20 réponses de 1 à 20 (sur un total de 26)
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  • #44259
    Alokar
    Participant

    Je viens de tester avec juste silicone, huile coco et un mélange des deux.

    Bon, au final, je sais que le progasm jr peut retourner dans sa boite, il fait pis que mieux, pas du tout ce qu’il faut. Je reste sur l’helix et eupho.

    Par contre, j’ai beau tester le laisser aller, laisser tomber la recherche d’objectif, l’analyse. Je me tape 1h de son binauraux, meditation, focus, etc, j’arrive a sentir et me focus sur la prostate et les effleurements, etc, mais même en suivant les méthodes de contractions 75/100% puis relacher jusqu’au spot des spasmes musculaires involontaires, y a rien à faire, les muscles restent encore plus sous contrôle que moi-même malgré des jeux de contractions avec 3 groupes (je connais pas les termes. Celui pour arreter d’uriner, le sphincter et fessiers, et les muscles internes qu’on sent bien se contracter pendant un mal de ventre/gastro).

    C’est surtout ca qui est frustrant. Au pire, une bonne part du mental peut etre travaillée, quitte a utiliser l’hypnose, la meditation, ou un état de fatigue, etc. Ici, c’est purement un obstacle musculaire qui fait des siennes malgré des dizaines d’essais.

     

    #44245
    Alokar
    Participant

    J’ai déja essayé, mais si je ne fais rien, je m’ennuie ou je m’endors. Le coté “sensualité presque spirituelle” fait pire parce qu’elle me met plutot en rogne.
    Au final, tout ce qui concerne l’état d’esprit, etc, cela va avoir au final plus tendance à me bloquer parce que je vais y penser et m’énerver la dessus ^^

    Ici, je vais tâcher de suivre le conseil de ne toucher à rien, et ne rien chercher d’autre que de trouver la bonne sequence/force à appliquer pour lancer les spasmes.  Pour l’instant, j’arrive aux contractions internes, je peux sentir les mouvements de l’eupho et du helix, mais elles amenent à des contractions plus fortes qui finissent par inhiber. J’ai enchainé des contractions totales et fortes suivies d’un relachement progressif, mais ca ne mene à rien, même si je les enchaine pendant 1h. Je vais tenter des contractions moyennes tenues dans le temps, pour voir.

    Au final, je sais que je pourrai probablement me détendre un peu plus mentalement, mais certainement pas aux stades que vous décrivez. Au pire, si cela fait que je ne pourrai pas aller plus loin, je n’aurai qu’a recâbler comme simple amplificateur d’orgasme éjaculatoire rapide.

    Au final, les différents points clés de ma pratique sont les suivants

    -O. éjaculatoire sans contact penien (d’ailleurs, sans même erection tant que l’aneros est en place, sauf dans les dernieres secondes) avec le helix et l’eupho, mais en m’aidant d’une main pour amplifier le mouvement. En général, j’essaie sans pendant une bonne heure, et si ca n’avance pas, j’utilise une main pour amplifier le mouvement de balancier. En général, j’arrive à un moment ou je tire sur l’aneros pendant que je contracte aussi fort que possible, on dirait que ca démarre quelque chose, j’alterne des haut-bas-gauche-droite, souvent en pressant un peu les bourses. Au final, ca fait un peu masturbation clitoridienne version mec ^^

    -Mitigé avec le wand Njoy : Un peu de mal à voir jusqu’où il doit aller, une fois la zone repérée, ca monte bien avec des mouvements circulaires (ca a un petit coté borne d’arcade, ca distrait le neurone analyste). Je sens une montée de tension, mais pas trop au dela des sensations réellement ressenties, à partir d’un certain stade (juste assez pour augmenter les battements cardiaque et faire un peu transpirer mais sans plus)

    -Echec avec les vibration de l’helix. A moins de les garder pour le dernier moments, apres genre une minute, je dois augmenter en V2 puis 3 et cela coupe tout
    -Echec avec le progasm jr : surtout l’impression que cela écrase. Je le trouve trop envahissant, ce qui me bloque

    -Mental : Je m’exerce le we quand j’ai le temps, ou en semaine  (ce qui n’aide pas au sommeil vu la longueur des sessions). En général avec l’eupho en semaine (parce que je m’exerce environ 2 jours sur 3 et l’eupho étant moins gros, j’ai l’impression de moins soliciter les boyaux. Avec des sons binauraux,la détente etc je peux arriver a un genre d’état semi hypnotique ou je me concentre sur la prostate.  La difficulté encore une fois est que sans stimulation visuelle, cela m’ennuie tres vite. Et avec, j’ai plus de mal à rester concentré sur les sensations internes, grr.

    Je sens que je bloque pas loin de l’enchainement de spasmes, mais c’est a cause des questions techniques non résolues qui prennent systematiquement le pas. Avec quelle force contracter, est-ce que les spasmes doivent etre rapides ou pas, avec un retour a l’état de détente, ou depuis un état de contraction interne de plus en plus conséquent, etc.

    En fait, je pensais pouvoir trouver une animation anatomique,genre schema actif, mais a part une tres courte video, il y a étonnement peu et je n’ai pas la patience de juste écouter des gens discuter de ca en mode facecam sans autre support d’info ^^
    Enfin, j’imagine que si le cheminement était simple, cela se saurait. Le bon point est que si j’y arrive quand même un jour, j’aurai l’analyse technique en bonus avec

    #36985

    En réponse à: interrogations de débutant

    raviaulit
    Participant

    Bonjour à tous, je reviens vous donner quelques nouvelles suite à nos échanges.
    Actuellement je profite du confinement pour m’exercer régulièrement, et je fais une séance tous les deux jours, puisque j’ai pu lire ici que ce serait la fréquence idéale pour débuter. Pour cela j’ai donc dit à ma compagne que j’aimerais poursuivre mes exercices, et je peux donc faire mes massages seul dans ma chambre, pendant qu’elle travaille dans la pièce voisine. Je ne suis pas sûr qu’elle comprenne bien, mais en tout cas ça ne lui pose aucune problème.

    Concernant le lubrifiant, comme je vous le disais plus haut je me sers à présent de beurre de Karité bio.

    Pour trouver mon excitation, j’ai essayé différentes choses : un porno ou simplement le son d’une scène porno que j’aimais bien, des photos érotiques, l’écoute de battements binauraux, ou encore ma simple imagination bien sûr. Sur ce dernier point je dois dire que je me sens moins inventif qu’auparavant en terme de fantasmes. Il faut dire que depuis que je suis avec ma compagne actuelle (quelques années), nous faisons l’amour quotidiennement; et je ne me masturbe plus alors que je me masturbais très souvent avec mes compagnes précédentes. Le peu de fois où cela m’arrive encore, c’est à nos ébats que je pense pour me sentir très excité, et non (comme je l’avais toujours fait) à des choses ou des personnes inaccessibles, ce qui me parait plus naturel. J’ai donc quelque peu perdu ma capacité à imaginer des scènes et à trouver mon excitation.

    Quant à ma progression, je dirais que j’ai pu observer quelques résultats lors des deux dernières séances. Déjà, il m’arrive de sentir par moments comme une palpitation involontaire de ma prostate, palpitation qui reste malheureusement isolée mais peut se répéter plusieurs fois durant une séance (il m’arrive même à présent de la sentir sans le masseur, quand je fais tout autre chose).
    Mais lors de l’avant dernière séance, j’ai senti à un moment que cette zone palpitait seule de manière prolongée, comme si elle était très excitée et appelait à davantage. Ce n’est pas allé tellement plus loin mais c’était très agréable. Enfin lors de ma séance d’hier j’ai pu sentir à nouveau mes jambes puis mon corps trembler, ce qui ne m’était plus arrivé depuis longtemps.
    C’est étrange, car toutes ces sensations sont à la fois très agréables car elles me plongent souvent dans un bien-être profond, et à la fois à peine perceptibles, si bien qu’elles pourraient presque être le fruit de mon imagination.
    En tout cas je me rends compte que j’ai de meilleurs résultats (ou devrais-je dire des résultats tout court, même minimes) quand je focalise ma pensée non pas sur un élément extérieur, un objet de désir (le corps d’une femme, une scène fantasmée…), mais sur mon propre corps et mes propres sensations. Une posture plus Yin, en quelque sorte. Parfois il me suffit de “prendre conscience” l’espace d’un instant de ma prostate pour que mes jambes se mettent à trembler.
    Pour finir, je dirais que j’obtiens davantage de résultats quand je ne fais que respirer, et que je ne ressens plus grand chose quand je commence les contractions.

    En bref, il y a il me semble de légers progrès, même si chaque séance est différente et que je ne peux rien anticiper. Je ne crois pas avoir précisé que j’ai du faire au total une bonne vingtaine de séances, en général assez espacées, avec une récente interruption de deux ou trois mois.

    Reste quelques interrogations :
    – J’imagine que c’est propre à chacun d’entre nous, mais je me demandais à quel rythme les contractions devraient se faire, rapides et régulières, ou longues et espacées ?
    – Quelle position vous semble la plus à même de permettre le rewiring ? Pour ma part j’ai opté pour la position sur le dos.
    – Je crois que je connais déjà la réponse, mais j’imagine qu’un masseur vibrant ne serait pas une bonne option pour le rewiring ?
    – Adam a pu conseiller de dormir avec le masseur. Est ce que cela vous semblerait être une bonne idée dans mon cas ? (le souci étant que je m’endors après avoir fait l’amour la plupart du temps, et donc plus excité du tout).

    Merci de votre écoute !

    #36609

    En réponse à: interrogations de débutant

    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @raviaulit.
    Vous nous dites :

    J’ai ressenti de bonnes sensations lors de certaines séances, mais c’est assez irrégulier et parfois quand j’ai l’impression d’être sur la bonne voie, la fois suivante s’avère être décevante.

    C’est normal particulièrement au début de votre cheminement. Si vous avez pu prendre un peu de temps pour lire les témoignages présentés sur le forum vous savez que nous sommes nombreux à avoir la même impression. Cette irrégularité ne signifie en rien que vous ne faites pas de progrès, elle signifie seulement que vos progrès sont lents et parcellaires jusqu’à maintenant.

    Je dois dire que j’ai assez peu l’occasion de m’entraîner (… ) (ma compagne) est la plupart du temps à la maison quand j’y suis. Je lui ai bien parlé de mon désir d’exploration, et elle n’est pas réfractaire à ma démarche, Je pourrais aussi faire ça avec elle mais je sens que c’est seul que j’ai le plus de chances de parvenir au but.

    Vous nous décrivez une situation qui est à mon avis un frein important à votre progression dans la mesure où elle vous interdit toute forme de lâcher prise, qualité essentielle pour accéder à l’orgasme prostatique. Vous nous dites que votre femme est au courant de votre quête et qu’elle n’y voit aucune objection. Vous en avez donc parlé avec elle. J’ai l’impression que vous créez vous-même une gêne

    je me vois mal faire une séance dans mon coin, avec elle dans la pièce d’à côté

    Est-ce vous qui êtes gêné à cette idée ou bien est-ce votre femme qui vous a dit qu’elle serait gênée si elle savait que vous faites une session dans la pièce à côté ? Si vous en avez parlé naturellement, comme j’en ai l’impression, si elle a approuvé votre quête, elle ne peut que vous encourager à faire votre apprentissage.

    Je pourrais aussi faire ça avec elle mais je sens que c’est seul que j’ai le plus de chances de parvenir au but

    Votre phrase me conduit à faire deux remarques :
    1. Une part importante de la découverte de l’orgasme prostatique est personnelle, intérieure et intime. Sur cette part il est vrai que l’apprentissage en solo apportera plus vite plus de fruits que l’apprentissage à deux dans la mesure où votre femme n’est une spécialiste du massage prostatique. (Vous nous l’auriez dit entre deux extases orgasmiques… )
    2. Mais je me demande si ce choix de la solitude « absolue » n’est pas une manière de cacher votre propre timidité à l’idée d’être obligé « d’apprendre » à jouir, pour atteindre un niveau de sensualité équivalent à celui de votre femme. Dans notre inconscient collectif un « vrai » homme sait jouir, il n’a pas besoin d’apprendre. Notre cheminement prostatique nous fait basculer dans une autre culture où nous devons accepter de découvrir une autre forme de sensualité. Ce n’est pas toujours facile à vivre.

    Je pense sincèrement que vous pourriez gagner beaucoup de confort moral en discutant ces aspects de votre quête avec votre femme, si, comme je le pense, elle est prête à participer à votre cheminement à vos côtés (ce qui ne veut pas dire à côté de vous pendant toutes vos sessions).

    Vous nous dites aussi :

    je me sens quelque peu limité dans ma jouissance par rapport à elle, qui connaît deux types d’orgasmes assez différents et les vit très souvent durant nos rapports.

    J’en conclus qu’elle est multi-orgasmique, qu’elle vit sa jouissance avec une certaine aisance et qu’elle a appris à gérer ses orgasmes. De la manière dont vous le dites je suppose que vous avez eu des occasions d’en parler ensemble. Avez-vous saisi ces occasions, depuis le début de votre quête, pour lui expliquer que vous souhaitez développer votre capacité orgasmique pour lui faire vous aussi, pendant vos ébats, l’offrande de VOS orgasmes en réponse à l’offrande des siens ?

    Telle que vous décrivez votre relation dans votre message je pense qu’elle ne serait en rien ni jalouse, ni vexée si vous lui demandiez l’autorisation de faire une petite sieste prostatique. Cette démarche vous permettrait à la fois de multiplier vos sessions et de les faire avec un état d’esprit apaisé source de relaxation et de lâcher prise.

    Elle peut vous aider à vous préparer avant la session, vous aider à vous détendre tout en vous gardant excité au début de la session. Si elle le désire elle peut jouer un grand rôle simplement en vous accompagnant, en vous aidant à exprimer ce que vous avez vécu pendant la session, en vous encourageant.

    une ou deux fois j’ai ressenti un bien-être sourd qui traversait l’ensemble de mon corps, et qui m’a un peu fait trembler des jambes. C’était une sensation agréable, mais loin d’être aussi forte qu’un orgasme.

    C’est exactement ce que vous pouvez ressentir de mieux au début. C’est un très bon signe.

    Une autre fois par exemple, dans mes premières séances, j’ai pu sentir de manière particulièrement sensible, précise et agréable les lents va et vient du masseur sur ma prostate, et c’était vraiment très bon. Mais depuis je n’ai plus senti de progrès, voire j’ai plutôt senti une régression.

    C’est aussi un très bon signe. Il est possible que depuis vous ayez tendance, même inconsciemment, à vouloir reproduire cette expérience, ce qu’il ne faut pas faire. L’une des règles d’or est de ne rien attendre de la session en cours. Quand vous débutez vous créez les conditions pour que le plaisir apparaisse, vous ne déclenchez jamais ce plaisir.

    En tout cas je n’ai jamais connu les contractions involontaires.

    Les contractions involontaires sont une étape qui caractérise l’action du masseur. Ces contractions sont le moteur de votre masseur. Mais il n’est pas nécessaire de les percevoir pour avoir du plaisir. Le masseur fait son effet avec des mouvement qui peuvent être amples ou extrêmement courts. Dans ce dernier cas vous pouvez ne pas percevoir les contractions qui le font bouger, comme vous ne percevez pas les contractions qui poussent votre bol alimentaire à travers votre système digestif. Dans les deux cas les contractions sont de même nature.

    Réponses à vos questions :
    1. C’est une question d’expérience, de sensibilité et éventuellement d’anatomie. Le seul point important est :

    quand j’introduis l’Aneros je ressens tout de suite quelque chose d’agréable dans la zone dite, et je la sens bien durant mes massages.

    2.

    J’ai très peu d’écoulement de liquide séminal.

    C’est normal. C’est le massage prostatique appuyé, appelé « milking » en anglais, qui a pour effet de faire couler le liquide séminal. Les masseurs Aneros comme l’Helix ne sont pas conçus pour un massage appuyé mais pour un massage en douceur. La quantité de liquide séminal qui s’écoules est une donnée personnelle qui n’apporte pas d’informations sur la qualité de votre session.

    3. L’excitation est un problème souvent évoqué par les débutants. Les solutions sont à chaque fois personnelle. N’hésitez pas à faire des essais. Vous pouvez vous aider soit avec des fichiers audio du type « Hypnaerosession » disponible sur le site Aneros, soit avec des fichiers d’hypnose, soit avec des fichiers de battements binauraux, soit avec des fichiers de type ASMR.

    4. Se masturber avant une session peut être un bon moyen de faire monter votre excitation à condition de ne pas éjaculer bien sûr. Les conseils donnés aux débutants de séparer soigneusement toute stimulation du pénis de celles visant la prostate ont pour objet d’aider ces débutants à bien séparer les sensations afin d’apprendre à reconnaître les réactions de leur prostate à la stimulation. Les sensations prostatiques sont souvent nouvelles, très faibles, fugaces au début et donc très difficiles à repérer. Si elles sont noyées sous les sensations comparativement monstrueuses en provenance du pénis il est impossible de les percevoir. C’est à vous de doser les unes et les autres pour profiter des plus fortes sans écraser les plus faibles.

    5. Ce serait mieux à votre stade d’attendre une heure ou deux avant de vous masturber. Si vous associez massage prostatique peu satisfaisant et masturbation avec orgasme éjaculatoire votre esprit considère que ce dernier est le seul à vous satisfaire ce qui ralentit votre découverte du plaisir prostatique.

    6. Vous ne nous avez rien dit de la méthode que vous utilisez pour lubrifier votre rectum et votre masseur. IL est possible que là réside la cause de votre gène si elle est interne. Si elle est externe (anus, périnée, bas ventre… ) elle peut être d’origine musculaire. Pendant vos sessions vous faites travailler des muscles qui sont sans doute peu sollicités et qui fatiguent comme tous les muscles qui travaillent plus que ce à quoi ils sont habitués. Ça devrait normalement passer en deux ou trois jours.

    Ne vous excusez pas pour votre « pavé ». Vous aviez beaucoup de questions et je suis sûr que vous ne les avez pas encore toutes posées . Ma réponse est encore plus longue que votre message…

    Bon cheminement @raviaulit

    PS : n’hésitez à proposer à votre femme de jeter un coup d’œil au site NXPL et surtout au forum. Elle y trouvera matière à mieux comprendre votre cheminement et donc à mieux vous aider à développer vos capacités orgasmiques au niveau des siennes pour mieux l’honorer.

    #36101
    Chaines
    Participant

    Bonjour à tous,
    Petit sondage pour les débutants comme les confirmés : écoutez-vous quelque chose pendant vos séances (musique relaxante, de méditation, hypnose érotique, sons binauraux, etc.) ?
    Pour ma part, je tâtonne encore, souvent en lançant un peu au hasard sur youtube une “musique” de méditation (souvent intitulée “musique zen” ou “de relaxation”, ou “pour yoga”), au casque. J’ai aussi testé des vidéos avec des sons binauraux, je ne suis pas beaucoup plus convaincu que les musiques de méditation. J’ai tout de même l’impression que ces musiques m’aident à m’enfermer dans une bulle et perdre conscience du monde extérieur.
    Enfin, j’ai testé ceci https://deepsurrender.com/product/slip-mindlessness/ , suggéré par Adam dans le forum “hypnose érotique”. Le souci, c’est que la compréhension de l’anglais me demande de la concentration et donc limite le lâcher prise. C’est pour la même raison que je n’ai pas testé les hypnaerosessions. Toujours rien en français ?
    Des suggestions de choses à essayer ?

    #35261

    En réponse à: Liaison dangereuse

    Andraneros
    Modérateur

    Le 1er paragraphe de votre réponse me rassure. C’est vrai que dialoguer avec un tiers est une autre façon de dialoguer avec soi-même et quand on éprouve des doutes ils peuvent cacher un peu le reste, l’essentiel du message.

    La pratique en soit m’apporte beaucoup de bonheur que je n’ose me l’avouer, c’est d’ailleurs une des raisons qui me pousse à écrire ici, dans le but de me prouver qu’il n’y a rien de mal à cela.

    Ce doit être la base de tout ce qui suivra. Pratiquer régulièrement est un excellent moyen de s’approprier des actions, des postures ou des sensations qui sont initialement étrangères ou qui s’opposent à des éléments importants de notre culture ou de notre personnalité. Peu à peu l’habitude efface la gêne et permet d’apprécier librement le plaisir et le bien-être qu’apporte cette forme de stimulation.

    (Mais la notion de plaisir « coupable » a quelque chose d’excitant tout de même).

    La magie de la transgression fait autant d’effets chez les adultes que chez les enfants.

    Pour répondre à votre question, les contractions montent en intensité pendant la pratique.

    Votre réponse ne m’apporte pas l’information que j’attendais. Je reformule ma question. Je demandais si c’était une montée de l’intensité du début à la fin de chaque session ou si c’était un progrès qui s’affirmait depuis le début de votre cheminement avec effet cumulatif au fil des sessions. Si la montée que vous ressentez correspond à la seconde description que je fais c’est un signe important de vos progrès vers le plaisir prostatique.

    Le rewiring avait fonctionné à la perfection, et je reconnais de fait son existence. Il faut prendre des mécanismes, accepter les vagues et centrer son bonheur dans la zone. Concernant les sensations, je sentais effectivement des étincelles se générer, avec l’impression que l’aneros etait toujours en place.

    Ce que vous dites montre que votre corps s’est parfaitement adapté à cette nouvelle forme de stimulation, Seul votre cerveau freine votre évolution. C’est normal et assez fréquent.

    Trouvant cela extrêmement étrange, j’ai fait une pause de 2 mois où j’ai lutté constamment pour recentrer mon plaisir sur le pénis. ça a été fastidieux.

    Bien sûr, une porte a été ouverte dévoilant une large voie d’accès à un plaisir bien plus complet que le seul plaisir de l’orgasme associé à l’éjaculation. Sa fermeture était à ce moment précis aussi douloureuse qu’avait pu être son ouverture.

    Maintenant je m’en veux

    Votre réaction était naturelle. Face à l’inconnu notre organisme, physique et psychique, se sent en danger (c’est grâce à ce type de mécanisme que nous augmentons nos chances de survie). Il ne faut pas vous en vouloir, tout au plus le regretter en pensant que vous avez perdu un peu de temps que vous rattraperez bientôt.

    car je suis redescendu du sommet et lutte pour me hisser à nouveau. En tout cas la zone recommence à m’appeler de temps en temps et c’est déjà un bon début.

    Repartez du début en profitant de l’expérience acquise. Vous savez maintenant que c’était une découverte et que, dans des conditions normales, elle ne peut pas vous faire de mal. Vous pouvez donc vous laisser aller en toute confiance à retrouver cette sensation d’excitation quotidienne voire permanente de votre zone prostatique. Cet aller-retour un peu brutal contribue à freiner la réapparition de vos sensations. Travailler votre détente, votre relaxation et tout devrait redevenir « normal » (Hé oui la normalité a désormais changé de camp ! )

    C’est formidable que vous soyez sensible à ces fichiers de sons binauraux (c’est ce que je suppose). Vous devriez en profiter pour tester des fichiers de relaxation ou d’auto-hypnose juste avant votre session de massage afin d’optimiser votre disponibilité aux stimulations du masseur.

    Bon cheminement @devi_x19.

    #30897
    Ch313
    Participant

    Bonjour Épicture,
    Plutôt que de donner une référence, un numéro dans une bibliothèque je préfère répondre d’une façon plus détaillée pour répondre à ta curiosité.

    C’est, je pense, le résultat d’une recherche personnelle. L’objet trouvé peut convenir à une personne et en laisser indifférent dix autres.
    Pour moi cela correspond à un épisode de mon cheminement. J’avais déjà trouvé l’Aneros mais je ne ressentais toujours pas de ‘plaisir prostatique’.
    C’est sur un des forums de NXPL que j’ai trouvé cette mention de l’aide que pouvait apporter les sons binauraux.
    Mes recherches se sont orientées dans plusieurs directions.
    J’ai trouvé des morceaux ‘pour’ ma prostate, l’améliorer ?, la soigner, augmenter la production de sperme. Je cherchais à la ressentir.
    Une autre piste a été le domaine du ‘Hands Free’ , obtenir des orgasmes, des éjaculations sans stimulation matérielle. Aussi subliminaux concernant les pénétrations (anales entre autre), les plaisirs oraux etc…. Et même les plaisirs féminins.
    Aussi j’ai trouvé des morceaux traitant du troisième œil, du Voyage Astral, de la détoxication de la glande pinéale.
    J’ai trouvé des morceaux plus zen , de bien être, développer son potentiel amoureux.
    Des morceaux tantriques,
    Je les ai trouvés sur YouTube et j’en ai téléchargé une trentaine. La plupart ont une durée de trente à quarante cinq minutes, les très courts ne m’ont pas convaincu.
    Je me suis fait des ‘sessions’ personnalisées en combinant plusieurs morceaux pour une durée de une heure quarante environ qui me convient bien.

    De temps à autre je mets les écouteurs, cela m’isole et m’aide dans ma concentration.
    Pour cette dernière utilisation j’avais choisi Astral Sex Binaural Beats, Isochronics Tones d’une durée d’une heure. Le morceau a été plus court que ma ‘session’ mais je ne suis pas aperçue quand il s’est terminé.

    Je n’ai pas retrouvé le morceau exact, il y en a plusieurs centaines quand on fait une recherche sur YouTube. Mais avec les mots-clés choisis on peut trouver son bonheur.
    Il faut trouver ‘LE’ morceau qui convient à son oreille, à sa réceptivité mentale, à son attente. Un morceau qui fait effet un jour ne fait pas effet toujours, il n’y a pas de résultat reproductible. J’ai aussi cherché du côté de l’hypnose mais je n’ai pas persévéré.

    J’espère avoir résolu ce qui t’intrigue, bonne recherche.
    À plus

    #30646
    genesis
    Participant

    Salut Epicurien,
    Pour ma part j’essaie d’avoir à minima 2 heures devant moi.
    Dans ma chambre ou dans mon salon, seul à la maison. Je lubrifie mon anus dans un premier temps avant d’introduire quelques ml de lubrifiant dans mon rectum à l’aide d’une seringue. Ensuite lubrification de l’Aneros Helix Syn et insertion.
    Je commence souvent ma séance allongé sur le dos, les fesses relevées par un oreiller la tête posée sur un deuxième.
    Jambes écartées mais allongées (je trouve que la position avec les jambes pliées, les pieds à plat sur le matelas n’est pas confortable sur du long terme), toujours les yeux fermés.
    Une bonne vingtaine de minute où je ne fais rien, juste des respirations profondes, puis fonction des séances, respiration abdominale ou contractions volontaires. Je termine pratiquement toujours mes séances sur le ventre (toujours avec un oreiller pour ne pas que mon sexe soit trop fortement appuyé sur le matelas et viennent brouiller les sensations prostatiques).
    Je mets de temps à autre de la musique que je trouve sur Youtube (tantrique ou Binauraux) en revanche je suis incapable de regarder une vidéo cela m’empêche de me concentrer sur mes sensations et je pense qu’inconsciemment je focaliserai trop sur les seules sensations de plaisir et d’orgasme que je connais (pour l’instant) à savoir le plaisir par stimulation du penis.

    Genesis

    #30183
    Andraneros
    Modérateur

    Tu nous dis @pierre772 :

    J’ai bien lu le manuel « traité d’Aneros », c’est très complet mais un tout petit peu décourageant tellement c’est compliqué…

    On peut effectivement avoir cette impression. Mais je confirme ce que dit @jieffe :

    La première chose que j’ai envie de te dire, c’est qu’à mon sens il n’est jamais trop tard, et que si tu en as envie, fonce.
    La seconde, c’est que l’accès au plaisir prostatique n’est pas compliqué, mais il demande de la patience et de la pratique. Rien de plus. La seule chose qui pourra te paraître compliquée si tu n’y es pas habitué, c’est de te laisser aller.

    Pour illustrer que ce n’est pas forcément « compliqué » je te cite l’exemple de nos amis qui font leur cheminement vers l’orgasme prostatique en utilisant la méthode dite en anglais du « do nothing », littéralement « ne rien faire ». De quoi s’agit-il ? D’une forme de méditation :
    1. relaxation du corps et de l’esprit,
    2. respiration abdominale (on en parle même en ce moment dans un spot publicitaire qui vante les mérites d’une eau minérale…),
    3. concentration de ton attention sur tout ce que tu ressens autour du masseur et autour du rectum.
    Il n’y a pas de contractions volontaires à faire; si l’état de relaxation est suffisamment profond et tes pensées suffisamment concentrées sur ce que tu ressens, tu devrais percevoir au niveau de la zone rectale soit une impression de chaleur, soit une espèce de chatouillis, soit des micro-contractions, soit seulement la pulsation d’un vaisseau sanguin… A l’aide de ta concentration ces perceptions vont prendre de l’ampleur dans ta conscience ; si tu parviens à éliminer toutes les tensions musculaires le plaisir et les sensations associées vont apparaître et prendre de l’ampleur. A partir de ce point tu te retroues dans le schéma général du traité d’Aneros.
    En voici la description dans le Wiki Aneros associé au site du fabriquant :

    Alternatives exercises
    Some men find using the above noted contraction exercises to awaken their prostate to be ineffective. A different, counterintuitive approach, which has worked for some men, is to take an entirely passive role and literally do nothing. After the Aneros is inserted and you are in a comfortable position in a dark room with no distractions, lay still. If you know how to breathe from your belly, (diaphragm breathing) do that, but regular breathing is fine, too. Consciously, let go of all muscle tension, relax, just let yourself go limp. It may feel like the Aneros wants to slip out, don’t fret and don’t try to hold it in, it won’t fall out. Just lay there for 30 minutes. If you don’t feel anything, quit the session and don’t be concerned, this process takes time, be patient. Practice this technique every day for at least three days. The objective is to let the Aneros signal to you by tingling and/or small pleasure waves. When that happens, don’t jump in with contractions or thrusting your hips. Continue to relax and remain passive, the sensations may continue to build all by themselves, even reaching explosive orgasmic levels.

    Traduction :
    Exercices alternatifs
    Certains trouvent qu’utiliser les exercices de contractions… pour éveiller leur prostate ne sert à rien. Une approche différente, contre-intuitive, qui fonctionnent pour quelques uns consiste à rester totalement passif et à littéralement « ne rien faire ». Après insertion de l’Aneros, installé en position confortable dans une pièce sombre sans distraction, restez immobile. Si vous savez comment faire une respiration abdominale (respiration diaphragmatique) faites la, mais ça marche aussi avec une respiration normale. Consciemment, chassez toute toute tension musculaire, détendez-vous, laissez-vous complètement aller. Vous pourriez avoir l’impression que l’Aneros veut sortir, ne vous inquiétez pas, n’essayez pas de le retenir, il ne va pas sortir. Restez ainsi pendant 30 minutes. Si vous ne ressentez rien, mettez fin à votre session et ne soyez pas inquiet, cet apprentissage prend du temps, soyez patient. Pratiquez ainsi tous les jours pendant au moins trois jours. L’objectif est de laisser l’Aneros vous envoyer un signal par un picotement ou de petites vagues de plaisir. Quand cela se produit, ne réagissez pas par des contractions ni en poussant vos hanches. Continuer à vous détendre et à rester passif, les sensations peuvent continuer à prendre de l’ampleur par elles-mêmes, et même atteindre des niveaux orgasmiques explosifs.

    Mon parcours atypique illustre cette approche. Je me sentais incapable d’engager mes sessions comme indiqué dans le traité. En me « forçant à appliquer la méthode, en me « forçant » à me relaxer, en me « forçant » à faire une respiration abdominale, en me « forçant » à faire des contractions anales je ne ressentais rien du tout.

    Je n’ai commencé à percevoir « les bonnes sensations » qu’en gardant mon masseur pendant mon sommeil. Je me suis trouvé réveillé la nuit par ces fameuses sensations vainement cherchées le jour ; parfaitement détendu dans mon demi-sommeil, le cerveau conscient au ralenti, j’ai pu vivre ainsi mes premières sensations anales, rectales et périnéales. Le peu de conscience disponible me permettait juste de replacer mon expérience dans la logique du traité, sans me perturber par le flot de pensées parasites qui coule en permanence quand je suis éveillé.

    Ce fut long mais assez régulier.

    Une autre approche pour démarrer consiste à considérer que la méthode proposée par le traité utilise simultanément plusieurs savoir-faire qu’on peut acquérir indépendamment les uns des autres :
    • relaxation, toutes les méthodes qui vous conviennent sont bonnes,
    • respiration abdominale, elle doit devenir naturelle, sans contrainte,
    • tonicité et contrôle musculaire de la zone périnéale et rectale, exercices de Kegel.
    Avant de te lancer dans des sessions avec masseur tu peux progresser dans chaque domaine mentionné ci-dessus par des exercices quotidiens dont certains peuvent être faits n’importe quand. Peu à peu tu pourras combiner les exercices avec d’autant plus de facilité que tu auras pris l’habitude de les faire. Ce sera le bon moment pour reprendre tes sessions avec ton masseur et t’apercevoir que c’est finalement beaucoup plus facile que ce que tu penses maintenant.

    En parcourant ce forum et les autres forums spécialisés tu as pu constater que dans ce contexte il y a un paramètre important à ne pas négliger, l’excitation. Ce paramètre est strictement personnel et il n’y a pas de « méthode » pour être dans de bonnes dispositions. Éventuellement si tu as besoin d’aide sur ce point tu peux chercher du côté des fichiers binauraux ou de l’hypnose ou auto-hypnose. Je laisse la parole à nos amis qui ont utilisé ces supports pour apporter les informations dont tu pourrais avoir besoin.

    Bon cheminement @pierre772.

    #30028

    En réponse à: Ultra chanceux? Ou fou?

    stephane
    Participant

    Bonjour,
    Suite à mes derniers messages, j’ai cessé totalement cette pratique qui devenait pour moi une aliénation…
    J’ai passé toute une batterie d’examens médicaux qui n’ont rien révéler d’anormal de prime abords.
    Dans les faits, j’ai toujours une rétractation du penis et cela me tire sur les muscles, derrière les jambes notamment…
    Les rapport sexuels me soulagent, car ils détendent le groupe de muscles…
    Je suis revenu à une sexualité pénienne classique, à regret… mais sans autre choix…

    A noter que pendant cette période ou je maîtrisais la pratique ( et ça m’a tellement fait peur que ça a été pour moi la goutte d’eau… ) je suis tombé sur les sons binauraux qui me faisait avoir un OP dans les 5 secondes… flippant…

    voilà dans les grandes lignes ou j’en suis… je vis avec cette douleur/pesanteur tous les jours depuis mais les douleurs sont bien moindre ( ou je me suis habitué )…

    Bien à vous

    #29772
    Ch313
    Participant

    Bonjour, merci pour votre attention à mes ennuis et cela m’apporte un certain réconfort.
    Comme je l’ai dit, je suis assidûment le forum ce qui me soutient aussi.
    J’y trouve beaucoup de résonances avec mon expérience et me conforte dans ma pratique. J’ai lu l’article d’Adam et le fil consacré au Tantra. Certaines choses ‘match’ (correspondent, résonnent) bien avec mon ressenti. D’ailleurs je mets parfois en musique de fond des morceaux référencés comme tantriques pour mes séances. Mais j’en ai déjà parlé à propos des sons binauraux.
    Quant à ma compagne, certes une action extérieure serait la meilleure solution pour aborder le problème mais je pense qu’il n’y a qu’elle qui peut en décider.
    Elle a subi une reconstruction d’un sein après ablation suite d’un cancer. Le processus pourrait s’arrêter à ce stade mais il manque l’aréole. Elle souhaite poursuivre avec un tatouage l’imitant. Encore de long mois de doute en perspective.
    Son aversion pour le pénis, si aujourd’hui elle apparaît très puissante, elle date depuis toujours du moins dans notre temps commun. Si au début de notre vie commune la pratique sexuelle était des plus simple, elle est assez vite devenue plus rare et décevante.
    À ce niveau je me sens totalement incapable de pouvoir l’aider.
    Aujourd’hui après ce cheminement ‘prostatique’ j’ai trouvé une autre pratique de la sexualité qui me maintient à flots. Ce qui me pèse le plus c’est de garder cette pratique secrète. J’ai un tel univers à vivre et peut-être à partager.
    Au chapitre médical, c’est stand-bye, les examens reprendront au mois d’octobre…
    Bonsoir à tous, à bientôt

    #29381
    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @jeff. Je suis toujours heureux de constater votre fidelité même si vos messages sont trop rares à mon goût. Je complète la réponse proposée par @bzo.

    La recherche sur le wiki aneros permet d’obtenir les résultats suivants :

    Aless (a.k.a. ‘Anerosless’, ‘A-less’ or simply ‘-less’) is any session where you have any type of prostate orgasm(s) without an Aneros massager inserted. (also see earlier identified phenomenon known as chairgasm)
    chairgasm (chair + orgasm) A non-ejaculatory orgasm induced without the Aneros as occurs while seated in a desk chair. Chair orgasms are a sometimes-unexpected phenomenon observed by Aneros users who have recently become multi-orgasmic (and who are occasionally beset by them when they should be working, etc). They may be produced by deep breathing, vocalizing and/or concentrating on growing P-waves.

    Traduction :
    Aless (aussi appelé « anerosless », « A-less » ou simplement « -less ») définit toute session pendant laquelle vous avez tout type d’orgasme(s) prostatique(s) sans avoir aucun masseur Aneros inséré (voyez aussi, identifié plus tôt, le phénomène connu sous le nom d’orgasme de chaise).
    Orgasme de chaise Un orgasme sans éjaculation obtenu sans Aneros qui se produit assis sur une chaise de bureau. Les orgasmes de chaises sont quelques fois des phénomènes inattendus observés par des utilisateurs d’Aneros devenus récemment multi-orgasmiques (et qui sont à l’occasion perturbés par ces orgasmes quand ils devraient travailler, etc.) On peut aussi les obtenir en pratiquant une respiration profonde, en vocalisant ou en se concentrant sur des vagues de plaisir qui s’enflent.
    Fin de traduction

    A quel stade gagne-t-on à tenter cela ? 

    Sur les forums spécialisés les orgasmes prostatiques obtenus sans insérer de masseur peuvent se classer en trois catégories.
    1. Ceux qu’obtiennent les bienheureux qui ont une aptitude naturelle à vivre des orgasmes prostatiques dès le début de leur cheminement avec ou sans masseur.
    2. Ceux qu’apprennent les plus doués, après avoir découvert les orgasmes prostatiques avec masseur, qui savent faire travailler leurs muscles sans masseur pour obtenir la même récompense.
    3. Ceux qui apparaissent quelques fois comme sous produits de la nouvelle aptitude à jouir que développent aussi bien des hommes plutôt doués que ceux ont besoin d’un temps d’apprentissage comme la majorité d’entre nous.

    Je me classe dans la troisième catégorie. Je n’ai pas cherché à l’époque à développer cette capacité. Je me suis aperçu peu à peu que les nuits que je passais sans masseur, en repos prostatique, commençaient à m’apporter des sensations de même nature. Cette aptitude s’est développée avec le temps en parallèle de mes sessions normales avec masseur.

    Si vous avez déjà de bons résultats, je veux dire bien sûr de beaux orgasmes avec masseur, vous avez tous les éléments en main, sans jeu de mots, pour développer cette capacité en travaillant sur la relaxation, la concentration et l’application systématique des techniques de respiration abdominale et de contrôle des contractions anales, périnéales et rectales. Vous pouvez vous appuyer sur l’aide que peut apporter l’auto-hypnose, les fichiers binauraux, ou les fichiers d’hypnose utilisables avec le masseur.

    Pour voyager très léger, ne pouvez-vous pas emporter un Peridise facile à glisser à côté de votre brosse à dent dans votre trousse de toilette ? C’est totalement invisible pour vos compagnons de voyage, et totalement anodin en cas de contrôle de sécurité.

    Bon cheminement @jeff.

    #27473
    fidelio
    Participant

    @fanchyzzz1 il y a un site que j’adore pour méditer ou faire des sessions aneros c’est celui-ci:
    https://mynoise.net/
    Il n’y a pas que des binauraux, loin s’en faut.

    #27443
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Fanchyzzz,

    Je ne connais pas le Damania, je ne saurais te répondre la dessus. En revanche et hors sujet, je suis vapoteur depuis quelques années maintenant, et je peux t’assurer que ça fonctionne très bien, mais que ça n’aide en rien la recherche du plaisir prostatique 🙂
    Effectivement, si tu es des sensations à l’écoute de basses fréquences, tu devrais creuser ce point. L’auto hypnose et les rêves lucides également. Ce sont des domaines que je connais peu, et je n’ai pas souvenir qu’ils aient été beaucoup investis par les utilisateurs qui témoignent sur ce forum. Tu serais donc un pionnier, et ça pourrait être fort intéressant.
    Ce que je peux te dire qui découle de ma propre expérience, c’est que tout ce qui a détourné mon esprit de ce qu’il se passait dans mon corps n’a pas fonctionné.
    La musique dont les sons binauraux captivent trop mon attention, et détournent ma concentration. Pourtant, je peux parvenir parfois à des états particuliers à l’écoute de certains albums, mais cela ne m’a pas aidé à ressentir le plaisir prostatique. Les pornos et images érotiques également.
    En fait, ce dont j’ai besoin, c’est de concentration sur ce qu’il se passe dans ma zone pelvienne, et autour du masseur. Pour ça, je pense que la méditation m’a bien aidé. Il s’agit de se relaxer, mais de conserver une attention soutenue sur son corps, et ici donc autour de sa prostate. On pourrait faire l’analogie avec un ordinateur, si tu lui prends trop de ressources pour un travail, il n’en a plus suffisamment pour un travail supplémentaire.
    Il faut également se faire confiance, faire confiance à son corps et à son esprit, les laisser faire, ne pas réfléchir ‘je vais faire ceci ou cela’. Si tu es suffisamment concentré sur tes ressentis, ton corps et/ ou ton esprit savent ce qu’il faut faire, il faut leur laisser le champ libre. Tu peux au début effectuer une toute petite contraction et bien te concentrer sur ce qu’elle génère en toi, et tu laisses faire.
    Bien entendu, je le répète, il ne s’agit que du fruit de mon expérience, et chacun est différent.

    Je pense qu’une de tes plus grandes difficultés réside ici:

    Oui pas simple de lâcher prise

    je suis quelqu’un qui a vraiment du mal à mettre mon cerveau en pause

    Comme tout le monde, rassures toi. En ça, la méditation est une excellent école.

    Bon cheminement Fanchyzz, ne lâche rien.

    #27344
    Andraneros
    Modérateur

    Bienvenue sur notre forum @nicolas. Vous nous dites le 20 avril :

    Pour information j’utilise un tube de vaseline. Je met une noix de vaseline sur le bout de l’aneros avant de le mettre. Peut être est ce pas assez? La vaseline c’est fait pour ça?

    Je pense que vous ne lubrifiez pas suffisamment votre rectum et votre masseur. Je vous encourage à lire ou relire les conseils que donne @Adam à l’occasion de ses tests de masseurs ou de lubrifiants et ceux que nos amis proposent sur le forum.

    J’utilise une double lubrification :
    1) dans le rectum d’une part (sous forme de suppositoires de beurre de karité par exemple ou sous forme d’injection d’un lubrifiant liquide par une petite seringue (5 ml) sans aiguille bien sûr),
    2) et sur le masseur.
    Il est très important que le masseur puisse glisser avec la plus grande facilité.

    La vaseline est un lubrifiant très efficace, souvent utilisé dans les ébats amoureux dont le coût est très faible comparé à celui d’autres lubrifiants qui ne sont pas forcément plus efficaces. La vaseline est un produit dérivé du pétrole dont il ne faut certainement pas exagérer le danger ; je vous invite à lire entre autres Wikipedia, E-sante, leparisien.fr ou encore par exemple medisite.fr.

    Je ne m’oppose évidemment en rien aux lubrifiants qui ne posent aucun problème de santé, dont la présentation rend l’utilisation beaucoup plus simple et qui sont au moins aussi efficaces. J’ai utilisé la vaseline en double lubrification sur le masseur après injection ou insertion d’un autre lubrifiant dans le rectum. La raison était que je ne savais pas étaler correctement mon beurre de karité sur le masseur. J’ai trouvé la solution en congelant mon masseur plastique et en le trempant dans le beurre de karité fondu qui se fige instantanément en couche régulière sur le masseur.

    Votre dernière question concerne une difficulté fréquemment mentionnée par les débutants, associer la relaxation et l’excitation sexuelle, associer une stimulation inhabituelle et une réponse orgasmique. Cet état d’esprit particulier peut demander lui aussi un certain apprentissage. Dans un premier temps vous pouvez vous mettre dans le bon état d’esprit avec une masturbation sans orgasme avant votre session de massage prostatique.

    Vous pouvez aussi utiliser des fichiers audio binauraux comme ceux que @fidelio a proposés le 10 décembre 2016.

    Par la suite la perception des premiers effets du massage devrait alimenter votre désir et peu à peu faire monter votre excitation. Techniquement vous pouvez aussi associer vos préparatifs à la montée de votre excitation.

    Bon cheminement @nicolas.

    #26694

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    Andraneros
    Modérateur

     Il y a selon moi une contradiction structurelle entre le niveau d’excitation nécessaire pour engager les sessions, pour laisser monter le plaisir, et la relaxation elle aussi nécessaire…  entre d’un côté une excitation montante, mettant mon corps en tension, et une tentative quasi désespérée de le relaxer.

    Vous n’êtes pas le seul @epicture à relever ce qui semble une contradiction pour de nombreux débutants. Ce fut une grande question pour moi aussi. Cette contradiction naît de la difficulté à mettre en application simultanément
    • d’une part le relâchement musculaire indispensable à la perception des micro-sensations initiales et à l’exercice des mini-contractions volontaires localisées,
    • d’autre part la concentration exclusive de nos pensées sur ces sensations et le contrôle des contractions,
    • et enfin le maintien d’un « état d’esprit sexualisé », l’excitation, pour orienter les réactions du cerveau à ces stimulations vers des réponses à caractère orgasmique.

    Sous réserve d’avoir accès à de bons conseils, d’y mettre un peu de bonne volonté, d’y consacrer un peu de temps on peut progresser suffisamment dans chacun des trois domaines pour que peu à peu le relâchement musculaire devienne de plus en plus naturel, la concentration de ses pensées sur la zone prostatique de plus en plus spontanée et l’excitation sexuelle de plus en plus instinctive dès la seule pensée de la session à venir. Cet apprentissage ressemble à ce que demande l’apprentissage de la méditation. C’est une part de ce que nous appelons le cheminement.

    Chacun a une expérience, une psychologie et un comportement différent des autres ce qui conduit à réagir différemment dans les détails de chaque session. Chacun peut donc faire des progrès différents dans chaque domaine en avançant plus vite dans l’un que dans l’autre. Il est donc important de rester ouvert à l’expérimentation pour trouver la ou les méthodes qui permettront de résoudre ce conflit de compétences en élevant le niveau de ses aptitudes, là où elles sont les plus faibles, jusqu’à ce qu’elles deviennent naturelles. C’est pourquoi je rappelle souvent l’intérêt d’apprendre (lectures, exercices, stages ou pratique régulière auprès d’un formateur) et de s’entraîner aussi en dehors des sessions.

    Je suis une illustration de cette singularité de l’apprentissage. Face à la même contradiction que celle que vous mentionnez, j’ai trouvé ma voie en portant mon masseur Helix pendant la nuit et en me laissant réveiller au petit matin par des sensations libérées par le relâchement musculaire induit par le sommeil, amplifiées par l’absence de pensées parasites et par le cycle hormonal masculin favorable à ce moment à l’excitation sexuelle (la fameuse érection matinale). Je vis maintenant la même expérience à peine moins intense sans avoir besoin de mon masseur. Vous pouvez lire sur le forum que la même méthode n’apporte rien à d’autres membres.

    C’est aussi, pour ceux qui le connaissent, le tryptique mis en œuvre dans les fichiers spécialisés mentionnés par Adam dans le traité d’Aneros, chapitre « Session avec un Aneros » à la fin de l’ « Etape 4 : Relaxation et respiration »

    Pour les personnes parlant anglais, vous pouvez commander les CDs ou les fichiers mp3 «Hypnaerosession» disponibles sur le site du constructeur des Aneros ou sur différents sites de distribution de CDs. Ce programme permet d’être guidé dans sa relaxation puis dans les contractions. C’est grâce à ce programme audio que j’ai eu mes premiers orgasmes.

    Pour répondre à votre question @epicture

    Avez-vous dans votre expérience ou dans les témoignages que vous connaissez pareille problématique qui pourrai apporter un nouvel éclairage à mon questionnement ?

    La première étape me semble de repérer ce qui vous paraît le plus difficile en ce moment parmi les points mentionnés (ou d’autres qui vous seraient propres).

    La seconde, si vous avez l’impression que c’est la fusion de vos aptitudes qui pose problème et non chacune d’elles prise séparément, c’est d’en laisser volontairement une ou deux de côté pendant quelques sessions. Ce peut-être par exemple l’occasion
    • d’essayer la méthode « laisser faire » ( « do nothing »),
    • ou de vous masturber avant la session, sans éjaculer bien sûr, pour faire monter l’excitation,
    • ou d’essayer une forme d’induction hypnotique ou l’écoute de fichiers comportant des sons binauraux. Vous pouvez essayer ceux que @fidelio a proposés. Vous pouvez voir ce que proposait @fidelio en décembre 2016 et janvier 2017.

    Le second paragraphe de votre message @epicture pose un tout autre problème, aussi fréquent pour nos amis qui vivent en couple. Certains orgasmes prostatiques peuvent être si intériorisés qu’ils ne produisent aucun spasme, aucun soubresaut (« calm seas orgasms », orgasmes des mers calmes). La jouissance s’exprime dans ce cas comme une béatitude et peut paraître mystique. Mais le plus souvent la jouissance s’ancre dans le corps, plus ou moins localement et se traduit par des contractions réflexes plus ou moins spectaculaires et des gémissements ou des cris (comme l’orgasme classique). Dans ce cas les sessions ne sont plus compatibles avec la proximité de votre compagne si elle dort ou si elle n’est pas au courant de votre session.

    j’ai changé l’optique de faire cela « en secret ». Il ne s’agit pas nécessairement de faire cela avec ma femme, car c’est une pratique solitaire, mais de le faire avec son consentement et en toute connaissance pour qu’elle ne se fasse pas de fausses idées sur la question.

    C’est évidemment la meilleure solution ; son application peut demander du temps. Mon expérience est que plus on est ouvert, mieux cela se passe. L’important est de sécuriser votre femme sur votre attachement, et sur le respect de ses propres limites. Si elle ressent le même attachement pour vous elle peut comprendre que vous cherchiez une forme de développement sensuel, à condition de ne pas vivre votre expérience comme un début d’abandon. Elle a le droit de ne pas vouloir y participer, mais son attachement lui impose aussi de vous laisser faire cette expérience tant qu’elle n’en subit pas de conséquences néfastes. Comme votre progression vers le super O’ ne fera que développer votre sensualité et la compréhension de la sienne vous ne risquez rien.

    Vous avez une bonne base de discussion avec les effets indirects de la méthode Pilate pour votre rééducation dorsale Selon l’état d’esprit dans lequel elle est ou dans lequel elle sera dans quelques jours ou quelques semaines vous pouvez ou pourrez lui proposer de lire aussi ce que nous disons sur le forum. Nous n’avons rien à cacher, elle n’a rien à y perdre (au pire un tout petit peu de son temps). Bon cheminement @epicture.

    #26529
    Andraneros
    Modérateur

    Je reviens sur le parcours dont témoigne @ch313.

    En cherchant sur internet des jouets, j’ai trouvé l’Anéros…
    Et j’ai commencé les exercices. Sans grands succès, tout au plus des éjaculations plus importantes ou incontrôlées. C’était il y a presque un an et demi.
    En lisant les messages sur NXPL concernant le plaisir prostatique, j’ai trouvé l’option du
    ‘laisser faire’ intéressante. Je me suis donc lancé dans cette voie. J’ai mis à l’écart le traité et ses exercices.
    J’ai aussi trouvé des indications sur l’aide que pouvait apporter l’écoute de sons binauraux.
    Cela m’a apporté une jouissance plus profonde, un plaisir éjaculatoire plus intense.
    Mais ma prostate n’est jours pas là !
    Mes plaisirs étant plus intenses, je persévère : il faut que j’en profite.


    @kirk_
    vous pouvez y trouver des éléments communs avec votre début de parcours qui devraient vous rassurer sur la suite. Mais j’ai peur que la phrase suivante ne vous plonge à nouveau dans le doute :

    Et un matin le monde bascule…

    En ce moment c’est précisément ce que vous attendez et qui, sauf exception, ne se produira probablement pas. En général la progression vers l’orgasme prostatique est faite d’une succession de petits progrès dont l’accumulation finit par faire « basculer le monde ». Chacun est différent et cette accumulation peut prendre plus ou moins de temps. Il est possible qu’en ce qui vous concerne elle soit beaucoup plus rapide que ce que laissent penser vos premières impressions.

    En ce moment @kirk- vous avez très peu de sensations pendant vos sessions comme cela semble avoir été le cas pour @ch313. Cette situation crée une frustration d’autant plus naturelle que vous êtes impatient. Ce couple, impatience et frustration, semble être le premier obstacle à franchir. Pour cela @ch313 vous donne deux pistes qui lui ont été utiles :
    1) Les sons binauraux souvent cités pour l’aide qu’ils apportent aux anéronautes qui ont du mal à se mettre dans de bonnes dispositions pour bénéficier des effets du masseur. Si vous trouvez des fichiers auxquels vous êtes sensible (attention toujours les écouter en stéréophonie avec les deux écouteurs bien équilibrés) ils vous permettent de plonger dans la relaxation, le relâchement musculaire de façon passive. Ils vous aident à vous concentrer.
    2) L’Eutonie, Méthode de prise de conscience du corps selon la fiche Wikipédia, qui est une technique qui « apprend à se relaxer mentalement et physiquement, à bouger avec économie et efficacitéX et à se libérer d’habitudes néfastes, de tensions ou de douleurs inscrites depuis plus ou moins longtemps dans son corps ». Je laisse à @ch313 le soin de préciser en quoi sa pratique de l’eutonie l’a aidé à améliorer la qualité de ses sessions.

    Nous retrouvons ces deux formes de soutien souvent citées comme facilitateurs de progrès dans les forums spécialisés, dont le nôtre.

    Vous avez aussi noté @kirk_ que @ch313 s’est d’abord appuyé sur le traité d’Anéeos pour s’en écarter quand il a senti que le respect trop formel de la méthode proposée ne lui convenait plus. Le « laisser faire » (« do nothing ») est l’application ultime de deux principes, le relâchement musculaire et l’absence d’attente.

    En conclusion provisoire je vous encourage à découvrir une méthode de relaxation qui vous convienne, à la pratiquer peut-être pendant vos sessions, mais surtout en dehors, pour ne pas polluer cet entraînement par ce que vous ressentez pendant vos sessions. Quand vous pourrez l’utiliser pendant vos sessions, cette pratique vous permettra de les relancer et de constater vous aussi un jour que »le monde bascule ».

    Bon cheminement @kirk_.

    #26526
    Ch313
    Participant

    Salut Kirk,
    Ce fut aussi mon soucis. Le premier épisode de la rencontre avec l’Aneros fut un échec total. J’ai lu et relu -trop- le Traité d’Aneros. J’ai essayé d’appliquer ses préceptes. Les respirations, les contractions volontaires, je guettais le moindre fourmillement, le moindre picotement. Mais pas de retour. J’ai augmenté le rythme, trois fois par jour, avec parfois l’abandon du processus pendant plusieurs jours comme préconisé. Rien, toujours rien.
    Je me cite :
    Et j’ai commencé les exercices. Sans grands succès, tout au plus des éjaculations plus importantes ou incontrôlées. C’était il y a presque un an et demi. Cet épisode a duré plus de six mois.
    En lisant les messages sur NXPL concernant le plaisir prostatique, j’ai trouvé l’option du
    ‘laisser faire’ intéressante. Je me suis donc lancé dans cette voie. J’ai mis à l’écart le traité et ses exercices.
    J’ai aussi trouvé des indications sur l’aide que pouvait apporter l’écoute de sons binauraux.
    Cela m’a apporté une jouissance plus profonde, un plaisir éjaculatoire plus intense.
    Mais ma prostate n’est jours pas là !
    Mes plaisirs étant plus intenses, je persévère : il faut que j’en profite.
    Et un matin le monde bascule.

    Je me suis laissé dans une ‘inspection ‘ de moi-même.
    J’ai retrouvé une ‘technique ‘ que j’avais utilisé autrefois : l’Eutonie.
    Ça été ma voie, un déclencheur fulgurant dans un abandon de moi-même au laisser faire.
    Mais à ce jour je ne suis toujours pas connecté à ma prostate.
    Même si mon parcours est intense, tortueux, je suis encore en recherche de la bonne connexion.
    Tout ce que je viens de vivre ouvre un portail géant d’espoir.
    Maintenant j’ai foi en moi !

    Comme dit Andraneros, chaque étape ne préjuge en rien du déroulement de la suivante.
    Si tu veux suivre mon parcours (ou celui d’un autre) plus facilement, consultes la rubrique ´mes réponses’ de mon profil.
    Je souhaite que tu trouves TA voie et qu’alors ton chemin te mène à la félicité.

    #26315
    Ch313
    Participant

    Prostate absente
    Bonjour
    Je profite d’une période d’abstinence car je viens de me faire opérer de la prostate.
    Moi non plus je ne trouve pas de plaisir avec cette glande.
    Pourtant je la sens quand je la cherche avec mon index, mais elle ne sent mas mon doigt !
    Je l’ai même bien vue (par l’intérieur) pendant l’opération. Le chirurgien m’a montré comment il agrandissait le canal urinaire devenu trop étroit.

    Voilà mon parcours dans la sexualité anale.
    Dans mon adolescence j’ai eu une relation anale.
    Au sortir de la douche, un copain de classe ma sodomisé.
    Je n’ai pas senti de douleur, pas de difficultés, je ne le sentais pratiquement pas.
    Je n’ai pas ressenti de plaisir particulier ; juste quand il a joui en moi ai-je ressenti
    la chaleur de son sperme s’écouler en moi.
    Peut être que ce fut trop rapide. Quelques caresses préliminaires,
    quelques câlins d’accompagnement auraient peut-être pu m’ouvrir à cette sexualité.
    Cette absence de sensation a fait que je ne me suis jamais préoccupé de cette forme de sexualité.
    Par la suite, aucune de mes relations ne m’a éveillé à cet univers.
    Sauf une fois où elle a introduit un doigt dans mon anus. Je l’ai senti.
    Mais j’étais trop absorbé par la fellation qu’elle était entrain de me faire que
    je n’ai pas ressenti de plaisir de ce fait. Cela a peut-être participé à ma jouissance.
    J’ai joui dans sa bouche, et j’ai encore du plaisir à me remémorer ce merveilleux moment.
    Cela ne m’a cependant pas enclin à chercher un plaisir anal.
    Depuis quelques temps ma compagne ne veut plus de relations sexuelles.
    Elle concède très exceptionnellement à me masturber.
    Alors pour changer un peu de mes pratiques auto satisfaisantes,
    je me suis interrogé sur le plaisir anal. Il fallait bien essayer.
    J’ai donc essayé divers objets sans résultats ; à peine quelques plaisir accompagnant mon éjaculation. J’ai même augmenté la pression jusqu’à me faire saigner.
    Mais pas jouissance par ce chemin.
    Comme j’avais quelques plaisirs à sentir quelque chose en moi, j’ai cherché des objets plus sexuels. J’ai acheté quelques des ‘balls’ et des plugs aux formes plus adaptées que je pouvais porter plus facilement et discrètement. Le plaisir que j’en retirais étais la sensation d’être ‘rempli’. Je me suis alors rendu compte que j’étais contracté. Avec les ‘balls’ notamment je me suis mis à essayer de me décontracter pour mieux sentir les vibrations. Mais guère de progrès.
    En cherchant sur internet des jouets, j’ai trouvé l’Anéros.
    J’ai trouvé la description de ses formes, agrémentées de connotations médicales, intéressantes. Le livre ‘le Traité d’Aneros’ aussi m’a inspiré : je devrais trouver moi aussi félicité. J’ai donc acheté un Hélix version douce en silicone (souvenir des objets trop durs).
    Et j’ai commencé les exercices. Sans grands succès, tout au plus des éjaculations plus importantes ou incontrôlées. C’était il y a presque un an et demi.
    En lisant les messages sur NXPL concernant le plaisir prostatique, j’ai trouvé l’option du
    ‘laisser faire’ intéressante. Je me suis donc lancé dans cette voie. J’ai mis à l’écart le traité et ses exercices.
    J’ai aussi trouvé des indications sur l’aide que pouvait apporter l’écoute de sons binauraux.
    Cela m’a apporté une jouissance plus profonde, un plaisir éjaculatoire plus intense.
    Mais ma prostate n’est jours pas là !
    Mes plaisirs étant plus intenses, je persévère : il faut que j’en profite.
    Et un matin le monde bascule.
    Je me lève (j’ai besoin d’aller aux toillettes) il n’est pas cinq heures
    N’ayant plus sommeil, je m’installe dans le fauteuil, je me détends.
    J’en ai envie. J’introduis le masseur. J’attends. Il est dans mon rectum
    à peine si je le sens.
    Mais c’est mon pubis qui fourmille ! Que se passe-t-il ? Je n’ai jamais eu cette sensation.
    C’est inattendu, je me laisse aller.
    Mais quelle idée ? Tu caresses mes poils. C’est tendre et délicieux.
    Je ne sais pas quelle envie monte en moi, jusqu’à mes seins, caresses les !
    C’est bon, mais je suis déjà toute mouillée entre mes cuisses.
    Je sens tes doigts sur mes lèvres, elle sont encore plus trempées.
    Je mouille comme une vraie (s… j’ose pas dire ici le mot qui m’échappe) femme.
    Ton doigt glisse en moi. C’est mon vagin que je découvre !
    Mais il est déjà huit heures. J’ai pourtant l’impression que je n’ai joui qu’une demi-heure.
    Il faut que je retire le masseur. Tiens je l’avais oublié celui-là. Pour revenir à la réalité je déjeune.
    Une heure plus tard je sors promener le chien. Une balade d’une heure.
    Je repense à ce que je viens de vivre. Je me sens encore femme. Je vois mes seins dans mon soutif. Pas si gros que ça finalement. Je suis brune. Je m’explore et des sensations reviennent. J’ai envie encore. Je sens ma culotte trempée de désir. Je joui encore.
    Heureusement qu’il y a le chien, c’est lui qui me ramène car je me retrouve au milieu de la route.
    Retour à la conscience. Qu’est-ce qui m’est arrivé ? Comment débrifer ?
    Ai-je fait un rêve éveillé ? Ai-je fait un parcours auto hypnotique ? Ou peut-être une forme de transfert, le masseur sur ma prostate devenu mes doigts sur mon point G ? C’était il y a un peu moins d’un an.
    J’ai renouvelé facilement cette expérience, je l’ai approfondie, j’en suis devenue accroc. Même sans masseur. Je me suis prise à être lesbienne. Jusqu’à être deux, elle et moi, vertigineux. Un 69 d’enfer, jusqu’à des crises de larmes. De vraies larmes ont inondé mes joues. Et j’en passe.
    Complètement oubliée la prostate ! Follement amoureuse de moi-même, accro à recommencer tous les matins.
    Mais l’aventure continue
    Retour à la réalité : je dois me faire opérer. En début d’année, des infections urinaires à répétition me pourrissent la vie. rendez-vous est pris.
    Et oui je suis mec. Mais alors pourquoi ne pas en profiter ? Une nouvelle réflexion s’impose à moi.
    Je fais court.
    Quand tu me pénètres, c’est aussi moi qui te pénètre. Me voilà parti dans un autre univers. Je suis elle et lui, à la fois, tantôt elle, tantôt lui, vertige fabuleux. Je pousse encore un peu plus loin mes désirs. Comme j’ai pu être elle en double je veux m’aimer comme lui peut m’aimer. Délires fascinants, j’aime être pénétré comme je me pénètre, des plaisirs buccaux m’inondent.
    Il est avec moi sous la douche, ses doigts me caressent. Je le sens en moi. Le savon rend ma peau glissante. Ses paumes pressent mes seins, mon ventre. Il palpe mes testicules, il me masturbe. Je délire. Il joui en moi. Je jouis dans ses doigts dans mes doigts, j’ai un réel orgasme éjaculatoire.
    Mais pas de sensation de prostate. Voilà je reboucle sur mon expérience que j’ai décrite au début de mon post.
    Je vous ai décrit mon parcours de ces deux dernières années.
    Je ne sais si l’écrire est une thérapie. Mais cela me bouleverse. Des larmes me sont venues. Et aussi des sensations dans mon bas ventre, des envies qui ont sûrement titillé ma prostate. Au point de provoquer quelques saignements (cela peut durer trois semaines voire plus, je suis prévenu). Elle est donc bien là. Il faut que j’arrête de la provoquer pour qu’elle cicatrise bien. Dur de me mettre au repos.
    Sera-t-elle un jour toute à moi ? Je n’en sais rien et pour l’instant je ne le recherche pas vraiment. Le laisser faire qui m’a tant apporté m’apportera-t-il un jour ce plaisir ultime ou complémentaire ? Mais j’ai l’impression d’avoir encore beaucoup de chemin (cheminS ?) devant moi, d’avoir encore tant à découvrir.
    Voilà, je voulais juste partager mon cheminement et souhaiter à tous bonheur et félicité.

    #26303

    En réponse à: Découverte – 42 ans

    Spele42
    Participant


    @Andraneros

    Le lien que tu cites le 20 février pointe sur un fichier de battements binauraux et non sur un fichier basé sur l’ASMR.

    C’est grave docteur ? En fait c’est bien le bon site ! Mais c’est quoi la différence ?

20 réponses de 1 à 20 (sur un total de 26)