de plus agréable. On verra par la suite ce que ça donne.

    Ton travail mental a donc joué un rôle indéniable dans ta progression vers le plaisir et l’orgasme prostatique !
    Peux-tu avec tes mots, sans te “prendre la tête”, bien sûr, préciser la nature de ce travail mental ?

    Excuse-moi si je suis un peu casse pied avec toute mes questions, mais la clarification de ces détails est vraiment très enrichissante et participe activement à ma progression.

    Merci mille fois @Nydor01

    #29399

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    Epicture
    Participant

    Pour moi l’anerosless n’est pas une fin en soi. Ce qui est une fin en soi, c’est le plaisir, l’orgasme.

    Il se trouve que, comme toi Nydor, je ne peux pas pratiquer comme le fait @bzo, ou désormais @jieffe. Je ne suis pas ni seul à la maison, ni seul dans mon lit.

    Pour moi il y a toujours eu 2 aspects dans ma pratique : les sessions avec masseur, dans les conditions du traité (plus ou moins), et les intersessions où je pouvais porter un plug, un cockring, un plug e-stim, et autres gadgets qui étaient très sympas parce qu’ils ont réveillé toute ma zone anale. Peu à peu, je fus surpris par les réactions de mon anus, de mon rectum, et de toute la zone, durant la journée, alors que je ne portais rien. Et j’ai lu l’expérience de Nydor, si bien que, pour profiter pleinement de ces sensations, j’ai abandonné quasiment tous mes joujoux, et j’ai approfondi en sollicitant mes muscles pelviens régulièrement sans masseur, comme un entrainement.
    Il se trouve que c’est très pratique : au bureau, dans la voiture, à table, pendant la sieste, ailleurs que chez moi, en vacance en week end, etc… Je ne suis pas focalisé dessus, mais quand on part en voyage, si on ne peut rien emporter, on sait que ce ne sera pas… abstinence.

    Je pratique donc les deux en parallèle, et plus le temps passe, plus l’a-less prend de la place. Mais je n’ai pour objectif d’abandonner tout masseur. Je suis mon cheminement et on verra bien où il me conduira.

    Tout ça pour dire que aujourd’hui, je me suis allongé sur mon lit pour faire la sieste, et je n’ai pas eu besoin de faire la moindre contraction, ni d’insérer le moindre objet, ça a commencé directement : fourmillements, petites contractions involontaires, p-wave. j’ai dû me refreiner car j’avais besoin de sommeil, compte tenu de la courte nuit que je viens de passer. C’est magique, ça marche tout seul. Le problème, c’est que j’ai sous la main un tapis volant qui ne demande qu’à m’emporter, mais je ne suis encore qu’un piètre conducteur de tapis volant. Je ne sais même pas encore comment monter dessus. Je suis comme un enfant qui rêve de partir au galop sur un cheval, mais qui tremble dès que son cheval tape du sabot… enfin presque.

    Bises à tous

    #29391

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous, Du nouveau ! Enfin !

    Quand @jieffe tu as écrit :

    Ma prostate n’a pas mis longtemps à me titiller, provoquant une contraction des sphincters, et c’est parti mon kiki…

    Je me suis dit : c’est là que je bloque. Je n’ai pas de contraction des sphincters qui soit autonome. Or c’est bien l’emballement du cycle – plaisir ressenti par ces contractions qui provoque de nouvelles contractions qui provoque du plaisir, et ainsi de suite – qui est la voie, l’unique voie, vers l’orgasme prostatique.
    J’ai bien ressenti des crépitements, des étincelles, du plaisir, des p-wave, etc… mais, pas de contractions involontaires, si bien que mon processus fonctionne comme un moteur de voiture qui tousse. Parce que des spasmes de l’abdomen et du thorax, j’en ai, ça oui, mais ça ne provoque aucun emballement, c’est plutôt le contraire. Je me suis dit : je suis mal programmé. C’est mon abdomen qui se contracte, et pas mes sphincters. Il faut que je trouve une solution pour déplacer les contractions de l’abdomen vers les sphincters… bref j’étais perdu. Pas inquiet, mais je me sentais un peu comme un animal errant sur mon cheminement.

    Et… Hier, je pratiquais en a-less des contractions des sphincters de l’anus, du périnée, du plancher pelvien, pour lesquelles à force d’entrainement et de pratique j’ai acquis une assez bonne maîtrise (c’est-à-dire que je parviens mieux à moduler la puissance des contractions, à localiser le muscle travaillé, et à maintenir des contractions prolongées), je maintenais une pression longue, 1 minute environ, plutôt sur le muscle situé juste sous le coccyx, et surtout assez faible, mais juste assez pour en sentir la réalité. Cela était bien agréable ce qui m’encourageait à continuer ce petit travail pendant quelque temps, maintenant légèrement une contraction longue sur l’arrière de mon plancher pelvien. Et là, j’ai senti une petite contraction involontaire venir se surajouter à ma contraction volontaire, au niveau du sphincter interne augmentant de façon assez nette le plaisir déjà ressenti. Sans m’emballer, je me suis dit : “Te voilà toi, je te tiens !” alors j’ai poursuivi l’entrainement, et cela s’est confirmé, chaque nouvelle contraction volontaire longue et faible donnait lieu à des minis contractions involontaires de plus en plus claires et surtout agréables.

    Je me suis dit que je n’allais pas en resté là et qu’il fallait le soir, que je pratique la même chose avec masseur. j’avais pratiqué toute la semaine avec junior et device, et j’avais fini la semaine samedi avec péridise (le plus gros). Mais cette fois-là, je voulais revenir aux fondamentaux, en ajoutant cette nouvelle composante. J’ai donc enfourché mon helix trident, et me voilà parti : J’ai pu constater avec grand plaisir, l’efficacité de la méthode. Bon la machine ne s’est pas emballée, j’ai eu de très bonne sensations avec des contractions involontaires de plus en plus consistantes, et j’ai pu tester plusieurs modulations de contractions volontaires, jusqu’ à ce qu’elles se confondent avec les contractions involontaires. TOUT repose sur la légèreté de la pratique : il faut une délicatesse exemplaire, une écoute totale, et le reste : concentration, respiration, relaxation, en s’améliorant viendra j’en suis sûr perfectionner la technique et ouvrir une nouvelle voie.

    Je me suis alors souvenu d’un passage du traité :

    Inspirez profondément avec vos poumons et ventre tout en contractant délicatement vos sphincters et maintenez ces contractions pendant environ 15 secondes puis expirez lentement tout en relâchant partiellement vos sphincters. Répétez cet exercice entre 20 et 30 fois.

    Tout était là, sous mon nez.

    Bon cheminement à tous !

    #29381
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @jeff. Je suis toujours heureux de constater votre fidelité même si vos messages sont trop rares à mon goût. Je complète la réponse proposée par @bzo.

    La recherche sur le wiki aneros permet d’obtenir les résultats suivants :

    Aless (a.k.a. ‘Anerosless’, ‘A-less’ or simply ‘-less’) is any session where you have any type of prostate orgasm(s) without an Aneros massager inserted. (also see earlier identified phenomenon known as chairgasm)
    chairgasm (chair + orgasm) A non-ejaculatory orgasm induced without the Aneros as occurs while seated in a desk chair. Chair orgasms are a sometimes-unexpected phenomenon observed by Aneros users who have recently become multi-orgasmic (and who are occasionally beset by them when they should be working, etc). They may be produced by deep breathing, vocalizing and/or concentrating on growing P-waves.

    Traduction :
    Aless (aussi appelé « anerosless », « A-less » ou simplement « -less ») définit toute session pendant laquelle vous avez tout type d’orgasme(s) prostatique(s) sans avoir aucun masseur Aneros inséré (voyez aussi, identifié plus tôt, le phénomène connu sous le nom d’orgasme de chaise).
    Orgasme de chaise Un orgasme sans éjaculation obtenu sans Aneros qui se produit assis sur une chaise de bureau. Les orgasmes de chaises sont quelques fois des phénomènes inattendus observés par des utilisateurs d’Aneros devenus récemment multi-orgasmiques (et qui sont à l’occasion perturbés par ces orgasmes quand ils devraient travailler, etc.) On peut aussi les obtenir en pratiquant une respiration profonde, en vocalisant ou en se concentrant sur des vagues de plaisir qui s’enflent.
    Fin de traduction

    A quel stade gagne-t-on à tenter cela ? 

    Sur les forums spécialisés les orgasmes prostatiques obtenus sans insérer de masseur peuvent se classer en trois catégories.
    1. Ceux qu’obtiennent les bienheureux qui ont une aptitude naturelle à vivre des orgasmes prostatiques dès le début de leur cheminement avec ou sans masseur.
    2. Ceux qu’apprennent les plus doués, après avoir découvert les orgasmes prostatiques avec masseur, qui savent faire travailler leurs muscles sans masseur pour obtenir la même récompense.
    3. Ceux qui apparaissent quelques fois comme sous produits de la nouvelle aptitude à jouir que développent aussi bien des hommes plutôt doués que ceux ont besoin d’un temps d’apprentissage comme la majorité d’entre nous.

    Je me classe dans la troisième catégorie. Je n’ai pas cherché à l’époque à développer cette capacité. Je me suis aperçu peu à peu que les nuits que je passais sans masseur, en repos prostatique, commençaient à m’apporter des sensations de même nature. Cette aptitude s’est développée avec le temps en parallèle de mes sessions normales avec masseur.

    Si vous avez déjà de bons résultats, je veux dire bien sûr de beaux orgasmes avec masseur, vous avez tous les éléments en main, sans jeu de mots, pour développer cette capacité en travaillant sur la relaxation, la concentration et l’application systématique des techniques de respiration abdominale et de contrôle des contractions anales, périnéales et rectales. Vous pouvez vous appuyer sur l’aide que peut apporter l’auto-hypnose, les fichiers binauraux, ou les fichiers d’hypnose utilisables avec le masseur.

    Pour voyager très léger, ne pouvez-vous pas emporter un Peridise facile à glisser à côté de votre brosse à dent dans votre trousse de toilette ? C’est totalement invisible pour vos compagnons de voyage, et totalement anodin en cas de contrôle de sécurité.

    Bon cheminement @jeff.

    #29377
    Jeff
    Participant

    Bonjour ;

    je reviens vers vous pour vous demander si vous pourriez préciser ce que vous entendez précisément par a-less ou anerosless. Il s’agit de sessions donnant lieu à contractions anales sans masseur mais avec quelles particularités ?
    A quel stade gagne-t-on à tenter cela ? J’ai l’impression, à lire Jieffe, que je remercie mille fois pour le partage d’expériences si riche qu’il met en ligne, que cela s’inscrit dans le droit fil de sessions “classiques” (je veux dire avec masseur car, au fond, je ne crois pas que l’on puisse parler de sessions classiques, ie banales ou répétitives).
    Moi qui ne peux emporter de masseur dans l’avion durant les vacances familiales, dont les moments d’intimité seront assez rares, que puis-je tenter ?
    Merci à tous pour vos interventions, sans oublier Andraneros qui canalise toujours si bien une dynamique extraordinaire.

    Jeff

    #29257
    bzo
    Participant

    ce que je parviens à tirer de cette vieille carcasse, mes amis,
    cela me surprendra toujours,
    les ressources cachées, les aptitudes au plaisir, de cette barbaque,
    pas loin de la date limite de consommation

    ce soir, n’avais pas envie de sortir le masseur,
    alors je me suis mis au lit pour une séance en aneroless,
    une bonne heure,
    pas trop mal pour un gars qui il y a encore une dizaine de jours,
    se plaignait de ne pas pouvoir faire plus de 5 minutes en A-less

    avec mes trois modes de pratiquer
    que j’apprends de mieux en mieux à enchaîner, que je perfectionne à chaque séance
    le masseur ne me manque pas vraiment,
    comme je l’ai déjà écrit plusieurs fois,
    le débit est moins conséquent, moins massif qu’avec le coquin en silicone
    mais la qualité des sensations est supérieure aussi,
    ceci compense cela
    et puis il y a une plus grande variété aussi
    avec ces trois modes de pratiquer que j’ai

    celle que j’utilise le plus abondamment, c’est la main par derrière,
    si vous me pouviez me voir m’apprêter à débuter ainsi,
    vous vous diriez “tiens un gars qui est en train de se mettre la main au cul”
    mais en fait ce qui se passe,
    c’est un petit veinard qui est en train de rapprocher ses doigts
    de son pussy, de son vaginus, pour reprendre l’expression de notre chère @envole

    comme j’aime le caresser, y enfoncer mes doigts,
    plisser et déplisser cette chair tendre, souple, malléable,
    il y a de la soie là-dedans, de la dentelle,
    je sens ses froissements dans mes veines, dans ma tête

    et puis quand j’enfonce mes doigts plus profondément,
    cette sensation de pénétration, comment faire passer ici la réalité de cette sensation
    quand deux ou trois doigts, fieffés explorateurs, coquins d’explorateurs
    font de la spéléologie là-dedans, plonge la tête la première à la verticale dans ma chair,
    s’ouvre un passage dans cette viande tendre, qui se donne, frissonne au passage,
    des tempêtes éclatant dans mon bassin
    qui vont répandre leur miel dans tout mon corps

    comme je n’arrête pas de jouir,
    cela n’arrête pas, tout ce corps est empli d’une ivresse
    qui me fait chavirer complètement dans une félicité indescriptible
    pratiquement à chaque instant

    et mes doigts continuent de bouger, aller à la rencontre des contractions,
    ensemble , unis, serrés les uns contre les autres,
    ils forment un pieu d’amour qui va et qui vient en moi,
    déchaîne la passion,
    que d’amour, que d’amour!
    la chair, ce n’est que de la souffrance et de l’amour, en définitive,
    avant de retourner à la poussière

    j’ai amélioré le mode “main par devant” aujourd’hui,
    désormais, je place la main en coquille sur le sexe et les couilles
    puis couche supplémentaire, couche décisive, couche sublime
    je viens serrer mes cuisses, je les referme bien fort dessus

    cela fait comme un feuilleté,
    un mille-feuilles de micro-pressions et de micro-mouvements
    dès qu’il y a une contraction qui donne vie, qui ébranle cet ensemble,
    cela frémit de tous les côtés là-dedans,
    ma queue et mes boules enveloppées dans ma main,
    coopèrent à fond malgré tous les frottements,
    c’est la tectonique des plaques entre mes cuisses par moments,
    pourtant aucun durcissement de mon appareil
    malgré les sensations extraordinaires qui se dégagent de cet ensemble,
    c’est un brûlot, une boule de feu, un geyser de flammes vers le ciel
    que j’ai entre les jambes

    à chaque contraction, je hurle,
    un mouvements désordonné, aléatoire, fait bouger ce paquet dans tous les sens,
    des tas de couches de chair qui se frottent, serrés les uns contre les autres,
    qui envoient de la pression différente et des frémissements dans toutes les directions
    et je n’ai plus qu’à hurler,
    tellement j’ai les entrailles en feu

    mais le meilleur était encore à venir,
    en aneroless pur, donc la main droite gravitant constamment dans la zone du bassin
    mais jamais touchant les parties génitales ou la raie du cul,
    parfois effleurant mais juste un instant
    car essayant d’être au plus près de ces zones pour tirer un maximum des sensations

    la source de très haute altitude, je la sens immédiatement, je commence à pomper,
    ma main gauche caresse inlassablement le haut de mon corps,
    surtout bien sûr mes seins
    et puis la main droite qui vient se poser sur la fesse, tire un peu dessus
    pour distendre légèrement l’anus,
    ainsi je me mets en mouvement,
    ainsi immédiatement je sens en moi une verge divine qui m’embroche de ses va et vient savants,
    mon pussy est en feu, est en train de fondre,
    j’écarte de plus en plus les jambes pour encore mieux le sentir m’emplir,
    encore s’enfoncer plus profondément,
    la contraction associée à cette main simplement posée sur ma fesse,
    produit des effets incroyables de réalisme,
    je sens chaque centimètre de la progression de cette queue bien dure dans mon pussy,
    chaque changement de direction de cette queue bien dure dans mon pussy,
    chaque frottement de cette queue bien dure dans mon pussy
    et il sait y faire le bougre, il va me rendre fou,
    mes cris sont à nouveau de plus en plus incontrôlables

    je change la main de place, elle vient devant,
    j’ai trouvé un endroit au croisement de l’aine et de la cuisse,
    où quand je viens placer deux, trois doigts et que j’appuie un peu dessus en tirant aussi,
    chaque contraction à nouveau me rend complètement fou de plaisir,
    de nouveau la sensation d’être baisé divinement par une queue royalement experte

    #29130
    bzo
    Participant

    Personnellement ça ne m’étonne pas que tu aies de temps en temps (en ce moment ?) des périodes de plaisir moins longues…J’ai comme l’impression que la libido se développe avec l’usage, mais qu’à partir d’un moment elle fatigue un peu…Il faut alors je pense lui donner le temps de recharger ses batteries, se consacrer à d’autres sujets,

    hum, peut-être mais je ne crois pas,
    je ne crois pas que ce soit un problème de laisser recharger mes batteries,
    cela je le sens quand c’est cela,
    j’ai appris à reconnaître les signes de ce type de faiblesse, de manque

    non, c’est que je n’étais pas encore suffisamment au point techniquement,
    pas assez puissant techniquement
    que pour m’adapter aux plus longues séances

    depuis que je me suis lancé en A-less,
    j’ai adopté cette forme de micro-séances,
    5mn en moyenne, parfois 10 ou 15 pour les plus longues,
    pour utiliser une métaphore sportive,
    cela correspond à des sprints, le 100 mètres, le 200 mètres et le 400 mètres.

    J’ai développé toute ma technique par rapport à ces courtes distances,
    elle s’est optimisée peu à peu par rapport à elles,
    à l’effort très intense sur des laps de temps très courts

    mes quelques tentatives sur de plus longues distances, se sont soldées jusqu’ici par des échecs
    car j’essayais de courir un 5 kilomètres ou un 10 kilomètres comme si c’était un 100 mètres ou un 200 mètres.

    Désormais je suis assez sûr de ma technique,
    j’ai commencé les premières adaptations de celle-ci
    par rapport aux délais allongés, distendus, aux rythmes plus calmes, moins tendus,
    des séances au lit sur de plus longues durées

    il faut profiter qu’être plus ou moins à l’horizontale sur un matelas
    offre d’énormes avantages qu’on peut exploiter
    pour compenser cette intensité extraordinaire
    à laquelle je suis habituée de la première seconde à la dernière durant mes micro-séances

    à savoir la multiplicité quasi infinie
    des postures, des positions, des gestes, des caresses possibles,
    une beaucoup plus grande richesse et variété des sensations,
    une progressivité de la tension sexuelle sur de longs laps de temps
    qui permet d’entrer dans la zone des multi-orgasmes, d’accéder à des territoires inconnus
    à condition de savoir être patient et de traverser les préliminaires
    alors qu’assis dans mon fauteuil, c’est nettement plus limité,
    c’est très très intense mais beaucoup plus monocorde
    et offre finalement moins la possibilité d’aller très loin, très loin

    je commence à les connaître par coeur mes micro-séances,
    j’y prends toujours énormément de plaisir
    mais j’entrevois déjà un moment si je ne parviens pas avoir d’autres cordes à mon arc prostatique
    avec lesquelles tirer mes flèches
    où je risque la banalisation, l’habitude,
    donc il est plus que temps de me lancer dans les logues séances en A-less
    et aussi pour faire bonne mesure,
    faire reprendre du service à mon cher g-rider et aussi tant qu’à faire
    y ajouter aussi le g-spot Wand,
    cette chinoiserie qui a l’air d’avoir tant d’effet sur toi et quelques autres par ici

    c’est quelque chose de nouveau pour moi, que j’ai compris assez récemment,
    avec masseur, cette problématique n’existe pas
    car c’est au lit essentiellement qu’on peut pratiquer,
    pas trop ailleurs,
    pas trop de possibilités de micro-séances un peu n’importe où dans l’appartement

    je t’embrasse, chère Naomie

    #28963
    bzo
    Participant

    arf, avec cette fièvre, je dois dire que ma libido en a pris un coup pour l’instant

    Et bien j’aurais pensé le contraire. Comme avec masseur, je pensais qu’il fallait se laisser aller. Bien sûr, avec une attention bien plus soutenue, les sensations étant plus subtiles, mais laisser faire son corps et son esprit.
    Et bien je me trompais.

    pour moi en tout cas, c’est comme cela,
    j’ai bien essayé de reproduire la façon dont j’opérais avec masseur,
    laisser faire le corps, j’ai eu quelques résultats
    mais pas assez, ce n’était pas consistant, trop en dents de scie,
    j’ai fini par admettre que ce n’était pas la bonne voie

    non, l’aneroless est radicalement différent dans la technique

    il ne faut mélanger plusieurs choses,

    Comme avec masseur, je pensais qu’il fallait se laisser aller

    bien sûr qu’il faut se laisser aller ,
    au fond ce sont deux choses radicalement différentes, se laisser aller
    et puis laisser faire son instinct, laisser faire son corps

    bien sûr, il faut s’entendre sur les mots et se mettre d’accord sur ce que l’on entend par “se laisse aller”,
    pour moi, c’est un élan intérieur, c’est se laisser prendre par le plaisir,
    savoir s’ouvrir à ce qui monte, se laisser emporter par ce qui monte, c’est un mécanisme intérieur,
    pas la façon dont on mène l’action, qu’on laisse le corps improviser

    il n’y a plus aucune place à l’improvisation en aneroless chez moi
    et j’obtiens enfin les résultats que j’attendais depuis un certain temps,
    c’est justement en ralentissant à l’extrême,
    en marquant un temps d’arrêt le temps de chaque contraction
    que je suis à présent capable de me laisser aller,
    d’être à l’écoute, de m’ouvrir comme il faut

    avec masseur, la technique est moins exigeante, moins de concentration est nécessaire,
    il est plus facile de se laisser aller,
    alors qu’en A-less, je n’y arrivais que ponctuellement,
    là j’ai trouvé le bon rythme,
    je laisse une contraction remonter en moi,
    tout le reste est bien immobile et je suis entièrement tourné vers l’intérieur
    à aller à la rencontre des sensations naissantes,
    de souffler sur les brindilles où les flammes commencent à prendre

    en fait, c’est une toute autre faon de procéder qui est en de se mettre en place,
    basée non pas à laisser libre cours à mon corps, à mon instinct
    mais à un dialogue entre mes actions et ce que je ressens,
    j’agis en fonction de ce que je ressens en moi
    je bouge, je caresse, j’applique des contractions
    en direct dialogue avec les effets provoqués, éveillés

    c’est une écoute constante et les actions sont dictées au fur et à mesure
    par ce qui se passe en moi
    et pour pouvoir avoir une qualité maximale d’écoute,
    je fonctionne au ralenti, avec une extrême lenteur la plus part du temps,
    comme décrit plus haut

    je ne sais pas si c’est clair

    #28947
    Jieffe
    Participant

    Bonjour bzo,

    il suffit de laisser faire son instinct, son corps, ne plus penser à ce que l’on fait,
    juste se laisser aller, se laisser entraîner

    en A-less, ce n’est pas le cas

    Et bien j’aurais pensé le contraire. Comme avec masseur, je pensais qu’il fallait se laisser aller. Bien sûr, avec une attention bien plus soutenue, les sensations étant plus subtiles, mais laisser faire son corps et son esprit.
    Et bien je me trompais.

    Soignes toi bien, bon rétablissement.

    #28944
    bzo
    Participant

    je vais faire un petit point technique
    parce que j’ai fait de beaux progrès et que cela commence vraiment à prendre forme

    trois manières de pratiquer,
    deux qui sont désormais bien au point
    mais qui même s’ils apportent des sensations très intenses,
    restent malgré tout mineures, des desserts en quelque sorte ou des entrées
    mais pas des plats principaux

    les deux , je les pratique assis en micro-séances:

    -d’une part avec la main par devant, déambulant dans la zone des parties génitales,
    jamais très explicitement touchant
    mais juste légèrement posée contre,
    même ne touchant pas mais juste à côté, pressant à côté, c’est suffisant, c’est parfait comme cela,
    c’est ainsi que c’est bien progressif, qu’il y a un délicieux crescendo de l’intensité
    et une parfaite injection de sensations péniennes
    dans le flux principal de sensations prostatiques,
    entretenu par des contractions
    et des mouvements de va et vient, de pénétration, de tout le bassin

    c’est puissant, c’est progressif,
    la sensation incroyable délicieuse de se faire l’amour avec son propre sexe
    grâce aux injections de sensation pénienne provenant de son pénis,
    on part peu à peu, on s’arrache à la pesanteur, on explose,
    j’ai eu un orgasme tellement intense et différent comme cela,
    c’était pourtant il y a plusieurs jours
    que j’ai encore ses nuances si particulières quelque part en moi
    comme un souvenir extraordinaire à revivre absolument

    -d’autre part la main par derrière bien sûr,
    j’ai décrit ces derniers jours en long et en large la façon dont je procède,
    la superbe intensité dès la première seconde
    et puis à quel point on sent le féminin au travail en nous,
    c’est tout à fait remarquable

    -et enfin la façon régulière,
    ma façon classique d’exercer en aneroless,
    ce qui doit et va constituer le plat principal,
    manière de pratiquer qui va aussi être celle qui va me permettre
    d’avoir des longues séances au lit

    donc, juste des caresses sur tout le corps,
    respectant la règle de rester éloigné de la zone des parties génitales,
    des contractions, des mouvements du bassin et de tout le reste,
    aujourd’hui j’ai fait quelques progrès décisifs dans cette manière de pratiquer,
    j’ai enfin définitivement rompu avec l’héritage que je traînais
    de ma période avec masseur,
    jusqu’ici j’essayais toujours plus ou moins consciemment
    de reproduire ce que je faisais avec masseur
    parce qu’elle m’avait tellement bien réussi, que j’ai connu avec tellement de moments intenses,
    des orgasmes de plusieurs minutes, des super O à la pelle

    là aujourd’hui pour la première fois j’ai produit quelque chose de différent,
    pas dans l’esprit,
    il s’agit toujours de se faire l’amour,
    de reproduire, de suggérer les gestes et les mouvements de l’acte sexuel
    mais là j’ai adopté un autre rythme
    qui m’a permit de rester en contact continuellement avec mes sensations,
    la tension sexuelle non seulement persistait
    mais allait en progressant, augmentait graduellement
    et je suis parvenu sans effort à maintenir tout cela
    sans fléchissement, sans ennui, sans impatience

    rythme lent, rythme très lent qui laisse le temps et la place aux étincelles
    pour se transformer d’abord en petite flammes fragiles
    puis peu à peu de bien prendre, de bien tout enflammer

    rythme qui n’a pas peur des mouvements au ralenti, de la lenteur extrême par moments
    pour justement bien laisser le temps à toutes ces brindilles mêlées à des étincelles,
    brindilles mêlées à des étincelles, c’est la meilleure image que je puisse trouver pour décrire
    ce que sont les prémices, les préambules en aneroless

    cela s’embrase tout d’à coup, les flammes deviennent puissantes, plus rien ne peut les arrêter,
    je suis parcouru de frissons, de vagues de chaleur, d’ondes délicieuses
    de la plus pure source d’altitude qui soit

    mais en quelques instants cela peut retomber, peut s’éteindre en grande partie,
    telle est la fragilité de la pratique en A-less
    où l’on éternue et déjà on perd le contact, déjà la magie semble brisée, évanouie

    dans ces moments-là, on doit repartir à nouveau les brindilles et les étincelles
    mais en quelques secondes cela va reprendre car maintenant j’ai le bon rythme,
    j’ose la lenteur extrême qui offre le terrain le plus favorable qui soit,
    rend tous mes actions hautement inflammables
    et toute cette magie peut se redéployer en quelques instants
    m’offrant un plaisir d’une intensité et d’une qualité inégalées

    #28943
    bzo
    Participant

    Je suis également content que tu aies réussi à atteindre ton but, pratiquer au lit sur de plus longues séances.

    ce n’est pas encore le cas, j’étais un peu trop optimiste

    d’une manière générale, quand je fais des compte-rendu techniques,
    il ne faut pas faire trop attention à des commentaires du genre, “ça y est, j’y suis”,
    “j’y suis arrivé”, “je suis au point techniquement”,”je suis consistant à présent”,
    “je suis entré dans mon âge d’or en aneroless”,
    c’est juste un excès d’enthousiasme avec un zeste de vantardise et de bêtise
    mais le fait est que je n’y suis pas encore, je m’en rapproche mais je n’y suis pas encore,
    j’aime à croire que quand j’y serais vraiment,eh bien je n’évoquerais plus du tout la technique,
    parce qu’elle sera vraiment au point
    et puis surtout, c’est pour moi le véritable marqueur, l’étape à atteindre,
    c’est de pouvoir faire à nouveau des séances au lit,
    aussi longues que je veux, aussi longues que j’en ai envie

    comme je l’ai déjà écrit, la technique, en tout cas de la façon dont je pratique,
    est beaucoup plus complexe en aneroless,
    avec masseur, finalement la technique est assez élémentaire,
    comme tu l’as très justement écrit dans un autre fil aujourd’hui,
    comme je te l’avais recommandé maintes fois,
    il suffit de laisser faire son instinct, son corps, ne plus penser à ce que l’on fait,
    juste se laisser aller, se laisser entraîner

    en A-less, ce n’est pas le cas,
    c’est bien plus compliqué, la technique a une beaucoup plus grande place
    et la spontanéité de l’action, nettement moi,
    enfin c’est comme cela que je le vis et que ma pratique s’oriente,
    cela ne me dérange pas
    car l’intensité des sensations, leur qualité, sont au rendez-vous,
    c’est ce qui compte,
    avec masseur, on obtient tout cela, juste en laissant notre corps
    faire le d’Artagnan avec le masseur dans notre fondement,
    en aneroless, c’est différent, j’ai mis longtemps à m’en rendre compte et à l’accepter,
    plus ou moins consciemment je cherchais à reproduire la façon dont je pratiquais avec masseur

    #28688
    bzo
    Participant

    une dernière chose,
    contrairement à @andraneros, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose
    de se lancer sérieusement aussi dans l’aneroless

    tu viens à peine de “percer” dans ta pratique avec masseur,
    ce serait un peu, à mon avis, comme de courir plusieurs lièvres à la fois,
    l’a-less, c’est une approche tellement différente

    je foncerai plutôt à fond là où j’ai connu des succès sérieux,
    multiplierais les séances avec masseur,
    battrais le fer pendant qu’il est chaud
    et je ne risque pas de déstabiliser ce qui a été fraîchement acquis
    car l’aneroless , c’est un rewiring complètement différent,
    cela pourrait même perturber , il me semble, tes progrès avec le masseur

    mais une personne , n’est pas l’autre, bien sûr,
    peut-être chez certains, ce n’est pas un problème
    mais il me semble, qu’il vaut mieux avoir déjà
    une pratique complètement consistante et stable avec masseur
    avant de passer à l’a-less

    #28685
    Jieffe
    Participant

    Andraneros,

    Oui, c’est vrai qu’à une époque je pratiquais plus régulièrement, puis les séances se sont espacées à cause des aléas de la vie, et j’essaie aujourd’hui de maintenir le rythme de début Décembre. Le mot frénétique que j’ai employé doit s’entendre comme plusieurs fois par jour, comme le font ou l’ont fait certains. En fait, j’avais l’intention durant mes congés de faire des séances dans la journée, ce que j’ai finalement très peu eu l’occasion de faire. Non par manque d’envie, mais par manque de disponibilité ou par manque de liberté. Je ne me plains pas parce que j’ai pu pratiquer très régulièrement le soir.

    Oui, vous avez bien fait de me motiver pour une pratique plus soutenue et je vous en remercie sincèrement. Cela a fait écho en moi, et continue de faire écho.

    Les séances se sont espacées comme tu le soulignes pour deux raisons: une certaine fatigue qui se manifeste surtout le soir, et ce depuis début – mi Décembre. Je pense que mes journées sont longues et que je n’ai plus l’énergie de mes 20 ans. Cela je l’ai identifié et j’essaie de m’organiser en conséquence,, justement pour m’adonner plus pleinement à mon ‘vice’ :). Parce que sinon, elle n’a aucun impact dans ma vie quotidienne. Cette fatigue s’associait comme je l’ai dit à un gros manque de désir et de libido, que je sens revenir peu à peu, et en grande partie grâce à ma nouvelle aptitude à jouir, et aux plaisirs que j’éprouve durant les séances. Ce manque de libido est peut-être lié à cette fatigue. Quoi qu’il en soit, j’ai pris le problème différemment. J’ai décidé de m’y mettre, désir ou pas. Et cette décision entre autre vous est due, elle est la conséquence du fait que vous m’avez motivé à une pratique plus intensive. Je comptais écrire la dessus, j’attendais quelques temps pour confirmation, mais cela semble porter ses fruits. Je ressens aujourd’hui une véritable envie de pratiquer alors que ça n’était pas aussi évident il y a quelques semaines (et pourtant j’ai persévéré, c’est donc bien qu’il y avait une envie, mais que je ne percevais pas). C’est le cas aujourd’hui même. Je n’ai rien fait hier soir, et une très bonne séance avant hier soir. Dès mon réveil j’ai eu envie de faire une séance ce soir, et cette idée ne m’a pas quitté de la journée.
    C’est très curieux. J’étais quelqu’un avec une solide libido, comme beaucoup d’hommes, et elle a disparu je ne sais pourquoi ni comment. Et surtout je ne sais (savais?) comment la réveiller. Quoi qu’il en soit, et je ne veux pas crier victoire trot tôt, mais il y a du mieux c’est certain, et je l’associe clairement à ma pratique de ces dernières semaines.
    Et ça je vous le dois. Je vous en remercie une nouvelle fois sincèrement.
    Cette envie me fait également m’économiser un peu plus dans la journée, pour conserver l’énergie nécessaire.

    Ce peut être, à mon avis, la manière dont tu ressens la réunification de ton être sexuel.

    Ça n’est pas impossible, mais oui, c’est quelque chose que je vais exploiter. Cette ‘évidence’ m’est apparu ce matin, comme un flash. Je pense vraiment que je vais suivre cette piste.

    Je suis persuadé que c’est le moment de te lancer à fond dans l’exercice a-less

    Arf, oui, certainement, mais c’est le temps qui va me manquer. Je pense tout de même que je vais suivre ton conseil, mais ce sera en fonction de mes disponibilités.

    Tu es un homme nouveau

    Peut-être Andraneros. Cela va avec ce que j’explique plus haut, je comptais en parler mais j’attendais un peu pour confirmation. En tout cas, ce qui se dessine aujourd’hui c’est que j’organise plus (+) ma vie autour de la pratique et du plaisir prostatique. Ce n’est qu’un début, j’en ai déjà émis le souhait et ça a mis du temps à se mettre en place, mais c’est de plus en plus présent aujourd’hui. Il me faut persévérer, mais ce que j’ai vécu récemment me motive dans cette entreprise.
    En dehors du côté organisationnel, c’est encore très nouveaux, mais oui, je me sens différent, disons en cours de changement. J’ai l’impression d’aimer tout le monde. Je reviendrai la dessus lorsque ce sera plus précis, mais je dirai que mes dernières expérience m’ouvrent le cœur. C’est peut-être ballot à dire, mais c’est comme ça que je l’exprimerais.

    Merci Andraneros pour ce message bienveillant.

    #28682
    Andraneros
    Participant

    Tu nous dis hier @jieffe :

    Je continue de pratiquer régulièrement, disons entre 4 et 5 séances par semaine. 

    Tu nous disais déjà le 18 décembre :

    Pour ce qui me concerne, je ne pense pas pratiquer de façon frénétique, mais presque quotidiennement, avec quelques jours de repos tout de même de temps en temps (disons deux jours de pratique, un jour de repos, mais ça se fera tout de même à l’envie). 

    Puis le 20 :

    vous verrez que les séances sont bonnes et j’ai de plus en plus envie d’y retourner.

    Je croyais il y a quelques jours que tu hésitais à essayer une période de pratique intensive ? Nous avons bien fait de t’encourager à faire ce que tu faisais depuis longtemps. Sais-tu qu’il n’y a que 7 jours par semaine ? En fait sans doute non puisque tu parviens maintenant pendant tes sessions à te concentrer exclusivement sur ton plaisir et à oublier le reste du monde…
    Ressens-tu encore ces difficultés ?
    Le 9 janvier :

    Je pense aussi que je n’aborde pas mes séances avec une excitation suffisante. J’ai pas mal perdu ces derniers temps cette énergie sexuelle que j’avais, je ne sais pas vraiment pourquoi. Je n’ai plus vraiment de fantasmes, de pulsions sexuelles comme il y a encore quelques temps. Peut-être est ce passager, la fatigue???

    Et le 10 :

    Petite précision, je suis tellement crevé le soir que bien souvent je m’endors lors de la phase de relaxation. La plupart des sessions que je décris ont lieu le matin au réveil.
    Et ce matin ce fut un bon début de journée…

    J’ai l’impression qu’une partie des difficultés qui freinaient ta progression ces derniers mois n’a maintenant plus de conséquences sur tes sessions. Le monde s’est retourné ; ce ne sont plus les difficultés de la vie quotidienne qui te freinent, c’est ta nouvelle aptitude à jouir profondément, longuement et aussi souvent que tu le souhaites qui te porte dans le reste de ta vie. En effet quand on ajoute :

    Je me suis levé ce matin comme sur un petit nuage, et je suis encore un peu dans les nimbes bien que le quotidien ait tendance à me ramener les pieds sur terre.

    à ceci :

    Je ne dirais pas que mes orgasmes s’intensifient, mais ils sont assez réguliers (encore quelques séances en demi teintes, mais elles se font rares) et déjà très puissants, extrêmement plaisants et me comblent totalement.
    Voilà des nouvelles du Jieffe, de très bonnes nouvelles. Je suis heureux et vous embrasse bien fort. Je souhaite à tout un chacun de connaître cet état de béatitude.

    Tu es un homme nouveau. Comme le dit @bzo :

    alors que là, la fameuse paroi de verre qu’on évoquait, tu l’as éclatée, tu as franchi cette étape décisive, tu fais partie des « initiés », des « privilégiés », tu es dépucelé prostatiquement parlant

    Ce que tu nous dis au début de ton message de ce matin est très intéressant. Ce peut être, à mon avis, la manière dont tu ressens la réunification de ton être sexuel. Tu as certainement beaucoup de découvertes à faire en creusant ce sentiment pendant tes sessions.

    Lundi repos, mais près m’être couché, j’ai ressenti des spasmes dans mon bas ventre qui ont généré des vagues de plaisir extrêmement plaisantes. Certainement un appel de ma prostate.

    Je suis persuadé que c’est le moment de te lancer à fond dans l’exercice a-less, sans masseur, en dehors de tes sessions normales que tu maâtrises maintenant et en partageant ces dernières. Tu n’as rien à perdre, tu as tout à y gagner. Tu as un grand mentor pour te guider dans ce nouveau domaine !

    N’oublie pas, ce n’est que le commencement. Bon cheminement @jieffe.

    #28651
    aneveil
    Participant

    @Jieffe
    Je me rends compte que la libération de la parole est aussi une libération d’énergie dans le corps, à chaque fois que je me mets en danger en parlant de choses “inavouables” je gagne en fluidité dans mon corps et en énergie orgasmique.
    L’empathie et les échanges que l’on peut avoir ici peuvent aussi faire bouger notre corps énergétique et fluidifier notre énergie de vie, je l’ai clairement vécu dernièrement sur le fil de Naomi.
    Ce Metal Wand me révèle et m’épanouit, les orgasme s A-less (qui sont revenus) au début pas toujours très profonds et souvent assez superficiels se font à présent très ancrés dans ma chair, cette nuit puis surtout ce matin j’ai vécu une sorte de transe me vivant sodomisé par ma compagne, les orgasme se succédaient pendant que je mordais l’oreiller pour étouffer mes cris, je perdais le contrôle et suppliais d’arrêter tout en étant bien incapable de me soustraire à ce plaisir. 🙂

    #28580

    En réponse à: Sexualité transgenre

    aneveil
    Participant

    Bonjour Naomi,
    Je suis le feuilleton de ton épanouissement, ton émerveillement communicatif, le bonheur que tu respire et diffuse si généreusement ainsi que tout cet amour qui semble te réconcilier de jour en jour avec ce pénis étrange qui fait de toi une femme si particulière.
    Je te souhaite d’aimer ce corps totalement car tu en joues à présent en virtuose mais j’avoue être parfois mal à l’aise à la lecture d’une éventuelle opération, j’ai sûrement du mal à me détacher de mon propre corps car j’aime mon pénis (ce qui n’a pas toujours été le cas) et par empathie je ressens l’évocation de cette éventualité comme mutilation.
    Il n’y a ni morale ni jugement là dedans, il s’agit juste de mon ressenti et sûrement aussi d’une croyance profonde qui m’habite comme l’idée d’unir et d’aimer en soi le féminin comme le masculin.
    Je te remets ce lien que j’avais déjà posté il y a plus d’un an : https://media.joomeo.com/large/586fada8add1d.jpg
    Avec ce dieu Shiva/Shakti (qui ne fait qu’un) représenté sous une forme Androgyne unissant les principes masculins et féminins.
    Je me souviens avoir vécu des orgasmes A-less particulièrement intenses lors d’un état de transe ou je percevais très clairement comme sur ce dessin ma partie droite homme et ma partie gauche délicieusement femme.
    M’imaginer ou me sentir comme tel déclenche encore parfois en moi des décharges soudaines sous forme de spasmes
    ou “d’orgasmes énergétique” très brefs qui partent toujours du 1er chakra.

    Je te souhaite le meilleur.

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