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  • #43752
    Andraneros
    Modérateur

    Tu écris :

    je n’ai pas vu de post dédié à ce sujet.

    C’est bien vu.
    Comme tu l’analyses très bien la pratique avec masseur est soumise à des contraintes matérielles qui limitent les circonstances pour s’y adonner. Quand on débute on dépend totalement, sauf exception, de l’utilisation du masseur pour stimuler la zone prostatique. On a aussi très souvent besoin d’apprendre à de détendre, à se mettre dans un état de quasi méditation qui conduit à s’isoler, à s’allonger, à se mettre à l’abri de toutes les sollicitations de la vie quotidienne. Ajoute à cela qu’une partie des hommes qui se lancent dans la découverte du plaisir prostatique le font sans en avoir parlé à leur entourage, dans une forme de clandestinité. Ce sont autant de raisons qui expliquent la situation que tu constates.

    Avec la pratique sans masseur, l’avantage est de pouvoir pratiquer à peu près n’importe où

    C’est l’un des avantages de cette manière de pratiquer. Il y en a d’autre :
    • Un que tu mentionnes dans un message précédent qui consiste à faire des micro sessions tout au long de la journée,
    • Un autre qui est de vivre la satisfaction que peut apporter une situation de transgression.
    Mais peut-être est-il possible d’aboutir ainsi à un orgasme complet, sans aucune manifestation extérieure ?

    C’est possible. Cette forme d’orgasme que tu décris ainsi est mentionnée sur les forums spécialisés et le Wiki Aneros, c’est le fameux

    calm seas of orgasm : A metaphor to describe where one is in a state of ongoing non-ejaculatory orgasms yet very relaxed at the same time, avoiding the usual muscular tension typically involved in high intensity arousal. Rather than vocalizing, thrusting, contracting or convulsing towards the orgasms, one gently keeps all muscles relaxed, letting the pleasure freely flow as if breathing it in and allowing the orgasms to come to you.

    Traduction
    Mers calmes de l’orgasme : une image pour décrire une situation dans laquelle on est dans un état d’orgasmes continus sans éjaculation, tout en restant en même temps parfaitement détendu, sans la tension musculaire habituelle typiquement associée à une excitation très élevée. Plutôt que de gémir, de pousser, de se contracter ou de convulser quand l’orgasme approche, on maintient en douceur tous ses muscles détendus, en laissant le plaisir couler librement comme si on le respirait et en laissant l’orgasme venir à soi.
    Fin de traduction

    C’est mon expérience ultime de l’orgasme, celle qui me fait dire non pas « J’ai un orgasme », non pas « Je vis un orgasme » mais « Je suis mon orgasme ». Cela dit je ne pense pas, en me basant sur mon expérience, que cette forme particulière d’orgasme soit compatible avec la participation à une réunion de travail dans la mesure où elle m’emmène complètement hors du monde matériel… Çà ne me gêne pas trop en tant que retraité !

    Sans aller jusqu’à la pleine intensité d’une jouissance qui dissout la conscience, on peut vivre des orgasmes prostatiques partiels en prenant soin d’activer un interrupteur dès que le plaisir commence à monter. On peut créer ainsi une forme de frustration orgasmique susceptible de faire apparaître une excitation permanente…

    Pour répondre à la question implicite du sujet
    Initialement toutes mes sessions se déroulaient dans ma chambre, dans mon lit, en journée puis la nuit (au sens large du soir au matin entre des périodes de sommeil bien appréciées). C’était la phase d’apprentissage (difficile) suivie par celle des premiers « succès » et celle de la consolidation.
    Depuis cette phase le développement de ma capacité à vivre des orgasmes sans masseur me permet de pratiquer ailleurs mais l’essentiel de mes sessions et la totalité de mes meilleurs orgasmes se font toujours dans mon lit. A l’extérieur ce sont ce que j’appelle des micro sessions. Force de l’habitude ou manque d’imagination ?

    #40999
    paul
    Participant

    Andraneros

    tous mes orgasmes se développaient sous la forme d’une inondation de mon corps et de ma conscience par un flot de plaisir sans aucun tremblement, sans aucune contraction, les fameux « calm seas of orgasms

    Je n’ai pas de contractions mais j’ai beaucoup de tremblements !

    Bzo

    tu veux dire des contractions involontaires, je suppose?

    Tu supposes bien

    mais tu effectues tout de même des contractions volontaires?

    Oui mais très peu en faite, ça ne change pas grand chose ( en Aneroless )

    les contractions te font comme un masseur idéal
    qui s’adapte en forme et en longueur au désir du moment

    Je pensais que tu parlais des contractions involontaires mais c’est des contractions volontaires que tu parles ?

    vraiment tu ne devrais plus y penser ( des contractions involontaires)

    Je n’y pense plus, je laisse faire !!

    #40997
    Andraneros
    Modérateur

    Bonsoir @Paul,
    Tu connais ce proverbe très ancien qui dit :

    Quand le sage montre la Lune, le fou regarde le doigt.

    Le wiki Aneros dit très clairement que le masseur n’est qu’objet destiné à faciliter la découverte d’orgasmes sans stimulation sexuelle et d’états de conscience modifiés dont la nature finale est soit énergétique soit spirituelle. Je pense que ta sensibilité particulière t’oriente sans doute (beaucoup) plus vite que d’autres hommes vers cette forme ultime de jouissance. Je suis passé par une phase pendant laquelle tous mes orgasmes se développaient sous la forme d’une inondation de mon corps et de ma conscience par un flot de plaisir sans aucun tremblement, sans aucune contraction, les fameux “calm seas of orgasms” qu’on retrouve aussi dans le wiki Aneros.

    Ne sois pas bloqué par l’absence de certains éléments qui font habituellement partie de notre cheminement. Nous sommes tous différents. Bon cheminement @Paul.

    #39611
    Andraneros
    Modérateur

    Une question de vocabulaire (1)

    the neural feedback loop that generates larger and larger pleasure waves that ultimately becomes the total body orgasm. 

    La boucle de rétroaction neurale (contractions involontaires)… génère des vagues de plaisir de plus en plus fortes qui finissent par être l’orgasme de tout le corps.

    non-ejaculatory orgasm – A male orgasm in which there is no ejaculation and no impulse to ejaculate. This is specifically different than an ejaculatory orgasm in which ejaculation is disrupted to retain the ejaculate (such as by clamping the base of the penis, pulling the scrotum or putting sudden pressure on the perineum). Non-ejaculatory orgasm is analogous to female orgasm in that ejaculation plays no part. Some types of non-ejaculatory orgasms are prostate orgasms, anal orgasms and full body orgasms.

    Orgasme sans éjaculation : un orgasme masculin sans éjaculation ni réflexe contractile. Il est particulièrement différent d’un orgasme éjaculatoire dont l’éjaculation est interrompue pour retenir le sperme (par exemple en serrant la base du pénis, en tirant sur le scrotum ou en appliquant une pression soudaine sur le périnée). Un orgasme sans éjaculation est semblable à un orgasme féminin en ce sens que l’éjaculation n’y joue aucun rôle. Parmi les orgasmes sans éjaculation on peut trouver les orgasmes prostatiques, anaux et les orgasmes de tout le corps.

    hands-free orgasm (aka HFWO) An ejaculatory orgasm that does not involve any direct or indirect stimulation of the penis, either from purposeful stroking, or incidental rubbing of bedding etc. An ejaculation that is produced by anal, rectal, nipple, prostate stimulation (as in the Aneros) and mental focus alone. 

    Orgasmes sans les mains (en anglais HFWO) : un orgasme éjaculatoire obtenu sans aucune stimulation directe ou indirecte du pénis, ni volontaire ni involontaire. Cette expression désigne aussi un orgasme éjaculatoire déclenché par stimulation anale, rectale prostatique ou des tétons, et aussi par concentration mentale sans autres stimulation.

    mini-O A less intense non-ejaculatory orgasm, typically experienced in the early stages of developing non-ejaculatory orgasm skills. They are often focused in the pelvic area and involve a mild but distinct orgasmic contraction and sense of climax.

    Mini-O : un orgasme sans éjaculation de faible intensité, particulièrement vécu au début du développement de son potentiel à jouir sans éjaculation. Ils sont souvent centrés sur la zone pelvienne et impliquent une contraction orgasmique légère mais distincte et un sentiment de climax.

    dry-O A medium intensity non-ejaculatory orgasm, one that is neither a mini-O nor a Super-O.

    Orgasme sec : un orgasme sans éjaculation d’intensité moyenne, quelque part entre le Mini-O et le Super-O.

    calm seas of orgasm A metaphor to describe where one is in a state of ongoing non-ejaculatory orgasms yet very relaxed at the same time, avoiding the usual muscular tension typically involved in high intensity arousal. Rather than vocalizing, thrusting, contracting or convulsing towards the orgasms, one gently keeps all muscles relaxed, letting the pleasure freely flow as if breathing it in and allowing the orgasms to come to you.

    Orgasme des mers calmes : image pour décrire une situation dans laquelle on enchaîne des orgasmes sans éjaculation tout en restant en même temps parfaitement détendu, sans la tension musculaire usuelle typiquement associée à une excitation très élevée. Plutôt que de gémir, de pousser, de se contracter ou de convulser quand l’orgasme approche, on parvient à maintenir tous ses muscles détendus en laissant le plaisir couler librement comme une respiration et en laissant l’orgasme venir à soi.

    anal orgasm A non-ejaculatory orgasm centered on the muscles of the anus and rectum. This is analogous to a vaginal (as opposed to clitoral) orgasm in women.

    Orgasme anal : orgasme sans éjaculation centré sur les muscles de l’anus et du rectum. Il est semblable à l’orgasme vaginal chez les femmes.

    nipple orgasm – An orgasm localized to the nipple and surrounding muscles as a result of directed nipple stimulation. Nipple orgasms have a uniquely wonderful feeling. This is an advanced form of non-ejaculatory orgasm.

    Orgasme des tétons : un orgasme localisé dans les tétons et les muscles tout autour en réaction à une stimulation directe. Les orgasmes des tétons procurent une sensation particulièrement magnifique. C’est une forme avancée d’orgasme sas éjaculation.

    prostate orgasm – A non-ejaculatory orgasm focused on the prostate. These may be among the most intense orgasms.

    Orgasme prostatique : c’est un orgasme centré sur la prostate. Il fait partie des orgasmes les plus intenses.

    testicle orgasm – An orgasm focused on the testicles. This has been reported to result from exercising the cremaster muscles and applying to them the same light contractions that are used in the anal sphincter to drive the Aneros.

    Orgasme des testicules : un orgasme centré sur les testicules. Il apparaît comme le résultat d’un entraînement du mscle cremaster en y employant les contractions légères de l’anus utilisées pour lancer les mouvements de l’Aneros.

    full body orgasm (whole body orgasm) An orgasm that includes pleasure and muscular contraction throughout the body.

    Orgasme de tout le corps : un orgasme qui fait naître du plaisir et des contractions musculaires dans tout le corps.

    O-zone Slang for “orgasm zone”, i.e., being in the state of continuous orgasms.
    O-zone – Slang for “orgasm zone”, i.e., being in the state of having chain reaction orgasms.

    O-zone, abbréviation pour plateau orgasmique : moment de transe pendant lequel on vit des orgasmes continus, des réactions orgasmiques en chaînes.

    #38900
    Andraneros
    Modérateur

    @filou tu demandes :

    Connais-tu ce super O qui me donne des frissons à y penser ?

    Je cite deux extraits de la définition d’un super O’ donnée par @Adam dans le glossaire annexé au traité d’Aneros :

    Un Super-O est un orgasme non éjaculatoire qui peut durer de quelques secondes à plusieurs minutes et dont les vagues de plaisirs prennent source dans la région pelvienne et se développent dans le corps entier par la suite.

    Ces orgasmes sont si puissants qu’ils peuvent projeter l’utilisateur de l’Aneros hors du sens de la réalité pendant quelques secondes, des flashs de couleur peuvent aussi se manifester.

    Si je me réfère au 1er paragraphe je peux répondre oui. Si je me réfère au 2nd paragraphe je peux répondre oui, sans flash de couleur.

    Aux lecteurs moins familiers que nous des orgasmes prostatiques je propose la lecture de ces discussions :
    1. https://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/le-super-o-un-mythe-une-definition-inutile-ou-une-experience-verifiee#post-23002 du 18 mai 2017,
    2. https://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/mon-bonhomme-de-chemin/page/3#post-28879 du 29 juin 2018,

    Mes orgasmes sont beaucoup moins agités que ceux qui sont souvent présentés sur les forums ou les sites spécialisés dans la publication de vidéos à caractère pornographique. Je vis des orgasmes très intériorisés qui génèrent très peu de convulsions. Ce sont les orgasmes des mers calmes « calm seas orgasms » ainsi définis dans le glossaire Aneros :

    Calm seas of orgasm : A metaphor to describe where one is in a state of ongoing non-ejaculatory orgasms yet very relaxed at the same time, avoiding the usual muscular tension typically involved in high intensity arousal. Rather than vocalizing, thrusting, contracting or convulsing towards the orgasms, one gently keeps all muscles relaxed, letting the pleasure freely flow as if breathing it in and allowing the orgasms to come to you.

    Traduction :
    Les mers calmes de l’orgasme : une métaphore pour décrire un état d’orgasmes continus sans éjaculation tout en étant très détendu dans lequel on évite la tension musculaire usuelle associée à une forte excitation. Plutôt que de vocaliser, pousser, contracter ou convulser lorsque montent les orgasmes, vous maintenez doucement tous les muscles relâchés, vous respirez le plaisir et vous laissez les orgasmes venir à vous.
    Fin de traduction

    Nous répétons régulièrement que notre cheminement prostatique est sans fin. Mon expérience le confirme et mon cheminement me conduit à vivre des orgasmes qui sont aujourd’hui moins intériorisés qu’ils ne l’étaient, moins silencieux, moins calmes. Attention ! Il n’est pas (encore) question de les qualifier d’orgasmes convulsifs.

    Bon cheminement @filou.

    #37467

    En réponse à: Enfin une piste ! MERCI

    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @alix37,
    Ton expérience semble confirmer ce que disent d’autres témoignages sur les forums spécialisés.

    les effets « anesthésiant » du cannabis 

    mettent celui qui en prend (et réagit comme espéré aux effets du produit) dans un état de conscience modifiée lui permettant simultanément d’avoir une conscience aiguë de la présence du masseur et de tous ses muscles de la zone périnéale, anale et rectale et de recevoir sans aucune résistance ni interférence tous les effets orgasmiques produits par sa présence et ses mouvements.

    Dans l’immédiat, en ce qui te concerne, cela semble un avantage puisque cette expérience t’a permis de vivre des moments orgasmiques inégalés. A court terme ce peut aussi être un avantage si ton esprit et ton corps parviennent à conserver une forme de souvenir de ce qui s’est passé et à renouveler l’expérience sans aide, même si elle est moins intense ou plus brouillonne dans un premier temps. On peut lire sur les forums des messages qui confirment le bénéfice que leurs auteurs ont tiré d’une expérience de même nature que la tienne pour faire un bond en avant décisif vers le super O’.

    En revanche si tu restes dépendant du cannabis pour vivre des orgasmes prostatiques tu cours le risque de subir tous les effets négatifs associés à ces substances, dont la dépendance, sans forcément améliorer ton expérience. Tout cela est dit en supposant que tu résides dans un lieu où la consommation du cannabis à des fins récréatives est autorisée. Si ce n’est pas le cas tu encours évidemment d’autres risques en violant la loi.

    J’ai du mal a bien comprendre les « P-wawe, mini-O, Dry-O » etc, j’imagine que j’ai identifier des P-wawes et que je me rapproche du Dry-O.

    Ce problème de vocabulaire est en général bien plus important aux yeux des débutants que des prostatonautes confirmés. La raison est que les hommes qui ont une pratique régulière et très satisfaisante du massage prostatique ne se demandent plus si l’expérience qu’ils ont vécue porte tel ou tel nom ; ils la vivent et goûtent la jouissance qu’elle leur apporte, ils ne ressentent plus le besoin de la nommer.

    Les débutants peuvent avoir besoin de lire une confirmation de leur progression en entendant qu’ils viennent de passer de l’étape 2,7 à l’étape 2,8 sur une échelle de 0 à 60. Je cite les principales étapes de la carte au trésor qui mentionnent explicitement une nuance de plaisir :

    1.Première insertion de l’Aneros
    2.Pas d’inconfort
    6.Sensation de confort générale
    7.Premières sensations furtives de plaisir
    15.Sensation de plaisir produite lors d’une contraction anale
    16.Sensation claire de plaisir
    21.légères contractions musculaires involontaires
    22.Génération de plaisir de manière générale
    23.vague de plaisir intense (P-wave)
    24.vagues de plaisirs intenses et successives
    30.Plaisir interne continu
    31. Ressenti clair des contractions involontaires en cours
    40.Plaisir vraiment significatif durant les sessions
    43.Plaisir intense soudain durant une session
    44.Fortes contractions involontaires sans ressentir d’orgasme
    45.Fortes contractions involontaires avec une sensation diffuse d’orgasme
    46.Fortes contractions involontaires avec une réelle sensation d’avoir un petit orgasme (Mini-O)
    48.Plaisir intense produisant de fortes contractions involontaires, orgasme non éjaculatoire (Dry-O)
    49.Réaction en chaîne d’orgasmes non éjaculatoires (O-Zone)
    51.Orgasme profond et centré sur le rectum, c’est l’orgasme anal
    52.Orgasme très intense de la prostate
    53.Orgasme non éjaculatoire (Dry-O) sans Aneros («chair orgasm» ou «orgasme de la chaise»)
    56.Orgasme très fort et inattendu avec convulsions du corps : Super-O
    57.Plusieurs Super-O localisés sur des parties différentes du corps (MMOs)
    58.Super-O sur le corps entier
    59.Plusieurs Super-O à la suite et concernant le corps entier

    Tu peux constater que la logique du vocabulaire utilisé désigne les première sensations de plaisir comme des « vagues de plaisir » (« P waves »)parce que le plaisir qu’elles font vivre monte un peu et descend aussi vite en allant de faible à modérément fort et qu’il se répète ainsi quand on parvient à maintenir les conditions de son apparition. La notion de mini O’ correspond à une succession de vagues de plaisir bien marquées et sans intervention de notre part. La notion de dry O’ correspond à une expérience de plaisir intense accompagné de contractions involontaires localisées sur le périnée voire sur la base du pénis, sans aucune éjaculation bien sûr.

    A cette série de description on peut ajouter d’autres formes prises par le plaisir prostatique comme celle des « calm seas orgasms » orgasmes des mers calmes qui se caractérisent comme des vagues de plaisir qui se succèdent sans aucune contraction, rien que le plaisir.

    Je suis heureux de lire ta conclusion. Bon cheminement @alix37.

    #37277

    En réponse à: Heureux mais inquiet

    Andraneros
    Modérateur

    Tu disais il y a six mois à @madjek

    Ce qui me rapproche de toi, c’est aussi ce sentiment de frustration de ne pas atteindre les sommets de plaisir décrit ici ou sur le forum Aneros. Et comme toi, j’ai le sentiment que le palier suivant est tout proche ! L’Orgasme avec un grand « O » ! Le plaisir que j’éprouve ces jours est le meilleur plaisir sexuel que j’aie jamais eu, mais je sais qu’un jour ou l’autre je franchirai l’obstacle, je trouverai la clé pour un orgasme encore supérieur.

    Heureux mais inquiet


    Tu complétais il y a quatre mois :
    Je sais qu’il est possible de vivre des états de jouissance encore meilleurs (super-O, orgasme du corps entier, etc.), mais même si mes prochaines séances se résument à n’avoir « que » le niveau de plaisir ressenti lors de cette 50ème session, je serai extrêmement content.
    Tu nous disais il y a deux mois et demi :

    Au bout d’une vingtaine de minutes, les orgasmes prostatiques se sont enchaînes les uns après les autres, chaque fois un peu meilleurs, c’était incroyable ! (… ) Certaines contractions orgasmiques durent très longtemps, dans les quinze à vingt secondes ! C’est vraiment le MEILLEUR plaisir sexuel que j’ai jamais ressenti !! 

    Tu répétais en mars :

    Ce matin, j’ai fait une séance de 2 heures et quelques minutes. J’ai utilisé le Progasm Junior et ça a été la plus belle séance de ma vie. Les meilleurs orgasmes de toute ma vie.

    Ça continue début avril :

    Ce jeudi 2 avril 2020, j’ai effectué ma 77e session. La meilleure !

    Et deux semaines plustard :

    Ce matin, j’ai eu ma nouvelle meilleure séance, la 81e, voici ce qui s’est passé :

    Aujourd’hui enfin « last but not least », la plus récente mais non la dernière :

    je me dis à un moment que je viens de vivre le meilleur orgasme de toute ma vie et qu’il va y en avoir d’autres dans cette même session. Et qu’ils seront encore meilleurs !! C’est quand même fou de se faire ce genre de réflexion, non ? Sur le moment, dans le feu de l’action, je me dis que c’est presque impossible d’avoir un meilleur plaisir et pourtant c’est ce qui se passe… Le plaisir va augmenter tout au long de la session. (… )

    Si je comprends bien @caktil en résumant je peux dire que tu viens de vivre la plus mauvaise session de tes six prochains mois ou de tes 6 prochaines années ? Tu es lancé sur une trajectoire d’accélération infiniecomme @bzo ou @chrome pour ne citer que deux exemples parmi les plus récents ou comme @epicture vivait son cheminement.

    Tu nous décris en prime deux nouvelles expériences pour le prix d’une :

    ce qui est appelé « calm seas of orgasm » dans le wiki du site Aneros

    j’ai eu un orgasme dans un orgasme. Un orgasme au carré… (… )

    Ce sont des expériences incroyablement satisfaisantes,
    • l’une parce que la douceur de la jouissance efface absolument toutes nos résistances, parce qu’ainsi l’orgasme s’insinue lentement dans la totalité de notre être, parce qu’on devient l’orgasme que l’on vit,
    • l’autre parce qu’elle nous fait changer de dimension orgasmique, comme tu le dis bien c’est un orgasme au carré ou comme tu le décris encore mieux « un orgasme à la puissance orgasme ». .

    Ton parcours est magnifique. Bon cheminement @caktil.

    #37272

    En réponse à: Heureux mais inquiet

    Caktil
    Participant

    Le Peridise… Cet instrument porte bien son nom !

    C’est mon premier essai de ce masseur anal. L’essai de son grand frère, vendredi soir, m’avait procuré quelques bons orgasmes, mais moins intenses que ceux provenant du Tempo. Tempo que je nettoie d’ailleurs en prévision d’un changement si jamais je n’ai pas de bonnes sensations avec ce petit Peridise.

    Mais les bonnes sensations sont immédiatement là, dès que le stimulateur s’est un peu réchauffé dans mon rectum. Je dois même un peu freiner leur arrivée car j’ai l’impression que c’est trop tôt pour commencer avec les orgasmes. J’ai envie de me relaxer encore un peu.
    Donc j’en suis là, savourant les vagues de plaisir me parcourant le bas-ventre et essayant de ne pas contracter. J’essaie d’être le plus détendu possible. Un plaisir diffus parcoure mon anus. Rien que cet état est déjà très agréable. Au bout d’un moment, je me dis que c’est bon et je laisse arriver l’orgasme, les contractions rythmiques me parcourent la région périnéale et j’ai l’impression d’éjaculer. Mais bien sûr, je n’émets aucun fluide si ce n’est un peu de pre-cum. Je reste couché comme ça sur mon côté droit pendant plusieurs minutes savourant les vagues d’orgasmes qui se succèdent. Toujours pas la moindre goutte de sperme, pourtant j’ai dû avoir au moins quatre ou cinq orgasmes qui se sont succédés. C’est incroyable que ce petit bout de plastique à 15 balles me fasse autant d’effets ! Cet instrument porte vraiment bien son nom : les ondes péristaltiques qu’il provoque m’envoient au paradis !

    Il est temps de me mettre sur le dos…

    Comme lors de ma séance de lundi avec l’Helix, je me dis à un moment que je viens de vivre le meilleur orgasme de toute ma vie et qu’il va y en avoir d’autres dans cette même session. Et qu’ils seront encore meilleurs !! C’est quand même fou de se faire ce genre de réflexion, non ? Sur le moment, dans le feu de l’action, je me dis que c’est presque impossible d’avoir un meilleur plaisir et pourtant c’est ce qui se passe… Le plaisir va augmenter tout au long de la session.

    J’ai eu différents types d’orgasmes au cours de cette séance. Prostatiques bien sûr. Et anaux surtout. Même si je pense en avoir eu un ou deux lors de séances précédentes avec des masseurs de prostate, les instruments de type Tempo ou Peridise sont un peu plus à même de déclencher des orgasmes anaux. Eh bien, je dois dire que c’est un type d’orgasme que je suis heureux d’avoir découvert ! C’est tellement bon de sentir mon petit anus pulser de plaisir et le sentir se serrer autour du Peridise, essayant de l’attirer tout entier à l’intérieur. Les contractions provoquées par l’orgasme anal ressemblent beaucoup à l’orgasme traditionnel, mais le plaisir est centré sur l’anus. C’est vraiment très très bon. Et comme pour les orgasmes prostatiques, ils arrivent par vagues et augmentent en intensité tout au long de la session. Ce type d’orgasme, chez moi, se distingue par ses contractions rythmiques. Les orgasmes de la prostate que j’ai eus jusqu’à aujourd’hui n’ont pas forcément de contractions rythmiques.

    Une première pour cette séance : j’ai eu un orgasme dans un orgasme. Un orgasme au carré…
    Il s’agit en fait de deux premières pour cette session. En effet, j’ai expérimenté pour la première fois, je crois, ce qui est appelé « calm seas of orgasm » dans le wiki du site Aneros. C’est-à-dire que j’étais totalement détendu tout en éprouvant le plaisir d’un orgasme, sans contractions, sans tensions et ceci a duré pendant au moins une ou deux minutes. Je flottais en extase, baigné de plaisir sexuel. Et, tout d’un coup, au milieu de cet orgasme ultra calme et étendu, un nouvel orgasme est apparu. Peu à peu il a grandi, s’est superposé et additionné au premier. C’était un orgasme avec ses contractions et ses pulsions rythmiques. Et comme ce deuxième orgasme prenait son envol depuis le niveau de plaisir du premier que je continuais à ressentir, son paroxysme a atteint des sommets que je n’avais pas encore expérimenté. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, mais ça a été extraordinaire ! Un orgasme à la puissance orgasme ! Bien entendu, à ce moment-là, j’avais depuis déjà un bon moment totalement abandonné l’idée de changer de stimulateur et de passer au Tempo !

    J’ai remarqué au cours de cette session qu’il est possible de « forcer » un orgasme. Je le fais assez souvent en alternant les contractions rectales et anales. Mais il ne faut pas le faire n’importe quand. Si ce n’est pas le bon moment, cet orgasme « forcé » ne sera pas aussi bon qu’un orgasme qui a eu le temps de murir tranquillement. Certes le plaisir sera là, mais c’est un peu comme comparer un édulcorant artificiel avec du sucre… Ce n’est pas tout à fait ça. Par contre, si on sent qu’un orgasme se prépare, il est possible d’accélérer son arrivée avec la méthode des contractions rectales et anales. Et là, le plaisir sera intense et pleinement développé.

    J’ai aussi eu beaucoup de plaisir à jouer avec mes muscles PC dans cette session. Et étant bien détendu, j’ai effectué de très légères contractions des muscles PC uniquement, en laissant tranquilles les autres muscles et autres sphincters. Au bout de quelques secondes de contractions volontaires, le plaisir finit par augmenter et un délicieux orgasmes se déclenche presque à tous les coups. Et suite à ces contractions volontaires, d’autres contractions, involontaires celles-là, se sont déclenchées. Je crois que je n’avais jamais eu des contractions involontaires des muscles PC uniquement. Elles étaient très rapides. Comme c’est jouissif ! Et, là aussi, un orgasme se forme et se déclenche au bout d’un moment.

    Ces deux sessions hebdomadaires sont, en quelque sorte, mes séances de gymnastique. Il y a en fait pas mal de muscles qui travaillent. Je me demande si je ne finirai pas avec des abdos d’enfer !

    En conclusion, ces dispositifs Peridise et Tempo sont vraiment extraordinaires. Suite à ma merveilleuse séance de lundi avec l’Helix, j’ai hésité à essayer le Peridise ce jeudi, voulant continuer à ressentir ces orgasmes extraordinaires que l’Helix m’avait procuré. Eh bien, je n’ai pas été déçu de cet essai finalement !

    Les quatre ou cinq dernières sessions se ressemblent pour moi : quel que soit le dispositif utilisé, elles sont toutes plus extraordinaires les unes que les autres ! Quel bonheur !

    Bon cheminement à vous tous et prenez soin de vous.

    #34800

    En réponse à: Besoin de conseils

    Andraneros
    Modérateur

    Tu nous dis @Rodward :

    après une demi-heure de session, l’aneros est toujours assez brillant et glissant

    Je ne sais pas comment tu utilises le beurre de karité @rodward. Je conseille de faire une double lubrification, d’abord dans le rectum, sous forme de suppositoire, ensuite sur le masseur.
    Si tu tapes « karite » dans la zone de recherche de la page « Les sujets actifs » du menu principal du site tu obtiens la liste de tous les messages qui parlent de beurre de karité. En les parcourant rapidement ,avec la fonction « Control + F » de Windows ou l’équivalent pour les Mac, tu trouveras facilement les différentes méthode adoptées pour son utilisation et les avis de nos amis. Comme pour le reste de ton cheminement expérimente et conserve ce qui te convient.

    Telle que tu nous présentes ta pratique, je pense que ton cheminement, déjà satisfaisant à tes yeux ce qui est le plus important, t’apporterait encore plus de satisfaction si tu parvenais à faire au moins 1 session par semaine, idéalement 2. Si certaines fois les conditions ne sont pas idéales, engage quand même une session, non pas pour atteindre ton paradis orgasmique, mais simplement pour t’entraîner sans rien attendre de ta session, simplement pour faire tes gammes, répéter les attitudes (relaxation, concentration, respiration, excitation… ), répéter les gestes (micro contractions périnéales, anales, rectales, caresses, positions… ). La répétition régulières de ces stimulations est importantes pour enraciner ton reconditionnement sensuel, pour reprogrammer la perception du plaisir sexuel par ton cerveau.

    Aujourd’hui j’ai réussi à avoir la décontraction physique ET le ressenti mental de l’aneros.

    Ton témoignage est tout à fait encourageant et tu perçois bien toi-même les progrès que tu fais. Ta description me fait penser que tu avances vers ce que j’appelle l’orgasme des mers calmes (« calm seas orgasms » dans le forum officiel).

    Continue avec patience, persévérance, application et confiance. Tu progresses. Avec une meilleure lubrification et un peu plus de régularité tu devrais revenir nous donner de tes nouvelles beaucoup plus souvent désormais. Bon cheminement @Rodward.

    #34574

    En réponse à: Besoin de conseils

    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @Rodward. Ça fait plaisir de lire :

    Les seules sessions que j’ai pu faire étaient espacées de plusieurs semaines, voir des mois, mais elles étaient toutes assez étincelantes et pétillantes

    Tu pratiques à ton rythme, quand tu en ressens le besoin. Tu as raison et je suis heureux de voir que tu en es si bien récompensé.

    Je réussis à introduire l’aneros sans aucun soucis ou gêne, et je m’allonge totalement sur le dos, sans trop vouloir réfléchir à ma position. (… )
    J’ai de plus en plus de facilité à me détendre et lâche prise depuis un an, suite peut être à la maturé et à l’expérience (… )
    je me sens ‘partir’ de plus en plus dans le lâcher prise et sens l’aneros qui ‘tape à la porte’ ^^
    A aucun moment jusque là je ne cherchais à contracter ou autre, d’ailleurs les contractions étaient assez fortes avec plus ou moins d’infime plaisir

    Tout est naturel, tu ne poses pas de question inutile. C’est parfait.
    Tu ajoutes deux remarques qui me paraissent importantes :
    1. Tu étais parfaitement détendu

    Après cela je suis resté dix bonnes minutes cloué dans mon lit sans pouvoir bouger, et même après il m’étais difficile de bouger mes muscles, car il étaient non pas fatigués, mais dans une extrême relaxation, ce qui n’est pas plus mal !

    As-tu pensé que tu étais peut-être en train de faire l’expérience de ce que j’appelle « les orgasmes des mers calmes » ?
    2. Tu as un problème de lubrifiant

    à la fin l’aneros était tout sec, visiblement le lubrifiant est bien mais sèche assez rapidement

    Je pense que tu dois vraiment changer de lubrifiant. Vois ce que tu peux trouver. Par Internet tu peux te procurer de bons lubrifiants. Relis les conseils d’@adam ou cherche sur le forum avec le mot clé « lubrifi » (pour récupérer toutes les occurrences lubrifier, lubrifiant, lubrification… ).

    C’est un grand plaisir de te retrouver régulièrement. Bon cheminement @Rodward.

    #28160

    En réponse à: Sexualité transgenre

    Envole
    Participant

    Bonsoir à tous,

    après vous avoir présenté les débuts de mes expériences avec l’aneros, pour vous faire comprendre mon ressenti transgenre de la stimulation du point P, je voudrais vous demander un peu d’aide…

    Pour ça je recopie un morceau d’une conversation que j’avais eue avec @Andraneros il y a quelques temps sur un autre fil.

    J’expliquais la chose suivante (désolée j’utilise des guillemets parce que je ne sais pas quelles sont les balises pour faire la citation ! ) :

    “Par exemple je n’ai pas beaucoup de testostérone naturellement, ce qui explique peut être que pour l’heure je n’ai pas l’impression que ma prostate soit très réactive, il me faut vraiment beaucoup de temps et de patience pour avoir des sensations intéressantes, et disons qu’elles s’apparentent plus à du bonheur intérieur, un genre de sensation de plénitude heureuse avec mon corps (ce qui me fait beaucoup de bien vue ma situation et l’inconfort que j’éprouve dans ce corps masculin) plutôt qu’à des sensations fortes…

    Et @Andraneros me répondait :
    “Ce que vous décrivez s’apparente à une forme que peut prendre la jouissance prostatique nommée « calm seas orgasms » (orgasmes des mers calmes) dans les forums anglophones. Cette forme de jouissance se traduit par peu de ressenti physique et plus de ressenti mental. J’ai connu une période ou je vivais ma propre jouissance sous cette forme. J’avais le sentiment d’être inondé d’un pur plaisir très doux qui me faisait planer. Mon ressenti a continué à évoluer depuis et ma jouissance redevient plus physique.”

    Il se trouve qu’aujourd’hui j’aimerais arriver à un ressenti plus physique, mais pour l’heure je n’y arrive pas. Avez-vous des conseils à me donner ? J’ai commandé récemment un G-wand sur les conseils prodigués dans un autre fil, je l’attends…

    Merci pour votre aide !!!!

    A bientôt 🙂

    Naomi

    #27881
    Andraneros
    Modérateur

    @envole vous nous dites :

    Comme @hedoniste j’ai eu des moments de déclenchement, puis des phases où rien ne se passait, comme si mon corps en avait un peu assez…J

    Cette situation est courante et ne présage en rien de la suite de votre cheminement. Nous passons presque tous, apprentis ou plus expérimentés, par des moments où nous avons l’impression de ne plus rien ressentir ou plutôt de beaucoup moins bien ressentir notre plaisir.

    Par exemple je n’ai pas beaucoup de testostérone naturellement, ce qui explique peut être que pour l’heure je n’ai pas l’impression que ma prostate soit très réactive, il me faut vraiment beaucoup de temps et de patience pour avoir des sensations intéressantes, et disons qu’elles s’apparentent plus à du bonheur intérieur, un genre de sensation de plénitude heureuse avec mon corps (ce qui me fait beaucoup de bien vue ma situation et l’inconfort que j’éprouve dans ce corps masculin) plutôt qu’à des sensations fortes…

    Ce que vous décrivez s’apparente à une forme que peut prendre la jouissance prostatique nommée « calm seas orgasms » (orgasmes des mers calmes) dans les forums anglophones. Cette forme de jouissance se traduit par peu de ressenti physique et plus de ressenti mental. J’ai connu une période ou je vivais ma propre jouissance sous cette forme. J’avais le sentiment d’être inondé d’un pur plaisir très doux qui me faisait planer. Mon ressenti a continué à évoluer depuis et ma jouissance redevient plus physique.

    J’ai eu quelques sensations fortes, mais je pense y avoir mis beaucoup d’auto-suggestion (par exemple j’ai l’impression que les contractions chez moi n’ont jamais été véritablement spontanées, je crois les avoir la plupart des temps activées…)

    Il est évident que la concentration et l’autosuggestion jouent un rôle important dans la mesure où on ne perçoit pas de contractions involontaires spontanées. C’est d’ailleurs un moment délicat de la méthode proposée par le traité d’Aneros.

    il y a toute une phase après l’opération pendant laquelle elles font du « rewiring », c’est à dire que le cerveau connecte son potentiel de plaisir à de nouveaux endroits du corps…Je pense que c’est aussi pour ça qu’il est possible de développer la sensibilité de ses tétons…

    Sans opération c’est bien ce que ressentent tous ceux qui connaissent l’orgasme prostatique. Ce point est régulièrement abordé sur le forum. Nous apprenons à reconnaître une autre forme de plaisir, une autre localisation du plaisir. Ça peut demander du temps ; il faut savoir accepter cet apprentissage.

    Et j’avoue que ce passage à un niveau de plaisir beaucoup plus étendu et dispersé dans tout le corps a le don de me rendre très heureuse, comme si j’étais sur un petit nuage… Ce qui permet de comprendre le fait que de nombreuses femmes ne se sentent pas forcément frustrées si elles n’ont pas à chaque rapport sexuel un orgasme violent : l’état général de plaisir est déjà un bonheur en soi…

    Sans passer par l’apprentissage préalable de cette forme de méditation, ce fut une de mes grandes découvertes à mon plus grand bonheur et à celui de ma femme car elle m’a permis de me connecter à son plaisir et de lui apporter ce que je n’avais pas su lui apporter auparavant.

    Bon cheminement @envole.

    #26694

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    Andraneros
    Modérateur

     Il y a selon moi une contradiction structurelle entre le niveau d’excitation nécessaire pour engager les sessions, pour laisser monter le plaisir, et la relaxation elle aussi nécessaire…  entre d’un côté une excitation montante, mettant mon corps en tension, et une tentative quasi désespérée de le relaxer.

    Vous n’êtes pas le seul @epicture à relever ce qui semble une contradiction pour de nombreux débutants. Ce fut une grande question pour moi aussi. Cette contradiction naît de la difficulté à mettre en application simultanément
    • d’une part le relâchement musculaire indispensable à la perception des micro-sensations initiales et à l’exercice des mini-contractions volontaires localisées,
    • d’autre part la concentration exclusive de nos pensées sur ces sensations et le contrôle des contractions,
    • et enfin le maintien d’un « état d’esprit sexualisé », l’excitation, pour orienter les réactions du cerveau à ces stimulations vers des réponses à caractère orgasmique.

    Sous réserve d’avoir accès à de bons conseils, d’y mettre un peu de bonne volonté, d’y consacrer un peu de temps on peut progresser suffisamment dans chacun des trois domaines pour que peu à peu le relâchement musculaire devienne de plus en plus naturel, la concentration de ses pensées sur la zone prostatique de plus en plus spontanée et l’excitation sexuelle de plus en plus instinctive dès la seule pensée de la session à venir. Cet apprentissage ressemble à ce que demande l’apprentissage de la méditation. C’est une part de ce que nous appelons le cheminement.

    Chacun a une expérience, une psychologie et un comportement différent des autres ce qui conduit à réagir différemment dans les détails de chaque session. Chacun peut donc faire des progrès différents dans chaque domaine en avançant plus vite dans l’un que dans l’autre. Il est donc important de rester ouvert à l’expérimentation pour trouver la ou les méthodes qui permettront de résoudre ce conflit de compétences en élevant le niveau de ses aptitudes, là où elles sont les plus faibles, jusqu’à ce qu’elles deviennent naturelles. C’est pourquoi je rappelle souvent l’intérêt d’apprendre (lectures, exercices, stages ou pratique régulière auprès d’un formateur) et de s’entraîner aussi en dehors des sessions.

    Je suis une illustration de cette singularité de l’apprentissage. Face à la même contradiction que celle que vous mentionnez, j’ai trouvé ma voie en portant mon masseur Helix pendant la nuit et en me laissant réveiller au petit matin par des sensations libérées par le relâchement musculaire induit par le sommeil, amplifiées par l’absence de pensées parasites et par le cycle hormonal masculin favorable à ce moment à l’excitation sexuelle (la fameuse érection matinale). Je vis maintenant la même expérience à peine moins intense sans avoir besoin de mon masseur. Vous pouvez lire sur le forum que la même méthode n’apporte rien à d’autres membres.

    C’est aussi, pour ceux qui le connaissent, le tryptique mis en œuvre dans les fichiers spécialisés mentionnés par Adam dans le traité d’Aneros, chapitre « Session avec un Aneros » à la fin de l’ « Etape 4 : Relaxation et respiration »

    Pour les personnes parlant anglais, vous pouvez commander les CDs ou les fichiers mp3 «Hypnaerosession» disponibles sur le site du constructeur des Aneros ou sur différents sites de distribution de CDs. Ce programme permet d’être guidé dans sa relaxation puis dans les contractions. C’est grâce à ce programme audio que j’ai eu mes premiers orgasmes.

    Pour répondre à votre question @epicture

    Avez-vous dans votre expérience ou dans les témoignages que vous connaissez pareille problématique qui pourrai apporter un nouvel éclairage à mon questionnement ?

    La première étape me semble de repérer ce qui vous paraît le plus difficile en ce moment parmi les points mentionnés (ou d’autres qui vous seraient propres).

    La seconde, si vous avez l’impression que c’est la fusion de vos aptitudes qui pose problème et non chacune d’elles prise séparément, c’est d’en laisser volontairement une ou deux de côté pendant quelques sessions. Ce peut-être par exemple l’occasion
    • d’essayer la méthode « laisser faire » ( « do nothing »),
    • ou de vous masturber avant la session, sans éjaculer bien sûr, pour faire monter l’excitation,
    • ou d’essayer une forme d’induction hypnotique ou l’écoute de fichiers comportant des sons binauraux. Vous pouvez essayer ceux que @fidelio a proposés. Vous pouvez voir ce que proposait @fidelio en décembre 2016 et janvier 2017.

    Le second paragraphe de votre message @epicture pose un tout autre problème, aussi fréquent pour nos amis qui vivent en couple. Certains orgasmes prostatiques peuvent être si intériorisés qu’ils ne produisent aucun spasme, aucun soubresaut (« calm seas orgasms », orgasmes des mers calmes). La jouissance s’exprime dans ce cas comme une béatitude et peut paraître mystique. Mais le plus souvent la jouissance s’ancre dans le corps, plus ou moins localement et se traduit par des contractions réflexes plus ou moins spectaculaires et des gémissements ou des cris (comme l’orgasme classique). Dans ce cas les sessions ne sont plus compatibles avec la proximité de votre compagne si elle dort ou si elle n’est pas au courant de votre session.

    j’ai changé l’optique de faire cela « en secret ». Il ne s’agit pas nécessairement de faire cela avec ma femme, car c’est une pratique solitaire, mais de le faire avec son consentement et en toute connaissance pour qu’elle ne se fasse pas de fausses idées sur la question.

    C’est évidemment la meilleure solution ; son application peut demander du temps. Mon expérience est que plus on est ouvert, mieux cela se passe. L’important est de sécuriser votre femme sur votre attachement, et sur le respect de ses propres limites. Si elle ressent le même attachement pour vous elle peut comprendre que vous cherchiez une forme de développement sensuel, à condition de ne pas vivre votre expérience comme un début d’abandon. Elle a le droit de ne pas vouloir y participer, mais son attachement lui impose aussi de vous laisser faire cette expérience tant qu’elle n’en subit pas de conséquences néfastes. Comme votre progression vers le super O’ ne fera que développer votre sensualité et la compréhension de la sienne vous ne risquez rien.

    Vous avez une bonne base de discussion avec les effets indirects de la méthode Pilate pour votre rééducation dorsale Selon l’état d’esprit dans lequel elle est ou dans lequel elle sera dans quelques jours ou quelques semaines vous pouvez ou pourrez lui proposer de lire aussi ce que nous disons sur le forum. Nous n’avons rien à cacher, elle n’a rien à y perdre (au pire un tout petit peu de son temps). Bon cheminement @epicture.

    #26265
    Jieffe
    Participant

    Ce que tu décris bzo m’emmène quelques réflexions, le massage prostatique nous révèlerait à nous même?
    Il semblerait que chacun trouve son bonheur dans des pratiques tellement différentes, et qui pourtant partent d’un même point. Si l’on compare à ce que décrit Andraneros, vous êtes tous deux aux antipodes, et pourtant chacun de vous est comblé.
    Je me souviens avoir connu un petit orgasme que je décrirais si j’avais à le faire de Calm Seas O’ et qui m’a comblé, que j’ai adoré. Un moment de bonheur, de sérénité et de plénitude.
    Certains ont besoin de calme et de tendresse tandis que d’autre de plus de violence.
    Ce qui apparaît être une évidence, qui ne semble être finalement que le reflet d’une sexualité plus classique, telle que peuvent la connaître la majorité, soulève tout de même à mon sens une difficulté, celle d’ aider et de guider les débutants. Chacun devant faire son propre chemin, ses propres recherches et ses propres expériences.
    Il devient alors très difficile de conseiller quiconque…..
    Enfin, c’est ma réflexion du matin suite à la lecture de ton témoignage.
    Et si peut-être le seul conseil que l’on pouvait donner à un débutant était de libérer son esprit, que le physique suivrait?

    #26238

    En réponse à: Découverte – 42 ans

    Andraneros
    Modérateur

    On fait maintenant plus ce qu’on dirait “faire l’amour” que faire du sexe pour être poli

    Cette évolution fait partie des effets secondaires de la découverte du plaisir prostatique. C’est formidable @Spele42. .

    Faut il obligatoirement avoir ces convulsions avant qu’arrive l’orgasme super O ?

    • Obligatoirement – Le plaisir prostatique n’est pas une expérience uniforme. Il est plus profond, il concerne un plus grand nombre de nerfs et il est plus cérébral que l’orgasme centré sue le pénis. Il donne donc normalement des sensations très différentes et provoque des réactions très variées. C’est pourquoi l’adverbe « obligatoirement » ne me paraît pas adapté à sa description.

    • Convulsions – Les forums spécialisés présentent des témoignages qui décrivent des orgasmes prostatiques qui plongent le corps dans une détente très profonde, dans un bain de jouissance purement cérébrale. Ce sont les « calm seas orgasms » ou « orgasmes des mers calmes ».

    • Super O’ – Le plus souvent l’intensité de la jouissance est telle qu’elle paraît insoutenable, qu’à ce moment on perd tout contrôle et que des spasmes réflexes se produisent. Dans ce cas les convulsions accompagnent éventuellement la fin de la montée du plaisir et l’orgasme mais ne le précèdent pas.

    • Convulsions avant qu’arrive l’orgasme – Cette situation est souvent décrite mais elle me gêne pour deux raisons. La première est qu’elle est en contradiction avec la recherche de la détente et du relâchement musculaire. La seconde est que l’importance qu’on lui donne peut conduire des débutants à reproduire par ce biais l’attitude qu’ils ont lors de leurs masturbations traditionnelles.

    Comme c’est une situation que je ne connais pas, je suis peut-être mal placé pour en parler. Je laisse la parole à nos amis qui vivent leurs orgasmes prostatiques et super Os’ avec plus d’agitation que je ne le fais. Bon cheminement @Spele42.

    #25257
    Andraneros
    Modérateur

    Tu demandais @jieffe :

    Est ce que tes orgasmes ressemblent toujours à des Calm Seas O’ ou arrivent-ils qu’ils soient plus agités?

    Il me paraît important de rappeler pour commencer que chacun est différent et peut donc vivre des expériences orgasmiques qui ne ressemblent pas à celles que d’autres décrivent. Chez certains les vagues de plaisir déclenchent des spasmes ou des convulsions qui peuvent être spectaculaires ; chez d’autres elles sont intériorisées et vécues de façon plus cérébrale avec peu de mouvements incontrôlés malgré un ressenti tout aussi intense.

    Avant de te répondre je relisais mes messages du 26 janvier et du 14 février 2014. Ce faisant j’ai constaté que mes orgasmes ont gardé la même nature et que je ressens mon plaisir toujours de la même manière, même si il y a des variations et une évolution au fil du temps. Ils sont le plus souvent calmes et intériorisés. Quand j’ai des spasmes ils sont limités à la fois brefs et ne concernant qu’un membre ou une partie du corps. Je me cambre depuis le début et j’ai plus souvent maintenant un réflexe de reptation du bassin. Je n’ai jamais sauté violemment sur mon lit.

    J’ai bien senti cette nuit, par exemple, ces pulsations au niveau du pénis, pulsations qui me donnent l’impression qu’il devient énorme, qu’il se contracte sous l’effet de l’éjaculation alors qu’en réalité, contrôle rapide par palpation, il n’était qu’à 80 % ou moins de son érection. Je me sens toujours fondre sous l’effet du plaisir et cette sensation est à l’opposé de grands mouvements mécaniques.

    Une évolution marquante est que maintenant, au-delà de la sensation de fusion, de la sensation d’immersion dans la jouissance, je perçois de plus en plus intensément la source de mon plaisir comme un point où le plaisir est encore plus intense qu’ailleurs, sous l’effet du contact ou de la pression du masseur. L’utilisation du Prograsm Ice a fortement renforcé cette perception. C’est à la fois très excitant parce que, même quand je suis noyé par ma jouissance, je sens que ça pourrait être encore plus fort, et à la fois très troublant parce que j’ai l’impression que c’est sans fin.

    Bon cheminement @jieffe.

    #25079
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Andraneros,

    Merci pour ta réponse.
    Peux tu nous en dire plus sur ta pratique? Tu restes finalement assez secret sur ce point même si tu interviens beaucoup, mais tu ne vas pas t’en tirer comme ça! 🙂
    En fait tu te livres au fil des discussions de uns et des autres, alors recentrons un peu tout ça ici, sur ta discussion à toi si tu veux bien.
    Ce que j’aimerais savoir, c’est quelle est ta fréquence de pratique (approximativement bien entendu), dans quel cas pratiques tu (envie, parce que ça fait longtemps….) ?
    Je suppose que tes séances ne se ressemblent pas en intensité, mais est ce qu’Andraneros fait des séances qui font choux blanc, ou sont elles juste plus ou moins intenses?
    Est ce que tes orgasmes ressemblent toujours à des Calm Seas O’ ou arrivent-ils qu’ils soient plus agités?
    Tu dis recommencer à utiliser le Progasm, mais utilises tu aussi l’Helix, quelle est ta préférence et lequel des deux utilises tu de façon plus régulière?
    Enfin, peux tu nous en dire plus sur

    Ça continue avec la perception puis l’acceptation que ces nouvelles sensations peuvent correspondre à une part « féminine » de mon être. Je me découvre être à la fois masculin et féminin sans lutte entre ces deux pôles, réconcilié avec mon corps.

    Comment cela se traduit il chez toi? Quel a été ton cheminement dans ce domaine, qui m’intéresse tu le sais.

    je sais, ça fait beaucoup de question, mais je suis un abominable curieux, et je suis persuadé que ce n’est pas un vilain défaut.
    Je ne me sentirai pas offensé si tu ne souhaites pas répondre.

    #24918

    En réponse à: Mon petit journal

    Andraneros
    Modérateur

    L’intérêt sans cesse renouvelé d’un journal, même « petit », @jieffe, vient beaucoup moins des informations inédites qu’il apporterait que des conversations qu’il permet d’engager d’une part entre son auteur et lui-même, d’autre part entre son auteur et ses lecteurs et enfin entre chaque lecteur et lui-même. En relatant tes sessions, tes interrogations, tes découvertes, tes blocages, tes doutes, tes progrès, tes envies tu feras ton cheminement à la fois en tant qu’acteur et en tant que spectateur de ton plaisir.

    Acteur, tu tiendra tous les rôles comme scénariste, réalisateur, accessoiriste plus ou moins bien aidé par ton entourage, encouragé par tes lecteurs, critiqué aussi par ces derniers. Spectateur, tu prendras, si tu le peux, un peu de recul pour nous dire ce qui était bien, ce qui reste à améliorer, ce qui ne te paraît pas fonctionner, pour nous dire pourquoi tu regarderas l’épisode suivant ou non.

    Ce sont ces conversations qui seront passionnantes et contribueront à enrichir le forum.

    Comme pour beaucoup d’entre nous ton cheminement n’est pas linéaire. Comme beaucoup d’entre nous tu tends à reproduire, malgré toute ta bonne volonté, des comportements dictés par une certaine attente du résultat souhaité. Cette attente, même non formulée, nourrit l’impatience qui nourrit la frustration qui conduit à vouloir forcer un résultat.

    je ne parviens pas à reproduire ces sensations,

    Le plus difficile quand on progresse lentement est précisément de ne pas chercher à reproduire un résultat, « ces sensations », mais seulement les conditions dans lesquelles ce résultat est apparu.

    je ne ressens pas de contraction involontaire, cela ne m’inquiète pas vraiment non plus, ayant ressenti du plaisir sans, et considérant que je débute je me dis que ça viendra. Sauf ce WE, il me semble que j’en ai eu, mais là est ma question, elles étaient assez violentes. Pas douloureuses, pas gênantes, mais violentes. L’Aneros rentrait quand même pas mal dans mon fondement à chaque fois.

    Ta question comporte la réponse et illustre ce que je dis plus haut. Tu as bien eu des contractions involontaires mais tu n’as pas eu celles que tu attendais… L’absence de micro-contractions initiales peut être la conséquence d’une tension musculaire dont tu n’as pas conscience. Les contractions involontaires très puissantes, qui te donnent l’impression que ton masseur te pénètre profondément sont normales. Tu n’en ressens pas de plaisir parce qu’elles te font peur, parce que tu dois te contracter et tout bloquer quand elles se produisent.

    Il y a des contractions différentes selon les moments, selon les sessions. Les témoignages nous disent
    – que généralement les premières contractions sont plutôt légères et font naître un plaisir qui va s’amplifier par la suite,
    – que généralement les contractions violentes sont associées à un plaisir intense.
    Mais ce n’est pas du tout obligatoire. Certains vivent des orgasmes pendant lesquels la perception des mouvements du masseur renouvelle la jouissance à chaque coup ressenti sur la prostate. D’autres vivent des orgasmes enveloppés dans la jouissance en dehors de laquelle plus rien n’existe, les orgasmes de mer calme, « calm seas orgasms » en anglais.

    Si le « do nothing » (détente aussi profonde que possible, sans rien faire, pour laisser à son organisme le soin de ressentir la présence du masseur, initier par réflexe les micro-contractions qui vont faire apparaître les premières étincelles du plaisir et par réaction des contractions et une jouissance de plus en plus intenses) ne donne pas de résultat en ce moment, N’hésite pas à utiliser les contractions volontaires légères d’autant plus que tu nous dis les maîtriser plutôt bien.

    La méthode du préservatif suppose à mon avis une double lubrification sur le masseur à l’intérieur du préservatif mais aussi soit à l’extérieur du préservatif, soit dans le rectum.

    A très bientôt et bon cheminement @jieffe.

    #22987

    En réponse à: Besoin de conseils

    Andraneros
    Modérateur

    @Rodward quel bonheur de lire que maintenant tu parviens à plonger dans la jouissance aussi naturellement et aussi facilement. Ta description « des vraies vagues », que je suppose de pur plaisir, et du « plaisir constant parfois plus intense parfois non » qui les suit correspond bien à ce que je ressens et qui est ainsi décrit dans le forum officiel de la marque Aneros par Darwin :

    calm seas of orgasm : A metaphor to describe being in a state of ongoing orgasms yet being very relaxed, and avoiding the usual muscular tension involved in high arousal. Rather than vocalizing, thrusting, contracting or convulsing towards the orgasms, you gently keep all muscles relaxed, breath the pleasure and let the orgasms come to you.

    Traduction :
    Les mers calmes de l’orgasme : une métaphore pour décrire un état d’orgasmes continus tout en étant très détendu dans lequel on évite la tension musculaire usuelle associée à une forte excitation. Plutôt que de vocaliser, pousser, contracter ou convulser lorsque montent les orgasmes, vous maintenez doucement tous les muscles relâchés, vous respirez le plaisir et vous laissez venir à vous les orgasmes.

    Ce que tu ressens à la fin de ta session est tout à fait normal et correspond à la sortie de l’état de relaxation profonde dans lequel tu parviens à entrer pendant tes sessions. Tes progrès sont magnifiques. A la manière dont tu nous en parles je suis persuadé que ton cheminement ne fait que commencer. Prépare-toi à vivre bientôt des expériences dont tu n’imagines pas encore l’intensité.

    Tu ne parles plus de masturbation à la fin de ta session. Est-ce que tes derniers progrès te permettent d’être rassasié sans ce supplément ?

    Bon cheminement @Rodward.

    #10456
    Andraneros
    Modérateur

    Mon expérience très réduite encore de l’orgasme prostatique semble confirmer les propos des anérosiens confirmés qui expliquent que chaque session peut être différente de celles qui l’ont précédée. La nuit dernière, dans une nouvelle session nocturne en deux étapes qui est actuellement ma voie d’accès au paradis de la jouissance, j’ai ressenti le plaisir envahir mon corps et mon esprit de façon nouvelle.

    La première mi-temps s’est déroulée de façon traditionnelle pour moi maintenant, comme je l’ai déjà décrit, en m’apportant son lot de vagues de plaisir.

    La nouveauté est apparue avec la seconde mi-temps qui a commencé vers cinq heures quand de délicieuses vagues de plaisir m’ont tiré de mon sommeil. Tout a commencé en suivant la progression en train de devenir habituelle. Les vagues de plaisir montent, elles se suivent en bon ordre. Rien ne peut arrêter cette progression. L’Helix est très présent et semble de plus en plus actif. Je me sens fondre. L’intensité de mes sensations me fait perdre le contrôle et je me retrouve avec plus de mouvements involontaires, mais paradoxalement très doux, du corps que précédemment et avec un ressenti, à l’opposé, d’immersion totalement passive dans la jouissance.
    Je sens le plaisir me remplir comme l’eau que l’on verse remplit la carafe. Ce qui est étonnant après-coup est que je ressentais en même temps le ressac du plaisir, montée – repli – montée – repli etc., et l’écoulement ininterrompu de ce plaisir dans mon être de plus en plus rempli jusqu’à déborder.

    Cette sensation d’immersion dans une béatitude sensuelle, qui me laissait ressentir une jouissance très intense même entre deux vagues de plaisir, est un élément nouveau de ma brève expérience. Est-ce que j’ai découvert cette nuit ce que des pratiquants chevronnés appellent la zone ou l’orgasme des mers calmes (« calm seas O’ »,) ?

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