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  • #22767
    subBoybel
    Participant

    Bonjour à toutes et à tous. Je suis enfin parvenu à accéder au graal même si je n’ai pas encore eu de MMO. Mais pour ce qui est du super-O, c’est bon, j’y suis.

    Tout d’abord, toutes mes excuses pour ce message fleuve qui en rebutera plus d’un, j’en suis conscient.

    Cela m’a demandé deux années de travail. Je sais, c’est très long mais j’habite dans un endroit où il y a beaucoup de passage. Je suis rarement libre et souvent dérangé par des coups de téléphone et des personnes qui rentrent ou sortent. Bon, c’est pour des raisons professionnelles, je ne m’en plains pas, cela permet de payer les factures. Et les sextoys.

    Vous remarquerez que mon parcours vers l’orgasme prostatique n’est pas classique. Loin de là. Mais le principal, est d’y arriver.

    C’est aussi pour cela que je suis très peu présent ici.

    Pour commencer, un bref résumé. J’ai 42 ans, de Belgique, gay passif à 80% et en couple depuis une dizaine d’années. Pour ce qui est du plaisir anal, je m’y connais un peu. Je parviens facilement à jouir avec des godes ou quand je me fais prendre, sans me toucher le pénis. Souvent avec massage et caresses vers la zone du périnée. Je sais que cela n’a rien à voir avec les orgasmes de la prostate mais c’est intéressant pour la suite de mon parcours. Vous comprendrez.

    Il y a, maintenant je peux l’affirmer, 20 ans de cela, j’ai connu deux orgasmes prostatiques. Ou qui s’en rapprochaient. Je jouais seul avec des objets. J’ai éjaculé en même temps il me semble mais je me souviens des sensations dans le ventre et du plaisir dont j’ai bénéficié. Je tremblais de toutes parts, j’ai crié comme pas possible, etc. Non, assurément, ce n’était pas un bête orgasme pénien. Mais à l’époque, pas d’internet, de forums, rien. Je savais qu’il m’était arrivé quelque chose mais qu’est-ce que cela pouvait-il bien être ? C’est resté nébuleux jusqu’à il y a peu.

    Je reviens maintenant à ces dernières années. Je suis curieux de nature, un peu branché porno en ligne. On fait passer le temps, quand on en a. J’ai finalement découvert certains témoignages et autres vidéos. Cela a attisé ma curiosité, ce qui est compréhensible.

    J’ai alors acheté un Aneros il y a deux ans. Peut-être pourrais-je y parvenir avec mais, comme l’ayant expliqué, n’étant pas novice, j’ai l’impression que ce n’est pas un objet adapté à mon « anatomie ». J’ai d’autres jouets. Par exemple, le Big Boy de Rocks Off mais il n’est pas du tout bien conçu. La boule du bas est assez grosse, même si chez moi cela rentre sans difficulté, mais le coude est mal fait et l’appareil ne tient pas en place. Et puis, j’ai appris que les vibrations ne sont pas du tout recommandées. J’ai aussi le Mystim Big Bend It, une espèce de long plug à 3 olives, normalement conçu pour l’électro-stimulation, même si je ne le branche pas systématiquement, l’électro a tendance à « assomer » la prostate. Il est « pliable », on peut donc lui faire prendre la forme que l’on veut. Et finalement, j’ai également acheté le Nexus Revo Intense. Sans oublier une imitation du NJoy Pure wand. Généralement je n’achète pas de copies chinoises mais l’original est vraiment trop cher et la dépense aurait été inutile si cela ne fonctionnait pas. Je sais, cela peut paraître beaucoup mais j’essaie de les acheter quand il y a des offres et de bénéficier de réductions diverses. C’est mon seul loisir.

    Il y a quelques mois, mon mec était parti, j’ai décidé d’utiliser le Bend It. Je l’ai plié pour qu’il prenne la forme voulue. Il m’a fallu beaucoup de temps. Je ne parvenais pas encore bien à jouer avec les contractions. Et au bout d’une heure, voyant que cela ne menait nulle part, j’ai commencé à faire des va-et-vient assez rapides avec les mains. Et là, c’est monté d’un coup. J’étais sur le ventre, c’est venu comme ça. Je sais qu’il ne faut normalement pas utiliser les mains, mais j’ai vraiment un problème de concentration. Et puis comme vous le savez, en débutant, ce n’est pas simple. Cependant, cela a fonctionné.

    Et il y a un mois de cela, j’ai connu une aventure similaire avec le Nexus Revo Intense. Pareil, j’ai dû utiliser les mains. Mais bon, c’est un bon début.

    J’ai fait bien d’autres essais mais comme je l’ai déjà expliqué, je n’ai pas vraiment de temps. Et le « stress » quotidien annihile mes efforts de concentration.

    Comme je l’ai expliqué dans un autre message, j’ai fait des essais avec le NJoy Pure Wand. Je sentais bien que cela prenait le bon chemin, mais manque de temps et de patience, c’est resté assez soft. Même si je pense avoir dit que je n’étais pas loin de l’extase, maintenant je peux dire que ce n’était finalement rien du tout.

    Et c’est là qu’arrive mon challenge heureux.

    J’ai déjà été très long pour probablement pas grand-chose, alors je vais faire au plus vite.

    J’ai une cage de chasteté en silicone. Vous savez, déjà que je parviens à jouir sans me toucher, imaginez la frustration de l’actif si je me mets à me masturber durant l’acte. Nous ne sommes pas du tout engagés dans une relation SM mais ça met un peu de piment. Chacun son trip. Et dernièrement, j’ai chatté avec pas mal de gars sur Twitter où un challenge est organisé. En gros, vous vous engagez auprès de quelqu’un qui vous l’a demandé à porter votre cage durant une semaine au minimum (temps long pour moi qui ne l’avais jamais mise plus de 24 heures). Cette personne s’est elle-même engagée auprès d’une autre et pour se libérer, chaque participant doit trouver deux autres personnes qui s’engagent elles-mêmes. J’ai trouvé ça comique, je me suis dit pourquoi pas ? J’ai déjà trouvé un volontaire. Si quelqu’un veut y participer ? Je sais, ce n’est pas la raison de ce site mais sait-on jamais. Tant que je n’ai pas de deuxième victime, je ne peux l’enlever, même après une semaine. C’est une espèce de système pyramidal. Rien ne m’empêche de l’enlever mais alors, j’aurais perdu mon challenge. On s’amuse comme on peut. Si vous voulez des infos c’est #TeamLocked sur Twitter. Attention, il n’y a que des mecs. Ce genre de jeu entre hétéro est plutôt branché domination-soumission. Ici ça l’est aussi parfois, mais c’est bien plus soft.

    Malgré la cage, je peux jouir. Je l’ai depuis le 15 et j’ai déjà dû jouir 3 ou 4 fois. Normalement, on ne peut pas mais tant qu’on ne se masturbe pas, je crois que ça peut passer. La nuit dernière, j’ai pris mon NJoy. Et là ! Le miracle d’être encagé fait que vous ne vous stimulez pas avec votre pénis. Et croyez-moi, cela m’a beaucoup aidé juste après deux jours. Il ne m’a pas fallu 5 minutes pour sentir que la prostate était stimulée. Et j’ai préféré arrêter après les premiers tremblements et gémissements (il était 2h du matin, je ne voulais pas réveiller mon compagnon qui dormait à côté de moi). Je pense ne pas avoir joué plus de 20 minutes. Avec très peu de mouvements des mains pour commencer, ensuite sans. Et j’ai eu un début de contractions involontaires. C’est bien dommage que je n’étais pas seul, j’aurais eu un orgasme dont on s’en rappelle toute sa vie. Il était préférable d’arrêter pour la prostate.

    J’ai terminé avec une éjaculation classique sans stimulation du pénis ni du périnée, avec mon NJoy là où il faut, un peu plus loin que pour accéder à la prostate.

    Bref, voilà mon parcours atypique. Vivement prochainement pour recommencer cela convenablement sans être dérangé par quiconque. J’espère que ce sera au plus vite.

    Je sais maintenant être sur la bonne voie, c’est le plus important. Et merci à ceux qui sont arrivés jusqu’ici.

    #22649

    En réponse à: Partage de mon éveil

    Andraneros
    Participant

    C’est plus long @eveil de répondre à un message qui reprend cinq mois de pratique intense du massage prostatique qu’à ceux qui couvrent une période beaucoup plus brève. Avant de continuer je tiens à vous remercier de la richesse de votre message qui aborde notre pratique avec des références qui donnent plus souvent lieu à question qu’à description dans notre forum. C’est passionnant.

    J’ai l’impression @eveil que vous aviez fait une approche (initiation ou formation) du kundalinî yoga avant de commencer la pratique du massage prostatique. Vous faites référence aux notions et aux techniques présentes dans cette discipline implicitement au début de votre témoignage et de plus en plus explicitement par la suite. Si je ne me trompe pas, cette expérience vous conduit à analyser les sensations procurées par votre masseur autrement que nos autres amis débutants. Cette approche particulière rend vos questions très intéressantes mais les réponses et les comparaisons entre votre expérience et celle des autres plus difficiles.

    J’ai pris conscience que je faisais l’amour à mon corps avec ce masseur…
    le plaisir se décuplait quand je restais dans le présent. C’est à dire quand je ne me projette pas dans un orgasme futur ou essaye de retrouver une forte sensation passée

    Sur ces deux points votre témoignage vous met au cœur de la bonne pratique du massage de la prostate. Les magnifiques progrès dont vous témoignez sont la récompense méritée de votre attention.

    Tout dépend où je vais « regarder » et si je respire « bien »…
    Quand je « regarde » je localise là où je suis, là le plaisir est intensifié c’est comme si je zoomais sur la partie regardé,

    Vous illustrez deux points importants abordés dans le traité d’Aneros et complétés par de nombreux témoignages dans notre forum :
    – 1) la concentration ou la focalisation de votre pensée sur la zone stimulée par le masseur. C’est un des apprentissages que doivent faire la majorité des débutants mais qui semble avoir été naturel chez vous.
    – 2) le contrôle de votre respiration pour amplifier les effets du massage.

    A ce stade, je peux discerner deux choses, les plaisirs tournoyants créés par l’aneros quand je regarde une partie de mon corps qui sont très localisé et le pétillement énergétique quant à lui plus généralisé qui démarre des jambes et progresse peu à peu vers le haut du corps grâce à la respiration abdominale.

    Cette expérience du « pétillement énergétique » vous met dans une dynamique un peu différente de celle de la majorité de nos membres et plus spirituelle aussi. Je n’ai commencé à faire cette analyse que tardivement dans mon propre cheminement.

    Dans cette zone, au jour d’aujourd’hui c’est bien là que je ressens la plus forte intensité de plaisir tournoyant. La sensation est presque aigüe. Et ce qui est formidable, c’est la jonction, lien que cela va créer avec les précédentes parties réveillées que j’ai regardé précédemment. A ce stade, je ressens un plaisir tournoyant sur mon périnée, prostate, ventre (hara) en même temps. Je ne peux dire que cela est toujours constant mais depuis quelques séances je ressens que cela s’équilibre et se coordonne de mieux en mieux. Le plaisir de mon bas ventre se répercute a l’ensemble des parties regardées. Toujours avec cette sensation de cercle, de chevauchement. C’est très agréable. Je ressens l’énergie littéralement me recharger. Aussi je n’ai pas de forte érection. Une demie si je puis dire.
    Mais je n’ai pas encore d’orgasme pour autant. Je reste comblé après chaque séance et continue à cheminer.

    La description de votre ressenti dans cet extrait illustre comment vous vivez vos sessions de façon très différente de la majorité de nos membres. Ils nous parlent plutôt de la perception des stimulations du masseur et de la sensation de plaisir qui les irradie dans tout le ventre. Pour les plus avancés dans leur cheminement, cette sensation de plaisir s’intensifie, s’étend jusqu’à échapper à tout contrôle et à déclencher une jouissance extrême avec de très fortes sensations orgasmiques localisées dans le pénis ou non.

    L’absence d’érection est tout à fait normale. Je pense que vous avez déjà commencé à vivre des orgasmes prostatiques mais que, malgré votre approche plus spirituelle, vous les attendiez avec des effets identiques à vos orgasmes « normaux » avec éjaculation. Il vous faut apprendre à jouir sans effet explosif, sans “climax”, à vivre vos nouveaux orgasmes dans la durée, dans l’amplification de la jouissance sans final libératoire.

    Il me semble que consciemment ou non vous soyez capable de faire circuler votre énergie orgasmique dans votre corps, même si vous ressentez ces blocages au niveau des chakras supérieurs. De ce fait votre orgasme est logiquement déconnecté de votre pénis et vous apporte une satisfaction plus complète. Votre dernière expérience ressemble beaucoup à la mienne quand je me couche avec mon masseur inséré :

    en me laissant aller dans les bras de morphe, j’ai commençais a ressentir une petite boule de chaleur dans mon bas ventre qui se matérialisait entre mon nombril et mon pubis. J’ai été très surpris, je me suis dit très rapidement, fais rien !!! Observe et apprécie!!!! Arrête de penser !!! lol C’était énorme quand j’y repense.. Cette petite boule à commencer à grandir et à prendre de la hauteur, elle se diffuser sur l’ensemble de mon bas ventre je dirais du pubis au plexus et irradiait toute cette zone de par sa chaleur si agréable. C’était extraordinaire à vivre!

    Il n’y a pas érection, il n’y a pas éjaculation, mais, à mon avis, c’est bien une forme d’orgasme prostatique, voire plus si on ajoute ce passage que je cite à nouveau :

    Je ressens l’énergie littéralement me recharger.

    Je reprends votre parenthèse sur la respiration :

    pour la respiration abdominale, au début j’inspirais par le nez, bloquais et expirais par la bouche doucement. Depuis peu, je ressens plus de monter énergétique en inversent cela, j’inspire par la bouche plus rapidement, remplissant mon abdomen, bloque quelques secondes et expire doucement par le nez.

    Vous avez raison de varier les expériences et de conserver ce qui vous convient. Mais j’ai lu qu’il était mieux de ne pas bloquer la respiration pour garder une circulation continue et fluide de l’air pour faciliter l’approfondissement de votre relâchement musculaire. Avez-vous essayé ? Expirer par la bouche permet aussi de vocaliser naturellement, sans effort supplémentaire, ce qui peut avoir un effet libérateur et amplificateur sur l’expression de votre jouissance. Au regard de mon manque de compétence dans ce domaine, les commentaires de nos amis qui ont une expérience en yoga ou autres discipline proche seront particulièrement appréciés.

    Il y a sans doute beaucoup plus à dire pour répondre à toutes vos interrogations @eveil mais mon message est déjà très long. Je l’arrête maintenant pour mieux le reprendre plus tard. Bon cheminement @eveil.

    bzo
    Participant

    dans la continuation de mon précédent message juste au-dessus, ne pouvant plus éditer celui-ci

    je voulais donner plus de précisions sur ce que j’entends par apprendre à être à l’écoute de son corps avec le yoga
    car écrit de cette manière, on pourrait imaginer une sorte de communication plus ou moins mystérieuse, voire ésotérique, avec son corps qu’on acquiert avec le yoga, ce n’est bien sûr pas cela, c’est quelque chose de beaucoup plus concret, je vais essayer un peu détailler cela.
    La pratique d’un yoga physique ( par opposition aux yogas de méditation), consiste beaucoup en l’amélioration des postures, beaucoup plus que d’en rajouter des nouvelles.
    à la limite on pourrait ne pratiquer d’une seule posture toute sa vie, essayer de l’améliorer jusqu’à atteindre la perfection. Celui qui maîtrise totalement une seule posture a une pratique plus complète que celui qui connaitrait des centaines de postures mais assez approximativement.
    La coordination dans un yoga en mouvement comme le ashtanga du chapelet des postures reliés par des mouvements entre eux avec la respiration et les bandhas, est extrêmement difficile et exige des années de pratique et une concentration sans faille sur ce qu’on fait.
    Une surveillance rapprochée constante donc de ce qui se passe au fur et à mesure qu’on entre dans la posture, on perçoit chaque groupe de muscles qui entre en tension, chaque membre qui entre en action, en même temps on contrôle sa respiration et on applique les bandhas. Quand je pratiquais, je me sentais comme une tour de contrôle avec tout le trafic de mon corps à surveiller, à diriger.

    Il y a des choses plus mystérieuses aussi,
    les bandhas dont j’ai un peu parlé au-dessus et puis la respiration ujjayi, l’immobilité de la posture avec la tension extrême de certains muscles et le relâchement total des autres, ensemble font que réellement le yoga peut être magique par moments. Quelque chose monte du sang, à ces moments on n’est plus la tour de contrôle mais l’avion qui a décollé.

    #22416

    En réponse à: Besoin de conseils

    Andraneros
    Participant

    Tu n’as pas à t’excuser @Rodward. Ainsi va la vie. On ne choisit pas quand on tombe malade. Les premières étapes de ton parcours professionnel sont plus importantes que quelques sessions de massage prostatique que tu pourras très facilement reprendre un peu plus tard.

    Entre tes sessions de massage prostatique tu peux toujours travailler sans masseur en faisant des exercices de respiration abdominale, de relaxation et de contractions anales et périnéales. Tu peux les faire presque n’importe quand et presque n’importe où. Si tu les fais avec suffisamment de concentration tu pourras même commencer à ressentir des vagues de plaisir.

    Profite de “ces contretemps” pour nourrir ton désir et ton excitation qui rendront tes prochaines sessions particulièrement jouissives. Bon cheminement @Rodward.

    #22068
    logansan
    Participant

    Bonjour à toute la communauté, et meilleurs vœux pour cette année du renouveau des sensations corporelles !
    Un long silence, mais une lecture assidue des articles et forum.
    J’interviens car je me sens concerné par ce sujet.

    Je me permet de résumer mes différentes interventions sur d’autres sujets, pour introduire ce qui va suivre.

    Hétéro, moyennement actif sexuellement, j’ai toujours su qu’il y avait autre chose que l’orgasme éjaculatoire, mais quoi… Vers la 40aine, à la recherche du point G, je tombe sur le point P… Je finis par me décider d’explorer cela aussi. Cela fait 3 ans maintenant. Ayant déjà appris à respirer, méditer, essayer de connecter mes chakras… L’hélix m’a permis d’évoluer rapidement et de connaitre des P-Wave, petits super O’s ; bref, de bonnes séances prostatiques, et même anales, il y a de bonnes choses à prendre !

    J’ai entrepris régulièrement de faire des exercices de Kegel ou qui y ressemblent, et des sensations A-less sont apparues. Je sais que je ne suis pas au sommet, j’ai encore du chemin à parcourir, mais courage à tous ceux qui sont en dessous de mes sensations. L’abandon de soi et désapprendre les acquis sexuels masculins font partie du processus.

    Concernant ce plaisir et mon mariage, moi aussi ma femme n’est pas à l’aise avec cela. Elle le sait, me laisse faire, mais je reste sur ma faim de ce côté là, pourtant je ne désespère pas.

    Revenons sur le sujet présent.
    Couché sur le dos, respirations profondes par le ventre, bien détendu, je ressens la chaleur d’un petit soleil au niveau de ma prostate. Mon cœur ne bat plus dans ma poitrine mais sous mon sexe.
    Le phénomène est encore plus flagrant au petit matin, si j’ai bien dormi, et cela me réveille même parfois quand instinctivement mon périnée est contracté avec la petite envie d’uriner du matin. Et en terme de détente, rien de mieux, je n’ai pas à faire le vide dans ma tête, la nuit s’en est chargée.

    Alors je peux commencer les contractions musculaires : alternativement, de façon courte (2-5 secondes) je contracte périnée puis sphincter, je relâche l’un pendant que je contracte l’autre, comme si je roulais de l’un au suivant. Même sans pensée sexuelle, le plaisir monte ; P-Wave, relâchement, contractions… et cela monte doucement pour s’amplifier à chaque vague. Avec l’habitude, l’arrivée du plaisir est très “mécanique” mais la montée en puissance nécessite une concentration méditative avec pensées excitantes.

    En général je passe en chien de fusil, je “roule” mes contractions, je rajoute des pensées excitantes, les vagues progressent encore. Le plaisir que je ressens me contracte comme un étirement du corps le matin, les abdos bien durs, voire avec des pets qui en rajoutent en massant ma prostate avant de sortir (désolé mais … ) cela dure parfois 1 minute je pense. Les jambes décalées, bougeant pendant l’orgasme, me permettent de ressentir encore plus de plaisir. Les muscles doivent jouer sur la pression prostatique.

    Je passe sur le ventre, le frottement de mon sexe en érection sur le matelas rajoute à mon plaisir. Et je laisse passer encore 1 ou 2 vagues. Ma tension sexuelle est à son comble en général à ce niveau. Je sais que je peux aller plus loin sans toucher à mon sexe, mais… il est parfois difficile de résister à un final éjaculatoire. Je ne vais pas passer ma journée là dessus quand-même !

    Je me suis permis récemment, lors d’un câlin matinal avec mon épouse, de me laisser aller à un orgasme A-less. Je ne l’ai pas sentie dérangée outre mesure, surprise oui, mais j’ai trouvé cela engageant. Je crois même l’avoir rassurée, elle a du croire à une éjaculation précoce, Hahaha !

    Voilà, c’est assez, pour le moment.
    Bon cheminement.

    Pour ma part, je vais suivre les conseils de lectures qui traitent de l’être “homme-femme”. (Barry Long, tantrisme…)

    #21924

    En réponse à: Ma (brève) expérience

    Andraneros
    Participant

    Bienvenue sur notre forum @gfeel.

    Vous avez commencé votre cheminement vers le super O’ avec une apparente facilité malgré le peu d’informations dont vous disposiez. Votre avantage était évidemment que vos

    barrières anales et psychologiques étaient déjà franchies depuis longtemps

    ce qui vous a permis de vivre ce qui ressemble, en effet, à un orgasme prostatique.

    Mais votre excitation extrême et votre manque de connaissance de l’état d’esprit nécessaire pour profiter au mieux de cette forme de jouissance vous a conduit à prolonger ce premier orgasme par une masturbation « libératrice ».

    Vous avez un avantage important par rapport à de nombreux débutants car tel que vous présentez le début de votre cheminement votre prostate semble bien réveillée.

    Je crois que peut être je focalise trop sur le but à atteindre plutôt que de profiter des sensations qui sont présentes, mais difficile de se conditionner :p.

    Vous analysez très bien la cause de ce que vous nommez vos difficultés. Il n’y a rien à ajouter.

    je suis plutôt content car j’ai gagné en sensibilité du coté anal dans mes rapports avec mon partenaire, mais aussi, d’un point de vue « psychologique ». En effet, je suis beaucoup plus excité lorsque je lui fais une fellation, au point ou je me sens également « sur le point de jouir » (de manière complètement péniène) pendant tout le temps ou je m’occupe de lui.

    Vous commencez déjà à bien ressentir les effets secondaires que vous apporte votre cheminement vers le super O’, sensibilité accrue aux stimulations et meilleur connexion sensuelle avec votre compagnon.

    Vous avez tous les atouts pour connaître plus vite que d’autres les délices des orgasmes prostatiques. Renoncez donc à l’impatience qui marque vos premiers essais et soyez pleinement confiant qu’avec un peu de méthode vous entrerez vous aussi dans ce fabuleux paradis des super Os’.

    Pour cela prenez le temps de commencer toutes vos sessions par un vrai moment de relaxation, de respiration ventrale, de concentration sur les plus petites sensations qui animent votre périnée, votre anus, votre rectum et votre prostate si vous savez la reconnaître. Poursuivez la session en pratiquant de petites contractions volontaires pour animer le masseur et laissez-le bouger dès qu’il répond à vos sollicitations.

    Oubliez l’orgasme tel que vous le connaissiez et vivez chaque instant de votre session sans rien attendre. Mettez-vous bien en tête qu’à ce stade de votre cheminement vous ne déclenchez pas vos orgasmes mais vous créez les conditions pour qu’ils se développent. Votre prostate vous offrira son plaisir orgasmique quand vous serez prêt à le recevoir.

    Vous avez raison de vouloir tirer parti de votre sensibilité à l’hypnose. « Hypnaerosession » est en vente sur le site du fabricant à environ 25 dollars plus les frais de port et éventuellement de douane. Je ne sais pas s’il est disponible auprès d’un distributeur français ou européen. En lisant les interventions récentes sur l’hypnose vous trouverez d’autres sources d’induction hypnotiques.

    Votre partenaire est au courant de apprentissage. C’est une excellente chose. L’expression « essayer avec lui » me paraît inadaptée à la nature de votre situation. La partie apprentissage de votre cheminement est en effet plutôt solitaire. En revanche sa complicité et les échanges intimes qu’elle permet seront des atouts très puissants pour mesurer vos progrès y compris ceux que vous ne percevrez peut-être pas, pour vous soutenir si vous avez des doutes. Pourquoi ne pas l’encourager à partager votre transformation en l’invitant à entreprendre lui aussi le même cheminement ?

    Bon cheminement @Gfeel.

    #21903
    Gfeel
    Participant

    Bonjour à tous,

    A mon tour, je profite de ce forum pour partager mon expérience et éventuellement avoir des conseils pour progresser.
    J’ai trente an, je suis plutôt homosexuel. J’ai une bonne connaissance (et appréciation) des pratiques anales mais je découvre quelque chose de très différent en parcourant ce forum.

    Cela a commencé car j’ai toujours été excité par l’idée d’avoir un orgasme “handsfree” (en étant passif). A cette période, je pensais qu’il n’existait que des orgasmes éjaculatoire et c’était ce que je recherchais. J’étais donc très surpris de découvert tout cet univers.

    Le premier soir où je me suis documenté sur le sujet, j’étais très excité et, rien qu’en lisant, je me suis rendu compte que je ressentais des sensations très très forte. Ce n’est maintenant que je comprend que j’étais déjà relativement sensible et que j’étais, je crois, en train de me stimuler “A-less”.
    Je n’ai pas du tout attendu avant d’acheter un stimulateur prostatique. N’ayant jamais été attiré par les “jouets”, je n’avais pas très envie de mettre beaucoup de budget et j’ai donc opté pour un “stimulateur pro g-feel”. J’étais un peu décu au départ car meme si il est très agréable au touché, il a une petite rainure (issu du moulage j’imagine) qui est un peu irritante au niveau du périnée.
    Après maintes lectures, j’ai commencé les sessions.
    Très vite, j’ai ressenti des sensations assez agréable, sans doute car les barrières anales et psychologiques étaient déjà franchies depuis longtemps. Lors de la deuxième séance, j’ai même ressenti quelque chose d’assez puissant, le stimulateur bougeait définitivement tout seul avec une amplitude assez importante.
    J’étais extrêmement excité, je me mettais à bouger sans vraiment controler. Je m’étais mis debout, les genous légèrement pliés et le dos cambré car, pour une raison que j’ignore, c’est comme ca que je sentais que je devais être.
    Qu’est ce que j’ai ressenti ce jour là? de très grosses p-wave? un mini o? une super o? Honnêtement, je ne suis pas convaincu par la dernière proposition. En effet, j’étais très excité, les sensations étaient très bonnes et pour autant ca ne “suffisait pas”, j’ai eu tenté de résister, j’ai eu besoin de me masturber car j’avais l’impression d’attendre quelque chose qui ne venait pas. L’éjaculation et l’orgasme qui s’en est suivi étaient délicieux, mais pas de super-o à mon sens.
    Le lendemain, je me suis senti dans un état très particulier, complètement lascif. Je sentais en permanence comme une légère vibration dans mon bas ventre, très agréable. Je me suis rendu compte qu’en me concentrant dessus, je déclenchais des vagues de plaisirs très agréable.
    A tel point que le midi, au lieu de rester déjeuner sur mon lieu de travail, je suis rentré chez moi faire une nouvelle séance (qui était très agréable, sans pour autant progresser). La sensation que je décrit s’est dissipée peu à peu à la fin dela journée (me laissant un peu triste!).

    Depuis, j’ai refait quelques séances, et j’ai eu à nouveau une période se “sensibilité” A-less (notamment à l’occasion d’un long trajet en voiture seul, j’avais mis les basses à fond et les vibrations du moteur et de la musique étaient vraiment délicieuses).
    Cependant, je n’arrive pas vraiment à progresser au dela. Chaque fois, je suis très excité et je finis par ressentir le besoin impérieux de me masturbais (ce à quoi je cède quasiment systématique, au bout d’une longue session).
    Malgré des résultats très encourageant dès le début, je me demande si je suis sur la bonne route à vrai dire.
    Actuellement, j’arrive à ressentir de très bonnes vagues de plaisir avec le stimulateur (j’ai entre deux fait l’acquisition d’un Progasm qui finalement me convient moins que le g-feel, mais j’utilise un peu les deux). Mais pour cela, je dois me concentrer très fortement, ce qui dans le même temps brise un peu ma relaxation.
    Sur le plan physique, j’ai quelques écoulements de liquide séminale et alternance de phase de repos et d’érection pendant les sessions.
    Je crois que peut être je focalise trop sur le but à atteindre plutot que de profiter des sensations qui sont présentes, mais difficile de se conditionner :p.

    Malgré tout, je suis plutot content car j’ai gagné en sensibilité du coté anal dans mes rapports avec mon partenaire, mais aussi, d’un point de vue “psychologique”. En effet, je suis beaucoup plus excité lorsque je lui fais une fellation, au point ou je me sens également “sur le point de jouir” (de manière complètement péniène) pendant tout le temps ou je m’occupe de lui. Ceux qui rend la chose assez grisante.
    Parlant de mon partenaire, il est au courant que j’explore cette piste mais pour l’instant je n’envisage pas du tout d’essayer avec lui. En effet, cela me demande tellement de concentration que je ne pense pas réussir à le faire en sa présence. Et également, étant donné que cela demande beaucoup de patience, je me sentirais un peu coupable de lui demander cela (même si je pense qu’il “m’aiderait” avec plaisir).

    Etant assez sensible à l’hypnose je vais tenter cette méthode pour progresser, par contre je ne sais pas ou trouver cette fameuse “hypnanerossession” dont j’entends parler partout. Une idée?!

    Ma présentation était peut être un peu décousue et je m’en excuse.

    Bien à vous,

    #21637
    Andraneros
    Participant

    Bienvenue sur notre forum @ane-et-rosse.

    Votre cheminement jusqu’à maintenant correspond à celui de ceux que je nomme les « débutants laborieux ». Si vous acceptez cette situation même en exprimant légitimement une certaine impatience, comme cela semble bien être le cas, l’évolution de vos premières sensations indique que vous êtes en bonne voie.

    En effet depuis trois mois vos sensations évoluent lentement mais bien dans le sens attendu. Vous avez raison de varier vos expériences ; cet effort vous permettra peu à peu de trouver les conditions et l’organisation les plus favorables pour améliorer le résultat de vos sessions.

    Vous avez lu les conseils et les témoignages proposés par Nouveaux Plaisirs et sur notre forum. N’hésitez pas à les relire car au fil de vos sessions vous en tirerez de nouveaux enseignements qui ont pu vous échapper en première lecture.

    Si, comme pour d’autres dont je fais partie, vous avez du mal à coordonner relaxation, respiration, contractions volontaires et concentration portez vos efforts sur la relaxation quitte à mettre au second plan respiration et contractions volontaires.

    Vous pouvez aussi essayer la méthode dite « do nothing » en anglais, soit ne rien faire en français, qui consiste essentiellement à vous détendre, à vous laisser aller en vous mettant à l’écoute de ce qui se passe en vous. Cette méthode vous permet de vous concentrer sur les événements les plus infimes qui de produisent autour du masseur et, en en prenant conscience, de faciliter leur amplification. Elle demande concentration et patience mais évite de se perdre dans des efforts désespérés pour coordonner des savoir-faire que vous ne maîtrisez pas encore assez bien.

    Une part importante du cheminement est mentale et peut selon les personnes être soumise à l’action de l’inconscient. Même si vous pensez ne pas avancer, chacune de vos sessions peut contribuer à faire légèrement bouger les choses sans que rien ne paraisse jusqu’au jour où un pan de votre inconscient cède et vous permet d’accéder à un niveau de plaisir supérieur, à l’image d’une falaise qui recule sous l’action des vagues.

    Je pense que le blocage volontaire de votre respiration risque plus d’accentuer vos tensions que de faciliter votre relâchement musculaire. La fluidité de vos actions, contractions, relâchement, inspiration, expiration, me paraît plus importante que leur intensité.

    Pour répondre à votre dernière question patience, pratique, assiduité, confiance. Acceptez votre situation et vivez chaque session pour ce qu’elle vous apporte et non pour le super O’ que vous attendez. Vous en serez récompensé.

    Bon cheminement @ane-et-rosse.

    #21636
    ane et rosse
    Participant

    Bonjour,
    Je me pose également la question de l’après tremblements. Disposant de mon aneros hélix dpuis trois mois environ, je chemine avec lui au rythme de une à deux séances par semaine avec des coupures en fonction de mes activités. Ce cheminement peut se résurmer ainsi :
    – toute première séance : aucune sensation à l’intérieur mais par contre j’éprouve des tremblements presque convulsifs qui parcourent tout mon corps et persistent après les contractions volontaires,une sensation de chaleur,les mains moites et après la séance une sensation de faiblesse et de tremblotement à défaillir. Aucune sensation intérieure identifiée
    – 4 ou 5 séances suivantes : rien dans un sens ni dans un autre, pas de sensation intérieure et les manifestations physiques s’estompent. A l’issue de ces quelques séances, je fais un break. On vera plus tard!
    – à la reprise quelques semaines plus tard, au fil des séances de petites sensations apparaissent et je n’ai pratiquement plus de tremblements. Tout reste léger. Il faut éffectivement que je me concentre pour le ressenti. Le problème est là concentration, contractions et relaxation ne vont pas de pair pour le moment.
    – ces dernières séances, le ressenti intérieur s’intensifie sans qu’on puisse appeler cela du plaisir, c’est du bien être plutôt. Je remarque que pour atteindre ces quelques parcelles de bien être, il faut des contractions de plus de 15 secondes.
    J’en suis là! J’essaie des variantes de position, des dosages de lubrification différents, des modes de lubrification différents, inspiré par ce que je lis. Voilà, je ne sais quel chemin prendre maintenant pour avoir une étincelle plus clairement identifiable. la difficulté c’est bien sûr la relaxation, à l’expiration pas de problème, mais lors de l’inspiration (et de la respiration bloquée plus de 15 secondes), la concentration et les contractions dépassent la zone souhaitée.
    Que faire pour concilier tout cela.
    Bonne fin de journée

    #21585
    alphanute
    Participant

    @Andraneros, je continue l’utilisation de mon Aneros. J’ai fait une session pas plus tard que hier. Et même si je ne pratique pas aussi souvent que voulu, au moins une fois par mois, les vagues de plaisir arrivent plus rapidement.
    Ce que j’aime bien, en plus du plaisir procuré, c’est le fait de se prendre un moment à soi, de prendre son temps, de se relaxer. Ces petits à-côtés ajoutent au plaisir de l’instant, un peu comme une séance de yoga, avec le côté délicieux en prime!
    Donc pour en revenir à ma séance de hier soir, je suis rentré en phase plaisir pendant plus de 25min! C’est plus la fatigue du corps qui m’a fait arrêter.
    Mine de rien, ça épuise ces moments!
    J’ai appliqué les conseils de respiration quand je me sens trop tendu des muscles. Et si le plaisir qui venait semble repartir suite à cette détente, c’est pur mieux revenir!
    Mais au bout d’un moment, la concentration sur la respiration et du relâchement des muscles repart, le corps se crispe, recontrôle et ainsi de suite. J’ai l’impression que ça aie à faire durer l’instant, cette maîtrise!
    Mais quand je me crispe, j’ai tendance à me rouler en boule, les fesses en l’air, la tête enroulée et enfoncée dans mon oreiller, la respiration rapide, comme si j’étais en train de courir.
    Le fait que le plaisir n’est pas intense, avec explosion et pic comme dans une éjaculation ne me dérange pas. En effet, il n’y a pas vraiment d’issue finale à ce plaisir, mais quand on a assimilé cela, c’est super agréable de rester dans cet état pour plusieurs minutes, à se retrouver sur une autre strate du ressenti du corps et de l’esprit!
    En tout cas, je confirme que l’aspect psychologique joue beaucoup pour atteindre le plaisir. Les rares moments où je n’avais que peu de temps devant moi, voulant me presser d’atteindre les premières sensation, ce fut un échec! Donc il faut se conditionner, savoir que l’on a du temps et ne pas se mettre de pression!

    #21380

    En réponse à: Mon expérience déroutante

    aneveil
    Participant

    Bonjour Lerris,

    L’idée qui me vient à l’esprit (mais ce n’est peut être pas ça…) c’est qu’en Yoga (et je l’ai vérifié sur moi-même)
    la tension de globes oculaires est généralement considérée comme étant le signe d’une grande tension mentale.
    Les exercices de yoga des yeux apaisent assez rapidement la tension oculaire ainsi que les tensions mentales qui en sont à l’origine.
    Dans notre recherche du plaisir prostatique les raisons de tensions intérieure ne manquent pas et pour ma part en parler à ma compagne (c’est dur au début) m’a beaucoup aidé à faire retomber cette pression mentale. (et mes yeux se trouvent plus apaisés).

    On trouve énormément d’articles, tutos et vidéos sur le yoga des yeux et il existe sûrement des ouvrages spécifiques,
    sinon beaucoup de livres de Yoga ont un chapitre consacré au Yoga des yeux.
    Les exercices consistent à suivre par exemple deux pouces qui se succèdent , de gauche à droite, en dago, de manière circulaire etc… Mais d’autres exercices utilisent les “énergies” des mains couplé à la respiration, la concentration ou encore la visualisation.

    Bon rétablissement pour vos yeux

    #21330
    Andraneros
    Participant

    Je cite l’intervention d’un sage du forum officiel du fabricant sur les contractions involontaires, darwin, Expert sur le forum officiel de la marque Aneros dit le 16 novembre 2016 :

    When you have an orgasm, say, by masturbation, you stroke your weenie until you start orgasming. At that point, you stop stroking, and your pelvic floor muscles, the many different ones, contract automatically to give you the orgasm, and the ejaculation.
    You do not contract those muscles voluntarily at that point.
    It is the same thing with the involuntaries caused by the aneros. The orgasm muscles are contracting involuntarily, but not yet in orgasm. Their contraction both responds to pleasure, and causes it, in a cycle. Eventually their contractions intensify into an orgasm.
    The only way for this to happen is to completely relax, and let them find their own way to doing it.

    Traduction :
    « Quand vous avez un orgasme, disons en vous masturbant, vous caressez votre zizi jusqu’a ce que l’orgasme arrive. A ce moment vous cessez les caresses et vos muscles du plancher pelvien, tous ceux qui font partie de cet ensemble, se contractent automatiquement pour vous conduire à l’orgasme et l’éjaculation.

    Vous ne contractez pas ces muscles volontairement à ce moment.

    C’est pareil avec les contractions involontaires produites par l’Aneros. Les muscles associés à l’orgasme se contractent involontairement, sans déclencher encore l’orgasme. Leurs contractions se produisent sous l’effet du plaisir et en même temps en sont la cause, en boucle. Finalement leurs contractions s’intensifient dans un orgasme.

    La seule méthode pour que cela se produise est de se détendre complètement et de les laisser trouver leur propre voie pour le faire. »

    Les contractions volontaires localisées et subtiles servent à activer le masseur. Les premiers mouvements du masseur stimulent la face antérieure du rectum, la prostate et le périnée. Sous l’effet de cette stimulation les terminaisons nerveuses de la zone massée réagissent et envoient des signaux au cerveau. En retour ce dernier répond en commandant les premières contractions involontaires qui viennent compléter les contractions volontaires. Il n’y a pas encore d’orgasme mais c’est le début de la montée du plaisir. Le relâchement musculaire permet l’apparition de ces effets ; la concentration mentale permet leur perception et leur amplification jusqu’à l’orgasme.

    Les autres tremblements, spasmes et convulsions sont la conséquence des orgasmes et non la source.

    Bon cheminement @haruko.

    #21186

    En réponse à: Besoin de conseils

    Andraneros
    Participant

    Je suis arrivé à un stade, qui je pense, m’emmène aux portes de l’orgasme

    Bravo @Rodward ! Mais je suis étonné que la note que tu attribues à l’intensité de ton plaisir soit toujours à 7 sans progression par rapport à ce que tu ressentais dès le 9 septembre. Pourtant, d’après ce que tu nous dis, tu sembles éprouver de plus en plus de plaisir pendant tes sessions. Est-ce que c’est parce que ton échelle de valeur évolue au fil de ton cheminement ou bien que tu entres en zone de plaisir de plus en plus facilement et que tu y restes de plus plus en plus longtemps sans pour autant avoir l’impression de jouir plus intensément ?

    Le problème que tu mentionnes peut venir de la forme de ton masseur, qui n’est pas aussi bien adaptée que celle des Aneros à une participation active des contractions anales et rectales.

    Il peut venir aussi de contractions parasites dont tu n’as pas conscience à cette étape de ton cheminement. Ce pourrait donc être une conséquence d’une insuffisance de relaxation profonde plutôt que de la relaxation elle-même.

    Il est possible que la perception du déplacement de ton masseur suffise à perturber et ta concentration sur ce que tu ressens et ta relaxation. As-tu essayé de poursuivre ta session en effaçant la perception de ce changement de position du masseur ?

    Si tu ne parviens pas à le remettre correctement en place par quelques contractions volontaires, fais le à l’aide de ta main et reprends la suite de ta session. Il me semble que ce petit problème soit assez fréquent et ne bloque en rien la poursuite du cheminement de ceux qui le rencontrent.

    Bon cheminement @Rodward.

    #20773

    En réponse à: Découverte

    Andraneros
    Participant

    Ne soyez pas désolé @Aneros40. Quand on est occupé le temps passe souvent plus vite que ce que l’on souhaiterait.

    je n’arrive pas a atteindre l’orgasme, même en me focalisant uniquement sur les étincelles de plaisir et en essayant de les faire amplifier.

    Vous focaliser sur vos étincelles de plaisir ne vous conduira pas automatiquement à l’orgasme puisqu’il n’y a pas de lien mécanique entre vos efforts et votre objectif orgasmique. Donc ne pas atteindre l’orgasme malgré votre application est normal au début, même si cela vous semble frustrant. Essayez de penser que l’attention que vous portez à vos sensations est destinée à vous faire prendre conscience de ce qui commence à se passer en vous, à vous ouvrir à une forme de jouissance différente de celle que vous connaissez. Quand vous serez prêt vous franchirez, à votre grande satisfaction, une étape dans votre cheminement.

    J’ai même bizarrement l’impression que, j’arrive a avoir plus de plaisir sans aneros qu’avec, juste après une séance, en faisant des contractions… mais en ayant conscience que, les trucs que je peut ressentir avec l’aneros, si j’arrivait a les amplifier, seraient 100 fois meilleur…
    Je peut ressentir des sensations absolument délicieuses en faisant les exercices de contractions et en m’imaginant que ma prostate est massée de façon très douce et circulaire

    Tout cela est aussi normal. En lisant les témoignages présentés dans notre forum vous avez pu constater que vous n’êtes pas le seul à faire cette expérience. Le masseur n’est qu’un objet qui facilite l’accès à cette autre forme de plaisir, en facilitant la concentration grâce à une stimulation physique. Certains parviennent même à se passer du masseur. Continuez en essayant de retrouver avec le masseur l’état d’esprit dans lequel vous êtes quand vous ressentez du plaisir sans l’avoir inséré.

    Je suis assez perdu en fait.

    Je pense que c’est dû à la difficulté de faire un cheminement dont vous ne connaissez pas du tout le trajet. Pour vous rassurer, vous compensez en imaginant ce qu’il devrait être. Comme votre imagination ne vous propose que des routes qu’elle connaît, elle vous conduit vers des impasses. N’attendez rien de vos sessions et vivez les avec désir et intensité dans ce qu’elles sont et non dans ce que vous aimeriez qu’elles soient.

    Soyez patient, soyez confiant. Bon cheminement @Aneros40.

    #20694
    nydor01
    Participant

    Bonjour,

    Je suis déjà intervenu dans le forum « Aneros et Paisir prostatique », pour témoigner que je connaissais l’orgasme prostatique avec et sans Aneros.
    Cette fois-ci, l’orgasme de la prostate est encore présent, mais d’une manière différente, indirecte. Ce qui est, pour moi, aussi fascinant.
    J’ai toujours été sensible des seins, mais depuis quelques mois (période qui correspond à une reprise d’activités sportives, avec de la musculation, entre autres), j’accorde un nouvel intérêt à mes tétons : je les stimule quasi quotidiennement, de façon manuelle (sans ventouse ou pinces, car j’ai lu que cela altérait leur réactivité). Leur sensibilité s’est notablement accrue, de même que leur taille (plus ou moins 5 mm de diamètre et de hauteur, ce qui surprend ma femme ! mais grâce à quoi, elle les prend plus facilement et plus souvent en bouche !). De même, ils entrent plus aisément et plus longuement en érection, parfois, sans les toucher, juste par frottement de tissu, ou même, par la pensée.
    Une séance de caresse des seins demande, comme pour une séance avec Aneros ou Aneros-less, du temps, de la patience, et de la concentration. Mes séances durent entre 30 et 60 minutes.
    Quand j’ai du temps et que je recherche un effet de glisse et d’échauffement, je me caresse avec du beurre de Karité.
    Je commence toujours par un petit massage des pectoraux, avant de commencer à m’occuper vraiment de mes tétons.
    Une fois qu’ils sont en érection, durs et mobiles, j’alterne les gestes suivants (dans le désordre, à chacun de trouver l’alternance la meilleure) :
    – je tapote du doigt le téton,
    – j’étire et/ou je pince légèrement le téton (surtout ne pas le blesser ou l’irriter trop fort),
    – je fais rouler le téton sous un doigt.
    – je frotte les tétons rapidement avec le l’index, le majeur et l’annulaire.
    – je caresse de façon plus ou moins appuyée le mamelon en tournant autour du téton, ce qui a pour effet de faire ressortir le téton et d’accroître encore son érection, ce qui produit aussi un effet d’excitabilité croissant sur toute la zone.
    C’est vraiment, pour moi, un mouvement déterminant dans la montée de l’excitation du sein.

    Quand l’excitation est très forte, je saisi mes tétons entre deux doigts, et je presse sans relâcher. Peu à peu, je sens le plaisir se transformer, et alors, il y a comme une vibration dans mon sein, qui se propage dans mon ventre.

    Il arrive que j’ai des érections puissantes au cours de la séance, mais, en plus, depuis quelque temps, c’est comme si mes tétons s’étaient connectés à ma prostate. Je ressens de la chaleur et des sensations dans mes sphincters, sans action spécifique de ma part, c’est-à-dire sans respiration abdominale et sans contractions (anales, périnée, etc.) comme je fais habituellement dans une séance Aneros-less.
    Là, se met en place un ensemble de réactions spontanées : d’abord, des contractions abdominales, puis des contractions des sphincters, enfin des spasmes du bassin.

    Enfin, hier, en plus de cela, j’ai ressenti des pulsations dans mon pénis en érection, et surtout, quelques gouttes de précum sont sortis de mon sexe. Ce qui ne m’est jamais arrivé dans une séance Aneros et Aneros-less !
    Je suis impressionné par la connexion orgasmique qui s’est faite entre mes tétons, mon sexe et ma prostate.
    Je n’imaginai pas que c’était possible.

    Je suis curieux de savoir si d’autres ont eu des expériences similaires ou proches, quelles méthodes, ils ont utilisés, et quelles ont été leurs sensations.

    #20634

    En réponse à: Besoins de conseils

    Andraneros
    Participant

    Je pense que j’attends trop de ces approches, et à la prochaine j’essaierai de faire abstraction de cette attente. Si vous avez des conseils à ce sujet je suis aussi preneur.

    Votre envie de jouir, @Aure51800, est bien humaine et tout à fait normale, même si la nature de la phase d’apprentissage pour ceux qui n’accèdent pas spontanément à l’orgasme de la prostate demande de prendre du recul, de renoncer au plaisir rapide et automatique, le temps d’ouvrir, de construire une nouvelle voie vers une nouvelle forme de jouissance. Engagez vos sessions sans en attendre ni orgasme, ni progrès spectaculaire, ni même la répétition de ce que vous auriez déjà pu vivre. Votre cheminement ne sera pas linéaire.

    (* Ces phrases s’appliquent aussi au plaisir de votre copine… )
    Considérez chaque session comme un moment que vous consacrez à votre développement personnel, comme un moment où vous vous mettez à l’écoute de votre corps sans savoir à l’avance ce qu’il a à vous dire.* Pour cela plus vous sentez le plaisir monter en vous, plus vous devez vous relâcher, vous enfoncez dans la détente, vous abandonnez et lâchez prise.* Engagez chaque session non avec l’objectif de jouir, mais au contraire avec l’objectif de créer les conditions qui vont vous ouvrir à une nouvelle forme de plaisir.

    Complétez votre apprentissage, en dehors de vos sessions, en pratiquant des exercices de Kegel pour renforcer la tonicité et le contrôle de votre anus et de votre périnée*. Si nécessaire apprenez aussi, en dehors de vos sessions, comment vous détendre et comment pratiquer la respiration abdominale.* Pour améliorer votre concentration et faciliter votre relâchement et votre abandon n’hésitez pas à expérimenter l’utilisation de supports vidéo ou audio.

    Il n’existe ni méthode, ni exercice, ni secret dont la simple application garantirait l’accès immédiat et automatique à la jouissance prostatique. Chaque cheminement vers le Super O’ est unique.

    L’autre point c’est que ma copine en voulait un vibrant, le but étant de pimenter la routine à la base, mais j’ai fait mes sessions seul suite à un premier échec à 2, et afin de mieux me mettre en condition.

    Vous comprenez certainement bien maintenant pourquoi votre première expérience à deux fut un échec.
    Votre copine est donc au courant de votre expérience. C’est formidable car elle va pouvoir vous encourager et surtout vous accorder le temps dont vous avez besoin pour vos séances de méditation prostatique. Si elle peut accéder à la lecture de notre forum, elle découvrira aussi tout ce que votre relation peut gagner en complicité, en intimité et en intensité au fur et à mesure de vos progrès.

    Bon cheminement @Aure51800.

    #20547
    nydor01
    Participant

    Première séance d’Aneros Hélix hier.
    Autant le dire sans ambages, ça marche ! Et au-delà de ce que j’espérais pour une première fois !
    Depuis que j’expérimente la réalité de l’orgasme prostatique, le potentiel de volupté immense offert par la prostate, je suis sidéré du peu d’information qui circule à ce propos. Méconnaissance ? Tabou ? Peur ? Rejet d’un plaisir pour lui-même ? Peut-être… mais c’est bien dommage…

    Avant même de commencer ma séance, j’étais persuadé que le plaisir serait au bout. Cette certitude me venait de mes dernières expériences (voir l’historique du post). Pourtant, ce ne fut pas si simple au départ. Car j’avais aussi une crainte, que j’ai évoquée ultérieurement, celle de ressentir des douleurs lors des contractions du fait de la présence de l’Aneros. J’étais donc confiant, mais stressé.

    Après cette première séance, je suis convaincu qu’une lubrification importante est gage de confort et de réussite. Pour ma part, j’ai procédé manuellement, avec un lubrifiant à base d’eau, et j’ai utilisé un lubrifiant à base de silicone pour l’Aneros. Le mieux comme je l’ai lu, serait d’utiliser une seringue ou une pipette.

    L’Aneros a passé le muscle anal très facilement, mais il y avait bien longtemps que je n’avais pas inséré d’objet dans mon rectum ; cela, ajouté au stress évoqué plus haut, a fait que je me suis crispé. L’objet était froid, dur, la sensation à la limite de l’inconfort. J’ai attendu, respiré (mais j’avais du mal à poser ma respiration), ça ne s’arrangeait pas. J’étais sur le point de renoncer quand un léger changement de position et une meilleure respiration ont atténué la sensation du début.

    J’ai fait quelques contractions pour évaluer les mouvements de l’Anéros, et je dois dire que j’ai été initialement gêné par la butée du bras qui pousse sur le périnée. Je ne suis pas convaincu de son utilité autre que le maintien d’une certaine stabilité (même s’il faut parfois le redresser, car il arrive que l’Aneros tourne pendant les contractions). J’estime qu’il peut être un facteur de déconcentration et de confusion au niveau des sensations de la phase initiale. J’avais vidé ma vessie peu de temps auparavant, mais, effet du stress et/ou de l’Aneros, j’ai eu assez vite envie d’uriner, ce qui m’a conduit à interrompre la séance. J’en ai profité pour remettre du lubrifiant.

    J’ai trouvé que l’Aneros glissait aisément, les contractions s’effectuant en douceur, sans effort notable au niveau des muscles (une différence avec mes expériences Aneros-less qui sollicitent bien plus l’effort et la tension musculaire). Vraiment, ça fonctionne presque tout seul !

    En fait, il m’a fallu une seule contraction maintenue pour enclencher le mécanisme des réactions involontaires. Au bout de quelques secondes, mon anus s’est mis à trembler, l’Aneros poussant sur la prostate qui s’éveillait. Je crois que le tremblement provenait de la partie haute du sphincter anal, en tous les cas, je n’ai rien ressenti de précis sur la partie basse.

    À partir de là, les contractions involontaires se sont succédé, dans une grande diversité d’intensité et de fréquence, et le plaisir a été constant. L’Aneros bougeait sans moi, d’avant en arrière. Les spasmes les plus forts survenaient quand je ramenai les cuisses contre ma poitrine, les mains bloquant les genoux. Dans cette position, la pression exercée sur les muqueuses était telle que je ressentais un véritable embrasement de la zone rectale, c’est aussi dans cette position que je percevais le plus clairement ma prostate. J’avais alors des contractions puissantes, caractérisées par une poussée conjointe vers l’avant, comme si mon corps voulait expulser quelque chose ! Une chose était également impressionnante (absente de mes expériences Aneros-less), c’était les gémissements profonds et systématiques que m’arrachaient ces spasmes.
    J’ai eu pendant une phase de contractions (je pense avoir eu trois ou quatre grandes phases orgasmiques) une très forte érection, avec la sensation que des gouttes d’eau coulaient de mon pénis… ce qui n’était qu’une impression. Toutefois, je n’ai jamais ressenti l’envie d’éjaculer.
    Je ne pense pas avoir eu de super O, je situerais mes orgasmes entre le mini O et le super O ; je dis cela, car je crois qu’il est vraiment possible d’aller plus loin, de perdre la notion de la réalité et d’entrer dans un état différent de conscience.

    À ce propos, me concernant, je ne pense pas que la limite actuelle soit physique mais mentale. Je pense qu’il y a en moi un petit frein à un lâcher-prise total ; une peur instinctive (cette peur dont parlent parfois les femmes face à l’orgasme) devant la possibilité d’une perte de contrôle absolue : si je pars, où est-ce que je pars ? Et pire encore, est-ce que je vais revenir ? Je crois qu’il y a quelque chose de l’ordre de la peur de mourir.

    J’ai noté des différences avec mes expériences Aneros-less. Celles-ci étaient à la fois plus exigeantes sur le plan de la concentration et de l’effort musculaire, et paradoxalement plus cérébrales, tandis que j’ai trouvé cette séance facile sur le plan de l’accès au plaisir, mais plus « sexuelle ». Par contre, après une séance Aneros-less, j’ai plusieurs fois eu la sensation d’avoir une pression dans le rectum pendant une bonne demi-heure (due sans doute à l’engorgement de la prostate), alors que cette sensation a été très ténue avec l’Aneros.

    Pour résumer, session très positive, voluptueuse, qui annonce de vastes possibilités orgasmiques. Je vais plus loin, je crois que cet orgasme peut conduire à des extases de dimension spirituelle ; je me demande même si ce n’est pas le stade ultime.

    Cette nuit, je me suis réveillé avec des chatouillements au niveau du sphincter, des palpitations, des picotements épars dans toute la zone et la perception très fine de l’ampoule rectale ; j’avais la sensation qu’elle se dilatait au moment où mon anus se contractait. J’avais aussi une contraction du périnée, enfin, je m’en suis rendu compte quand il s’est soudain relâché.
    J’ai eu trois spasmes longs et profonds au niveau du bas ventre, pendant lesquels, j’ai été pris d’une vive érection, mon sexe était si tendu que j’étais quasi au maximum des possibilités de mon périnée pour le faire durcir encore.
    Cette érection a eu pour conséquence de transférer la tension de la zone anale/rectale vers mon pénis. Mon excitation est retombée et je me suis rendormi, mais le moment a été délicieux !
    Et à l’instant où j’écris, je ressens par intermittence des petites pulsations dans mon sphincter.

    #20546
    nydor01
    Participant

    Malgré mon intention de réduire la « cadence », je n’ai pas pu résister à l’envie de vivre une autre séance hier soir.
    Résultat, une nouvelle avancée sur le chemin de l’orgasme prostatique, sans autres aides que mes moyens habituels : respiration et contractions ;
    enfin, pour être juste, la respiration a joué un rôle moindre cette fois-là.
    J’ai décidé d’adopter une lubrification de principe, même sans objet, car je trouve que les contractions sont moins agressives pour les muqueuses.
    J’ai tout de suite senti que j’étais dans une situation favorable, j’étais excité par la perspective du plaisir à venir, et ressentais déjà une forte chaleur interne.
    Un court moment de relaxation, avec une respiration normale, mon esprit focalisé sur mes sensations, et je sens des picotements au niveau de l’anus. Je ne fais pas l’effort de la respiration profonde, je commence tout de suite par les contractions, de petites contractions anales, alternant avec des poussées rectales vers l’avant, mais sans forcer, lentement, et je sens les picotements montés à l’intérieur, conjointement à une sensation de chaleur plus forte le long du canal.
    J’arrête les contractions, respire normalement, reprends les contractions, etc. en alternant la position avec les jambes à 45°, et la position avec les cuisses ramenées sur le buste.
    Les sensations s’installent et s’amplifient. Alors comme la veille, j’essaye de ressentir ma prostate par le seul jeu des contractions. J’y parviens assez facilement. J’en suis encore fasciné, et « renversé ».
    Je vais tenté d’expliquer ce que je ressens et comment je procède. C’est purement empirique, c’est la synthèse de plusieurs sensations et mouvements internes expérimentés depuis une quinzaine de jours. Là tous les éléments se mettent en place.
    Concrètement, je creuse mon ventre ce qui fait légèrement remonter mon bassin, alors que dans le même temps j’utilise mon anus en effectuant une contraction non pas classique, mais dirigée le long de la paroi antérieure, je sens donc comme un effet de poussée du bas vers le haut, qui ouvre l’ampoule rectale, tout en repoussant sa paroi (celle de la prostate). Pour prendre une image, ce serait comme une onde musculaire qui passerait sur toute la zone ; une onde qui gonfle et durcit ma prostate et me rend sensibles ses contours. Je sens très nettement sa forme qui occupe le centre de la paroi rectale.
    Puis, j’effectue une légère action de poussée-relâchement, alors c’est comme si l’onde refluait, et dans ce reflux faisait bouger ma prostate. De fait, c’est proche d’un massage. J’arrive à reproduire ce mouvement plusieurs fois, ce qui me procure un embrasement de la prostate.
    J’ai alors une série de spasmes du rectum, du périnée, etc.
    C’est une sensation orgasmique qui dure, à l’estimation, 15 à 30 secondes. J’ai également de brusques soulevées du bassin, des mouvements saccadés des jambes, des sensations dans le pénis, la respiration qui s’affole ou s’arrête, quelques râles, et même, à un moment, je crois, les yeux d’un fou, exorbités !
    J’ai eu trois séries de spasmes. Puis, j’ai arrêté, car d’une part, j’étais « secoué », d’autres parts, cela m’a demandé un certain effort de concentration.
    Je pense toujours que je suis au début de la maîtrise de ce mouvement interne qui me fait percevoir de façon précise ma prostate. À la lumière de cette séance, je crois aussi de plus en plus que la modération dans les contractions, surtout initiales, offre de meilleures chances de succès et des sensations voluptueuses encore meilleures.
    Ce que je trouve extraordinaire, c’est la réactivité grandissante de la zone anale rectale, comme si, tout à coup, mon cerveau en avait modifié la fonction, pour en faire une zone dédiée au plaisir.
    Et pour finir sur une note moins analytique, quel pied !

    #20545
    nydor01
    Participant

    @Andraneros
    Merci pour votre intervention.
    Enthousiaste, oui, car c’est enthousiasmant de découvrir tout le potentiel sexuel de la prostate ! Et surtout, l’accès à des orgasmes nouveaux plus subtils que l’orgasme classique, et tellement plus long !

    Pour répondre à votre question : non, je n’ai suivi aucun entraînement ou formation dans le domaine des pratiques orientales. Mais j’ai lu des articles, et vu quelques vidéos sur le Net sur le tantrisme, en autres.
    Depuis quelques années, je pratique l’autohypnose et surtout, la relaxation, avec la respiration profonde. Après un moment, lors de mes « séances », je ressentais des sensations au niveau de l’anus au moment de l’expiration, mais comme je n’étais pas dans une démarche sexuelle, je ne focalisais pas dessus. Très souvent (quasi systématiquement depuis un an), j’avais des spasmes au niveau du bassin, et des jambes, et je me sentais littéralement partir. J’avais fait le parallèle avec ce que j’avais pu lire sur « l’orgasme énergétique ». Curieusement, je n’ai pas fait le lien avec la prostate. Il se passait peut-être quelque chose de ce côté-là, mais je ne l’ai pas ressenti ou je n’ai pas su le distinguer.

    Il y a une quinzaine de jours, j’ai décidé de retenter l’expérience Aneros, et j’ai relu le traité. La partie sur les contractions a été une révélation. Ce qui a été déterminant pour moi, un déclic en somme, c’est donc l’association de la respiration avec le jeu des contractions.
    Un autre aspect très important pour moi, c’est la visualisation, en même temps que la perception de mes sensations, je procède à une projection devant mes yeux de la zone concernée.

    Quant à la perception morphologique de mes organes, c’est tout nouveau, comme je l’ai décrit, et à mon sens, je ne suis qu’au début de cette perception.
    La première fois, c’était plus en force, et alors, je sentais comme une zone dure dans mon rectum, la seconde, c’était plus en douceur, et finalement plus impressionnant et précis. Pendant quelques secondes, j’ai ressenti comme une forme arrondie bougeant d’avant en arrière sous l’action de son environnement.
    J’ai eu des spasmes, qui ont modifié ma position, et ma concentration, et je n’ai ensuite que partiellement retrouvé cette sensation.
    Ce qui est incroyable, et qui me fait pencher pour une approche finalement patiente et douce, c’est que je n’ai quasiment rien fait dans la phase initiale, ce sont mes sensations qui m’ont guidé (instinctivement, j’ai envie de dire) pour créer un mouvement musculaire quasi autonome. D’où l’importance du lâcher prise.

    Je suis curieux de voir ce qui va se passer avec l’Aneros…

    #20521
    nydor01
    Participant

    J’ai connu hier soir une session clé dans ma découverte de l’orgasme prostatique.
    J’ai évoqué mes expériences passées, mes découvertes, les limites rencontrées et mes doutes, mais vraiment, hier je crois que j’ai fait une avancée déterminante.
    Après toutes ces années (j’ai quand même la quarantaine bien tassée), je n’imaginais pas vraiment vivre une expérience qui, je le crois, va bouleverser ma conception du potentiel sexuel masculin, et bien sûr de mes propres capacités sexuelles : c’est comme un nouvel horizon dévoilé.
    Ce que j’ai vraiment découvert – et surtout vécu – hier, c’est que la prostate a une réponse aux stimuli distincts de celle du pénis, que le plaisir qui en émane est réellement autonome.
    En parler, le lire, le savoir, c’est une chose, le vivre s’en est une autre !

    Donc, hier, je me suis installé pour une session qui a duré autour de 60 minutes (comme souvent, en fait).
    Je commence comme d’habitude par prendre position avec les jambes à 45°, les pieds à plat, les mains le long du corps.
    Je respire lentement, sans effort, pour trouver le calme. En général, cette phase est maintenant assez courte, j’atteins un niveau de relaxation et de concentration rapidement (quelques minutes). Mon niveau d’excitation est assez élevé, j’ai eu des images érotiques devant mes yeux durant la journée, et j’ai par ailleurs effectué durant le WE quelques exercices de Kegel qui ont mis mon anus en éveil.
    Je commence alors la respiration profonde, ventrale, qui me permet d’éveiller doucement ma zone rectale. Après quelques minutes (je donne sans doute des indications de temps un peu arbitraires, car quand j’ai fini ma session, je m’aperçois que j’ai perdu la notion du temps !) j’accompagne ma respiration de contractions volontaires. Je procède de façon précise, à l’inspiration, je gonfle le ventre, creuse les reins, et pousse mon bassin vers le bas, comme si je voulais l’enfoncer, en même temps je contracte mon sphincter, puis je stoppe ma respiration.
    De cette façon, je me suis rendu compte que je ressentais la contraction de façon que je qualifierai de verticale, c’est-à-dire que de l’anus en remontant dans le rectum. Et ce, sans doute jusqu’à la prostate, car je ressens alors dans la zone de contraction la plus haute un fourmillement.
    Je tiens la contraction sans doute autour de 15 secondes, mais en fait, de ce point de vue, je m’adapte à mes sensations, ce peut-être plus long ou plus court. Ma contraction est forte, de l’ordre de 90 %. Ces premières contractions éveillent en fait la zone rectale. Quand je relâche ma contraction, je ressens un effet de chaleur, mais guère plus pour le moment.
    Mon expiration se fait de la façon suivante : j’expire par la bouche, lentement, mais amplement, je creuse mon ventre ce qui a pour conséquence de faire remonter mon bassin. Pour moi, ce sont les mouvements internes au niveau de la zone rectale induits par l’expiration qui est primordiale. C’est toujours dans cette phase-là que je ressens le plus les effets dans mon rectum. En même que j’expire fortement, je pousse aussi vers l’avant avec tous les muscles de la zone rectale et du périnée. Ce qui a pour effet de mettre en contact les parois du rectum et d’ouvrir l’anus (enfin, c’est ce que je ressens).
    Je ne contracte pas sur tous les mouvements de respiration, je pense que je contracte tous les 5 ou 10 mouvements respiratoires, ça me permet d’apprécier la progression de mes sensations, sans forcer les choses. J’accorde aussi une grande importance à la visualisation, c’est comme si je voyais toute ma zone rectale monter jusque devant mes yeux.
    Au fur et à mesure, les picotements sur l’inspiration deviennent plus précis, plus localisés et concentrés, et à l’expiration, je ressens comme de petits flux de plaisirs qui partent de l’anus vers le rectum.

    Tout ce qui vient maintenant est vraiment nouveau. Pour la première fois, sur un mouvement d’expiration, je ressens de petites palpitations au niveau de l’anus, comme des points de pulsions incontrôlées. Ces sensations remontent peu à peu dans le rectum. Toujours sur une expiration, j’ai la sensation que ma zone rectale durcit, j’arrive réellement à ressentir sa configuration, je sens ses parois qui s’écartent et se resserrent. Et alors, pour la première fois aussi (sensation unique, incroyable !), je ressens les contours de ma prostate, une zone circulaire comme une grosse pièce (en fait, elle me paraît énorme, toute la zone rectale me semble prendre des proportions énormes !). Je ne fais plus de contractions à l’inspiration, c’est fini, mon corps réagit tout seul. J’ai alors de fortes contractions involontaires du rectum, il me semble vraiment que les parois se dilatent et se contractent sur ma prostate dont la forme est incroyablement précise. Pendant deux ou trois contractions, les sensations sont très très fortes, la zone rectale et la prostate deviennent très dures, j’ai l’impression très nette d’avoir comme une pièce de métal chaud à la place.
    J’ai des spasmes de toute la zone périnéale, et à l’inverse des fois précédentes, mon attention est comme attachée à cette zone. Je ne vois et ne ressens qu’elle.

    Je crois que j’ai eu peur. Je ne m’attendais pas en fait à la force de cette réaction. Ce qui m’a vraiment frappé c’est la sensation de dureté comme quand on peut sentir la dureté de la prostate avec un doigt juste avant l’éjaculation par exemple. Sauf, que là, il n’y avait aucune action mécanique manuelle ou par le biais d’un objet, ni aucune éjaculation. Car, si j’ai eu un afflux de sang dans le pénis pendant ces instants, à aucun moment, je n’ai eu envie d’éjaculer. Par contre, j’ai eu comme une petite sensation de montée de liquide dans l’urètre, mais sans effet réel.

    Après cette série de spasmes, je me suis calmé, puis c’est reparti encore une fois, mais en moins fort. J’étais troublé, décontenancé, et de fait, j’ai perdu ma concentration.

    En fait, je ne pense pas avoir été au bout de mon orgasme, en raison de ma surprise, et de cette petite peur instinctive devant l’inconnue qui m’a retenu. Mais j’ai, a contrario, la sensation d’avoir ouvert une porte.
    Par contre, je me demande comment se passera l’expérience avec l’Aneros, et notamment, s’il est possible de supporter sans douleur un objet dans le rectum pendant les contractions (les miennes étaient très puissantes).

    Voilà, j’espère que mon témoignage sera utile.

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