20 réponses de 561 à 580 (sur un total de 582)
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  • #10817

    En réponse à: Expérience et questions…

    Theghosssst
    Participant

    Bonsoir,
    Je vais vous conter ma toute petite expérience en Aneros. J’ai acheté le Helix il y a 6 mois environ. Il est resté longtemps rangé dans une petite housse dans mon tiroir. Tout simplement parce que lorsque l’on travaille dans la journée, que l’on rentre tard et que l’on est marié, il n’est pas simple de se réserver une heure de détente ” Découverte du plaisir par l’Aneros”. Lundi dernier, j’avais une heure et demi devant moi. j’ai donc tenté ma première expérience, muni du Traité que j’ai lu plusieurs fois auparavant. La lubrification et l’insertion ne m’ont pas posé de problèmes. J’ai un kit de pipettes Aneros. Une fois inséré, j’ai tenté de me détendre en écoutant de la musique calme. Mais impossible de stopper la forte contraction régulière des fesses due à cette sensation d’un objet au niveau de l’anus. Au bout de 30 minutes, je réussissais à tenir 30 secondes sans contractions. Au bout de 45 minutes, j’ai arrêté la session et décidé de m’inscrire sur ce merveilleux site pour en parler et partager ce début laborieux d’expérience. Est-ce normal pour une première fois ? sachant que ce n’est pas la première fois que j’essaie d’autres sex-toys par cette voie … Est-il possible les premières fois de ne faire que 30 minutes de session, sachant que ce début d’expérience nécessite déjà de nombreuses sessions pour la découverte du plaisir de la prostate ? Merci.

    #10808
    filou
    Participant

    • Andraneros votre sollicitude et vos conseils me sont précieux et je vous remercie. Il est vrai que la clandestinité de mes sessions ne favorise pas la détente nécessaire et est certainement une cause de mes échecs. De plus mes tentatives ne sont pas suivies dans le temps . Tout cela me stresse et ne va pas dans le bon sens. J’espère quand même y arriver un jour.

    #10798

    En réponse à: Expérience et questions…

    nicolas775
    Participant

    andraneros, je vous remercie pour ces précisions. Tout se tient en vous lisant, mais rien n’est évident pour le novice. Je bloquais totalement sur ce détail “technique”. Je ne manquerai pas de vous faire le retour de ma prochaine aventure d’ici quelques jours. En attendant, je m’y prépare en effectuant les divers exercices de respiration, détente, contractions dans la journée.

    #10545

    En réponse à: Expérience et questions…

    Andraneros
    Modérateur

    @helix47 C’est avec un grand plaisir que je lis tes progrès et comment, session après session, tu sembles obtenir de plus en plus facilement des orgasmes de plus en plus intenses.

    Je partage ta remarque sur les variations des expériences intimes que chaque session apporte. Je ressens les mêmes surprises d’une session à l’autre. Aucune n’est identique à la précédente. Nous sommes tous les deux encore au début de notre quête. Nous apprenons donc, inconsciemment ou non, à écouter ce que nous dit notre corps, à nous laisser inonder par une jouissance peu à peu plus profonde.
    Mais au delà de notre découverte les vétérans disent sur les forums que leurs sessions sont aussi différentes les unes des autres. Ton ressenti est donc normal et tu devrais continuer à découvrir de multiples variations au fil de tes sessions.

    L’un des points mis en avant pat les vétérans pour renforcer l’intensité du plaisir qu’ils ressentent est de s’enfoncer un peu plus dans la détente lorsqu’ils perçoivent la montée de chaque vague de plaisir. Ils retardent ainsi les spasmes et pulsations qui se développent et qui vont pouvoir gagner en intensité.
    Je m’efforce dans la mesure du peu de contrôle qui me reste à ces moments d’approfondir ma détente. La conséquence est que je suis de plus en plus agité dans mon plaisir. Je commence à gémir, trembler et tressauter pendant mes orgasmes. C’est encore léger mais très différent du calme ouaté dans lequel je m’enfonçais lors de mes tous premiers orgasmes prostatiques.

    Ta quête du Super O’ t’apportera certainement de nombreux autres étonnements.

    #10503
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir Adraneros,

    Bon, déjà : toujours commencer par les vibrations au minimum. Ne pas hésiter à arrêter les vibrations un long moment, puis repartir.

    Ne pas hésiter à laisser l’anus se contracter très fort, quand c’est ce qu’il veut. C’est un réflexe naturel au contact de la vibration. Et puis, quand il n’en peut plus de serrer, accompagner “par l’esprit” la détente du sphincter, qui appréciera d’autant plus les vibrations qu’il est détendu … et vibrations qui le feront repartir à la contraction, pour tenter de maîtriser la vibration.

    Mais la maîtrise est impossible. Le Vice est le plus fort. Il faut juste attendre que l’anus rende les armes et s’ouvre à son amant. Et là, c’est le début de l’extase, car d’autres muscles se mettent en éveil. Et gorgés de plaisirs et de désirs, vont tenter l’impossible pour maîtriser l’assaut fougueux du Vice infatigable, imperturbable.

    On en sort terrassé.

    Et pour répondre à vos questions :

    Je crois que l’apprentissage est rapide, car il y a plusieurs modes vibratoires (continu, long, très rapide). C’est très varié et ludique. On peut expérimenter plein de subtilités.

    L’apprentissage du plaisir vibratoire est automatique, je crois : il n’y a qu’à titiller son gland avec un vibro, pour réaliser que la chair est vibratile. 😀

    Les séances peuvent commencer avec ou sans vibrations. Ces derniers temps, c’était avec, car j’ai très envie de perdre immédiatement les pédales.

    Mon quotidien me pousse à maîtriser chaque détail et à définir du sens et de l’ordre en toute chose.

    Le Vice me tire à l’opposé

    Bonne nuit

    #10275
    manu180
    Participant

    je pratique depuis un moi avec l’hélix (une dizaine de session) jouant de temps en temps avec mon derrière, l’insertion et la phase de détente n’ont pas pris beaucoup de temps.

    Ne voulant pas contracté trop fort je n’avais jusque la aucune contraction anal, juste quelques spasme que je minimisais car je trouvais qu’il contractait beaucoup trop les sphincters.
    Puis aujourd’hui je regarde de plus prêt les quelques vidéo dispo sur le net et m’aperçois qu’il faut justement amplifié celle ci.

    Donc ni une ni deux je décide de passé la soirée a la découverte et la surprise j’ai été beaucoup plus loin mais pas dans quelques chose que je m’attendais.
    Beaucoup de spasmes dans les fesses un tout petit peu dans les jambes et quasi rien sur le reste quand tout a coup tout a été très vite.
    Une énorme tension a envahi mon corps a t”elle point que je sentais plus mais muscle et il était impossible de bouger même mes doigts (un peu le même effet que quand vous avez un bras engourdi avec les fourmillement mais la dans tous le corps) et pourtant les contraction se sont arrêter et plus de spasmes.
    je suis bien rester une a deux minutes dans cette état avant de reprendre possession de mon corps, j’ai essayé une seconde fois et rebelote mais moins fort j’ai essayé de contracté en même temps, j’ai eu des spasmes plus grand dans les jambes mais j’étais trop hs pour continué.

    Même si ce n’est pas sa, c’étais très bien quand même mais cela n’a rien a voir avec les vidéo que j’ai pu voir ou les commentaires d’où mon interrogation

    #10182

    En réponse à: Expérience et questions…

    Andraneros
    Modérateur

    Rahonavis, votre expérience montre des points communs avec la mienne.
    En particulier les effets, pour l’un comme pour l’autre, procurés par le port de l’Aneros pendant notre sommeil montrent l’importance de la détente, du lâcher prise et de l’intériorisation de notre attention. En ce qui me concerne c’est la combinaison d’une part de la relaxation profonde, qui libère tous ces micro mouvements, et d’autre part de la focalisation extrême sur ses sensations internes, qui permet de les découvrir, c’est cette combinaison qui ouvre la voie vers l’orgasme prostatique.
    Dans cet apprentissage le masseur prostatique est un support, une béquille qui éventuellement ne sera plus nécessaire quand le corps et le cerveau sauront qu’il existe un autre chemin du plaisir orgasmique que celui du seul pénis (“rewiring” sur le site du fabricant Aneros).
    Un autre point commun entre nos expériences est l’explosion du grand plaisir orgasmique quand nous ne l’attendons pas dans demi sommeil. Nos expériences illustrent ce que l’on peut lire dans les conseils d’accès (<< http://www.nouveauxplaisirs.fr/traiteaneros >>) à l’orgasme multiple de la prostate à savoir que le débutant ne doit pas apprendre l’orgasme, ni apprendre les trucs qui déclencheront l’orgasme, mais appendre à se mettre en condition de recevoir ou de laisser venir l’orgasme.
    Nous sommes à l’opposé de la pratique de l’orgasme avec éjaculation.

    #10172
    Andraneros
    Modérateur

    A mon tour : Oh la la !… (en anglais « Oh my God ») Ce n’est pas possible !
    <<Hier vers 23h30 je me couche après avoir inséré l’Helix. Je me détends soigneusement, je développe mes fantasmes pour faire monter mon excitation ; je me concentre sur toutes mes sensations périnéales, anales et prostatiques. Pendant une heure et demis je ressens des vagues de plaisir / chaleur / bien-être profond qui irradient de mon bas-ventre et remontent le long de ma colonne vertébrale. L’intensité de ma jouissance croît peu à peu mais sans aucun enclenchement automatique. Je dois accompagner mes sensations par de légères contractions volontaires pour relancer le mouvement. Dans le même temps je dois récupérer plusieurs fois l’Helix qui cherche à prendre l’air chaque fois que je suis sur le point d’être submergé mais sans trop de conséquences sur le déroulement de ma session. Repu par l’intensité qui malgré tout continue de progresser, je me laisse aller dans le sommeil.
    Vers 5h et quart je suis peu à peu réveillé par ces vagues familières qui reviennent d’elles mêmes sans que je ne fasse rien. Elles m’emmènent pendant 1 heure dans une atmosphère complètement ouatée et prennent suffisamment de consistance pour que je me sente au bord de quelque chose de nouveau. D’une part l’Helix ne ressort plus, d’autre part j’ai l’impression de ressentir la caresse du masseur sur la prostate comme jamais.
    Vers 6h30 j’adopte une stratégie nouvelle ; je me lève, retire l’Helix, passe aux toilettes, prépare le Progasm et retourne au lit vers 7h avec le Progasm en place. En quelques minutes mon nouvel ami me conduit là où je m’étais arrêté mais surtout commence à prendre le contrôle. Les vagues de plaisir s’accumulent les unes après les autres. Je ne fais que me concentrer sur ce que je ressens, cherchant à approfondir mon état de détente parallèlement à l’augmentation de l’intensité du plaisir qui m’envahit. Je prends conscience des contactions anales qui enfoncent le Progasm de plus en plus fort. Mes vagues de plaisir, habituellement calmes et douces, me font onduler sur le drap comme un serpent, Ma respiration m’échappe complètement. Brusquement je jouis, je sens mon pénis submergé par des spasmes violents, qui se succèdent sans fin. Je suis incapable de dire si cet épisode a duré 30 secondes ou 5 minutes. Je pense avoir eu une superbe éjaculation. En réalité mon organe est à moitié flasque et complètement sec. Pendant que je me remets d’une émotion nouvelle et incroyablement profonde, mon Progasm poursuit son travail et me fait à nouveau plonger dans la béatitude. Chaque séquence commence par une vague de plaisir, qui prend de plus en plus d’intensité et déclenche d’extraordinaires pulsations périnéales qui envahissent le pénis..>>
    Je ne sais pas combien de fois j’ai vécu ce délice. Je suis retombé dans le sommeil et réveillé vers 9h. Depuis ce matin et encore ce soir je continue de ressentir une petite boule de plaisir palpitante que je suppose être ma prostate.
    C’est tout nouveau et je ne sais pas encore si je pourrai recommencer mais j’ai bon espoir de renouveler très vite cette expérience. Par contre je ne me sens pas capable de définir dans l’échelle des « O » où j’en suis exactement, « dry O » ou « super O ». Cela a finalement peu d’importance.
    J’espère que cette description aidera ceux qui cherchent encore ,comme les précédentes descriptions m’ont aidé à prendre conscience que j’étais plus près de l’orgasme prostatique que je ne le pensais.

    #10170
    Yo
    Participant

    Bonjour à tous. Alors voilà je vais faire simple. j’ai un taf ou il peut y avoir énormément d’activité et beaucoup de monde en face de moi, mais également de longs moments de creux ou il n’y a rien a faire et personne. Du coup j’aimerai bien trouver un toy pour s’occuper de mon petit intérieur et me procurer bien du plaisir. J’ai bien essayé un plug, mais bon ce n’est pas fait pour obtenir un orgasme ! Alors si vous connaissez un joujou qui pourrait me faire monter, être porté de façon discrète en étant debout et confortable en étant assis… Je suis preneur ! Après tout pourquoi ne pas transformer ces moments d’attente en moment de détente! Je suis sur que si le taf peut devenir un terrain de jeu, je serai ravi d’aller bosser !

    #10156

    En réponse à: Expérience et questions…

    helix47
    Participant

    merci rahonavis pour ce témoignage qui rejoint ma récente expérience . un extrait de ton texte ou tu dis : ” il semblait ne pas falloir alterner les contractions pendant 20 à 30 secondes, mais plutôt rester contracter en continu pendant ce temps. Ayant le sentiment d’avoir mis le doigt sur un détail important, j’ai entamé une nouvelle séance en changeant ma manière de faire. Peut-être cela a-t-il été du au fait que mon cerveau était devenu plus sensible aux sensations issues de la stimulation prostatique, toujours est-il que contrairement à d’habitude, où il me fallait presque une demie heure de détente et de contractions alternées pour sentir le plaisir décoller, j’ai cette fois-là atteint un niveau de plaisir supérieur en à peine 10 à 15 minutes ” c est vérifié récemment pour moi alors que je possède l hélix depuis presque deux ans. c est en effet avec cette méthode que j ai eu cette semaine mes premiers orgasmes . certes ce n est pas le grand o mais je pense être sur la bonne voie . les conseils et témoignages du forum sont très précieux et m ont fait progresser d une manière dont je ne m attendait plus. @+

    #10154

    En réponse à: Expérience et questions…

    rahonavis
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je souhaitais également partager avec vous ma découverte de l’orgasme prostatique:

    Je souhaitais ici faire par de mon expérience de l’orgasme prostatique.
    Je crois qu’il y a longtemps que j’avais entendu que la prostate pouvait donner beaucoup de plaisir à l’homme, sans l’avoir pour autant expérimenté ni même envisager de le faire. J’ai tout de même un jour fait l’achat de deux modèles de stimulateur, l’Aneros Progasm et le Bloomy de Fun Factory, dont l’usage n’a absolument pas été concluant, même plutôt inconfortable et douloureux. Je mesure aujourd’hui que l’échec de ces tentatives a clairement été imputable à l’absence de conseils d’utilisation et du choix de stimulateurs inadaptés au débutant que j’étais.

    Les mois et les années ont passé jusqu’à ce que je tombe par hasard sur le web sur un site ou un article, je ne sais plus, sur l’Aneros Hélix et sur le traité d’Aneros. Découvrir que la stimulation prostatique pouvait générer des orgasmes aussi puissants sans limite, et disposer de la « méthode » à suivre pour y parvenir a nettement piqué au vif ma curiosité. Il faut dire que je suis plutôt quelqu’un de curieux et d’expérimentateur de nature. Contrairement à un certain nombre d’hommes (et de femmes également), aucune zone de mon corps ne me parait taboue pour en tirer du plaisir et je ne me sens absolument pas tendre vers une tendance homosexuelle parce que je pourrais prendre du plaisir par une quelconque forme de stimulation ou de pénétration anale (une partie de moi pourrais même regretter cette absence de tendance à l’homosexualité comme une expérience qui manquera à mon existence, mais c’est ainsi, les hommes ne m’attirent pas du tout). Bref, après avoir lu et étudier les sites, témoignages et informations disponibles, je me suis procuré un Aneros Hélix, réputé comme le plus efficace et surtout le plus adapté aux pratiquants débutant. J’ai calé dans mon agenda le soir où j’allais tester cet étrange petit objet et j’avoue que quelques heures avant la séance à proprement parlé, je me suis senti envahi d’une incroyable excitation (non sexuelle) et d’une grande fébrilité, un peu comparable à celle qui précède la première fois que l’on va sortir avec une fille ou faire l’amour avec pour la première fois : cette impatience de découvrir un nouveau plaisir.

    Pour ma séance, j’ai suivi les consignes, en tout cas j’ai eu ce sentiment. J’ai acheté un lubrifiant à base de silicone pour enduire l’Aneros et du lubrifiant à base d’eau (les petites poires Aneros de 5 ml) pour la lubrification de l’anus et de la cavité anale. J’ai introduit l’objet, me suis installé sur le dos, les jambes pliées et un coussin sous les fesses pour les surélever et ai commencé à me détendre. Après une dizaine de minutes, j’ai commencé les mouvements de contractions décrits dans le traité. Celui-ci décrit deux techniques de contraction : celle de comprimer les muscles périnéaux comme en serrant les fesses et celle d’obtenir une contraction en « poussant ». Personnellement, je n’ai pas trouvé le truc avec la poussée et me suis concentré sur la contraction. J’ai effectué des petites contractions pendant une durée de 30 secondes, ai fait une pause et ai recommencé ainsi de suite. Au bout de 20 à 30 minutes, j’ai clairement commencé à ressentir ce qu’il se passait, à sentir des tremblements apparaître et mon pouls s’accélérer. Après 40 minutes de pratique, j’ai vraiment eu le sentiment d’approcher un plaisir intense puis ai commencé à m’en éloigner. Rétrospectivement, j’attribue cette redescente à deux choses : l’alternance trop rapide et parfois trop forte des contractions, comme pour forcer le plaisir, ce qui a pour effet d’écraser les sensations prostatiques et de faire redescendre le plaisir. L’autre a été l’erreur de boire une heure avant. L’envie d’uriner est incompatible avec le plaisir prostatique qui l’accentue terriblement. Il est très dur de redémarrer la remontée vers le plaisir après avoir uriné. J’ai tenté de redémarrer pendant une bonne demie-heure sans succès, et ai fini par abandonner après une heure et quart de séance, lorsque j’ai senti mon anus commencer à se crisper autours de l’Aneros.

    J’avais lu qu’il était rare d’atteindre l’orgasme prostatique la première fois, et que de nombreuses tentatives étaient nécessaires pour apprendre à maitriser ces sensations. Cette première expérience a vraiment été divine, et le niveau de plaisir atteint m’a clairement laissé imaginer les sommets de jouissance potentiellement accessibles. J’ai fait plusieurs autres séances dans les semaines qui ont suivi. Toujours selon le même rituel : allongé sur le dos, les jambes ramenées vers moi et écartées, le bassin légèrement relevé par un coussin et l’alternance de contractions pendant des séquences de 20 à 30 secondes. Malheureusement, ces séances se sont vraiment révélées décevantes. Tout d’abord parce que la mauvaise gestion de mon hydratation a de nouveau fait avorter certaines séances par une pressante envie d’uriner écrasant toute sensation de plaisir, mais surtout par ma grande difficulté à trouver et surtout répéter la bonne contraction générant le bon mouvement du stimulateur en moi. Il m’arrivait de trouver pile le bon mouvement qui provoquait instantanément une montée en flèche du plaisir puis que ca stagne ou redescente parce que mon contraction était un peu trop appuyée ou mal positionnée. A chaque fois, j’interrompais mes séances au bout d’une heure environ, constatant que mon niveau d’excitation était totalement redescendu et que la zone anale commençait à présenter des signes d’irritation.

    Je crois avoir fais peut-être six ou huit séances comme cela, après ma première tentative. J’avoue avoir commencé à déchanter. J’ai essayé de changer de position en me mettant sur le côté, mais c’était encore moins bien. Je me suis alors replongé dans la lecture du traité d’Aneros pour finalement mettre le doigt sur un détail qui a fait toute la différence : il semblait ne pas falloir alterner les contractions pendant 20 à 30 secondes, mais plutôt rester contracter en continu pendant ce temps. Ayant le sentiment d’avoir mis le doigt sur un détail important, j’ai entamé une nouvelle séance en changeant ma manière de faire. Peut-être cela a-t-il été du au fait que mon cerveau était devenu plus sensible aux sensations issues de la stimulation prostatique, toujours est-il que contrairement à d’habitude, où il me fallait presque une demie heure de détente et de contractions alternées pour sentir le plaisir décoller, j’ai cette fois-là atteint un niveau de plaisir supérieur en à peine 10 à 15 minutes. En fait, je sentais en moi qu’en restant contracté, l’Aneros exerçait une pression constante, mais maitrisée sur ma prostate, produisant immédiatement des sensations délicieuses et allant crescendo. Par ailleurs, le maintien contracté a rapidement provoqué des contractions en rythme, au niveau de fesses, du périnée et de l’anus, induisant un mouvement du stimulateur qui augmentait encore le plaisir. J’ai commencé à atteindre des niveaux de plaisir et d’excitation assez conséquent, mais sans arriver à ce sentiment d’explosion ou d’orgasme. Il me fallait terminer par une masturbation classique, mais démultipliée en sensation par le mouvement de l’Aneros associé.

    J’ai ainsi fait deux ou trois séances comme cela, jusqu’à LA séance ! Etant seul chez moi ce soir là, j’avais fait une petite séance satisfaisante, approchant de l’Orgasme, mais sans y parvenir. Et puis (j’avais du lire quelque part que quelqu’un avait essayé cela avec succès), j’ai décidé de conserver l’Aneros en moi pour dormir. Je me suis ainsi retourné sur le ventre et me suis assoupi. Je me souviens m’être éveillé le ventre en feu quelques temps après. Installé ainsi sur le ventre, l’Aneros exerçait une pression constante sur ma prostate, qui a fait monter l’excitation, le tout associé à la détente provoquée par l’endormissement. Le plaisir est monté, monté, et chaque nouvelle contraction augmentait le plaisir. Tous les muscles de mon corps se sont retrouvé pris de spasmes jusqu’à un moment où chaque contraction s’est mise à provoquer une décharge de plaisir démente. Et plus je contractais et appuyais sur la prostate, plus le plaisir revenait, sans jamais éjaculer. Je crois que cette nuit-là, j’ai vécu ce grand « O » dont tant on témoigné à son sujet. Je confirme que seul l’épuisement physique et un épuisement sensoriel au niveau de la prostate met fin à la séance.
    J’avais découvert la position et la manière d’atteindre le septième ciel. J’ai depuis reproduit plusieurs fois l’expérience, avec chaque fois plus de maitrise et de plaisir. Le truc intéressant est que cela a décuplé les sensations de la prostate et la finesse avec laquelle on a conscience de ce qui se passe. Je sens depuis, lors de masturbations solitaires ou de rapports avec ma femme, nettement les variations de sensations au niveau de ma prostate (la montée du plaisir, la phase ou elle se remplit avant l’éjaculation, sa contraction au moment de celle-ci et surtout, ces vagues de plaisirs après avoir joui, en contractant subtilement certains muscles, comme un écho.

    Je mesure que je ne suis qu’au début de mon parcours. Il me faut approfondir mes expérimentations (rythmes, positions, modèle de stimulateur), expérimenter cette stimulation dans le cadre de rapports à deux (j’avoue pour le moment avoir du mal à concilier érection et stimulateur). Quoi qu’il en soit, je souhaitais témoigner ici de mon expérience de mon cheminement. Je voulais surtout dire que contrairement aux stéréotypes qui circulent sur les orgasmes masculins et féminins, les hommes et les femmes ne sont physiologiquement pas si différents, et que nous les hommes pouvons aussi avoir accès à des orgasmes internes multiples intenses, mais qu’ils se méritent. C’est au prix d’une prise de conscience de soi-même, de son corps et de ses sensations, libérée des taboues et idées reçue, en se basant sur l’expérimentation que l’on y arrive. Je suis certain que les plaisirs à venir sont encore bien plus forts et intenses que je ne peux l’imaginer, et je ne voudrais pour rien au monde me priver de leur découverte.

    Je vous souhaite à tous un bon voyage dans la découverte de vous-même et de votre plaisir.

    #10095
    Andraneros
    Modérateur

    Selon mon expérience, avoir envie de commencer une session est plus important que le strict respect d’une fréquence d’exercice. J’ai subi 3 interruptions (entre 2 et 3 semaines) de pratique et chaque reprise se faisait comme s’il n’y avait pas eu de coupure. Il s’agit d’un temps de bien-être personnel et non de la préparation d’une épreuve. Vos sessions doivent donc s’inscrire naturellement dans votre rythme de vie. Si vous parvenez à un stade où vous ressentez une gêne, sensation désagréable, douleur pendant ou après une session, n’hésitez pas à attendre quelques jours avant la suivante.
    Je fais 3 à 5 sessions par semaine généralement au coucher selon ma disponibilité et mon état d’esprit. Je pourrais en faire moins car toutes ne me donnent pas la même satisfaction. Par contre je pratique tous les jours de petits exercices soit pour la détente, soit pour la respiration, soit pour la concentration, soit pour les contractions périnéales. 1 session par semaine n’empêche pas de progresser si votre corps garde la mémoire de ses sensations d’une séance à l’autre.
    La lecture des interventions sur les forums montre qu’il n’existe aucun lien direct entre la fréquence ou le nombre des sessions et la rapidité des progrès.

    #10080

    En réponse à: Expérience et questions…

    Andraneros
    Modérateur

    J’ai l’Helix classic et le Prograsm depuis environ 1 an dont 9 mois de pratique régulière en raison de quelques soucis de santé communs aux hommes de 60 ans et plus.
    J’utilise le plus souvent l’Helix pour donner de la continuité à mon apprentissage et de temps en temps le Progasm en contrepoint pour renforcer la perception de mes sensations internes. Depuis 6 mois je complète ma pratique avec le port occasionnel du Tempo et depuis 3 mois du Peridise pour travailler sur mes contractions et ma sensibilité pelviennes en dehors de toute recherche de plaisir.
    Mes sessions ont lieu le plus souvent le soir au coucher. Je garde l’Helix (poignée de manipulation coupée à 3 cm pour en réduire l’encombrement et faciliter sa mobilité dans le lit) toute la nuit.
    Mon apprentissage est très lent car j’ai dû découvrir des sensations anales qui m’étaient totalement étrangères, apprendre à me détendre, apprendre à être à l’écoute de mon intimité, apprendre à être sexuellement excité en dehors de toute sollicitation du pénis, apprendre à recevoir du plaisir. Tant d’évolutions par rapport à mon état d’esprit de mâle vieillissant moyen ne pouvaient raisonnablement pas se faire en 3 jours. J’ai surmonté des moments de frustration à la fois en comprenant quelle était la nature de mon apprentissage, et en mettant en valeur les miettes de progrès que je pouvais constater. Peu à peu j’ai récolté les fruits de ma patience.
    La première étape majeure a été l’apparition de vagues de plaisir le long de la colonne vertébrale, qui se sont progressivement multipliées et intensifiées.
    La seconde étape majeure a été l’apparition d’une sensibilité très plaisante de toute la zone périnée-prostate même en dehors des sessions.
    La troisième étape majeure, la semaine dernière, a été mon réveil au milieu de la nuit par des vagues de plaisir plus intense que précédemment qui se succédaient sans fin, d’elles mêmes ou avec un minimum de sollicitation de ma part.
    Cette fête s’est reproduite cette nuit avec me semble-t-il encore plus d’intensité. J’ai l’impression que je suis passé du stade de la vague de plaisir à celui de mes premiers orgasmes prostatique (mini O) dans la mesure où l’onde de plaisir semblait bien naître dans la zone prostatique, se gonfler et couler en remontant le long du dos.
    Ces expériences nocturnes confirment l’importance de la détente et du laisser aller dans mon processus d’accès à l’orgasme prostatique, aucune de mes sessions diurnes ne m’ayant encore conduit aussi loin.
    J’ai encore beaucoup de chemin à faire pour atteindre les super O qui noieront ma conscience dans un océan de plaisir. Je pense cependant que ce témoignage peut apporter encouragements et informations à mes amis qui doutent soit d’eux-mêmes soit de l’efficacité du massage prostatique. La lecture sur ce site (merci NXPL) et sur d’autres des expériences heureuses ou malheureuses, des questions, des conseils m’a beaucoup aidé. J’apporte ma pierre à l’édifice.
    Pour ma part je ne doute plus.

    jl
    Participant

    Il s’agit d’un partage d’expérience, celui de l’asmr, qui m’a permis de ressentir les fameux plaisirs prostatiques attendus.

    Comme je n’avais pas encore vu faire de lien entre point p et asmr, je suis preneur de toutes vos expériences similaires.

    Quelques mots sur l’asmr pour commencer. Ensuite, je décrirais l’expérience.

    L’asmr a été assez bien présenté sur un article de rue89, qui pointait que certaines personnes avaient une sensibilité particulière à certains sons et murmures. Il n’y a pas de théorie scientifique pour étayer cette observation. Je vous conseille de lire l’article assez bien fait.
    http://www.rue89.com/rue69/2013/08/10/les-asmr-adeptes-lorgasme-cerebral-youtube-244854

    Mon expérience.
    Etape 1 : j’ai écouté certaines videos sur youtube les plus téléchargées et avec un bon rating et j’ai pu constater un effet.
    Etape 2 : recherche de video avec les mots clés “asmr orgasm”, puis écoute avec un aneros installée. L’effet produit a été pratiquement fulgurant : la période de détente a été rapidement court circuité par une prise de contrôle de mon corps par lui-même, provoquant des contractions involontaires dès les premières minutes, allant crescendo, jusqu’à une perte de contrôle et un premier orgasme, suivi d’un deuxieme plus long et plus intense…efficace à tel point que des vagues de contractions se sont produites de nouveau après avoir retiré l’anéros.

    Ce que je retiens :
    1. quelques bonnes pratiques essentielles acquises avant cette expérience et qu’il me semble indispensable de suivre (et de rappeler)
    – avoir une bonne lubrification (d’ailleurs, anéros a sorti un gel éponyme absolument excellent)
    – faire moins que plus : il n’y a rien à perdre avec une contraction trop faible, alors qu’une contraction trop forte peut faire disparaitre le plaisir
    – et surtout, écouter ses sensations, les accompagner sans les forcer

    2. l’asmr m’a permis de court-circuiter le protocole des hypnaerossessions etc. tellement sophistiqué que j’en finissais par tout intellectualiser et perdre de vue l’essentiel, à savoir l’écoute de son corps.

    Prochaines étapes : tenter d’autres flux asmr et découvrir le plus performant (aidez-moi à le trouver ! ; pour l’instant, celui là ne me semble pas mal : http://www.youtube.com/watch?v=yHTb4fUHUT4, par geniusbrainpower (no joke !) )
    reproduire l’orgasme prostatique sans l’asmr. Je pense que maintenant qu’il est trouvé , ça doit être plus simple, mais je n’ai pas encore tenté le coup.

    #9233
    Adam M.
    Maître des clés

    @Saturnin : Je pense que notre membre Yo a raison, vous me semblez trop concentré sur l’orgasme. Détendez vous et laissez vous submerger par les sensations, l’orgasme viendra quand vous ne l’attendrez pas.

    Pour répondre à votre première question, les contractions sont en effet des contractions assez longues (environ 30 à 50 secondes). L’objectif des contractions volontaires n’est pas de faire bouger l’Aneros mais de mettre la zone anale sous légère tension pour faire démarrer les contractions involontaires qui elles créeront, par boucle de rétroaction, les contractions musculaires involontaires qui vont faire bouger l’Aneros (très peu en fait) pour masser la prostate.

    Ne vous prenez pas la tête avec la longueur de votre Aneros, j’ai reussi à avoir des orgasmes prostatiques avec tous les masseurs que j’ai utilisé (et il y en a un paquet je crois 😉 ). Certains sont plus efficaces que d’autres mais le MGX et le Progasm Jr sont de très bon masseurs, il suffit donc de perséverer mais reprenez peut être votre démarche du départ.

    Dans le noir, seul, détendez vous pendant 15 à 20 minutes avec l’aneros inséré sans faire aucun mouvement (vous pouvez même vous passer un mp3 de détente par exemple), puis commencer votre session en vous concentrant sur les sensations (et uniquement les sensations) et en essayant de faire démarrer les contactions involontaires. Une fois les contractions involontaires démarrées, laissez votre corps se faire du bien sans recherche l’orgasme. Essayez juste d’entretenir les contractions involontaires et regarder ou les sensations vous portent. Vous serez peut être surpris 😉

    #9134
    Yo
    Participant

    Salut Songe. Je ne peux répondre qu’à moitié à ta question, car je suis le seul à réellement recevoir la sodomie dans mon couple. Madame n’y est pas fermée, et a même commencée son initiation, mais elle est envahie de peur à l’idée d’avoir mal, ce qui ne facilite pas vraiment la chose question détente pour elle. Surtout que j’ai une queue pas forcément grande, mais assez grosse ! Alors je ne lui facilite pas la tâche! Mais on est sur le point d’y arriver puisque j’arrive à m’insérer dans sa petite grotte obscure.

    Donc cela m’amène à la même conclusion que toi. Pratiquer la sodo change complètement la complicité qu’il peut y avoir dans un couple. La routine étant ce qui détruit la plupart des couples, je trouve en effet que c’est un bon moyen de la briser. Donc ludique… OUI, sans hésitation, car lorsqu’elle me demande d’asticoter son trou de balle, je suis tout fou, comme un gamin dans un magasin de bonbecs ! Idem quand je la sens commencer à passer ses doigts sur ma porte d’entrée.

    Dans mon couple, je la vois désormais comme indispensable, car elle est synonyme d’une confiance absolue. Que ce soit moi qui offre mon arrière-train, ou elle, cela renforce toujours la confiance mutuelle que nous nous partageons. Il ne faudrait pas non plus que nos rapports ne soient que anaux (et oui ce serait une autre routine qui se mettrait en place). Pour ma part, lorsque je m’offre à elle, c’est un échange complet des rôles. Ma sexualité devient plus féminine et la sienne plus masculine. Cela permet de mieux nous comprendre dans ce domaine, et de construire de meilleurs rapports au quotidien. Donc oui cela à changé complètement ma façon de voir la sexualité.

    C’est marrant ton passage où tu dis que tu deviens complètement différente. Moi je me disais que c’était parce que je passais d’une sexualité “pénétrant” à une sexualité “pénétré” que mon comportement basculait. Apparemment non. En tout cas oui je suis méconnaissable lorsqu’elle me prend. Exactement pareil que toi. Complètement soumis, et pourtant lorsque le plaisir monte et que l’orgasme approche, je ne veux surtout pas qu’il s’éloigne d’un coup et ça y va les “t’arrête pas, va plus vite, plus fort, vas-y prend moi…” !!!

    #9069

    En réponse à: Plaisir pour la femme

    MmeFlo
    Participant

    Ce qui peut s’en passer des choses en une dizaine de jours.

    IL y a encore une semaine, je me disais que la sodomie n’était véritablement pas pour moi. Et puis, comme je le disais, il n’y avait ni assez de détente, ni assez d’envie parce que les dernières tentatives étaient des échecs. Bref…
    Finalement, j’ai réfléchi à la chose et surtout, j’ai lu pas mal d’autres témoignages de femmes (http://www.madmoizelle.com/reflexions-sodomie-208143).

    C’est plutôt le lisant les réactions de la personne qui a publié le billet sur son mur que j’ai eu le déclic. Essai tenté sur mon initiative, massage donc détente optimale, et un gel utilisé plutôt pour jouer avec l’anéros de mon mari, et tout à bien fonctionné. Je pense aussi que la position d’Andromaque a bien aidé, j’ai pu décider de tout, c’était beaucoup plus simple et nettement moins angoissant pour moi. J’ai mis de côté les idées : ce n’est pas possible d’avoir du plaisir de cette manière, ce n’est pas l’endroit pour etc …

    Au final pas de douleur (ouf), pas encore d’orgasme parce qu’il faut apprivoiser le plaisir vraiment hors norme dans ses sensations, mais un plaisir collatéral et beaucoup d’épanouissement.

    A bientot

    Flo

    #8910
    Anonyme
    Inactif

    Bonjour à toutes et à tous,

    J’ai découvert récemment l’Aneros, pour moi l’occasion d’explorer un pan de ma sexualité qui m’a toujours intrigué. J’avais conscience qu’une partie du plaisir venait de là, mais sans jamais réellement “mettre le doigt dessus” si je puis dire 🙂

    Ma compagne n’est pas très à l’aise avec cette partie du corps. Elle a compris depuis quelques années qu’elle pouvait avoir beaucoup de plaisir après m’avoir laissé expérimenter un peu et apprécie maintenant qu’on le pratique. Mais elle ne se sent absolument pas d’expérimenter à son tour sur moi. J’ai donc commencé l’expérience seul, avec peu d’informations, car il est difficile d’utiliser les mots clefs liés à tout ça dans les moteurs de recherche sans être inondés de site pornos peu éducatifs…

    Je précise que je n’ai jamais réellement essayé de stimuler cette partie de mon corps avant. L’aneros montre le réel début de ce que j’appelle, pour dé-dramatiser “l’expérience” 🙂

    J’ai donc expérimenté dans des conditions “relativement” adaptées, et les premières fois ont été étranges, pas forcément désagréable, mais définitivement maladroites:
    – La toute première fois, j’ai inséré l’aneros trop profondément…
    – Comme j’avais tendance à être très tendu, mes premières tentatives ont été centrées sur la détente. Je voulais me sentir juste “à l’aise” avec l’aneros, ce qui me semblait être un passage obligatoire pour ensuite jouer avec. Une fois, je me suis endormi et réveillé complètement détendu, il était bien en place et plus du tout gênant. Mais les autres fois, j’avais au bout d’un moment un point précis qui devenait douloureux;
    Après “analyse”, j’ai découvert une petite, minuscule bavure sur l’objet, positionné exactement à l’endroit ou j’avais mal. Cela confirme que cette partie du corps est extrêmement sensible, car la bavure était presque impossible à sentir au passage du doigt. Je vous conseille donc de bien vérifier sur toute la surface de l’Aneros avant de vous lancer.
    – En outre, testé avec plusieurs lubrifiants, j’ai parfois une sensation de “brulure” gênante après insertion. Ce n’est définitivement pas dû au lubrifiant, mais plutôt à environnement. J’ai l’impression que “la brûlure” arrive si je ne suis pas complètement détendu. Si “la brulure” est là à l’insertion, la détente est beaucoup plus longue à venir. Si je devais essayer de définir cette “brulure”, je dirais qu’il s’agit plutot d’une sensation de rejet. Comme si mon corps recevait un signal pour lui dire: Pousse, expulse ce truc qui essaye de rentrer.

    A ce moment de l’histoire, j’ai donc plusieurs problèmes: Mais pour ne pas finir sur une défaite, j’ai cédé à la tentation de me masturber… ce qui était définitivement agréable, mais à priori pas conseillé.
    Puis j’ai tenté l’expérience avec ma compagne, mais elle avait beaucoup de mal à patienter et nous finissions toujours par faire l’amour conventionnellement en laissant l’aneros. Ce qui fut agréable, mais…

    J’ai donc mis l’aneros de coté un moment, avant de réessayer récemment.
    Sur ma dernière session, tout semblait se passer comme prévu. Pas de gêne, détente relativement rapide, puis sensation de plaisir, enfin pas désagréable, quoi.

    J’ai finalement eu un orgasme sans me masturber, mais je ne pense pas qu’il s’agisse d’un orgasme prostatique.
    Le plaisir est venu des mouvements de bassin, l’éjaculation s’est faite par jets (à priori, si j’en crois les témoignages, cela ne devrait pas être le cas), mais je n’étais pas en érection.
    Et j’ai ensuite essayé de voir si j’avais une période réfractaire, mais je n’ai pas réussi à le définir réellement.

    En fait, cet orgasme m’a semblé extrêmement similaire aux rares orgasmes que j’ai eu en dormant lors d’un rêve sexuel.

    Bref, pour résumer la situation, l’expérience n’est pas négative, mais pas forcément positive. Je prends du plaisir, mais il est encore délicat d’apprécier toute la démarche. Le temps de détente au début rends difficile l’implication de ma compagne, qui manque de patience et nous ne savons donc pas comment inclure ce jouet dans nos relations, car elle a tendance à avoir une vision relativement conventionnelle de l’acte.
    Les éventuelles sensations désagréables à l’insertion ne m’aident pas à réellement me libérer pour l’instant.

    PS: J’ai depuis le début de l’expérience, découvert votre site, lu avec attention le traité ainsi que certains retour d’expérience, et j’applique avec attention les conseils d’utilisation. Ce qui devrait pouvoir exclure des débats toute mauvaise utilisation. Je pense réellement que les difficultés qu’il me reste à outrepasser sont environnementales plus que pratiques.

    Voilà, voilà, mon retour sur expérience sur l’utilisation de l’aneros et de ma découverte du plaisir anal.

    Maintenant, je file me cacher, car il n’est pas facile de témoigner comme ça sur un sujet aussi personnel 🙂 Mais ça va, on est entre nous, là 🙂

    #8841

    En réponse à: Plaisir pour la femme

    nadine1992
    Participant

    Comme dit songe, plus tu t’exerce, plus facilement tu y arrivera, personnellement maintenant je n’ai plus réellement besoin du grande préparation, on va dire que si je suis détendue, ça se passe très rapidement, faut juste une petite pause entre temps pour m’adapter mais je n’ai jamais eu recours au plug, après si ca peut te permettre de te détendre sans que M. Soit là, fonce… Moi je sais qu’il aime bien voir les préliminaires se qui l’excite encore plus que l’idée de la pratiquée…
    Je n’ai plus aucune douleur, mais ça a été un long voyage avant que j’ai cette “facilité” de preparation… Pour moi la seule règle qui pour moi est primordiale c’est la détente… Sans ça impossible

    #8828

    En réponse à: Plaisir pour la femme

    MmeFlo
    Participant

    Dans tous les cas la préparation est majeure, il me manque certainement la détente totale et l’utilisation d’un plug pour aider à la dilatation.
    Pour ce qui et du lubrifiant, nous en avons trouvé un plutôt pas mal, dans le sens où il ne sèche pas, n’est pas collant. C’est un sujet à explorer.

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