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  • #43145
    Gerardisson
    Participant

    Décidément ce mois de janvier est étonnant.
    Cela fait maintenant un an que je connais ce site et que je m’intéresse de près à l’orgasme prostatique.
    J’ai du faire je pense une 40aine de sessions.
    Depuis cet été j’ai réussi à ressentir de bonnes sensation allant toujours un petit peu plus haut à chaque pratique supplémentaire.
    Evidemment il y a quelques ratés, soit du à une stagnation normale ou un coup de moins bien, ou alors de mauvaises conditions…
    Toujours est-il que depuis le 14 j’ai refait 2 sessions qui ne m’ont pas convaincu, je n’avais à chaque pas beaucoup de temps. J’étais même malade pour la seconde session et j’avais acheté un nouveau jouet (le Bouncer de chez Fun factory) et j’étais quelque peu impatient de le tester. La session avec l’Helix était donc plus que quelconque…

    Ayant une journée complètement libre aujourd’hui, j’ai décidé de réitérer l’expérience en prenant le temps, en mettant l’accent sur la relaxation.
    Je vais tenter de décrire le plus exactement possible mes sensations du jour tant la session était enrichissante et longue.
    J’ai tout d’abord commencé par une relaxation profonde, ce que je n’ai pas forcément le temps de faire habituellement.
    J’ai senti les contractions arriver très lentement et progressivement.
    Je sentais le bien-être qui montait.
    Au bout d’un temps certain, j’ai senti que les contractions s’intensifiaient. Mais j’essayais de contrôler un peu car si je ne contrôle, j’ai l’impression qu’elles contractent trop fort ce qui m’enlève toute sensation.
    Ma détente et ma concentration étant plus élevées que d’habitude, je sens différentes vagues, chacune différentes de la précédente et différentes des sessions antérieures.
    Je ressens assez rapidement non pas un orgasme ou une sensation de plaisir fulgurant mais un bien-être que je n’ai pas envie de quitter. Je me posais la question « certes, ce n’est pas un plaisir à tomber par terre, mais cette sensation me fait du bien, ai-je envie d’arrêter?? Oh que non ! »
    Différentes montées et accalmies.
    Je me sentais bien allongé sur le dos avec une bouillotte en bas des pieds.
    Au bout d’une heure, je pensais avoir terminé, cela faisait un moment plus long sans trop de sensation. Puis j’ai ressenti des contractions un peu plus rapides, un peu plus intenses, où je ressentais à chaque fois un plaisir plus fort que les secondes précédentes m’obligeant à me demander, jusqu’où cela pouvait m’emmener.
    A un moment le plaisir s’estompait mais les contractions continuaient. Je pense que mon cerveau n’analyse pas encore cette nouvelle sensation de plaisir.
    Après une ultime accalmie, une nouvelle montée se manifestait. Je pensais pourtant avoir tout donné pour aujourd’hui. C’est remonté rapidement.
    Puis sans faire exprès j’ai eu mon ventre qui s’est enfoncé un peu plus bas dans le lit, faisant une contraction différente. Je sentais l’Aneths qui vibrait très rapidement et mes contractions étaient différentes comme si inconsciemment, il y avait un truc qui s’était débloqué faisant en sorte que je contracte d’une nouvelle manière.
    J’ai senti le plaisir monter, puis mon corps s’est mis à trembler, je ne savais pas ce qu’il se passait.
    Mes jambes étaient sous l’emprise de spasmes soudain, ma nuque également à 2 doigts de me bloquer les cervicales.
    Je ne maitrisais rien de ce qui se passait.
    Je ressentais un plaisir qui au fur et à mesure des contraction s’estompait car cela devait être trop puissant pour le ressentir pleinement.
    Mon souffle s’accélérait et mon corps se recroquevillait sur lui même. C’était très bon.
    J’ai laissé retombé tout ça au bout de 2 3 minutes, sentant mes abdos et mes muscles tout contractés comme après une session de sport…

    Ayant eu une bonne session, la meilleure de 2022, clairement ! J’ai eu envie d’expérimenter des choses.
    J’ai décidé de prendre un bain avec le Progasm cette fois-ci. Je crois que j’avais bien donné du coup ce fut assez quelconque, et puis je devais être un peu épuisé après 1h30…
    J’ai ensuite continué avec un Dildo en verre Gilde (agréable mais sans plus) pour finir avec le Bouncer de Fun Factory que je testais pour la deuxième fois.
    Malgré mon excitation qui était très haute et ma curiosité attisée, je crois hélas que la session avec l’Aneros m’avait clairement fait atteindre le summum de ce que je pouvais ressentir aujourd’hui.
    Tout ce qui était après ce moment de vibration intense n’était que moins bien.
    J’ai pourtant persévéré avec le Bouncer, je n’ai (contrairement au Gilde en verre) pas réussi à ressentir le moindre plaisir.
    J’ai donc tout bonnement arrêté au bout de 2h30. La première moitié avec l’Aneros était mémorable. La suite avec mes autres jouets était banale voire ennuyeuse.
    En tout cas, je retiens le début de session qui était encourageante.
    2022 sera l’année de la persévérance.

    #43051
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @Filou,
    Tu demandes :

    Mes séances en A-less sont toutefois moins intenses que celles avec masseur. Est-ce aussi valable pour toi?

    Oui, ça l’a été. J’ai suivi pour mes sessions sans masseur une courbe d’apprentissage parallèle à celle de mon apprentissage avec masseur. Ce n’est plus le cas. Mes sessions sans masseurs me paraissent aussi jouissives que celles avec. @Caktill a suivi lui aussi une évolution équivalente. En avril 2021 il disait à @nousta :

    Aujourd’hui, après une année et huit mois et 200 séances, je n’ai pratiquement plus de ratés avec un masseur. En A-less, ça m’arrive encore de temps en temps mais quand la session fonctionne bien, mes orgasmes n’ont plus rien à envier à mes séances avec masseur. Les deux courbes de progrès sont toujours parallèles, les séances A-less étant encore, de temps en temps, un poil en dessous des autres.

    En novembre il écrivait dans son sujet « Heureux mais inquiet » :

    Ma dernière session Aless, qui a eu lieu samedi soir plutôt que vendredi soir, a été un sommet de plaisir, les meilleurs orgasmes de tous les temps ! Je l’avais lu au début de mon parcours et je n’y avais pas vraiment cru… Oui, il est possible de déclencher des Super-O’s sans aucun masseur, la relaxation, la concentration, l’expérience et quelques caresses habilement dispensées peuvent provoquer un plaisir dans le corps entier (oui, enfin surtout le haut du corps… Je n’ai pas encore ressenti de plaisir dans mes jambes…). Mais, ressentir un orgasme grandir, partir de la prostate et s’épanouir dans le torse et la tête ce n’est déjà pas si mal !
    Bref, samedi soir j’ai été au paradis des orgasmes….
    Pas de doute, cette séance a été la meilleure de toutes ! En Aless ! C’est magnifique !

    Tu peux aussi suivre la progression de @Buzzi qui constate ses progrès avec et sans masseur à la fois sur notre forum et sur Discord.

    Je n’ai donc aucun doute sur ta progression dans les prochains mois. Tu continueras à vivre de plus en plus facilement des orgasmes avec masseur et des orgasmes sans masseur de plus en plus puissants. Ton application, ton expérience et au dessus de tout cela l’excitation que font naître en toi tes sessions et la jouissance qu’elles te procurent accroissent jour après jour l’énergie sexuelle qui est à ta disposition. Elle ne demande qu’à circuler.

    Le sentier d’accès au plaisir prostatique de tes débuts est devenu une route puis une avenue. Ce sera bientôt une autoroute. Bon cheminement @Filou.

    #43026
    Andraneros
    Participant

    @Gerardisson, tu nous dis :

    Sur cette session, la respiration abdominale n’a servi à pas grand chose, comme si je me concentrais tellement pour bien respirer que ma prostate était en stand by.

    Dans ce cas n’hésite pas à mettre le contrôle de la respiration de côté pour te concentrer sur tes sensations ou sur tes contractions quand elles te font démarrer. L’important est ta prostate et les sensations qu’elle fait naître.

    Le plaisir s’est accentué au fur et à mesure, jusqu’à ressentir d’un coup une sensation très agréable inconnue à ce jour.
    Un plaisir lié à une sensation de chaleur, des picotements dans tout le coeur et un violent acouphène dans mes 2 oreilles.
    Wahou !
    Tellement bon, rien que pour cette sensation furtive, cette session méritait d’exister !

    C’est formidable !

    J’ai commencé des va et viens puis j’ai repensé aux conseils prodigués ici et j’ai réussi à m’arrêter avant qu’une éjaculation vienne briser cette concentration d’énergie.

    Bravo ! Tu es un chef.

    Demain nouvelle séance. J’ai hate !

    Moi aussi, j’ai hâte de te lire. Bon cheminement @Gerardisson.

    #43007
    Gerardisson
    Participant

    Bonjour
    Après les 2 sessions de la semaine dernière qui ne m’ont apporter vraiment pas grand chose, j’ai réitéré aujourd’hui.
    Les sensations reviennent peu à peu. J’ai ressenti plein de sensations agréables.
    La session n’était pas à classer dans le top 3 mais dans une moyenne d’agréabilité non néglgigeable.
    Sur cette session, la respiration abdominale n’a servi à pas grand chose, comme si je me concentrais tellement pour bien respirer que ma prostate était en stand by.
    Au bout d’un moment, j’ai généré une mini contraction et ça a démarré directement !
    J’ai eu des petites montées sympas, même si pas à la hauteur des sessions de décembre.
    A un moment, je ne sentais plus forcément l’Helix qui bougeait. Il s’était calmé.
    Et j’étais tout détendu, j’avais l’impression qu’il bougeait très doucement, bien plus doucement que d’habitude. J’avais l’impression qu’il faisait des caresses lentes sur ma prostate.
    Cela changeait des fois où il se colle contre elle tout seul avec un peu trop de pression à mon gout, m’emêchant de ressentir quoique ce soit.
    La j’étais concentré sur le plaisir que me procurait ces caresses, c’était doux, voluptueux, un peu comme si on caressait un chat dans un calme et une quiétude tellement agréable.
    Le plaisir s’est accentué au fur et à mesure, jusqu’à ressentir d’un coup une sensation très agréable inconnue à ce jour.
    Un plaisir lié à une sensation de chaleur, des picotements dans tout le coeur et un violent acouphène dans mes 2 oreilles.
    Wahou !
    Tellement bon, rien que pour cette sensation furtive, cette session méritait d’exister !
    J’ai ensuite oscillé entre des temps forts et faibles, sans jamais ressentir le plaisir fugace de cet instant magique expliqué précedemment.
    Je me suis endormi puis au bout de 2h20 j’ai relancé les contractions et là ça allait très vite, j’avais l’impression que mon Aneros était un Vibromaaseur tellement il allait vite.
    Cela m’a procuré un plaisir certain mais très sporadick.
    Enfin, j’ai eu envie de m’amusé car j’était très excité. J’ai commencé des va et viens puis j’ai repensé aux conseils prodigués ici et j’ai réussi à m’arrêter avant qu’une éjaculation vienne briser cette concentration d’energie.
    Demain nouvelle séance. J’ai hate !
    Bonne journée

    #42835

    En réponse à: A l’ écoute de mon corps

    bzo
    Participant

    “Ensuite, joujou avec une tronçonneuse donc concentration maximale”
    une Hilti, au moins?

    à ton enthousiasme, je devine que tu dois vivre le même genre d’aventure que moi

    ce plaisir est si particulier,
    ce qui en fait la spécificité, avant tout, je crois,
    c’est cette sensation d’intimité, de communion, de complicité, avec son corps,
    on est uni à lui, grâce au yin, on ne forme plus qu’un, corps et esprit
    et cela peut se vivre, instantanément,
    même pour des moments très brefs, une caresse au passage, juste quelques instants
    mais c’est tout de suite si nourrissant, grâce à cette spécificité

    cela
    mais aussi que cela peut venir de n’importe où,
    contrairement au plaisir prostatique,
    où cela commence toujours dans la zone de la prostate puis cela s’étend peu à peu dans le bassin
    et enfin, durant les orgasmes, cela peut s’étendre à tout le corps

    avec notre plaisir en mode yin,
    il peut rapidement venir de partout
    et il peut s’éveiller de n’importe où dans notre corps,
    de l’endroit où l’on se caresse
    ou si je me frotte une jambe contre l’autre, cela va partir de là,
    c’est très divers, tellement varié

    #42834

    En réponse à: A l’ écoute de mon corps

    modeyin
    Participant

    Ma belle mère aucun risque sa fille n’en veut pas je suis tranquille de ce côté la
    c’est le travail mais mon corps n’est pas resté à rien faire
    Ha ce féminin en moi quelle merveille
    Je vous raconte pas tout les petits moments de bonheur qu’il m’offre
    Hier en fin de d’après midi mon féminin était encore à point culminant
    Ca été torride avant et pendant ma douche très torride
    Ou mon féminin était exacerbé dans toute sa splendeur
    pas de tabous, aucunes limites pour quelle puisse exprimer tout son potentiel
    J’aime quand elle prend le pouvoir sur mon corps
    Ca continuer quand je me suis coucher à 2 heures du matin
    Au matin, au réveil rien mais pendant la ballade matinale du chien
    en pleine nature ou j’ai l’impression de pouvoir me connecter
    à l’énergie universelle ou mon corps réagit au niveau de ma poitrine,
    de mes abdominaux et ma respiration s’accélère.
    Ensuite, joujou avec une tronçonneuse donc concentration maximale
    Après avoir manger petite sieste ou avant de m’endormir
    l’alchimie dans mon corps a encore fonctionné à merveille
    Même si ça fait plus mois que je goûte à ce plaisir
    on ne peut sans lasser
    Ce féminin est incroyable, à un tel pouvoir
    Ce féminin peut combler à lui tous seul mon corps d’homme

    #42705

    En réponse à: Heureux mais inquiet

    Caktil
    Participant

    Bonjour à vous chers anerostiers,

    Ces quelques lignes pour donner des nouvelles de mon cheminement et de mes progrès en matière d’orgasmes prostatiques.

    Cela fait plusieurs mois maintenant que mes séances sont toutes réussies, même si une ou deux sont peut-être un peu en dessous du niveau. J’ai trouvé un bon rythme qui me convient très bien. Je fais deux séances avec masseur (le lundi et le jeudi) et une séance sans masseur le vendredi et durant cette séance Aless, je termine avec un orgasme traditionnel. L’excitation monte donc tout au long de la semaine et la séance du vendredi est généralement très réussie.

    Ma dernière session Aless, qui a eu lieu samedi soir plutôt que vendredi soir, a été un sommet de plaisir, les meilleurs orgasmes de tous les temps ! Je l’avais lu au début de mon parcours et je n’y avais pas vraiment cru… Oui, il est possible de déclencher des Super-O’s sans aucun masseur, la relaxation, la concentration, l’expérience et quelques caresses habilement dispensées peuvent provoquer un plaisir dans le corps entier (oui, enfin surtout le haut du corps… Je n’ai pas encore ressenti de plaisir dans mes jambes…). Mais, ressentir un orgasme grandir, partir de la prostate et s’épanouir dans le torse et la tête ce n’est déjà pas si mal !

    Bref, samedi soir j’ai été au paradis des orgasmes.
    Le plaisir est arrivé très rapidement. Les premières vagues de plaisir se produisaient depuis quelques minutes seulement quand les premiers Dry-O’s m’ont traversé et retraversé. À chaque fois un peu meilleurs et puissants. Quel bonheur ! Ce plaisir est tellement bon que je suis sûr qu’il est aussi thérapeutique !

    Je suis concentré sur ma séance comme jamais, mon attention focalisée sur le plaisir s’épanouissant depuis ma prostate et se répandant dans mon torse en me faisant gémir de plaisir. Je savoure chaque position, chaque frottement, chaque contraction, chaque étincelle de plaisir.

    Et comme cette séance Aless va se terminer par une éjaculation, je ressens beaucoup plus de sensations et de plaisir dans mon pénis également. Je n’hésite pas à le caresser à chaque fois que je suis en érection, ce que je ne fais pas lors de mes séances avec masseur. Les sensations sont exquises ! J’ai de belles vagues de plaisir, passant du pénis à mon anus en passant par ma prostate. Les Dry-O’s de légende se mélangent aux ondes péniennes exacerbées : LE PARADIS !!

    Tout au cours de la session, j’ai plusieurs fois eu l’impression d’avoir un orgasme traditionnel et d’éjaculer. Ce n’était pas le cas, bien sûr, mais c’était vraiment comme un orgasme pénien. J’ai beaucoup plus de sensations venant de mon sexe quand je sais que la séance se terminera par une belle éjaculation.

    La fin de cette merveilleuse séance est tout à fait extraordinaire. De ma position préférée qui est sur le dos, je me suis mis à genoux sur le canapé et je suis en train de me tortiller et de me relever puis de m’agenouiller à nouveau, envoyant de délicieuses vagues de plaisir dans mon pénis, appelant l’éjaculation de toutes mes forces. Je me laisse emporter plusieurs fois par le plaisir fulgurant du point de non-retour, celui qui se produit juste avant d’éjaculer. Je baigne dans ce plaisir pendant longtemps… probablement trente secondes à une minute à chaque fois. Mais je n’éjacule toujours pas. Le besoin de vider ma prostate devient lancinant et tellement BON ! Mais tellement BON !! Je vais y arriver la prochaine fois ! Je vais éjaculer lors de ma prochaine excursion dans cet espace de plaisir qu’est le point de non-retour ! Mais non, toujours pas ! Malgré mes trente secondes ou mes soixante secondes de plaisir absolu… Alors pour déclencher la dernière extase, je donne quelques caresses appuyées à mon pénis et replonge à nouveau dans cette mer de plaisir ! Pendant presque une minute j’appelle l’éjaculation de tout mon être et cette fois, ENFIN ! stimulé par mes caresses sur les tétons, mon sperme s’échappe de moi en puissantes giclées. Quel orgasme ! Quelle jouissance ! Un merveilleux Super-T, presque mains libres, parfaitement synchronisé avec un Dry-O !

    Pas de doute, cette séance a été la meilleure de toutes ! En Aless ! C’est magnifique !

    Depuis quelques séances, je sens que je suis proche d’un nouveau palier et je crois bien que je l’ai franchi au cours de cette dernière session.

    Je pensais publier ce récit avant ma séance de lundi, mais je ne l’ai pas fait. Et du coup, cette merveilleuse session de samedi s’est fait chiper la place de meilleure séance par celle de ce lundi matin !

    J’ai utilisé mon plus petit stimulateur, le Peridise fin (le plus petit du set de deux Peridise qui est vendu ces temps) que je n’avais plus servi depuis un moment. Je n’attendais pas grand-chose de cette séance de début de semaine… Et j’ai eu la meilleure séance de ma vie ! Ah, ces sacrées attentes !!

    J’inserts mon Peridise en suivant scrupuleusement les instructions qui sont de faire passer la tête puis de faire rentrer l’instrument sans les mains, juste en contractant les muscles. Très vite, les sensations agréables m’envahissent. Je me tourne sur le dos et les cascades d’orgasmes commencent ! Après un ou deux Mini-O’s je commence les caresses sur les tétons et me retrouve au paradis du plaisir sexuel. Les meilleurs Dry-O’s et Super-O’s vont se succéder sans effort jusqu’à la fin de la séance ! J’ai eu plus de contractions involontaires que d’habitude. Et aussi plus de mouvements amples du masseur. C’est incroyable ce qu’un petit instrument en plastique peut faire… Les meilleurs orgasmes de ma vie, à nouveau !! Très souvent le plaisir envahit mon torse. C’est vraiment quand je suis hyper détendu que j’arrive à élargir mon plaisir dans des zones plus grandes de mon corps. Que c’est bon !!

    L’impression d’avoir franchi un palier se confirme !

    Bon cheminement à vous tous, prenez soin de vous.

    #42682
    Buzzi
    Participant

    Bonjour à tous, après de longs mois sans revenir ici je reviens avec un nouveau sujet concernant mon aventure prostatique vue sous l’angle de mon couple.
    Pour faire un petit résumé de mon aventure et de mon couple au jour d’aujourd’hui : Cela fait plus de deux ans que j’ai découvert et commencé cette aventure prostatique et j’en arrive au point où toutes mes séances rimes avec plaisir que ce soit avec l’aneros ou sans. Côté aneros, je commence seulement à sentir l’aneros bouger à l’intérieur de moi et cela me demande encore de la concentration et du relachement. Je sens des pics de plaisir mais encore loin de ce qui peut être décris dans la littérature de cette mine d’information qu’est le site nxpl. Côté sans aneros, il me suffit d’enfiler une de mes tenues fétiches et c’est parti pour du plaisir qui peut durer longtemps.
    Bref, du plaisir mais pas encore le BIG O

    Côté couple: Je suis marié, en couple depuis 15 ans, avec deux enfants (11mois et 5ans). Avec ma femme, nous nous cachons rien (enfin je pense et j’espère^^) et c’est donc tout naturellement que je lui ai parlé de mon attirance pour emprunter ce chemin. La découverte du plaisir prostatique et la découverte de ce site fut une révélation pour moi puisque auparavant je n’étais pas vraiment satisfait côté sexuel : cela vient du fait que je suis un précoce et que de ce fait lors de mes ébats amoureux, cela ne dura jamais bien longtemps. Bien évidement et à cause de cela j’étais mal dans ma peau. Mes premières relations n’étaient vraiment pas top.
    Donc découvrir ce plaisir prostatique m’a permis de me redécouvrir et j’espère nous permettre avec ma femme de nous épanouir sexuellement parlant.
    Oui mais voilà…
    Ce n’est pas toujours très facile de faire accepter à sa moitié les changements. De mon côté c’est mi figue mi raison, je m’explique.
    Pour ma part, j’ai un appétit, un désir sexuel assez marqué alors que ma femme, c’est un peu le contraire.
    Pour faire simple et court, elle est capable de faire beaucoup d’effort pour moi comme par exemple m’accompagner dans un stage de plaisir prostatique qui a eu lieu à Paris, me laisser faire des séances en solo pendant qu’elle vogue à d’autres occupations, m’acheter des tenues que j’aime porter, poser des questions sur l’évolution de mon cheminement. Donc de ce côté j’ai beaucoup de chance.
    Cependant, nos ébats amoureux se font rare, une à deux fois par mois environ et bien qu’elle m’ait accompagné sur les ateliers du plaisir prostatique, elle n’a jamais voulu que ce soit elle qui m’insère l’aneros. De plus, je rêve qu’elle puisse un jour me faire un massage prostatique mais je ne pense pas que ce jour viendra.
    Autre chose qui m’inquiète sur mon couple et je ne sais pas si je suis le seul, je ne pense pas d’ailleurs, c’est que ma moitié aime bien que je la pénètre avec mon sexe (le chose que je n’aime pas forcément car j’éjacule trop rapidement). C’est justement un point sensible. Nos ébats sont assez rare et du coup quand moi j’aimerai bien en profiter longtemps (nb: slow sex) ma femme préfère que je la titille avec mon sexe en passant autour de son sexe avant de rentrer dedans. Pour faire court, j’ai l’impression que quand elle prend du plaisir elle pense à elle (ce qui est normal je suppose) et du coup j’accepte sa demande en utilisant ce sexe que je n’aime pas.

    Du coup je suis un peu pommé on va dire car d’un côté elle me montre qu’elle m’aime et qu’elle souhaite me comprendre mais de l’autre les actes ne sont pas forcément au rendez-vous.

    La question difficile d’intégrer cette aventure prostatique dans son couple quand une moitié préfère le sexe dit classique (bien qu’elle ait déjà eu un orgasme puissant juste en lui caressant les seins).

    Merci pour vos conseils et vos récits.

    Bon cheminement à tous

    Buzzi

    #42378
    Andraneros
    Participant

    Je reviens sur ta dernière question :

    se peut-il qu’une pratique régulière du Pilates (qui travaille énormément autour du périnée et de la respiration abdominale) ait des effets bénéfiques ?

    Il y a 3 ans et demi notre amis @epicture nous disait dans le message d’ouverture de son sujet « Mon bonhomme de chemin » avoir commencé

    sur les conseils de (son) médecin, sans trop y croire, à suivre des cours de Pilate, sorte de gymnastique qui vise la musculation des muscles profonds. Les exercices insistaient sur la respiration, et sur la mobilisation du plancher pelvien

    et précisait ensuite que :

    Dans une séance de Pilate, il y a une première partie ou l’on est debout. L’un des exercices consiste à faire basculer son basin d’avant en arrière pour acquérir suffisamment de tonicité pour le maintenir en rétroversion c’est-à-dire légèrement basculé vers l’arrière. Pour améliorer la posture il faut contracter le périnée, et l’une des façons de savoir si l’on agit sur le périnée est de sentir ses testicules remonter vers le haut. c’est là qu’on peut dire que l’on agit sur le périnée, selon mon coach.

    Et ajoutait :

    la méthode Pilate (… ) a réveillé mon corps. L’a sensibilisé, et m’a conduit peu à peu, de fil en aiguille, à avoir un désir sexuel différent, qui inclut la pratique du massage prostatique, 

    et aussi :

    le Pilate est bien ce que tu dis. Il y a aussi une dimension de concentration, mais pas de relaxation. Et je suis bien d’accord avec toi pour ce qui est de la concentration, mais ce n’est pas toujours facile pour moi, je suis constamment susceptible d’être dérangé. alors j’essaye de m’appuyer sur autre chose.

    puis :

    Le Pilate est bien ce que tu dis. Il y a aussi une dimension de concentration, mais pas de relaxation. Et je suis bien d’accord avec toi pour ce qui est de la concentration, mais ce n’est pas toujours facile pour moi, je suis constamment susceptible d’être dérangé. alors j’essaye de m’appuyer sur autre chose.

    Puis :

    Avec le Pilate j’ai appris les muscles profonds, mais le coach (très bon au passage) ne rentre pas sur ce terrain si j’ose dire (l’anus), et c’est normal. Mais il m’a appris à bien localiser le plancher pelvien dans son ensemble, et le muscle transverse. On isole les fessiers et les cuisses pour ne surtout pas les solliciter. Tout se passe autour du transverse.

    Un peu plus tard :

    (La) conclusion (d’un osteopathe) : votre périnée est bétonné, vous n’avez pas de problèmes de ce côté-ci. Par contre il y a un déséquilibre musculaire avec les jambes.
    Donc bien sûr, entre ma pratique assidue du massage prostatique, et les séances de Pilate, mon périnée, mon plancher pelvien, et mon transverse sont biens musclés. Je n’ai plus de problèmes de dos. L’ostéopathe est venu confirmer cette re-musculation de la zone.
    Je suis absolument convaincu que mes progrès en matière de sensations au massage prostatique sont directement liés à cette musculation. Elle permet en plus d’une maitrise des mouvements de mon plancher pelvien, de mon bassin, (sans risques de me blesser les vertèbres), une sensibilité nerveuse accrue…. Et des séances de plus en plus consistantes.

    Bon cheminement @Dazzz.

    #42187
    Caktil
    Participant

    Bonjour @divine_oblivion,

    Quel message !
    Je me retrouve dans bien des points, mais je ne les avais pas conceptualiser aussi bien que toi.

    Je trouve qu’il y a une note d’espoir pour les personnes n’ayant plus de prostate dans ce que tu écris. C’est une situation qui ne me concerne pas, mais j’y ai pensé quelque fois depuis que j’ai découvert les orgasmes prostatiques. Je me suis dit que ce serait vraiment dommage de devoir subir une prostatectomie maintenant que j’en tire autant de plaisir.

    Je trouve qu’il y a aussi une analogie avec les personnes ayant été victime d’un AVC. Mon épouse en a eu 3 il y a 15 ans et a dû réapprendre à parler. Moi-même, j’en ai été victime il y a 7 ans. Ce n’était pas très grave, juste une certaine gêne dans l’élocution. Au bout de quelques mois, j’ai retrouvé 99% de mes capacités. Pour réapprendre à parler, ou a bouger certains muscles, le cerveau doit trouver un autre moyen ou un autre chemin pour contourner la zone mal en point, ou peut-être consacrer d’autres neurones à une tâche qui était dévolue à une certaine zone du cerveau touchée par l’AVC.

    En faisant tout cela, on apprend que la jouissance peut prendre des formes infinies. Ça peut même s’extraire de la sexualité proprement dite. Le vent qui caresse son corps, qui provoque des frissons, des frissons qui chauffent le corps dans une bouffée de bonheur et de mélancolie jusque faire couler des larmes chaudes sur le visage… Certains diraient que cet exemple n’a rien à voir avec le plaisir orgasmique, et ça ne me dérange pas.

    Je suis bien d’accord avec toi. Les promenades dans la nature me font parfois cet effet là.

    Ainsi un nombre de gens ont eu du succès avec de la marijuana (en petite quantité), qui pousse le cerveau vers la fantaisie, qui peut faire oublier le stresse de la journée, et qui peut aider pour la concentration sur des micro-sensations sur la peau.

    C’est mon cas. Sur les plus de 250 séances que j’ai à mon actif, seules 4 ont été faite sans l’aide de la weed et ont été des échecs… Bon, il faut dire que c’était à mes débuts et que peut-être l’échec était dû à autre chose.
    Je vais devoir bientôt me passer de l’aide magique du THC, on verra bien si j’arrive maintenant à avoir des séance couronnées de succès sans vaporiser un peu de weed.
    Je n’ai jamais essayé avec du LSD car j’ai arrêté ce genre de psychédélique il y a maintenant 25 ans.

    On est capable d’imaginer une image d’un avion, la voix d’un ami, le goût de la coriandre… pourquoi pourrait on pas imaginer le plaisir?

    Une fois de plus, je suis d’accord avec toi. J’ai souvent beaucoup de succès et j’arrive à déclencher, ou augmenter, le plaisir que je ressens dan la zone prostatique en imaginant des caresses sur les tétons en début de séance.

    Bienvenue sur ce forum @divine_oblivion !

    #42177
    divine_oblivion
    Participant

    Sur un autre forum, on m’a posé une question qu’on m’a souvent posée dans la vraie vie. C’est une question que me posent souvent les femmes après leur avoir décrit le monde des orgasmes prostatiques, mais on pourrait facilement le poser en tant que non-binaire, trans, ou personne ayant subi une prostatectomie. Comment avoir accès à ce monde de plaiir si on ne possède pas de prostate? C’est une super question, pour laquelle je n’ai pas de réponse exacte (sinon je serais riche), mais les questions de plaisir me passionnent, donc je veux bien proposer des idées (outre que le KSMO, le pratiques tantriques, et d’autres pratiques dont j’ignore l’existance…). Mes excuses en avances pour les maladresses de langue, le français n’étant pas ma langue maternelle. Et sachez que ceci n’est qu’une ébauche, car il n’y a pas de limite d’idées pour celleux qui ont de l’imagination!

    Qu’est-ce que c’est que le plaisir sexuel? C’est un mélange entre la stimulation physique et la perception neurologique de cette stimulation. Mais plusieurs choses indiquent que côté cérébral est plus important que le côté physique. D’abord, on est nombreux à avoir été dans une situation de stimulation physique d’un organe sexuel ou autre, sans pour autant en tirer du plaisir. Il y a des moments quand on est plus ou moins réceptifs à la stimulation. On a pourtant toujours la même quantité de nerfs dans notre corps, d’un jour à l’autre. Aussi de nombreuses personnes handicapées qui sont dans l’incapacité de ressentir les nerfs dans leurs bassin ont néanmoins montré leur capacité de déplacé leurs sexualité ailleurs sur leurs corps, où il y a moins de nerfs, mais sans pour autant diminuer leur capacité de ressentir du plaisir. Et puis on est nombreux à avoir ressenti une sexualité altérée par l’adjonction de certaines substances dans nos cerveaux.

    La base de l’apprentissage de l’orgasme prostatique, c’est d’apprendre à reconnaître les micro-sensations sur le prostate et ailleurs sur le corps, et ensuite de les amplifier dans le cerveau. L’amplification se fait par la concentration sur ces micro-sensations couplé avec de l’excitation sexuelle, qui est de préférence générée par les fantasmes et pas par la pornographie. Avec de la pratique, cette amplification se fait de plus en plus vite et permets de monter de plus en plus haut.

    Mais que faire si on a pas de prostate? La raison pour laquelle certains hommes stimulent leur prostate, c’est car il y a plein de nerfs qui passent par la. Mais une personne sans prostate peut tout simplement stimuler les nerfs du bassin autrement. La clef est d’apprendre les muscles du bassin, de faire plein de kegels (excercises des muscles du bassin) lentement et doucement, tout les jours, en prenant le temps d’apprécier toute les sensations qu’ils génèrent. Il y a plus de 15 muscles dans le bassin, et à force de les resserrer et relâcher (plus ou moins séparément—avec de l’entraînement on peut même les isoler), au bout d’un moment on a des chances de trouver des bonnes sensations. Certaines personnes ayant un vagin arrivent à se faire jouir en faisant des kegels et en serrant leurs jambes, sans se toucher. J’imagine que c’est aussi possible pour une personne qui a eu son prostate enlevé pour telle ou telle raison, car on enlève pas tout les nerfs lors d’une prostatectomie.

    Le bassin n’est pas le seul endroit avec des nerfs. Notre peau en est recouvert, et par apprentissage, on peut apprendre à amplifier les plus subtils des caresses en plaisir orgasmique. Il faut juste prendre le temps de chercher, seul ou avec une autre personne. Je rajouterai un texte que j’ai écrit ailleurs sur les caresses ci dessous, pour donner des idées. Rien de tout ça vient naturellement pour la plupart d’entre nous. C’est une question de volonté et de temps passé.

    Mais comme j’ai dit, la stimulation des nerfs, ce n’est qu’une partie. L’autre partie, la plus grande partie, vient de sa tête. Il faut donc apprendre à faire croître les sensations dans son cerveau, voir les imaginer. On est capable d’imaginer une image d’un avion, la voix d’un ami, le goût de la coriandre… pourquoi pourrait on pas imaginer le plaisir? Si on passe assez de temps à imaginer une plume qui caresse son flanc, on finit par la ressentir d’une certaine manière. Mais pourquoi une plume, et pas mille? On peut même aller jusque créer une jouissance dans le cerveau. Ces choses là, elles se pratiquent! Quand on arrive à avoir suffisamment d’imagination, ça se combine merveilleusement bien avec la vrai stimulation de son corps, par les caresses ou par les mouvements subtils des muscles du bassin ou d’autres muscles. Le cerveau est comme un ballon qu’on gonfle de fantasmes et d’excitation sexuelle. Puis, une fois gonflé, tendu, plein à craquer, une petite caresse vient éclater le tout dans une jouissance!

    Il y a encore une chose intéressante à faire. On peut apprendre à lier une partie du corps à une autre, par association. Par exemple, on peut caresser ses tétons, et voir si ça fait resurgir du plaisir ailleurs sur son corps. Ou on peut caresser ses lèvres en même temps que ses pieds, jusqu’à y trouver un lien.

    En faisant tout cela, on apprend que la jouissance peut prendre des formes infinies. Ça peut même s’extraire de la sexualité proprement dite. Le vent qui caresse son corps, qui provoque des frissons, des frissons qui chauffent le corps dans une bouffée de bonheur et de mélancolie jusque faire couler des larmes chaudes sur le visage… Certains diraient que cet exemple n’a rien à voir avec le plaisir orgasmique, et ça ne me dérange pas. Car ils ont pas compris qu’un orgasme n’est qu’un pic de plaisir, définition très vague. Et le plaisir n’est pas à être rangé dans des cases, non, il est à être suivi aveuglément dans les cavernes précipiteuse de son psyché.

    Toutes ces pratique sont, comme l’utilisation des drogues, dépendant du set et setting. Il vaut mieux être dans un endroit calme, être confortable, avoir des bons parfums si on aime ça, être dans un bon état d’esprit… certaines pratiques sont mieux tout seul, car elles exigent une certaine introspection, sans distraction externes. D’autres pratiques se font bien en couple, telles les caresses.

    Il y a des preuves anecdotique que certaines drogues peuvent aider dans la recherche de ces états d’extase. Je dis bien « aider », car les drogues ne font pas des miracles, mais peuvent être utiliser ponctuellement pour trouver des nouvelles pistes, des pistes à ensuite rechercher sobre. Le plaisir sexuel est basé sur le fantasme, l’excitation sexuel, et la sensibilité a la stimulation (entre autres). Certaines drogues desinhibent, rendent le fantasme plus accessible, font oublier les problèmes du quotidien et le stresse qui ont tendance à distraire, hausse la sensibilité de la peau. Ainsi un nombre de gens ont eu du succès avec de la marijuana (en petite quantité), qui pousse le cerveau vers la fantaisie, qui peut faire oublier le stresse de la journée, et qui peut aider pour la concentration sur des micro-sensations sur la peau. D’autres drogues sont plus ou moins efficaces. L’alcool desinhibe mais il a aussi un effet engourdissant. Le LSD fait des miracles pour moi, mais on ne peut pas prendre du LSD tout le temps non plus. Mais toutes ces choses doivent se faire quand on est complètement sobre aussi!

    Mes excuses si tout cela reste très vague. D’abord, je suis pas francophone de base, donc je n’utilise pas toujours les bon mots. Puis j’ai un prostate, donc j’ai découvert ce monde de cette manière la. Mais je suis un homme hétérosexuel, et j’ai vu avec certaines femmes la possibilité d’aller très loin avec les pratiques que je décris. Des femmes qui ont augmenté la sensibilité de leurs peau, qui ont fait des liens entre les parties du corps, qui ont appris à jouir avec d’autres parties de leurs corps, ou juste avec une stimulation cérébrale. Donc il n’y a aucune raison que des personnes quelque soit leurs genre et quelque soit leur corps n’aient pas la capacité d’atteindre ces plaisirs.

    Juste, il faut savoir que pour certaines personnes ça peut paraître plus ou moins évident. Certains mettront des mois, même des années à éveiller leurs peau et ouvrir leur cerveau de cette manière. Il ne faut pas désespéré, on a une vie entière à découvrir son plaisir, et la beauté est à retrouver dans le voyage, pas seulement dans la destination…

    Voici des idées de caresses:

    —caresser le plus doucement que possible, en frôlant à peine la peau/les poils.

    —utiliser les ongles ou pas

    —essayer avec des parties différentes de la main et des doigts

    —utiliser des pinceaux (il faut choisir des bons, sans être trop creepy, chez un fournisseur d’art), des plumes (d’autruche et autres), des foulards en soie, des brosses, etc.

    —utiliser ta langue.

    —chercher les zones les plus sensibles sur tout le corps. Les miens sont: les pieds, les jambes, les genoux, l’intérieur des cuisses, les fesses, le bas de dos, les flancs, les tétons, la nuque, le cou, les aisselles, les lèvres, les bras, le cuir chevelu, les paumes, et l’arrière des mains, surtout l’arrière des mains. Mais aussi tout ce que je n’ai pas mentionné, car au bout d’un moment, tout fait du bien.

    —penser au fait que quand tu caresse avec une partie de ton corps, il y a aussi la sensation de caresser à prendre en compte. C’est à dire, si tu caresse ton bras avec tes doigts, tu reçois des signaux de ton bras et de tes doigts.

    —jouer avec la vitesse, et chercher surtout dans la lenteur!

    —fermer les yeux

    —caresser avec ton cerveau, d’abord en te caressant à un endroit, puis en imaginant à quoi ça ressemble. Le cerveau peut être très fort. J’aime bien fermer mes yeux et me faire caresser par des milliers de plumes (entre autres) de la tête au pieds.

    #42168

    En réponse à: Présentation des membres

    Andraneros
    Participant

    Bonjour et bienvenue sur notre forum @RobertLelan.
    J’ai l’impression que vous avez bien commencé votre cheminement prostatique et que vous ne serez pas déçu dans les prochaines semaines.

    Si je comprends bien, aujourd’hui, la seule difficulté à surmonter pour développer dans les meilleures conditions vos capacités orgasmiques, est d’informer votre femme de votre quête du plaisir prostatique.

    Je retiens un point de votre présentation :

    Elle n’aime pas les jouets, préfère “nature”!

    Votre formulation me conduit à penser que votre femme n’est pas a priori hostile à la stimulation anale dans vos ébats érotiques et que seule l’utilisation d’un masseur la gênerait. Si c’est le cas et si elle n’est pas non plus hostile à toute idée de masturbation, vous pouvez présenter votre nouvelle pratique comme une expérience de développement personnel qui se fera en plusieurs étapes, comme pratiquement toute forme d’apprentissage.

    A) Objectif général
    Apprendre à percevoir l’énergie qui circule en vous, à la développer et à la faire circuler pour rééquilibrer votre harmonie interne. Vous pouvez parler de tantra, de tao, de (re)connection avec vous mêmes. D’autres disciplines peuvent être associées à cet objectif ( yoga, taï chi, toutes les formes de méditation).

    B) Objectif localisé
    Les Aneros originaux ont d’abord été créés comme outils de massage thérapeutique par la société High Island Health (www.highisland.com) soit pour participer à la prévention et au traitement des hémorroïdes (Peridise) soit pour participer à la prévention de l’hypertrophie bénigne de la prostate (MGX, Helix). Le principe est basé sur le massage qui contribue à améliorer la circulation sanguine et la vitalité des tissus. Les premiers patients ont constaté que l’utilisation régulière de ces masseurs produisaient des effets secondaires » non documentés dans la notice. Je vous laisse deviner lesquels…

    C) Méthode
    1. Initiation en solo pour apprivoiser le contrôle du masseur. Mise en action de techniques de relaxation profonde, renforcement des muscles du plancher pelvien, entraînement à contracter séparément les différents groupes musculaires, concentration sur les sensations associées.
    2. Découverte en solo de sensations préorgasmiques puis franchement orgasmiques.
    3. Expérience des mêmes sensations sans masseur (A-less),
    3. Dès que ces sensations sont récurrentes, partage de vos nouvelles compétences pendant les jeux érotiques avec votre femme.
    4. Découverte des orgasmes prostatiques dans toute leur puissance.
    5. Partage de vos « transes orgasmiques » avec votre femme.

    D) Écueils
    • Le rejet par votre femme de toute stimulation anale,
    • Le rejet par votre femme de toute forme de masturbation de votre part,
    • La crainte de votre femme que votre développement orgasmique vous conduise à la délaisser,
    • Le rejet par votre femme de l’homme sexuellement nouveau que vous allez devenir si votre cheminement vous conduit à vivre les mêmes transes orgasmiques que celles dont témoignent nos amis du forum les plus avancés.

    E) Cerise sur le gâteau
    A la suite de vos discussions ou motivée par les premiers effets de votre transformation votre femme peut se lancer elle aussi dans une démarche de même nature…

    Le wiki Aneros présente les masseurs comme des aides à la découverte des orgasmes prostatiques dont on peut se passer quand nos capacités orgasmiques sont suffisamment développées. Nous en parlons régulièrement sur le forum. Il fait en même temps le lien avec les anciennes traditions orientales (Tao). Notre pratique peut donc conduire ceux d’entre nous qui acceptent cette idée à découvrir des horizons nettement plus spirituels que ce que nous offre une masturbation de base tout juste bonne à soulager une pulsion sexuelle mal gérée.

    J’espère vous revoir très vite sur le forum. Bon cheminement @RobertLelan.

    #42132

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    mon corps et moi,
    sommes présents à l’instant,
    présents l’un pour l’autre,
    plus que jamais

    il y a des moments dédiés de plaisir, bien sûr
    où je ne vais faire que cela,
    un peu n’importe où, assis, debout, couché
    ou alors plus longuement au lit

    mais ce que j’aime surtout,
    c’est quand il y a comme deux fils qui courent parallèlement dans mon quotidien,
    d’une part, le fil de mes tâches diverses et bien banales
    dont je m’acquitte, plus ou moins machinalement
    quand je suis seul à la maison, en jour de congé, détendu, relax

    et puis le fil de ma complicité, de mon intimité, avec mon corps,
    le feu que je laisse s’allumer,
    parfois juste le temps d’une caresse, d’un déhanchement ou d’une contraction,
    à peine pour une dizaine de secondes,
    le temps d’une vague de sensations à goûter, à déguster, en passant

    c’est devenu vraiment comme un morceau de piano à quatre mains, une danse à deux,
    je fais un geste dans le cadre d’une tâche du quotidien,
    portant ceci, déplaçant cela,
    nettoyant le plan de travail de la cuisine, faisant du café, du thé, etc., etc.
    et puis soudainement je sens une ouverture, une possibilité
    pour quelque chose en plus, une douceur, une gâterie,
    un court moment de communion, d’effusion, avec ma chair

    l’enchainement de gestes, de mouvements que j’effectuais
    dans le cadre de la tâche, on ne peut plus, banale,
    va changer, varier, dévier, plus ou moins,
    pendant quelques instants, cela va se mettre en suspens
    ou encore être effectuée comme au ralenti
    s’altérer, devenir soudainement de plus en plus langoureux, lascif

    mon bassin va se met, éventuellement, à danser plus ou moins,
    si une main est libre,
    les doigts vont commencer à caresser un sein, un flanc,
    quelques contractions vont monter
    et puis surtout, mes cuisses vont venir frotter mes génitaux,
    j’aime tellement cela, cette volupté instantanée et si riche
    dont mes bijoux de famille sont capables, au moindre contact

    les deux fils d’action courent en parallèle, une bonne partie du temps,
    quand je n’ai pas besoin d’une trop grande concentration
    pour faire ce que j’ai à faire,
    se croisant et se décroisant très régulièrement,
    c’est comme une danse sauvage mais harmonieuse, ensemble,
    une façon extraordinaire de colorer les moments,
    les rendre magiques
    tout en effectuant tout de même ce que j’ai à faire

    les instants qui passent, me disent
    que je peux arriver à l’incandescence,
    en tout lieu, en tout heure, n’importe comment
    parce que je sais parler à mon corps,
    parce que je sais me rapprocher de lui,
    vivre le moment, en totale complicité avec lui
    et c’est juste magnifique

    c’est une forme de libération enchanteresse de la chair,
    cela m’épanouit tellement quelque part,
    c’est tellement satisfaisant, réjouissant
    malgré l’extrême brièveté

    ce sont des moments d’harmonie débridée, dans l’instant,
    riches et intenses,
    à nuls autres pareils

    #42095
    Gerardisson
    Participant

    Bonjour
    J’ai suivi tes conseils et j’ai définitivement abandonné ce plug vibrant n’apportant que frustration…
    J’ai pu faire depuis quelques temps quelques sessions avec Aneros (2 ou 3) et 2 en Aneros-Less.
    Pas de révolution sur ces sessions là. Pas de moins bien mais pas de mieux.
    Jusqu’à aujourd’hui où j’ai refait une session dans des conditions de détente adequate.
    J’ai fait un mélange karité huile de coco.
    Je n’ai pas lésiné sur la lubrification et dès le départ ce fut très agréable.
    Au bout de même pas une minute de concentration sur ma respiration que les contractions involontaires du Helix étaient lancées.
    J’avais l’impression qu’elles étaient dès le départ plus agréables que d’habitude.
    Mon sexe s’est rapidement mis en érection et ce pendant un long moment.
    Tout bougeait ! l’Aneros, mon sexe. Les contractions étaient de plus en plus fortes.
    J’essayais de me concentrer sur le plaisir procuré et sur ma prostate et j’avais l’impression que le plaisir s’intensifiait.
    Je ressentais l’Aneros bougeait tout seul et c’était très bon. J’ai même eu un moment où j’étais dans un état second entre sieste, chaleur, plaisir, j’étais un peu parti loin et les sensations ressenties paraissaient multipliées.
    A un moment, j’ai senti mon corps se mettre à trembler avec une sensation de plaisir inconnue, au final, j’ai eu l’impression qu’inconsciemment j’ai voulu influer sur ce tremblement puisque sans m’en rendre compte je suis passé d’un tremblement involontaire à un tremblement déclenché volontairement. Mes sensations étaient de plus en plus agréables.
    A un moment donné, j’avais l’impression que je ressentais des sensations encore plus agréables et que cela s’intensifiait au fur et à mesure des contractions involontaires jusqu’au moment où les contractions s’arrêtaient d’un coup en mode tendu, c’est à dire avec la sensation de l’Aneros collé à ma prostate. Le tout, sans vraiment ressentir de plaisir supplementaire.
    Puis ça repartait de plus bas pour remonter jusqu’à ce point de tension. 2 3 fois d’affilée.
    A un moment, j’ai eu un coup de fil et ça m’a sorti du truc.
    J’ai pu revenir malgré tout à des sensations agréables mais le lubrifiant s’était estompé, je trouvais que c’était mon fluide en terme de mouvement.
    J’ai donc décidé de changer de jouet et de prendre le Progasm. Je l’ai bien lubrifié et c’est parti.
    Au final, je ne sais pas si c’est parce qu’avec le Helix, c’était très agréable dès le départ, et que j’en avais peut etre assez pour aujourd’hui au bout d’1h30.
    Mais j’ai rapidement senti que je ne sentirai pas les mêmes sensations.
    C’était plus comme les sessions précédentes. Pas nul mais pas fou.
    Et surtout pas de sensations nouvelles comme ce fut le cas avec le Helix quelques temps plus tot.
    J’ai quand même eu des contractions involontaires mais le plaisir n’était pas au RDV.
    Tant pis pour cette fois. L’important n’est pas toujours le but ou la finalité mais le chemin.
    Le chemin d’aujourd’hui était très agréable.

    #42069

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    les énergies qui s’accumulent en moi,
    me réservent toujours plus de surprises,
    toujours plus de magie qui semble se déclencher, pour un oui, pour un non,
    de plus en plus un peu partout

    aujourd’hui, le beau temps est revenu sur Bruxelles,
    en rue, les vêtements se sont à nouveau allégés, avec le soleil beaucoup plus présent,
    les femmes qui se promènent, on devine ainsi mieux leurs formes,
    leurs courbes dansantes sous les tissus légers,
    peu de soutien-gorge, chez les jeunes, en général,
    pas mal de leggings, de jupes courtes, aussi

    j’ai été surpris de me rendre compte à quel point,
    rien qu’en entrevoyant des bouts de peau, ici et là,
    devinant les formes sous les vêtements,
    mes énergies s’éveillaient, se mettaient à circuler prestement,
    avec une telle puissance et facilité,
    comme si je m’étais mis en action, chez moi, tout seul

    j’avais la sensation de caresser, de pénétrer, avec le regard,
    par moments, j’en avais des frissons partout,
    comme si je glissais la main sous leur chemisier ou dans leur pantalon,
    je sentais leur peau, je sentais leurs courbes, leur chute de reins,
    leurs mouvements éveillaient des vagues tellement délicieuses partout en moi,

    cependant, mon sexe restait parfaitement au repos
    aucune envie d’éjaculer ou de me masturber, après quand je suis rentré,
    non, il y a comme un circuit des énergies et de leur consumation, qui s’est mis en place
    où l’excitation monte autrement, l’incandescence brûle différemment dans ma chair
    plus besoin de soulagement pénien

    je suis sûr que m’attarder un peu des yeux, sur l’entrejambe de certains hommes,
    m’aurait fait le même genre d’effets,
    là où c’est bombé et quand cela bouge,
    qu’on devine tout de suite les couilles et le sexe aplatis sous la toile,
    qu’on est envahi du sentiment irrésistible que cela peut se dresser à tout moment,
    qu’on pourrait ouvrir la braguette, même par télépathie, avec un petit effort de concentration,
    que l’engin en sortirait,
    et que d’un coup de langue bien placé,
    la petite tourelle avec sa grosse tête violette cramoisie
    pointerait déjà vers le ciel, menaçant de cracher à la ronde par petits jets

    je me sens devenu tellement omnivore, c’est merveilleux,
    c’est délicieux à vivre de pouvoir s’exciter comme cela, en regardant aussi bien des femmes que des hommes,
    avec une envie aussi bien de m’attarder sur les sexes des uns que des autres,
    sublime démangeaison, je saupoudre à la ronde indistinctement,
    dans la direction où mon désir a envie d’aller

    et puis mon corps est devenu tellement réactif,
    cela n’arrête pas d’augmenter jour après jour,
    j’ai l’impression de vivre une sorte d’expérimentation ultime maintenant
    éveille de plus en plus de choses extraodinaires en moi

    #42045
    Kas
    Participant

    Bonsoir Andraneros,

    Je vais aller lire son fil de discution, merci pour tes conseil.

    En réalité je fais des scéance plusieurs fois par jours. Quand j’ai du temps devant moi je me concentre sur ma prostate et je fais quelques contractions / respiration et je prend le plaisir qui viens, ou pas…
    Si je sens le plaisir monter je continue, sinon je perd vite la concentration.

    J’essaye de voir quel type de contraction fonctionne le mieux, j’essaye de me découvrir.

    J’ai déjà ressentis du plaisir et même des contractions involontaire mais souvent le plaisir s’estompe, pourtant je continue a sentir un gonflement à l’intérieur qui s’estompe peu a peu

    #42015
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @Kas, je suis heureux de lire :

    C’était très agréable et j’ai le sentiment d’avoir franchis un palier.

    Capitalise autant que tu peux sur cet état d’esprit. Ce sont ces moments qui alimentent le mieux l’excitation qui te sert de carburant pendant tes sessions. Plus tu seras dans cet état d’esprit, moins tu auras besoin d’« aides » pour lancer tes sessions.

    Tu demandes :

    concernant l’anerosless.  Pensez vous que les contractions doivent être plus forte que lors d’une pratique avec masseur ?

    Je ne pense pas pour plusieurs raisons :
    • Nous sommes tous différents. Les « bonnes » contractions sont celles qui te font de l’effet au moment où tu les fais. Le traité d’Aneros est un guide précieux destiné à donner des repères aux débutants, à charge pour eux d’apprendre à les adapter à leur propre sensibilité.
    • Tes sensations sont plus importantes que la manière dont tu les fais naître. Si une certaine forme de contractions ne t’apporte pas de bonnes sensations, n’hésite pas à tester d’autres formes, d’autres forces, d’autres durées, d’autres rythmes.
    • En Aneros-less la concentration, la focalisation de ta pensée ou la visualisation de la source de ton plaisir me paraissent plus importantes que la seule force des contractions.
    • Les sensations apportées par les contractions peuvent être considérablement amplifiées par des stimulations complémentaires telles que celles apportées par la respiration abdominale ou plus souvent évoquée la stimulation de tes pointes de sein.
    • Les sensations apportées par des contractions peuvent être considérablement amplifiées par un relâchement musculaire profond qui démultipliera leurs effets.
    • La technique « do nothing », laisse venir en français, illustre que les contractions ne sont pas toujours nécessaires.
    N’hésite pas à explorer à partir de TON expérience, en variant un élément à la fois. Il est très important lors de tes explorations de ne rien attendre en terme de résultat. Cet axiome est toujours vrai.

    est il possible de pratiquer Aless en position assise ?

    Il est possible d’avoir des orgasmes en position assise avec un masseur comme notre ami @filou nous le montre. C’est encore plus facile sans masseur dans ton rectum dont le mouvement serait limité par la présence de ton siège. C’est une question de sensibilité et de concentration (il est peut-être plus difficile de se détendre, de se concentrer assis qu’allongé).

    Bon cheminement @Kas.

    #41990
    bzo
    Participant

    j’ai toujours ces moments de calme où désormais je sens la prostate et quelques choses qui se passe mais pas de sensibilité c’est bizarre

    je connais cela, c’est psychologique, c’est ton moi intellectuel qui te joue un tour à sa façon,
    notre moi pensant est tellement puissant,
    il est le maître habituellement à bord, là, il exerce son pouvoir,
    qu’importe pour lui, si c’est ton plaisir qui a à en pâtir

    mais tu le vaincras un jour quand tu y seras prêt, j’en suis 100% persuadé,
    tu en rigoleras un jour, tellement il ne s’git de pas grand chose,
    juste se dire que je peux le faire et puis bien se laisser aller,
    ne pas se laisser anéantir, se soumettre au diktat de ton intellect
    qui a fermé certaines portes,
    semblant te dire “maintenant c’est fini, tu ne peux plus y arriver, il va falloir attendre, mon gaillard”

    la bonne nouvelle, c’est que c’est n’importe quoi,
    un jour, tu seras prêt, tu seras assez puissant dans ta pratique
    et dans ta tête pour ne plus l’accepter,
    continuer comme si de rien n’était malgré l’extinction des sensations
    et en quelques secondes, elles vont revenir

    j’ai ce genre de mécanisme, au moins une fois, à chaque séance,
    je n’y fais même plus attention, cela dure quelques secondes,
    quelques secondes où tout semble s’être éteint, que je tourne à vide
    mais je suais parfaitement que si je n’y prête aucune attention,
    en une fraction de secondes, tout va revenir

    dès que dans ta volonté de continuer comme si de rien n’était,
    tu laisses le doute s’installer,
    c’est une brèche par laquelle le découragement s’introduit et tente de t’envahir entièrement,
    ta volonté, ta concentration, tout s’émiette,
    il y a un effet domino
    et tout semble indiquer qu’effectivement, il n’y a rien à faire
    et juste se plier, laisser tomber

    #41907
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @Kas,
    Tu écris :

    Je remarque que la respiration fonctionne mieux que les contractions,

    Je te le répète, n’hésite pas dans ce cas à adopter une approche « do nothing » (laisser venir). Il est tout à fait possible que ces contractions demandent un effort de concentration qui nuit à la qualité de ton relâchement musculaire ; c’était mon cas. Dans ce cas donne toute son importance à la relaxation et à la respiration abdominale.

    Je te conseille quand même de pratiquer hors de tes sessions des exercices de contractions, exercices de kegel ou assimilés, ou toute discipline qui t’aidera à renforcer tes muscles pelviens et à améliorer ta capacité à les contracter indépendamment les uns des autres (Pilates mentionné par notre ami @epicture, yoga et mindgasm… ). Tu peux t’entraîner très souvent quand tu es dans une situation d’attente comme chaque fois que tu fais la queue ou quand tu es assis et que ton esprit n’est pa très occupé.

    Je pense que quand ça deviens trop fort, je me pose beaucoup trop de question 

    Tu analyses bien la difficulté à vaincre. Nous avons une réaction instinctive de défense quand nous ressentons un plaisir « trop » intense. Il faut donc apprendre à accepter une telle intensité. Dans la mesure ou notre réaction de défense est de nous préparer à « un choc » elle se traduit par la contraction des muscles ce qui élimine toutes les sensations présentes. Il faut que ton organisme apprenne à ne pas se contracter en de tels moments. Dans un premier temps approfondir ta relaxation peut effacer le plaisir qui monte mais le plaisir revient toujours et très souvent encore plus intense que précédemment. Je cite une phrase du dernier message de @Buzzi:

    Je pourrais même dire que je repousse de plus en plus les réactions de défenses de mon corps vis à vis de ce nouveau plaisir pouvant être très Intense.

    Quand on est anxieux on peut en effet craindre la nouveauté. Tu as choisi de t’engager dans une voie de développement personnel en te lançant dans la découverte du plaisir prostatique. Tu as donc choisi de faire des expériences nouvelles. Dans cette voie telle que nous la pratiquons en respectant notre corps et son intégrité il n’y a que 2 risques :

    1. Tout foirer parce qu’on ne parvient pas à mettre en œuvre les conseils reçus. Nous faisons vraisemblablement tous des expériences qui ne nous apportent pas les résultats que nous en attendions. Ça n’empêche pas la vie de continuer ni de faire d’autres expériences enrichissantes.

    2. Devenir un autre homme, multi-orgasmique, en complicité totale avec son corps. La jouissance dans laquelle devenons capable de baigner à volonté est source de sérénité et peut nous conduire à envisager notre vie d’une façon très différente de celle qui était la nôtre avant.
    Je suis persuadé que tu seras moins hypocondriaque quand tu auras commencé à vivre tes premières extase orgasmiques.

    Je répondrais à ta dernière question avec 3 gros « OUI » et un petit « non » :
    OUI parce que le porno qu’on regarde en général ne fait que jouer des scènes de stimulation pénienne alors que tu apprends à devenir sensible à des formes de stimulation complètement différentes centrées sur ta prostate.

    OUI parce que le porno qu’on regarde en général est exclusivement (au mieux essentiellement) centré sur l’éjaculation et l’orgasme de quelques courtes secondes qui l’accompagne ce qui t’oriente à l’opposé des orgasmes sans éjaculation qui vont durer des minutes et se répéter tant que tu le voudras.

    OUI parce que tu restes dépendant d’une stimulation extérieure pendant tes sessions durant lesquelles tu apprends à développer la perception de sensations nouvelles intérieures et initialement très faibles, ce qu’on appelle apprendre à écouter son corps.

    Non, à faible dose avant tes sessions, si tu en as encore besoin pour te mettre en état d’excitation sexuelle. Cette situation disparaît au fur et à mesure de tes progrès dans l’expérience du plaisir prostatique.

    Je te propose de lire l’évolution de @Buzzi dans son fil de discussion « Mon retour, mon cheminement (qui ressemble aux vôtres) » telle qu’il la résume dans ce message récent.

    N’hésite jamais à venir nous poser tes questions, ce forum existe pour y répondre. Pense aussi que chaque fois qu’un de nos membres pose une question il appelle une ou des réponses qui aideront tous les hommes qui nous lisent sans oser intervenir sur le forum.

    Bon cheminement @Kas.

    #41904

    En réponse à: Prostate peu sensible

    Andraneros
    Participant

    Bonjour @Brayan,
    Tu demandes :

    juste pour mon vibro qui ne rentre pas entièrement comment je peux faire ? (… ) il sort tout seuls et jai eu le même pb avec un précédent vibro 

    Ton vibromasseur ne rentre pas aussi profondément que tu voudrais ou rentre-t-il avec difficulté et inconfort ? Son diamètre, sa longueur ou son volume est sensiblement supérieur aux selles que ton anus est habitué à laisser passer. Dans ce cas tu as besoin :
    • d’une phase d’apprentissage (relaxation et répétition des gestes) et
    • d’une lubrification très soignée pour l’insérer et le garder confortablement.

    Rentre-t-il facilement mais ressens-tu une gêne quand il est en place ? Il peut y avoir 3 causes :
    • la qualité du jouet (forme qui ne respecte pas ton anatomie et matière),
    • une lubrification insuffisante ou avec un produit de mauvaise qualité (lubrifiants à base d’eau de mauvaise qualité),
    • une forme de stress ou un manque de relâchement musculaire de ta part dont tu n’as pas encore pris conscience.

    Un vibro, gode ou masseur prostatique peut être expulsé sous l’effet de causes très différentes :
    • des contractions de ton rectum quand le plaisir t’envahit,
    • des contractions réflexes associées à un manque de relâchement musculaire,
    • un manque de tonicité de tes sphincters (anus) qui ne te gêne pas normalement mais apparaît dans ces circonstances particulières.

    Tu peux trouver sur le site NXPL et sur notre forum des articles et des messages qui te donneront des conseils plus précis. Relis soigneusement le traité d’Aneros et n’hésite pas à utiliser le moteur de recherche du forum pour sélectionner les messages sur ces sujets. En fonction de tes réponses je pourrais te donner quelques liens.

    Tu ajoutes :

    je pense très sérieusement qu’en connaissant mon anatomie un aneros braserai littéralement du vide

    Je suis tout à fait convaincu que nous sommes tous différents et que tes réactions à la stimulation prostatique peuvent être très différentes des miennes ou de celles des autres participants à notre forum. MAIS je pense surtout qu’en te répétant cela tu passes à côté d’une des principales caractéristiques du massage prostatique. L’efficacité de la stimulation prostatique n’a rien à voir avec la taille et le volume des masseurs que nous utilisons. La preuve en est apportée par le fait que la gamme des masseurs Aneros va du Peridise aux Progasm et Vice. Nous sommes très nombreux à avoir autant, voire plus, de plaisir en utilisant le Peridise, y compris le plus petit, que les gros masseurs. J’ajoute que nous pouvons avoir encore plus de plaisir en appliquant les techniques de massage prostatique sans insérer aucun masseur dans notre rectum (anerosless ou A-less).

    L’expérience de l’orgasme prostatique dépend :
    • D’un savoir être (relaxation, relâchement musculaire, relâchement mental, concentration de ta conscience sur ta zone périnéale et prostatique),
    • D’un savoir faire (tonicité des muscles du périnée et des muscles profonds du bas ventre, respiration abdominale, contrôle des muscles périnéaux, reconnaissance des sensations nouvelles… )
    Contrairement au plaisir de la masturbation classique il y a une part importante de méditation dans une session de massage prostatique. Toutes les disciplines qui peuvent te préparer à la méditation te préparent à l’expérience de l’orgasme prostatique. Sans porter aucune critique à ce qui me semble être ta pratique, je pense que tu n’as sans doute pas suffisamment porté d’intérêt à ces aspects juqu’à maintenant. Je suis persuadé qu’en le faisant avec confiance, patience et application tu te donnerais les moyens de vivre très vite des senstions fabuleuses.

    Bon cheminement @Brayan.

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