20 réponses de 21 à 40 (sur un total de 582)
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  • #44221
    bzo
    Participant

    il y a souvent une mauvaise interprétation de mots genre  “détente” ou encore “relaxation”

     

    ce n’est pas juste une action physique, on se détend, on se relaxe , physiquement

    et voilà c’est bon,

    je dirai même que c’est moins cela,

    qu’une détente intérieure, une ouverture, une façon de se laisser aller, intérieurement,

    devenir réceptif, dans sa chair

     

    l’écoute et la réceptivité,

    être à l’écoute et être réceptif,

    c’est donc moins une action physique qu’une sorte de mouvement intérieur

    qui implique le corps et l’esprit,

    on rend le terrain  favorable, à la réception des sensations,

    au dialogue avec sa prostate,

    dans toutes les couches, pas seulement une relaxation, une détente,  physique, donc

     

    l’esprit, en général, est tellement imperméable, a tellement des canaux prédéfinis

    pour la réception des informations venant du corps,

    il faut faire sauter tout cela,

    qu’il y ait un lien de communication, large comme un boulevard , qui s'(établisse,

    entre le corps et l’esprit

    pour que le flux du plaisir prostatique, puisse passer

    #44220
    Franck
    Participant

    Merci pour la réponse et les conseils.

    J’ai refait quelques sessions, pour l’instant c’est vraiement debout que les sensations de glisse sont les meilleures.

    Après avoir lu les autres sujets, je vais aussi repasser plus de temps sur la partie relaxation, je l’avais un peu zappée,  il faut dire qu’une fois j’avais sorti le grand jeu et pris un bain chaud après insertion, et là malgré la détente, flop total, zéro sensation, super déçu.

    A boentôt pour des nouvelles

    #44215
    Alokar
    Participant

    Yep, j’ai lu le traité, et pas mal de postes.

    Au début, je négligeais pas mal la phase décontraction mais j’y consacre plus de temps, voyant son impact.
    Histoire d’aider pour la détente, je vais voir ce que cela donne avec du cbd.

    J’ai déja tendance a aller assez durement dans la pratique solo habituelle, au point de parfois me blesser alors la pratique prostatique est l’inverse complet de ce à quoi je suis habitué.

    Pour l’instant, je shifte la pratique en m’aidant d’une main pour augmenter et centrer les sensations sur le glissement sur la prostate, et quand ce sera repéré, je recommencerai sans les mains.
    La visualisation aide pas mal aussi à rester tourné vers l’intérieur (encore une fois l’inverse de mes habitudes, où j’ai besoin de visuels) et j’essaie de m’imprégner de l’idée que ce n’est pas la force de contraction qui augmente la sensation, mais la subtilité de la stimulation. Plutôt que d’imaginer avoir affaire à un sac de frappe dans lequel se défouler, j’imagine plus un ruban de soie qu’on laisse glisser dans la main, etc.

    En tout cas, la plus mauvaise erreur que j’aurai fait aura été de m’acheter le modele moyen avec vibreur. Je suis déja moins fan des modèles silicone, et si les vibrations peuvent faire leur effet, elles ne s’improvisent pas…les activer quelques secondes avant un pic est top mais devoir tendre la main pour l’activer casse le rythme. Et le laisser activer désensibilise tres vite la prostate et fou toute la préparation en l’air. Au final, je seul intéret que j’ai trouvé au joujou vibrant, c’est comme bonus pour une pratique centrée sur le penis avec stimulation prostatique en parallèle (aussi appellée “methode de vidange express”)

    Au final en fait, je procede non pas en suivant les guides mais par élimination. Si on arrivait à quelques chose par la force des contractions volontaires, j’aurais déja eu des résultats. Si on y arrivait sans préparation idem, et si le choix du modele était la clé, probablement aussi (face aux échecs et pour ne pas me lasser, je teste a tour de role sur le helix, eupho, progasm jr et l’autre qui vibre. Et c’est avec l’eupho que j’arrive au meilleur résultat au final)

     

    #44211
    bzo
    Participant

    tu as réussi à avoir des premières réactions de ton corps,

    c’est tellement important, cela,

    cela te prouve qu’il y a quelque chose qui peut réagir à tes sollicitions,

    que cela peut se passer, aussi, dans ta chair à toi

     

    Voilà pour dire que je suis ravi du résultat. C’est tellement bien qu’en ce moment je fais ça tous les soirs (apparemment c’est un rythme trop élevé).

     

    absolument pas, je sais bien qu’on peut lire à gauche et à droite, de pratiquer tous les deux trois jours

    mais si l’envie est là, de le faire à un rythme plus élevé, alors ne te gène pas,

    fais-le autant que tu veux, tant que cela n’empiète pas sur tes autres activités,

    ta vie sociale, tes relations avec les autres

     

    Puis un soir je change de méthode, je me mets en mode RELAX à fond, dans les bonnes conditions, je respire consciemment, j’évite le porno mais j’utilise plutôt des pensées sympas

    c’est très bien cela, utiliser ses propres fantasmes, pensées pour s’exciter, plutôt que du porno,

    c’est très important, pour moi,

    c’est vraiment aller dans une bonne direction,

    le porno peut aider, dans un premier temps

    mais après, cela devient une voie de garage,  on ne progresse plus

     

    • Les 20 premières minutes je fais de la respiration abdominale, avec de la musique de détente / relaxation, yeux fermés, en chien de fusil (je trouve que c’est pas mal car la jambe du dessus appuie légèrement sur la prostate.
    • Ensuite je contracte légèrement pour “titiller” la prostate, et là (je sais pas si j’explique bien le phénomène), je sens la prostate gonfler, le masseur appuyer de plus en plus dessus (ou même le sentiment que le masseur passe au dessus de la prostate -quitte à avoir le sentiment qu’il se coince), et en même temps le pénis aussi réagir à la prostate, bref c’est cool. En même temps je ressens comme des fourmillements au  niveau du bassin

    tu y es, tu as bien compris comment il faut faire

     

    comment progresser?

    continuer comme cela,

    persister, patienter

    #44199
    Alokar
    Participant

    Cette seconde partie risque d’être compliquée, je ne suis pas du tout du type calme, détente et relaxation ^^ Je vois le truc d’un point de vue plus analytique. Calme= détente musculaire=plus grande amplitude dans les contractions=plus de mouvement, etc etc.

    J’ai pas mal de doute sur ma capacité à aller plus loin, ce qui ne va pas aider vu l’importance du psycho dans cette pratique. Mais bon, je me dis qu’en continuant à chercher, je trouverai bien le bouton pour déclencher les premiers passifs, puis continuer dessus et voir ce que cela donne. N’empêche, si tous les muscles pouvaient tenir 2h en fortes contractions sans spasmes comme ici…

    L’avantage d’avoir été un peu vite dans les achats, c’est que du coup, j’ai plusieurs modèles pour tester, et au final, j’ai l’impression d’avoir de meilleurs résultats avec l’eupho. Le fait qu’il soit syn est assez chiant au final, parce que je trouve les courbes moins marquées qu’avec les versions plastiques.

    Enfin, pour l’instant, c’est la recette pour ces spasmes qui ne veut pas se montrer. Mon max, ce sont des tremblements en contractant a fond tout le bas du corps mais c’est pas terrible, ca a plus tendance a écraser et à force, à endormir la prostate, j’ai l’impression.

     

    Coconut51
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je créé un petit topic car j’ai quelques questions et j’aimerai vous partager mon expérience.

    Donc je commence par le début (logique :D) :

    Il y a quelques mois je tombe sur une vidéo info (sur Tiktok comme quoi ça peut être utile parfois 🙂 ) qui parle de l’orgasme prostatique. Ca m’intrigue (j’avais entendu parler de la prostate mais que sur l’aspect “cancer” et toucher rectal. Bref j’y connaissais queudalle. Donc le soir même j’essaie de l’atteindre par mes propres moyen (les doigts) et ça me fait rien (logique me direz vous). Mais je me commence à me renseigner sur des articles, des vidéos youtube. Jusqu’à tomber sur le Traité d’Aneros et donc je le lis bien et me commande un Aneros (c’était Novembre 2021). Je reçois le bouzin avec du lubrifiant et j’essaie (j’étais super excité mais bon je savais qu’il fallait être patient avant d’arriver à quelque chose de tangible).

    Plusieurs séances, et rien. Rien de rien (je dis ça pour ceux qui découvrent et comme moi se demandent s’ils ont bien une prostate). Plusieurs mois même sans rien, j’essaie tout, mais mal. Je force sur l’Anéros (comme quoi j’avais vraiment rien compris à l’époque, même une fois je me masturbe avec l’Anéros, sans effets bien sûr). Je vais même acheter un truc dans un sex shop un peu plus gros (et vibrant), et ça ne me fait toujours rien.

    Puis un soir je change de méthode, je me mets en mode RELAX à fond, dans les bonnes conditions, je respire consciemment, j’évite le porno mais j’utilise plutôt des pensées sympas. Puis je fait bouger l’Anéros subtilement, et, sans que ça soit explosif, je commençais à comprendre le mode de fonctionnement (subtilité des mouvements, rythme, respiration profondes et plus lentes pour voir ce qui marche).

    Bref au moment où je n’y croyais plus je voyais un petit résultat.

    Le passage ci-dessus pourra surement parler à ceux qui se décourageraient.

    Et donc, depuis plusieurs séances, je progresse vraiment sur le plaisir prostatique. Je vais tenter de le décrire ( pas facile car tout ce que je lis ne correspond pas tout à fait à ce que je ressent moi) :

    • Les 20 premières minutes je fais de la respiration abdominale, avec de la musique de détente / relaxation, yeux fermés, en chien de fusil (je trouve que c’est pas mal car la jambe du dessus appuie légèrement sur la prostate.
    • Ensuite je contracte légèrement pour “titiller” la prostate, et là (je sais pas si j’explique bien le phénomène), je sens la prostate gonfler, le masseur appuyer de plus en plus dessus (ou même le sentiment que le masseur passe au dessus de la prostate -quitte à avoir le sentiment qu’il se coince), et en même temps le pénis aussi réagir à la prostate, bref c’est cool. En même temps je ressens comme des fourmillements au  niveau du bassin.

    Voilà pour dire que je suis ravi du résultat. C’est tellement bien qu’en ce moment je fais ça tous les soirs (apparemment c’est un rythme trop élevé).

    Au niveau des questions, comment progresser un peu plus dans mon parcours, comment ralentir le grossissement de la prostate pour prolonger l’effet?

    Voilà, j’espère que ce petit texte vous aura plus, j’ai 36 ans et jamais de ma vie j’aurai pensé découvrir quelque chose d’aussi fort sexuellement à mon âge.

    Au plaisir de vous lire… 🙂

    #44186
    Alokar
    Participant

    Depuis le dernier post, les progres restent limités, malheureusement.

    J’arrive à un orgasme ejaculatoire avec peu de contact ou en faisant bouger l’aneros un peu plus à la main, mais pas sans aucun contact.  Je n’arrive pas non plus au début de la sensation de chaleur dans les jambes, etc, et au moment ou je pense avoir enfin quelques tremblements, je me retrouve surtout à contracter parce qu’autant au début, je sens le mouvement sur la prostate par les contractions, autant apres les exercices de tension/détente, ces sensations tendent à diminuer…

    Enfin, j’imagine qu’il faut continuer à être à l’écoute, tester les mouvements, etc. Ce qui est un peu ennuyeux est que j’essaie de prendre le temps (des sessions de parfois 2h) mais termine frustré ou restant sur ma faim, meme en cas de léger O ejac.. Encore du mal à voir si je contracte trop ou pas assez et si les contractions involontaires viennent quand les muscles sont relachés, ou plus comme pour la méthode de massage avec les mains où les tremblements se font en contractant fortement les muscles des bras.

    Enfin, on continue, c’est pas une course :p

    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour,

    J’aimerais partager mon expérience avec l’utilisateur de deux masseurs Aneros différents, pour une même session.<span class=”Apple-converted-space”> </span>

    Le premier masseur que j’ai acheté est le Aneros Helix. Comme plusieurs le disent, il est de taille parfaite pour débuter. L’insertion se fait en douceur et il bouge facilement dans le rectum. Au début de ma démarche, mes sessions était douces avec quelques petits tremblements au niveau de l’anus et la prostate. À force de persévérer, j’ai réussi à atteindre de très bons orgasmes. Je ressentais de bonnes contractions au niveau de la prostate, l’anus, le rectum, les fesses, les muscles abdominaux… J’étais très satisfait de mes sensations et de ma démarche. Par contre, j’avais l’impression que je n’avais pas encore atteint mon plein potentiel orgasmique, que le meilleur était à venir.

    Je suis un adepte de stimulation anale depuis plusieurs années, bien avant que je m’intéresse au massage prostatique. Je considère que mon anus est expérimenté à l’utilisation de jouets anales. J’ai plusieurs dildos et plugs, de différents tailles et textures, pour satisfaire mes désirs de pénétration, de sentir mon anus stimulé, étiré. Bref, la pénétration anale est naturel chez moi. Mon anus est mon vagin symbolique. Avec cette expérience, j’ai été attiré par l’Aneros Progasm, un masseur de grande taille, réputé pour sa sensation de remplissage qui me fait tant vibrer. Je me disais : « Peut-être que j’ai simplement un grand ou gros anus. » Ça se peut ça? Après tout, il y a bien différentes tailles de pénis… Ma conclusion était que le Progasm était le masseur qui s’agencerait parfaitement avec la grosseur de mon orifice.

    Mes premières séances avec le Progasme furent bien, mais je trouvais que le masseur, par sa taille, était assez intense en début de session. C’était agréable, mais je trouvais difficile de me détendre. J’avais l’impression que l’intensité court-circuitait mes orgasmes. Ma prostate semblait bousculer par la pression plus importante du Progasm… Peut-être que mes muscles de l’anus et du rectum sont très puissants. Au bout du compte, je l’utilisais pas tant que ça, considérant que je préfère la douceur du Helix.

    Mais les choses ont changé…

    Un soir, je débute une session avec le Helix, couché sur le dos. Je relaxe à fond et je réussi à me donner 1-2 petits orgasmes. Mais bon, je sens que ma prostate en veut plus, je décide donc de changer pour le Progasm. À peine 5 minutes plus tard, mes jambes tremblent plus que d’habitude, ma prostate s’énerve beaucoup, les pulsations d’accélèrent à un rythme que je ne connais pas… J’atteins déjà un niveau de plaisir incroyable et sa continue de monter. Mon pénis se raidit comme jamais et mes jambes convulsionnent, je ne les contrôle presque plus. Je commence à gémir, avec des sons dont je ne suis pas habitué de faire… les contractions de ma prostate, de mon anus et tout le bas de mon corps atteigne un niveau record, le Progasm se promène dans mon rectum avec un intensité monstre. Le Progasm ne me fait plus l’amour… il me baise!!! Les contractions sont si intenses et savoureuses! Je gémis avec une intensité incroyable, je crie de plaisir.

    Lors des sessions suivantes, j’ai appliquer de nouveau cette formule mathématique simple (Helix + Progasm = orgasmes exponentiels )<span class=”Apple-converted-space”>  </span>Je suis accro.

    Bref, le Progasm est une brute, il m’élève à un autre niveau orgasmique. Par conte, dans mon cas, j’en tire le maximum quand il travaille en équipe avec l’helix, ajoutant ainsi une phase préliminaire aux sensations plus intenses que procure le Progasm. J’ai le sentiment que l’Helix amène doucement ma zone anale à un état d’excitation et de détente musculaire adéquate à une transition vers le Progasm.

    Je ne sais si je suis le seul à adopter cette méthode, mais je me dis que c’est peut-être une avenue à explorer pour ceux qui obtiennent moins de résultats. L’idée n’est pas de vous faire dépenser plus, ces jouets sont dispendieux, mais si ça peut aider quelqu’un, tant mieux!

    J’ai commencé à filmer quelques sessions d’Aneros. J’étais vraiment curieux de voir comment je réagissait à l’orgasme, avec un regard extérieur. J’ai maintenant une petite collection de vidéo de très gros orgasmes prostatique. C’est vraiment instructif et excitant. Je place la caméra entre mes cuisses, juste devant mon anus et mon pénis. C’est un excellent point du vue pour voir comment travaille le masseur, le tremblement des fesses et des jambes, le pénis qui gonfle pendant l’orgasme, etc. De plus, on entend très bien nos gémissements, nos cries, nos paroles. Personnellement, le son de j’émet son relativement unique. Ça ma surpris, même gêné au début. Bref, c’est très excitant de se voir jouir, de voir notre corps convulsionner, comprendre comment bouge le masseur, de gémir, de voir son pénis durcir à chaque orgasme. Je vous le recommande c’est instructif de comparer ce qui se passe dans notre tête à ce qui se voit de l’extérieur.

    #44147
    Alokar
    Participant

    Ha oui oui, je confirme que j’aurais pas du en choper plusieurs sur un coup de tête, surtout qu’au final, je n’utilise concrètement que le premier. Et du coup, je doute utiliser les deux autres avant un tres long moment. Tant pis, ca partir dans les dépenses loupée.

    En effet, cela fait assez peu de temps que j’ai capté que la partie “détente, et attendre avant de vouloir lancer les contractions” est partie intégrante du processus et par juste pour le decorum.  Je vois l’intérêt de se mettre en mode “tension corporelle zero” vu que la rigidité musculaire bloquerait les mouvements et diluerait les sensations.

    Ici, plutot que de faire les “tests de progressions” en semaine, y passer 2h et me retrouver avec des cernes mauves le lendemain, je vais plutot faire un genre de planning et le réserver pour le we, où je ne me sentirai pas tendu à l’idée de devoir improviser une meditation. La prochaine étape est d’arriver a rester sur la visualisation interne et ne pas bloquer le début des contractions par une tension complete.

    Mine de rien, je comprends pourquoi cette courbe de progession est appellée “le chemin”. Pas si facile de switcher d’une approche penienne et musculaire à une approche plus intérieure et laisser-faire

    #44146
    Marclof
    Participant

    Bonjour Alokar,

    Je me considère encore comme débutant, mais je peux partager les quelques déclics que j’ai obtenu. Pour commencer j’ai l’impression que tu as déjà beaucoup de masseurs. Je vais faire un parallèle avec la musique, j’avais l’impression qu’acheter plusieurs instruments me ferait progresser plus vite et devenir un meilleur musicien or c’est tout l’inverse. Il faut vraiment que tu comprennes qu’actuellement ce n’est pas le jouet qui est ton principal problème, mais plutôt ton état d’esprit et ta sensibilité a ressentir le plaisir. Premièrement, si j’étais toi, je commencerais par choisir qu’un seul masseur parmi ceux que tu possèdes et je ne m’entrainerais qu’avec celui là pendant plusieurs semaines. Au-delà de ce point, j’ai réellement progressé quand j’ai appris à me détendre. Il y a deux sortes de détente a entraîner, la première est musculaire et la seconde est mentale. Commence déjà par essayer de d’étendre toute la zone anale, pc, etc. C’est un exercice qui n’est pas forcément simple puisqu’on est habitué à contracter ces muscles en permanence. La première fois que j’ai connu l’orgasme prostatique c’etait justement en faisant cet exercice. Il faut que tu arrives à faire en sorte que ton anus soit le plus neutre possible, tu ne dois pas pousser, mais tu ne dois pas non plus te contacter. En faisant cela tu va pouvoir te concentrer sur tes sensations et peut être que tu va pouvoir sentir les micros mouvements du masseur.

    Globalement quand je te lis j’ai l’impression que tu fais la même erreur que j’ai pu faire, tu cherches a amplifier les sensations (nouveaux masseurs, contractions, méditation bi-neural) afin de resentir qqchose. Or il faut que tu arrives à comprendre que les sensations sont là, il ne faut pas les amplifier, mais il faut calmer tout ce qui a autour pour pouvoir les resentir.

    Donc essaye de te calmer, détends tes muscles anaux et laisse toi le temps, il ne faut que tu te dise “peut être que ça serait mieux avec tel masseur, ou avec tel son bineural”. si a un moment tu sens plus de plaisir, un emballement ou autre, n’essaie surtout pas de plus contracter, continue ce que tu fais avec la même intensité (ou plutôt la même non-intensité) et profite de tes sensations et de l’instant présent. Cela augmentera tout seul si tu arrives à garder ce calme et ressentir l’instant présent.

    Voilà les déclics qui mon aidés à progresser, j’espère que ça t’aidera aussi.

    Bonne chance 🙂

    Alokar
    Participant

    Bonjour bonjour,

    J’aimerais demander un petit retour, histoire de voir si je suis sur le bon chemin.

    J’ai débuté il y a quelques semaines avec un aneros helix plastique, et dans un excès de zele, ai enchainé avec un eupho (mais trop fin, je n’arrive à rien à part pour l’échauffement) et un helix Syn V (mais j’ai l’impression que les courbes sont moins fortes et qu’il stimule moins passivement…je pensais que les vibrations aideraient mais je pense que c’est un faux bonus, car comme il a été dit, cela a tendance a anesthésier la zone. A part les déclencher au dernier moment, je les trouve assez contre productives quand on est en phase d’apprentissage. Bref.)

    Je ne connais pas grand chose aux stimulations prostatiques, alors j’apprends et je lis.

    Apres quelques semaines et 2-3 essais-semaine, je stagne un peu. Le “sans les mains” ne monte pas tres haut car j’ai tendance a vite me contracter lorsque j’ai l’impression que ca arrive.  De base, j’ai beaucoup de mal à me détendre. A ce stade, j’arrive “juste” a déclencher un orgasme non-sec en stimulant l’aneros d’une main.

    -J’ai constaté qu’un peu de méditation binaurale aidait dans la premiere phase.  Etant tres visuel, j’essaie aussi d’ajouter de la visualisation, ce qui aide également à la concentration.
    -Par contre, malgré des enchainements de contractions/détentes, j’ai beaucoup de mal a atteindre le stade des spasmes passifs.
    -Pour ne pas aider, je ne suis pas trop du genre à savoir me détendre, à avoir des zones plus sensibles et suis plutot de caractère analytique et pas du tout dans le laisser aller, le feeling et la “passion”. Je lis souvent que le psycho joue beaucoup dans la quete du super O, et j’ai l’impression que ce point sera mon cerbère.

    Du coup, sachant que ces traits de caractère auront énormément de mal à changer, est-ce que je peux quand même espérer une progression?

    Physiquement parlant, j’essaie de fatiguer les muscles avec les contractions mais les bougres lâchent difficilement l’affaire ^^ Je me demande encore si l’aneros est bien au niveau de la prostate, ou si taille/poids pouvait influer (taille moyenne, 1m75 environ et un peu de surpoids. Trop de temps devant le pc, mais j’y travaille.

    Je compte néanmoins persévérer, essayer de trouver “ce qui fonctionne”. J’ai souvent vu cité le njoy Pure pour ceux qui auraient besoin d’etre plus actifs, au moins au début, pour développer la conscience musculaire et la facon dont “travaille” la prostate. Comme on dit, y a plus qu’à.

    #44122

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    j’aime oublier complètement en journée

    quand je suis sur mon lieu de travail,

    donc plus de petites séances,

    détente sensuelle,

    détente voluptueuse,

    aux toilettes

     

    j’oublie complètement

    mais alors complètement

    que cela existe

    et puis le soir, après mes courses,

    quand je rentre,

    je me déshabille,

    comme à mon habitude

    car j’aime être nu chez moi,

    quand je suis tout seul

     

    c’est alors que

    dès que toute ma peau est à l’air libre,

    aux premiers effleurements involontaires

    de mes cuisses contre les génitaux,

    que quelque chose s’éveille en moi,

    ma main alors, se pose automatiquement, sur la peau,

    erre un peu, au hasard, dessus

    comme pour en estimer le grain, aujourd’hui,

    mon bassin a quelques mouvements alanguis

    et là, tout à coup, seulement à ce moment-là,

    cela me revient, tout me revient, tout mon parcours,

    en même temps qu’il y a comme une machinerie

    à produire de la volupté, à produire de l’ineffable

    qui se déclenche  en moi

     

    il y a toujours comme un éblouissement, alors, en moi,

    pendant quelques instants,

    quand je me rends compte de ce qui s’est développé en moi,

    de ce qui m’a attendu chez moi que je revienne,

    de ce qui est prêt à se déclencher dans ma chair, à volonté,

    selon mon envie

     

     

     

     

    #44036

    En réponse à: Déclic (enfin !!!)

    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @Sensual,
    Tu sembles avoir fait bien du chemin depuis tes premiers émois. Tu décrivais tes premières découvertes début mars :

    Et dans tout ça…J’ai eu du plaisir, oui, j’adore la pénétration anale, donc beaucoup de plaisir lié à cette dernière, des plaisirs liés à la stimulation de la prostate, voire des moments qui commençaient à ressembler à des orgasmes, mais ça n’allait jamais jusqu’au bout…enfin je ne pouvais pas appeler ça un orgasme.

    Et ta dernière expérience :

    Et puis…Et puis…
    (… ) Et bien, j’ai vraiment trouvé ma prostate, mon point P. J’ai trouvé un endroit qui m’a envoyé des petites décharges, des « picotis », mais aussi une petite sensation de serrement comme quand on se retient de faire pipi… Et à un moment, j’ai trouvé le truc, la façon de me servir du levier, la bonne détente, le bon lâcher prise…Et là ça a été très bon, (… )
    Et j’ai recommencé, et à chaque fois, ça a marché. Et ce soir, rebelote, (… ) j’ai eu quelque chose qui ressemble des orgasmes, mais ensuite, quand j’ai réessayé avec le Pure Wand, mêmes sensations que la veille, du bon orgasme, qui donne l’impression que c’est plus fort que soi, que le plaisir arrive… Waouh… Bref c’était bon !!

    Nul doute que je ne sois qu’au début de mes découvertes

    je vais tenter la non éjaculation pendant quelques temps, je pense que ça devrait rendre ma prostate plus sensible, plus nerveuse, plus vivante

    Deux mois plustard tu es devenu capable de décrire ta jouissance, comme un gastronome décrit son plat préféré. C’est magnifique ! J’en suis très heureux.

    J’adore ta conclusion :

    quand tout le corps et l’esprit sont dedans
    ça m’emporte…
    Voilà, c’est comme ça que je jouis. Inclassable, difficile à comprendre, étrange…Mais c’est moi.

    Bon cheminement @Sensual !

    #43765

    En réponse à: Questions pratico-pratiques

    curieuxjj24
    Participant

    Bonjour Andraneros,

    Pas de problème, je sais que chacun vient sur le forum quand il trouve le temps (moi le premier) et comme je passe régulièrement, je découvre avec plaisir de nouvelles réponses. C’est le cas aujourd’hui et je viens de te lire.

    Je suis désolé mais la lueur d’espoir n’a pas duré. Je continue avec assiduité mes séances, certaines pourtant dans de très bonnes conditions, mais quelque chose ne va pas chez moi : je suis quelqu’un de compliqué, cérébral, calculateur au sens de chercher à tout anticiper, “comptable”, enfin tout ce qui ne faudrait pas pour que ça marche. Au bout de 80 séances environ, je suis maintenant relativement à l’aise avec les masseurs mais j’éprouve une terrible sensation, une sorte de cercle vicieux : je me rends compte que j’analyse de plus en plus mes sessions avec froideur, comme une sorte d’examen gynécologique. Je me dis dans ma tête à peu près ça : “bon, il faut entre 10 et 20 mn de détente, ça y est c’est fait, maintenant, on passe aux caresses et on accentue la respiration abdominale, alors : qu’est ce que ça fait ? bof, pas de vague à l’horizon, ah oui, l’arme fatale : je caresse mes tétons, ouais, c’est agréable mais ça ne vient toujours  pas, il n’y a pas cette étincelle qui va me déclencher une sensation nette qui va aller en s’amplifiant et me donner raison d’avoir continué, qui va balayer le “comptable” pour laisser place au lâcher prise, au bien-être. Au lieu de ça, au bout d’1h30-2h, j’ai fait le tour des trucs et astuces et la séance se termine me laissant frustré, j’ai envie de dire, une fois de plus.

    Voilà où j’en suis. Demain je vais pouvoir faire une bonne séance encore une fois. Je vais peut-être ensuite faire une pause, histoire de passer à autre chose quelques temps et reprendre avec plus de spontanéité. Il ne faut pas croire que je veuille abandonner, bien au contraire. Je suis malgré tout convaincu que le plaisir est là, qu’il ne demande qu’à s’exprimer, il faut juste que je trouve comment lui ouvrir la porte. J’ai l’impression d’être dans une pièce noire, l’antichambre du plaisir, et de chercher à tâtons l’entrée. Le pire c’est que j’ai lu et relu vos conseils et commentaires et que je sais très bien ce qu’il faut faire, que le secret est de pratiquer sans rien attendre, tout le contraire de ce que je fais quelque part, mais au bout d’autant de séances, comment ne pas se poser de questions, comment ne pas avoir envie de connaitre ce bien-être que vous décrivez tous et qui semble tellement libérateur et bienfaisant. Peut-être que j’en ai plus besoin que les autres et que du coup, je l’attends trop. Je me mets probablement inconsciemment trop de pression. Faire le vide dans sa tête est une abherration, c’est impossible. Il faut arriver par l’entrainement à la méditation arriver à naviguer dans ses pensées pour laisser de côté les mauvaises et encourager les bonnes mais ça, c’est pas simple.

    Comment ne pas douter aussi : pourquoi ça ne marche pas chez moi ? Je n’ai toujours pas ressenti les fameuses contractions involontaires et ça, ça m’intrigue. Pourtant j’ai parfois des tremblements impressionnants dans les jambes (parfois rien) mais ça ne va pas plus loin : comme si mon corps était divisé en deux, le bas qui s’exprime, qui vit et le haut qui analyse, qui s’interroge. J’ai tenté beaucoup de choses pour contourner ça. J’écoute sur mon téléphone des séances de méditation, de lâcher prise, je mets ensuite de la musique avec des bols tibétains ou des fréquences qui sont censées déclencher une “montée de kundalini” mais si ça me détend, je n’ai pas eu de signes de progression significatifs. J’arrive à un stade de pratique (pourtant intense, j’ai fait 4 séances rien que cette semaine) où j’ai l’impression d’être à un tournant. Il me faudrait un petit encouragement pour continuer. Mais je suis pugnace, persévère est déjà pris comme avatar mais j’aurais pu prendre abnégation !

    Bon, attention, je ne veux pas donner l’impression que je suis en dépression, tout ça n’est que la recherche du plaisir après tout, mais mon ressenti est cyclique. Par moment, j’y crois à fond et je suis excité (comme l’autre fois ou j’ai posté) et par moment comme aujourd’hui, le doute m’habite (sans jeu de mot) et je me pose vraiment des questions : suis-je un cas désespéré ? y’a t’il des hommes qui n’y arrivent pas ? Cette idée m’effraie et je la rejette en bloc pourtant. Je ne m’imagine pas privé du plaisir que vous connaissez, ce serait trop injuste. C’est terrible de penser en plus que vous cherchez tous à m’aider et vous êtes vraiment touchant d’empathie mais il n’y a pas de formule magique, pas de bouton où appuyer pour déclencher le truc. La réponse c’est moi qui l’ai et c’est à moi de la trouver.

    Le point positif est que j’ai ressenti (et je ressent encore par moments) avec ou sans masseur des sensations brèves, furtives dans le rectum qui me laisse penser que quelque chose se passe pourtant mais comment le développer alors que j’ai suivi tes conseils de pratiquer, pratiquer, pratiquer et que j’ai l’impression d’avoir fait le tour de l’entrainement. Et maintenant alors, on fait quoi ? Que puis-je faire de plus pour progresser ? Je crois que j’ai la réponse : rien. Il faut continuer, cultiver la douceur et le bien-être, se concentrer sur le moindre tressaillement pour essayer d’en provoquer un deuxième jusqu’à ce qu’un jour peut-être l’animal satori vienne à moi sans que je m’y attende comme il est dit dans les conseils d’Adam.

    J’ai voulu essayer de ne pas me masturber pour charger mon énergie mais j’ai du mal à résister. J’ai tenté de me masturber pour arriver à la limite et arrêter avant l’explosion afin de me donner envie de jouir pendant une séance mais hélas, je me suis trop approché du bord et j’ai éjaculé. Je vais continuer à chercher des astuces pour titiller ma libido, je pense que ça va dans le bon sens.

    C’était le point du jour, un peu mon journal intime quelque part mais je suis toujours dans le partage d’expérience et d’autres pourront surement se reconnaitre dans ce que je traverse. Si je trouve la clé ou du moins, ce qui m’aura permis d’atteindre le but, il y aura un historique de mon parcours.  Et ce jour là je vous le dis : Champomy pour tout le monde !

    Merci à vous tous pour votre accompagnement et votre patience à mon égard.

    #43685

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    cela ne rate jamais,

    chaque jour, sous la douche,

    après je me sois nettoyé les parties avec mon délicieux savon aux huiles essentielles d’agrumes,

    comme cela glisse, comme cela, dérape, là en bas,

    la tête appuyée contre le mur

    ainsi, penché en avant, mes cuisses s’en donnent à coeur joie,

    mon sexe, mes couilles, partent  une savonnette dans toutes les directions,

    cela génère en moi, des sensations d’une onctuosité tout à fait irrésistible

     

    mes hanches dansent lentement

    et j’assaisonne le tout d’une contraction, très régulièrement,

    quels moments,

    après une journée au boulot, une détente suprême,

    avec le torrent d’eau chaude de la douche, en plus,

    qui m’enveloppe,

    je suis au nirvana

    #43648
    pascal44
    Participant

    Sur le thème de la détente et de la “présence” dans l’instant.

    De manière générale, dans les pratiques méditatives, il est important d’être “présent” à ses sensations et je crois que c’est aussi le cas ici.

    Etre présent à ses sensations veut dire être “observateur” de soi-même, avec les deux écueils possibles à éviter :

    • Laisser ses pensées vagabonder comme elles le désirent (ex : penser au repas du soir, puis penser au travail du lendemain, puis…)
    • Essayer de contrôler ses pensées, et notamment essayer de “forcer” la sensation de plaisir.
    • Etre présent, ce n’est donc ni chercher à contrôler, ni chercher à ne pas contrôler, c’est juste être attentif et observer.

    Un bon exercice, peut être un travail sur la respiration :

    • Etre attentif à sa respiration
    • Ne pas chercher à respirer d’une manière particulière.
    • Ne pas contrôler le rythme, ne pas contrôler l’amplitude.
    • Juste observer la respiration qui se déroule “sans nous”, et pourtant avec nous.
    • Etre par exemple particulièrement attentif à la sensation de l’air dans les narines ou dans la gorge.
    • Etre par exemple particulièrement attentif au moment précis ou notre corps nous fait passer de manière réflexe de l’expiration à l’inspiration.
    • Je pense que l’état mental induit par cette pratique le respiration est peut être le même pour la recherche de l’orgasme dont nous parlons : observer sans intervenir, mais observer vraiment et de manière très fine.
    • A noter que cette pratique de respiration peut paraître très aisée, mais que ce n’est qu’une apparence : même pour une respiration, il n’est pas si facile de rester juste observateur de soi-même. On peut être tenté, soit de contrôler ou d’influencer la respiration. A l’opposé, on peut être tenté de s’en désintéresser et de laisser divaguer ses pensées.
    • Pour résumer : être juste “présent” à ses sensations, sans effort et sans attente. Notamment, ne pas chercher à “se concentrer”, notion qui implique une idée “d’effort” et de contrôle, et qui va à l’opposé du but recherché.

     

    #43606

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    pour la première fois depuis bien longtemps,

    je me suis enfermé dans les toilettes de ma boîte,

    pour m’offrir quelques moments de détente voluptueuse, de sensualité débridée,

    tout seul, comme un grand

     

    forcément, deux années de covid et de télétravail,

    ça m’a quelque peu, éloigné des lieux et de ce genre de pratique, hors de chez moi,

    on n’a commencé à retourner sur place,  un jour par semaine,

    que depuis un peu plus d’un mois

    et je n’avais pas trop la tête à cela,

    je me réacclimatais

     

    mais là, pour la première fois, deux jours par semaine,

    j’ai repris directement mes petites habitudes

    et j’ai pu mesurer durant ces quelques minutes d’intimité ardente,

    debout dans les toilettes,

    à quel point, en deux ans, j’ai fait des progrès

     

    la tête, un peu penchée en avant, le front appuyé contre le mur,

    le pantalon et le slip  baissés, mes cuisses venant se frotter contre les génitaux

    tandis qu’en même temps, des contractions montaient,

    j’avais une main qui s’égarait avec passion sous la chemise,

    caressant un sein, l’agrippant, le pressant,

    s’éloignant un  peu, frottant tout autour

     

    j’aimerai pouvoir faire ressentir  quelques instants à ceux qui me lisent,

    ce que j’ai vécu,  durant ces quelques minutes,

    les mots, aussi riches, aussi , puissants, soient-ils,

    ne pourront restituer jamais les sensations elles-mêmes,

    l’état de transe sexuelle copulatoire

    dans laquelle j’ai été plongé instantanément,

    à quel point c’était réel,

    à quel point, je me baisais,

    à quel point je le vivais

     

    le yin et le yang, désormais,

    sont tellement libres et capables de venir prendre possession de mon corps,

    le processus est devenu tellement affuté, tellement puissant,

    que là en ces lieux, éloignés de mon bac à sable habituel,

    dès que je me suis mis en mouvement,

    dès que les contractions ont pris leur rythme de croisière,

    celui d’une pénétration langoureuse, calme et fouillant  minutieusement,

    accélérant, ralentissant, changeant de trajectoire, variant les effets

     

    la perfection, la finesse, et la précision,  des sensations,

    étaient éblouissantes,

    à quel point, je ressentais en même temps

    cette ivresse mâle toute particulière, d’avoir un  gourdin gorgé de sang, dressé ,

    on se sent tout puissant de pouvoir pénétrer ,

    d’aller et venir en quelqu’un, avec

     

    et en même temps, avec une parfaite clarté,

    je sentais un dard remonter en moi,

    me fouiller, mettre le feu partout sur son passage,

    mes hanches dansaient, je m’ouvrais, j’accueillais, je réceptionnais,

    je me laissais aller, entraîner,  de plus en plus,

    par ce petit bélier qui me rendait instantanément fou de bonheur,

    faisant fondre mes entrailles avec ses va et vient

     

    je poussais un gourdin, je le  frottais autant que possible,

    je jouais avec, je changeais sa trajectoire

    et directement, je sentais le yin,

    comment il réagissait, au quart de tour à chacune de mes variations,

    de mes changements de vitesse ou d’angle de remontée,

    c’était une parfaite symbiose, une parfaite coordination,

    la perfection d’une union où une seule chair se dédouble

    pour dans la foulée, immédiatement fusionner ardemment

     

    comme je me baisais,  comme c’était passionné,

    comme je me sentais amant,  comme je me sentais amante,

    nous nous réunissions, nos corps se fondaient l’un dans l’autre,

    c’était splendide,

    être capable de vivre des moments comme cela,

    quelle merveille, quelle chance unique

     

     

     

    #43469
    Buck
    Participant

    Grand merci @Bzo
    Tes commentaires sont extrêmement utiles et precieux pour mon cheminement
    Ce que j’appelais détente m’a été utile pour que mon corps vive plus apaisé cette charge émotionnelle et cette jouissance et pour mieux profiter de tout ce qui m’est offert.
    Mon corps réagissait de manière trop désordonnée
    Tension et Apaisement font maintenant bon menage
    Côté lâché prise, la session de 2h de ce matin m’a permis de mettre en pratique cette notion importante pour progresser
    Si la première heure a été un grand moment de montée du plaisir, la deuxième heure fut une succession d’orgasmes incroyables avec pointes de plaisir en crescendo. Je me faisais l’anour, les points de jouissances en moi variaient incroyablement, une succession de surprenants moments jamais vécus. Je vibrais et bougeait mais de manière plus modérée pour mieux recevoir tous torrent de plaisir
    Cette session me semble avoir été bien chauffée par une précédente hier soir A less ou les sensations et la jouissance était déjà forte même si les deux orgasmes vécus n’étaient pas encore puissants en l’abscence de la famille Aneros.
    Tu as raison, le mental, la totale perte de repères au service du plaisir à recevoir est la clef d’une session réussie.
    Cet après-midi, je vibre encore légèrement en moi et j’aime ca.

    #43392
    sensual
    Participant

    Bonjour (ou plutôt bonsoir) à tout le monde,
    je viens de rejoindre le forum après trois ans d’absence, parce que je viens de connaître le déclic que j’attendais, je cherchais, j’espérais, depuis bien longtemps,
    mais il ne s’est pas produit de la façon dont je le pensais…C’est pour ça que ça a été aussi long.
    En effet, je viens de connaître, depuis hier soir, de vrais bons orgasmes par la stimulation prostatique, comme je n’en avais jamais vraiment connus avant.

    Mais ma façon de faire n’est pas très orthodoxe.

    Pour vous décrire un peu mon parcours, j’ai commencé assez jeune (vers 12 ans, j’en ai 49 aujourd’hui) d’expérimenter la pénétration anale, à l’époque au moment de la masturbation de mon pénis. C’était fort, c’était bon, mais c’était plutôt de l’ordre du fantasme et de la délicieuse sensation de dépasser des interdits je pense…

    Par la suite, même si mon activité sexuelle a été hétérosexuelle et pénétrante plutôt que pénétrée, j’ai continué à m’intéresser à la sensualité anale, et j’ai commencé à acheter des sex toys pour ce côté là vers 2010. Dans le même temps, une masseuse chinoise m’a fait découvrir l’éjaculation sans érection, par la stimulation d’une zone située sous le pénis, dont je ne savais pas encore qu’il s’agissait de la prostate. En tout cas cette délicieuse jeune femme m’a mis sur le chemin du plaisir intérieur.

    Vers 2014 je suis tombé sur nouveauxplaisirs, j’ai découvert le traité d’Apéros, j’ai beaucoup expérimenté, avec un Hélix Trident, puis un Hélix Syn, des Peridise, mais j’ai aussi essayé les boules de geisha, les oeufs vibrants (y compris style Lovense Lush), les plugs de différentes formes et tailles, de forme spéciale prostate ou non…

    Et dans tout ça…J’ai eu du plaisir, oui, j’adore la pénétration anale, donc beaucoup de plaisir lié à cette dernière, des plaisirs liés à la stimulation de la prostate, voire des moments qui commençaient à ressembler à des orgasmes, mais ça n’allait jamais jusqu’au bout…enfin je ne pouvais pas appeler ça un orgasme.

    Et puis…Et puis…Il y a deux jours je suis arrivé à la campagne, après une période de confinement dû au covid, un grand besoin d’air, de repos, de nature…et comme j’étais seul, j’ai amené toute ma panoplie, il doit y bien y avoir une bonne vingtaine de sextoys de toute sorte… 🙂

    Et je me suis lancé hier soir dans un petit marathon du sexe, en regardant des vidéos de filles qui se font plaisir, à deux, à trois ou à quatre…Je trouve que les vidéos dites ”lesbiennes” (même si les filles qui les font ne le sont pas forcément, mais c’est un autre sujet…), quand elles sont bien faites (et en particulier par des filles qui en fait aiment ça, et ça se voit quand même !!!), et bien ces vidéos sont pour moi comme une initiation à un plaisir subtil, progressif, parfois lent à venir, parfois difficile à atteindre…Et ça m’a permis de me chauffer pendant toute la soirée…Ceci en usant plusieurs de mes joujous, avec des plaisirs habituels…
    jusqu’au moment où je me suis emparé de mon Pure Wand (ce n’est pas l’original de la marque NJoy, mais c’est bien imité), un truc courbe en métal, bien gros, bien lourd, avec une petite boule d’un côté, une grosse de l’autre…

    Et là…Et bien, j’ai vraiment trouvé ma prostate, mon point P. J’ai trouvé un endroit qui m’a envoyé des petites décharges, des picotis, mais aussi une petite sensation de serrement comme quand on se retient de faire pipi… Et à un moment, j’ai trouvé le truc, la façon de me servir du levier, la bonne détente, le bon lâcher prise…Et là ça a été très bon, j’ai beaucoup mouillé, j’adore ça, une mouille très sucrée, très douce, pas du tout le goût âcre du sperme que je n’aime pas trop…

    Et j’ai recommencé, et à chaque fois, ça a marché. Et ce soir, rebelote, j’ai essayé d’autres choses, en particulier en combinant un stimulateur vibrant à l’intérieur et un oeuf vibrant posé sur le périnée à l’extérieur, là aussi j’ai eu quelque chose qui ressemble des orgasmes, mais ensuite, quand j’ai réessayé avec le Pure Wand, mêmes sensations que la veille, du bon orgasme, qui donne l’impression que c’est plus fort que soi, que le plaisir arrive…
    Waouh…Bref c’était bon !!

    Voilà, j’arrête là la description, je suis partant pour répondre aux éventuelles questions, et si possible discuter avec d’autres qui auraient un peu le même rapport au plaisir prostatique que moi…Je pense que je fais partie des personnes qui ont une prostate assez fainéante, peu réactive, pas de mauvaise volonté, mais qu’il faut vraiment chauffer longtemps et stimuler fort pour qu’elle donne du plaisir.

    Suis-je seul dans mon cas ? Est-ce que maintenant que j’ai trouvé une clef, d’autres vont se révéler ?

    En tout cas si mon témoignage peut aider quelqu’un, ce sera tant mieux !!!

    Tout le meilleur, beaucoup de plaisir 🙂

    #43384
    Buck
    Participant

    Une semaine sans partager mon cheminement mais bien entendu quelques sessions
    J’etais en voyage et l’occasion de passer un bon moment de plaisir Jeudi dernier
    et Vendredi… la force émotionnelle de ce que j’avais vecu les jours précédents m’ont motivé à recommencer ma session super detendu.
    En position sur le dos et bien excité, super dose de gel et Helix en place pour une session de 1.30 finissant par des convulsions intenses et une impression de planer totale dans une bulle de coton avec acouphène etrange… reprise d’une autre session le lendemain matin très tôt ou pour la première fois je sentais particulièrement les vibrations du Helix en moi donnant un plaisir très différent…
    Malgré ces moments les deux sessions m’ont semblé être stagnantes et plutôt désordonnées même si le plaisir etait au rdv. Après mes premiers moments intenses et le souvenir que j’en avais, mon corps réagissait au quart de tour mais sous formes de mouvements rapides, bassin, fesses, jambes qui ne permetaient pas de ressentir de manière intense le plaisir.
    Ces mouvements et les convulsions dominaient mes deux sessions et avec le recul me donnaient une impression de tourner un rond malgré l’excitation que tout celà provoquait… le fameux plafond de verre dont tu me parlais auparavant @andraneros
    La suite de mes déplacements les jours suivant m’ont permis de pratiquer des sessions en mode A less, en espérant pouvoir rechercher mon plaisir plutôt dans le détail des sensations et la relaxation obligatoire pour évoluer.
    Etant seul dans cette période, je n’avais pas a vivre de relation de couple et evitait orgasme ejaculatoire afin de mieux pratiquer mes sessions.
    Je comprenais bien l’importance de la detente, et du vide nécessaire pour recevoir pleinement ce plaisir mais ces sessions A less etaient ressenti plus un entraînement nécessaire qu’un épanouissement jouissif maximum. Il etait temps de reprendre une bonne session avec stimulation…

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