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Bonjour à tous, après de longs mois sans revenir ici je reviens avec un nouveau sujet concernant mon aventure prostatique vue sous l’angle de mon couple.
Pour faire un petit résumé de mon aventure et de mon couple au jour d’aujourd’hui : Cela fait plus de deux ans que j’ai découvert et commencé cette aventure prostatique et j’en arrive au point où toutes mes séances rimes avec plaisir que ce soit avec l’aneros ou sans. Côté aneros, je commence seulement à sentir l’aneros bouger à l’intérieur de moi et cela me demande encore de la concentration et du relachement. Je sens des pics de plaisir mais encore loin de ce qui peut être décris dans la littérature de cette mine d’information qu’est le site nxpl. Côté sans aneros, il me suffit d’enfiler une de mes tenues fétiches et c’est parti pour du plaisir qui peut durer longtemps.
Bref, du plaisir mais pas encore le BIG OCôté couple: Je suis marié, en couple depuis 15 ans, avec deux enfants (11mois et 5ans). Avec ma femme, nous nous cachons rien (enfin je pense et j’espère^^) et c’est donc tout naturellement que je lui ai parlé de mon attirance pour emprunter ce chemin. La découverte du plaisir prostatique et la découverte de ce site fut une révélation pour moi puisque auparavant je n’étais pas vraiment satisfait côté sexuel : cela vient du fait que je suis un précoce et que de ce fait lors de mes ébats amoureux, cela ne dura jamais bien longtemps. Bien évidement et à cause de cela j’étais mal dans ma peau. Mes premières relations n’étaient vraiment pas top.
Donc découvrir ce plaisir prostatique m’a permis de me redécouvrir et j’espère nous permettre avec ma femme de nous épanouir sexuellement parlant.
Oui mais voilà…
Ce n’est pas toujours très facile de faire accepter à sa moitié les changements. De mon côté c’est mi figue mi raison, je m’explique.
Pour ma part, j’ai un appétit, un désir sexuel assez marqué alors que ma femme, c’est un peu le contraire.
Pour faire simple et court, elle est capable de faire beaucoup d’effort pour moi comme par exemple m’accompagner dans un stage de plaisir prostatique qui a eu lieu à Paris, me laisser faire des séances en solo pendant qu’elle vogue à d’autres occupations, m’acheter des tenues que j’aime porter, poser des questions sur l’évolution de mon cheminement. Donc de ce côté j’ai beaucoup de chance.
Cependant, nos ébats amoureux se font rare, une à deux fois par mois environ et bien qu’elle m’ait accompagné sur les ateliers du plaisir prostatique, elle n’a jamais voulu que ce soit elle qui m’insère l’aneros. De plus, je rêve qu’elle puisse un jour me faire un massage prostatique mais je ne pense pas que ce jour viendra.
Autre chose qui m’inquiète sur mon couple et je ne sais pas si je suis le seul, je ne pense pas d’ailleurs, c’est que ma moitié aime bien que je la pénètre avec mon sexe (le chose que je n’aime pas forcément car j’éjacule trop rapidement). C’est justement un point sensible. Nos ébats sont assez rare et du coup quand moi j’aimerai bien en profiter longtemps (nb: slow sex) ma femme préfère que je la titille avec mon sexe en passant autour de son sexe avant de rentrer dedans. Pour faire court, j’ai l’impression que quand elle prend du plaisir elle pense à elle (ce qui est normal je suppose) et du coup j’accepte sa demande en utilisant ce sexe que je n’aime pas.Du coup je suis un peu pommé on va dire car d’un côté elle me montre qu’elle m’aime et qu’elle souhaite me comprendre mais de l’autre les actes ne sont pas forcément au rendez-vous.
La question difficile d’intégrer cette aventure prostatique dans son couple quand une moitié préfère le sexe dit classique (bien qu’elle ait déjà eu un orgasme puissant juste en lui caressant les seins).
Merci pour vos conseils et vos récits.
Bon cheminement à tous
Buzzi
Sur un autre forum, on m’a posé une question qu’on m’a souvent posée dans la vraie vie. C’est une question que me posent souvent les femmes après leur avoir décrit le monde des orgasmes prostatiques, mais on pourrait facilement le poser en tant que non-binaire, trans, ou personne ayant subi une prostatectomie. Comment avoir accès à ce monde de plaiir si on ne possède pas de prostate? C’est une super question, pour laquelle je n’ai pas de réponse exacte (sinon je serais riche), mais les questions de plaisir me passionnent, donc je veux bien proposer des idées (outre que le KSMO, le pratiques tantriques, et d’autres pratiques dont j’ignore l’existance…). Mes excuses en avances pour les maladresses de langue, le français n’étant pas ma langue maternelle. Et sachez que ceci n’est qu’une ébauche, car il n’y a pas de limite d’idées pour celleux qui ont de l’imagination!
…
Qu’est-ce que c’est que le plaisir sexuel? C’est un mélange entre la stimulation physique et la perception neurologique de cette stimulation. Mais plusieurs choses indiquent que côté cérébral est plus important que le côté physique. D’abord, on est nombreux à avoir été dans une situation de stimulation physique d’un organe sexuel ou autre, sans pour autant en tirer du plaisir. Il y a des moments quand on est plus ou moins réceptifs à la stimulation. On a pourtant toujours la même quantité de nerfs dans notre corps, d’un jour à l’autre. Aussi de nombreuses personnes handicapées qui sont dans l’incapacité de ressentir les nerfs dans leurs bassin ont néanmoins montré leur capacité de déplacé leurs sexualité ailleurs sur leurs corps, où il y a moins de nerfs, mais sans pour autant diminuer leur capacité de ressentir du plaisir. Et puis on est nombreux à avoir ressenti une sexualité altérée par l’adjonction de certaines substances dans nos cerveaux.
La base de l’apprentissage de l’orgasme prostatique, c’est d’apprendre à reconnaître les micro-sensations sur le prostate et ailleurs sur le corps, et ensuite de les amplifier dans le cerveau. L’amplification se fait par la concentration sur ces micro-sensations couplé avec de l’excitation sexuelle, qui est de préférence générée par les fantasmes et pas par la pornographie. Avec de la pratique, cette amplification se fait de plus en plus vite et permets de monter de plus en plus haut.
Mais que faire si on a pas de prostate? La raison pour laquelle certains hommes stimulent leur prostate, c’est car il y a plein de nerfs qui passent par la. Mais une personne sans prostate peut tout simplement stimuler les nerfs du bassin autrement. La clef est d’apprendre les muscles du bassin, de faire plein de kegels (excercises des muscles du bassin) lentement et doucement, tout les jours, en prenant le temps d’apprécier toute les sensations qu’ils génèrent. Il y a plus de 15 muscles dans le bassin, et à force de les resserrer et relâcher (plus ou moins séparément—avec de l’entraînement on peut même les isoler), au bout d’un moment on a des chances de trouver des bonnes sensations. Certaines personnes ayant un vagin arrivent à se faire jouir en faisant des kegels et en serrant leurs jambes, sans se toucher. J’imagine que c’est aussi possible pour une personne qui a eu son prostate enlevé pour telle ou telle raison, car on enlève pas tout les nerfs lors d’une prostatectomie.
Le bassin n’est pas le seul endroit avec des nerfs. Notre peau en est recouvert, et par apprentissage, on peut apprendre à amplifier les plus subtils des caresses en plaisir orgasmique. Il faut juste prendre le temps de chercher, seul ou avec une autre personne. Je rajouterai un texte que j’ai écrit ailleurs sur les caresses ci dessous, pour donner des idées. Rien de tout ça vient naturellement pour la plupart d’entre nous. C’est une question de volonté et de temps passé.
Mais comme j’ai dit, la stimulation des nerfs, ce n’est qu’une partie. L’autre partie, la plus grande partie, vient de sa tête. Il faut donc apprendre à faire croître les sensations dans son cerveau, voir les imaginer. On est capable d’imaginer une image d’un avion, la voix d’un ami, le goût de la coriandre… pourquoi pourrait on pas imaginer le plaisir? Si on passe assez de temps à imaginer une plume qui caresse son flanc, on finit par la ressentir d’une certaine manière. Mais pourquoi une plume, et pas mille? On peut même aller jusque créer une jouissance dans le cerveau. Ces choses là, elles se pratiquent! Quand on arrive à avoir suffisamment d’imagination, ça se combine merveilleusement bien avec la vrai stimulation de son corps, par les caresses ou par les mouvements subtils des muscles du bassin ou d’autres muscles. Le cerveau est comme un ballon qu’on gonfle de fantasmes et d’excitation sexuelle. Puis, une fois gonflé, tendu, plein à craquer, une petite caresse vient éclater le tout dans une jouissance!
Il y a encore une chose intéressante à faire. On peut apprendre à lier une partie du corps à une autre, par association. Par exemple, on peut caresser ses tétons, et voir si ça fait resurgir du plaisir ailleurs sur son corps. Ou on peut caresser ses lèvres en même temps que ses pieds, jusqu’à y trouver un lien.
En faisant tout cela, on apprend que la jouissance peut prendre des formes infinies. Ça peut même s’extraire de la sexualité proprement dite. Le vent qui caresse son corps, qui provoque des frissons, des frissons qui chauffent le corps dans une bouffée de bonheur et de mélancolie jusque faire couler des larmes chaudes sur le visage… Certains diraient que cet exemple n’a rien à voir avec le plaisir orgasmique, et ça ne me dérange pas. Car ils ont pas compris qu’un orgasme n’est qu’un pic de plaisir, définition très vague. Et le plaisir n’est pas à être rangé dans des cases, non, il est à être suivi aveuglément dans les cavernes précipiteuse de son psyché.
Toutes ces pratique sont, comme l’utilisation des drogues, dépendant du set et setting. Il vaut mieux être dans un endroit calme, être confortable, avoir des bons parfums si on aime ça, être dans un bon état d’esprit… certaines pratiques sont mieux tout seul, car elles exigent une certaine introspection, sans distraction externes. D’autres pratiques se font bien en couple, telles les caresses.
Il y a des preuves anecdotique que certaines drogues peuvent aider dans la recherche de ces états d’extase. Je dis bien « aider », car les drogues ne font pas des miracles, mais peuvent être utiliser ponctuellement pour trouver des nouvelles pistes, des pistes à ensuite rechercher sobre. Le plaisir sexuel est basé sur le fantasme, l’excitation sexuel, et la sensibilité a la stimulation (entre autres). Certaines drogues desinhibent, rendent le fantasme plus accessible, font oublier les problèmes du quotidien et le stresse qui ont tendance à distraire, hausse la sensibilité de la peau. Ainsi un nombre de gens ont eu du succès avec de la marijuana (en petite quantité), qui pousse le cerveau vers la fantaisie, qui peut faire oublier le stresse de la journée, et qui peut aider pour la concentration sur des micro-sensations sur la peau. D’autres drogues sont plus ou moins efficaces. L’alcool desinhibe mais il a aussi un effet engourdissant. Le LSD fait des miracles pour moi, mais on ne peut pas prendre du LSD tout le temps non plus. Mais toutes ces choses doivent se faire quand on est complètement sobre aussi!
Mes excuses si tout cela reste très vague. D’abord, je suis pas francophone de base, donc je n’utilise pas toujours les bon mots. Puis j’ai un prostate, donc j’ai découvert ce monde de cette manière la. Mais je suis un homme hétérosexuel, et j’ai vu avec certaines femmes la possibilité d’aller très loin avec les pratiques que je décris. Des femmes qui ont augmenté la sensibilité de leurs peau, qui ont fait des liens entre les parties du corps, qui ont appris à jouir avec d’autres parties de leurs corps, ou juste avec une stimulation cérébrale. Donc il n’y a aucune raison que des personnes quelque soit leurs genre et quelque soit leur corps n’aient pas la capacité d’atteindre ces plaisirs.
Juste, il faut savoir que pour certaines personnes ça peut paraître plus ou moins évident. Certains mettront des mois, même des années à éveiller leurs peau et ouvrir leur cerveau de cette manière. Il ne faut pas désespéré, on a une vie entière à découvrir son plaisir, et la beauté est à retrouver dans le voyage, pas seulement dans la destination…
…
Voici des idées de caresses:
—caresser le plus doucement que possible, en frôlant à peine la peau/les poils.
—utiliser les ongles ou pas
—essayer avec des parties différentes de la main et des doigts
—utiliser des pinceaux (il faut choisir des bons, sans être trop creepy, chez un fournisseur d’art), des plumes (d’autruche et autres), des foulards en soie, des brosses, etc.
—utiliser ta langue.
—chercher les zones les plus sensibles sur tout le corps. Les miens sont: les pieds, les jambes, les genoux, l’intérieur des cuisses, les fesses, le bas de dos, les flancs, les tétons, la nuque, le cou, les aisselles, les lèvres, les bras, le cuir chevelu, les paumes, et l’arrière des mains, surtout l’arrière des mains. Mais aussi tout ce que je n’ai pas mentionné, car au bout d’un moment, tout fait du bien.
—penser au fait que quand tu caresse avec une partie de ton corps, il y a aussi la sensation de caresser à prendre en compte. C’est à dire, si tu caresse ton bras avec tes doigts, tu reçois des signaux de ton bras et de tes doigts.
—jouer avec la vitesse, et chercher surtout dans la lenteur!
—fermer les yeux
—caresser avec ton cerveau, d’abord en te caressant à un endroit, puis en imaginant à quoi ça ressemble. Le cerveau peut être très fort. J’aime bien fermer mes yeux et me faire caresser par des milliers de plumes (entre autres) de la tête au pieds.