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  • #24495

    En réponse à: Besoin d'un coup de pouce.

    Andraneros
    Modérateur

    Faire le point sur les résultats obtenus dans le cadre de ton cheminement n’est évidemment en aucun cas une erreur. C’est encore plus vrai quand cette démarche est faite sans crispation sur l’objectif initialement visé. C’est bien ton état d’esprit, @bodyexplorer. Ainsi ta réflexion te permettra de tourner une page et de poursuivre sans regret tes efforts de développement personnel dans d’autres domaines. Nous sommes tous différents et les portes qui s’ouvrent pour certains peuvent rester fermées pour d’autres. D’autres portes te sont ou te seront ouvertes.

    Même si aujourd’hui l’objectif initial de ton cheminement te paraît inaccessible, ton expérience t’a enrichi. Ta sensualité a évolué. Les ébats amoureux avec ta femme semblent avoir repris une intensité un peu oubliée :

    depuis 6 mois ma sexualité a évolué alors qu’elle en était au point mort depuis 10 ans, avec tous ces essais, documentations, explorations etc… Cela s’en ressent dans mes relations avec ma femme et pour moi même, par contre il m’est de plus en plus difficile de me contenter d’une simple session branlette pour calmer ma libido.

    Ton cheminement est donc tout bénéfice. J’ai déjà eu l’occasion de dire qu’il n’y a pas que la prostate dans la vie. Les seuls conseils que je te donne à ce point sont :
    – 1) Ne jette pas tes jouets car tu as semé en toi des graines qui peuvent germer dans quelques mois ou années. Sans rien attendre garde ainsi la possibilité de faire un nouvel essai si tu en ressens le besoin un jour.
    – 2) Continue à faire aussi régulièrement que possible des exercices de relaxation, de méditation, de respiration abdominale et des exercices de Kegel. Ça ne peut pas te faire de mal et tu en tireras des bénéfices dans toutes tes activités.

    Bon cheminement @bodyexplorer.

    #24283
    Severus
    Participant

    Bonjour @Fanchyzzz1.
    Effectivement, tu peux atteindre en partie la prostate par “l’extérieur”. Mais ce n’est pas forcement simple. Déjà, il faut apprendre à ressentir au travers du périnée uniquement. Les sensations sont diffuses au début, cela demande un apprentissage. Ensuite, il faut apprendre à se masser. C’est assez bête, mais chacun, on ne réagit pas de la même façon aux massages. Il n’y a pas de point particulier, on est tous unique sur la question. Il te faudra parcourir et découvrir ton corps (et l’aneros va t’aider, je te rassure).

    Personnellement, en même temps que mon apprentissage par l’aneros, je pratique aussi la methode du “Aless”, qui consiste à chercher à reproduire les excitations fournies par l’aneros, mais sans aneros. Pour cela, c’est de la contraction anale et rectale qu’il faut pratiquer, en couplant cela aux méthodes utilisées lors des exercices de Kegel. C’est un bon moyen t’atteindre un certain et réel plaisir (je n’ai pas encore ressenti d’orgasme pour l’heure) par une sorte d’automassage du périnée (qui se fait masser de l’intérieur, en même temps que la prostate).

    N’hésite pas à partager tes réussites !

    #24078

    En réponse à: Présentation des membres

    Andraneros
    Modérateur

    Bienvenue sur notre forum @theo75.

    J’espère que vos visites de découverte vous conduiront très vite à entamer votre cheminement vers le super O’. Vous trouverez dans les articles du blog et dans les messages du forum tout ce qu’il vous faut pour bien commencer cette aventure du choix de votre premier masseur à l’apprentissage des techniques qui vous ouvriront l’accès à des expériences de jouissance particulièrement intenses.

    Si vous avez un peu parcouru les sujets du forum vous savez que vous pouvez préparer votre progression, avant même de disposer de votre masseur, en pratiquant la relaxation ou la méditation et en travaillant les muscles de votre plancher pelvien avec des exercices de Kegel. Cette première étape sera peut-être déjà l’objet de partage et d’interaction avec notre communauté.

    Je vous dis aussi à très bientôt. Bon cheminement @theo75

    #23773

    En réponse à: En route vers le trésor

    Severus
    Participant

    Salutations à tous !
    Après plusieurs semaines loin d’ici, mais jamais très loin de mon apprentissage, je reviens pour faire un bilan sur mes avancées. Et elles sont nombreuses !

    Par rapport à mon dernier témoignage, j’ai changé et affiné plusieurs choses. Je suis retourné définitivement à l’helix classique, laissant ainsi le modèle syn dans sa boite. En effet, l’aspect apprentissage et moelleux de ce modèle tend, je pense, à limiter rapidement les sensations et la perception indispensable à comprendre son corps. Le ressenti est certes bien, mais il est limité, trop enfoui dans la ouate (ou dans la couche externe de silicone !). Donc, une fois habitué à la structure du modèle classique, c’est un bien meilleur instrument de délices internes et personnels.
    Autre modification, j’ai abandonné mon ancien lieu d’expérience, à savoir mon lit et ma chambre. Il s’avère que ma literie est certainement trop molle (nous aimons des lits un peu nid douillet). Donc, j’avais tendance à m’enfoncer et j’étais obligé de mettre en place des inventives structures pour me rehausser. Ce n’était pas idéal. Aussi, je suis passé sur le sol. Je m’étends désormais sur un tapis de sol, comme ceux pour le camping ou le sport fitness. C’est très confortable et ainsi ma position reste bien stable, n’évoluant qu’à cause de mes mouvements, souvent involontaires.
    Dernier changement… Emoustillé par les quelques succès progressifs et prometteurs que j’ai eu, je me suis fait offrir le modèle Progasm Jr, suite aux tests trouvés sur ce site.

    Ces dernières semaines, je pratique régulièrement des sessions avec mes aneros. Presque à chaque fois, c’est très encourageant, voire même, pour les dernières, carrément l’extase. Mes séances sont espacées de quelques jours à chaque fois. J’y vois l’intérêt de laisser le corps évoluer.
    Durant mon apprentissage et depuis que j’ai adopté les changements cités plus haut, je constate que je réagis de plus en plus rapidement et avec plus aucun besoin spécifique. La lumière peut être allumée ou éteinte, je n’ai plus besoin de musique, etc. Mes exercices type Kegel font maintenant complètement effets. Je contrôle très bien différentes méthodes de contractions dans la zone anale, rectale ou pelvienne, ce qui permet de très bien moduler les excitations. Je démarre et pratique désormais mes séances sur le dos. J’ai quelques coussins derrière la tête qui me permettent d’être dans une position surélevée du torse et de me reposer sans effort particulier. Les jambes sont légèrement écartées, les genoux fléchis. Et donc, rapidement, la réponse corporelle involontaire se manifeste.
    Sans surprise, plus forte est mon excitation préliminaire, plus fortes sont ces contractions. Assez étonné d’ailleurs par ces sensations de fourmillements, je me suis amusé une fois à placer une cam asservie à écran pour voir en direct la chose. C’est d’ailleurs assez excitant de voir son propre corps sous cet angle. Mais outre ce fait, cela m’a surtout permis de voir que l’aneros bougeait au fil de contractions et de mouvements que je ne commandais pas.
    Rapidement donc, et systématiquement désormais (j’ai fait assez de séances positives pour le confirmer), je parviens à obtenir des contractions diverses et involontaires. Je suis donc passé à la seconde phase de mon apprentissage, celle qui devrait, je pense, me permettre d’atteindre des sensations de plus en plus belles.
    Cette phase est ce que certains ici et sur le forum américain appellent la perte de contrôle. Je me laisse maintenant filer, ne cherchant donc à ne rien faire de spécial (et c’est compliqué de lâcher complètement le contrôle !). C’est dans ces moments que je sens monter les sensations les plus fines et subtiles. Selon les séances, ces mouvements largement involontaires durent longtemps et semblent onduler en intensité. Ce qui m’encourage et me laisse encore plein d’espoir, c’est que ces temps ont une tendance à être de plus en plus fréquents et à durer un temps certains. Et je les atteins avec de plus en plus de facilités.

    L’une de mes dernières séances est justement très représentative. J’étais tranquille et j’avais du temps devant moi. J’avais programmé ma séance un peu en avance. En effet, comme dit plus haut, j’espace les sessions de quelques jours et je veille à m’abstenir d’éjaculer dans les 24 dernières heures (je ne sais pas si cela change beaucoup de chose, finalement, mais je ressens actuellement un bénéfice à m’y tenir). J’ai donc pris ma douche préliminaire. C’est devenu un rituel, aussi bien psychologique qu’hygiénique. En me nettoyant la zone anale, j’ai déjà remarqué comment mes sphincters et mon anus réagissaient en se contractant spontanément, ainsi qu’avec quelle facilité je parvenais à y enfoncer un doigt alors que tout s’ouvrait sans difficulté en pulsant un peu. J’ai débuté ma séance calmement, avec mon hélix classique. La position est la même que d’habitude, sur le dos. Au bout de 5 minutes après l’insertion, déjà l’aneros a ses mouvements propres. Je le laisse faire autant que je peux, laissant monter en moi peu à peu un sentiment de bien-être. Mon érection est fluctuante, parfois solide, parfois modeste, mais je sens des échos du mouvement de l’helix dans mon pénis, qui bat en rythme. Les va et vient s’enchainent durant 45 bonnes minutes. Après deux temps très forts, qui durent quelques minutes chacun, je décide de m’arrêter. Pour dire vrai, j’ai alors assez de volonté pour m’arracher de cette plénitude. Alors que je stoppe, je sens pulser encore pendant plusieurs de secondes après que j’ai enlevé l’aneros mon rectum et mon anus, ce qui valide un autre item de la liste disponible dans le guide. Je m’arrête et je sors complètement de la transe. Habituellement, je trouve un moyen d’éjaculer pour couper totalement, soit par le sexe soit par la masturbation. Cette fois, je ne fais rien. Je veux tester un retour en séance après une pause. Je vais donc vaquer à d’autres occupations durant une grosse heure. Comme je l’ai dit, j’ai du temps devant moi.
    Une heure plus tard, j’y retourne. L’étape préliminaire de lubrification est somme toute très courte, mon rectum est encore bien glissant. Je remets cependant une dose sur l’insert et c’est reparti. J’ai cependant amené à côté de moi le Progasm Jr, j’ai envie de l’utiliser. Immédiatement, l’hélix se remet en vibration, c’est très plaisant tout de suite. Je joue une sorte de cache-cache avec mes sensations, je les sens, les perçoit, les laisse filer. Durant 30 minutes, c’est assez prenant. Je change un peu de position, en passant sur le côté. Quel que soit ma position, les sensations sont là. Bien qu’il y ait quelques différences de ressenti, je ne vais pas m’attarder dessus. Finalement, à la sortie d’un temps assez vigoureux, je décide de changer d’insert. Je passe sur le Progasm. C’est reparti de plus belle, avec encore plus d’intensité. C’est vraiment très bon ! Durant 40 minutes encore, j’enchaine des temps calmes (mais réjouissants) et des temps avec de fortes sensations. Lorsque je m’arrête enfin, là encore, une fois l’insert enlevé, ça vibre, pulse et tremble durant un certain temps. Cette fois, je stoppe définitivement avec une séance masturbatoire, sans l’insert cependant. Cela fait baisser la tension et mon éjaculation ainsi que la jouissance qui l’accompagne sont puissantes et plus longues que d’habitude.

    Que retenir ? Je ne suis pas certain d’avoir éprouvé un réel orgasme prostatique. Je sens que je peux aller plus loin, et que chaque séance m’amène à avancer. Compte tenu de la facilité ressentie pour que l’insert, de n’importe quel type c’est confirmé, joue seul, j’estime que ma phase de rewiring est terminée, et bien terminée. C’est maintenant un autre apprentissage qui est en cours, celui de devenir résolument volontairement inactif physiquement, afin de ressentir au mieux l’effet autonome de mon corps avec l’aneros.
    Comme toujours, écrire ce rapport m’excite, et je parviens à fortement contracter mon anus avec cette excitation. Mais je ne ferai pas de session aujourd’hui, c’est repos !

    J’espère poursuivre encore la chronique de cette quête. A bientôt, avec de nouveaux progrès, je le souhaite vivement.

    #23458
    Andraneros
    Modérateur

    @benoit vous nous dites :

    Ne suffit il pas seulement de se consacrer à bien muscler sont périnée ? N’est-ce pas cela le plus important ?

    C’est le plus important. C’est essentiel.

    Diriez vous qu’il est utile et important de bien différencier la contraction du périnée et la contraction de l’anus?

    Utile certainement, important ça dépend de vous, de votre expérience et de vos ambitions.

    Certains témoignages montrent qu’on peut améliorer les sensations en apprenant à contracter séparément l’anus, le muscle PC et le rectum. Cette aptitude permet d’intensifier les effets du massage de la prostate en contrôlant les mouvements du masseur avec suffisamment de précision pour qu’il stimule exactement le point qui nous fait fondre de plaisir, sans caresses inutiles, sans perte de temps.

    Cette pratique nous met à l’opposé du « do nothing » (ne pas faire de contractions volontaires et se consacrer exclusivement à la relaxation et à la focalisation sur toutes les sensations en provenance de la zone prostate / rectum / anus). Cela prouve que la voie de l’orgasme prostatique est bien multiple.

    Mon expérience me fait découvrir tardivement, peu à peu que je peux aussi localiser des groupes musculaires différents, et lancer des contractions différenciées. Dans mon cas il y a donc un apprentissage inconscient induit par la pratique. Mais pour cela je dois être déjà en zone de plaisir et profondément détendu. Cette nouvelle aptitude se renforce lentement au fil des semaines. Pour quel effet ? Quand j’y parviens je peux ainsi relancer un orgasme beaucoup plus vite que si je le laisse monter sans rien faire.

    Une pratique régulière et intensive des exercices de Kegel peut vous ouvrir la voie de cette différenciation entre groupes musculaires. En effet par vos exercices vous reprogrammez aussi votre système nerveux. Au fil des semaines vous deviendrez non seulement capable de contrôler la force et la durée des contractions mais aussi capable de localiser vos contractions. IL ne restera plus qu’a devenir capable de la même sensibilité avec un Aneros inséré dans le rectum.

    Bon cheminement @benoit.

    #23456
    Andraneros
    Modérateur

    Bon retour sur le forum @benoit.

    Votre incompréhension est partagée par beaucoup de monde. Elle trouve son origine dans le fait que, sauf exception, nous ne différencions pas spontanément les groupes musculaires du plancher pelvien. C’est la même difficulté qu’ont les gens à plier l’auriculaire sans faire bouger les autres doigts de la main ; l’isolation de l’auriculaire n’est pas spontanée et demande un entraînement comme le montrent les pianistes ou les illusionnistes qui manipulent les jeux de cartes.

    Par défaut, lorsque nous pensons contracter un muscle du plancher pelvien, nous contractons en réalité tous les muscles en même temps et pire, si nous voulons forcer, nous contractons aussi d’autres groupes musulaires (fessiers, abdominaux, lombaires, muscles de l’intérieur des cuisses, jusqu’aux pectoraux, épaules…). Nous ne savons pas, sauf exception, naturellement isoler ces différents muscles.

    Le vocabulaire scientifique est trop détaillé et le vocabulaire courant tend à tout mélanger. Il est donc normal d’être un peu perdu. C’est précisément la raison pour laquelle il faut faire un peu d’anatomie et autant d’entraînement que nécessaire pour acquérir l’aptitude à différencier les groupes musculaires et localiser correctement les différentes contractions.

    Ce que dit Wikipedia :

    Le périnée est un vaste ensemble musculaire losangique situé entre le pubis en avant, et le coccyx en arrière. On le divise classiquement en deux triangles : un triangle postérieur, à destinée digestive, commun aux deux sexes ; et un triangle antérieur à destinée uro-génitale, qui diffère selon le sexe1.

    Chez l’être humain, l’anus se situe au niveau du périnée, en arrière de la partie inférieure des organes génitaux externes, c’est-à-dire la base du pénis chez l’homme et la vulve chez la femme. L’anus est l’orifice externe du canal anal.

    Ce que dit le « wiki » Aneros :
    Version originale

    The Pelvic Floor muscles are a set of muscles that span the area beneath the pelvis, supporting the pelvic organs, primarily composed of the following groups:
    anal sphincters The ring of muscles surrounding the anus. There are two rings, the outer and the inner. The outer is under voluntary control. The inner is not (it is controlled by the autonomic nervous system but can be trained to relax therapeutically with biofeedback). To identify this muscle, squeeze your anus as though you are holding back gas. This is the muscle that primarily drives the motion of the Aneros. There is another involuntary sphincter (Hirsch’s sphincter) at the junction of the colon and rectum, but this is beyond the reach of your Aneros.
    cremaster The muscle covering the testes that controls the raising and lowering of the scrotum. It works involuntarily in response to temperature (contracting when cold to bring the testicles closer to the body or relaxing when warm). In the process of male sexual arousal as a man approaches orgasm the cremaster muscles begin to contract pulling the testes up tight to the body prior to the onset of an orgasm and ejaculation. This is quite normal. There are some who believe that if one restrains this tightening action the onset of ejaculation is retarded. This is one of the motivations for use of Testicle cuffs in BDSM play.
    pubococcygeus or more commonly called the PC muscle, one of a number of muscles in the pelvic floor. It is a hammock-like muscle, found in both sexes, that stretches from the pubic bone to the coccyx (tail bone) forming the floor of the pelvic cavity and supporting the pelvic organs. The PC muscle is largely involved in sexual response and contracting during orgasm. It is believed that strengthening leads to longer, more powerful orgasms. To identify this muscle, stop the flow during urination. This is the muscle exercised during Kegel’s. This muscle also fine tunes your Aneros’ movement at the prostate. For a more detailed description for performing Kegel exercises, please visit kegelexercisesformen.com.
    rectal A group of the pelvic floor muscles that control the rectum. One of several muscle contractions that can control the movement of the Aneros. Rectal contractions result in a shortening of the rectum and are commonly thought of as being opposite (outward movement) to that of anal sphincter muscle (squeezing inward). Rectal contractions facilitate the opening of the anus during defecation. Some users have reported interesting sensations occurring as a result of the simultaneous use of anal and rectal contractions. Rectal contraction may be effected voluntarily and may occur involuntarily during ejaculatory and non-ejaculatory orgasms. Some users have discussed losing the Aneros during an orgasm when it is involuntarily thrust out of the rectum and anus on account of this kind of contraction. To identify this muscle, contract as if you bearing down to perform a bowel movement.

    Traduction
    Les muscles du plancher pelvien sont un ensemble de muscles qui s’étendent sous le pelvis, en supportant les organes du pelvis, essentiellement composé des groupes suivants :

    – Les sphincters anaux, l’anneau musculaire qui entoure l’anus. Il y a deux anneaux, l’externe et l’interne. L’externe est sous le contrôle de votre volonté. Ce n’est pas le cas de l’interne (il est contrôlé par le système nerveux autonome mais peut être entraîné à se relâcher dans le cadre d’une thérapie avec biofeedback). Pour identifier ce muscle, serrez votre anus comme si vous vouliez retenir des gaz. C’est ce muscle qui fait d’abord bouger l’Aneros. Il y aun autre sphincter involontaire (sphincter de Hirsch) à la jonction entre le colon et le rectum, mais il est hors de protée de l’Aneros.

    – Le cremaster, le muscle qui couvre les testicules et qui contrôle la montée et la descente du scrotum. Il travaille de façon involontaire sous l’effet de la température (il se contracte sous l’effet du froid pour rapprocher les testicules du corps et se détend sous l’effet de la chaleur). Pendant la montée de l’excitation sexuelle masculine, quand un homme approche de l’orgasme, les muscles cremaster commence à se contracter en tirant les testicules vers le haut tout contre le corps juste avant l’orgasme et l’éjaculation…

    – Le pubo-coccygien plus communément appelé muscle PC, n des nombreux muscles du plancher pelvien. C’est un muscle en forme de hamac, présent chez les deux sexes, qui s’étend du pubis jusqu’au cocccyx pour former le plancher de la cavité pelcienne et supporter les orgasnes du pelvis. Le muscle PC joue un grand rôle dans la réponse sexuelle et se contracte pendant l’orgasme. On pense qu’en le renforçant on obtient des orgasmes plus longs et plus intenses. Pour identifier ce muscle bloquez le flux quand vous Urinez (NDT : Stop-pipi, médicalement déconseillé,à ne faire que pour l’expérience). C’est ce muscle que l’on travaille avec les exercices de Kegel. Ce muscle permet aussi d’affiner le contrôle des mouvements de votre Aneros sur la prostate…

    – Le groupe rectal qui contrôle le rectum. Un des différents muscles qui peuvent contrôler le mouvement de l’Aneros. Les contractions du rectum (poussée vers l’extérieur) ont pour effet de le raccourcir et sont en général analysées comme étant le contraire de celles du sphincter anal (compression vers l’intérieur). Les contractions rectales tendent à faciliter l’ouverture de l’anus pendant la défécation. Quelques utilisateurs ont rapporté des sensations intéressantes à la suite de contractions anales et rectales simultanées. Les contractions rectales peuvent être faites volontairement et peuvent se produire involontairement pendant des orgasmes avec éjaculation et sans éjaculation. Quelques utilisateurs témoignent de de la perte de l’Aneros pendant un orgasme quand il est involontairement poussé hors du rectum et de l’anus sous l’effet de cette sorte de contraction. Pour identifier ce muscle contractez comme si vous vouliez pousser pour évacuer vos selles.
    Fin de traduction

    Une manière simplifiée de voir les choses serait de considérer que la contraction anale doit se sentir plutôt à l’arrière de l’entrejambe et que la contraction périnéale (muscle PC) plutôt à l’avant. Vous pouvez aussi ouvrir Youtube et taper « perinee homme » dans la zone de recherche.

    J’espère que mon message très long ne vous décourage pas et qu’il vous aide à sortir du brouillard. N’hésitez pas à poser d’autres questions si vous en ressentez le besoin. Bon cheminement @benoit.

    #23137

    En réponse à: En route vers le trésor

    Andraneros
    Modérateur

    Je salue votre courage @severus pour écrire une seconde fois votre long message. Il est déjà arrivé qu’un message soit bloqué à tort sous l’effet d’un des multiples contrôles qui sont au cœur du fonctionnement du site.

    Vous n’êtes pas obligé de mélanger les deux lubrifiants. Vous pouvez les utiliser simultanément en les appliquant de façon différenciée selon leur viscosité, leur potentiel à bien enrober le masseur et leur tenue dans la durée. L’important, comme vous l’avez bien compris, est de trouver la formule qui vous apporte la plus grande satisfaction d’usage.

    J’ai été maitre de la stimulation sans trop justement prendre le temps de l’apprécier, et donc de laisser une porte ouverte à une dérive indépendante venant des mouvements du masseur.
    J’ai eu des poussées de plaisir, à m’en arracher des râles. Les vagues furent courtes, j’ai eu la plus grandes des difficultés à les maintenir. C’est une remarque que je dois faire. J’ai encore assez peu de baisse de contrôle de moi-même. Lorsque je sens quelque chose de bon arriver, je ne baisse pas assez mes défenses pour le laisser déferler. Je pense que j’intellectualisais alors trop ma recherche du plaisir.

    L’attitude idéale est contre-intuitive. Plus le plaisir est intense, plus vous devez approfondir votre état de relaxation et de relâchement. Peu à peu vous vous apercevrez que vous lâcherez prise de plus en plus facilement même sous l’effet de sensations de plus en plus intenses.

    J’avais l’impression d’être fait d’un seul bloc au niveau du bas ventre : tout bougeait en même temps. Il m’a fallu du temps, du calme et une bonne dose de relaxation pour différentier les mouvements. Je parvins à séparer un mouvement abdominal d’un mouvement pelvien-dorsal…
    Par contre, doucement, je suis parvenu à mettre en place le mouvement rectal. De lentes et diffuses oscillations. J’ai ressenti le même effet que lorsque je fais les exercices de Kegel. Sauf que là, j’avais le masseur en plus. Immédiatement, je sentis l’effet. Le masseur bougeait en phase, mais librement. Aussi, il venait à chaque contraction frôler et taper la paroi séparant le rectum et la prostate. Ce fut déjà une grande victoire : pour la première fois, je sentais ma propre prostate autrement qu’avec un doigt.

    Vous illustrez en nous disant cela ce comment l’analyse et l’application, sans rechercher de résultat immédiat et donc sans attente, vous permet de découvrir votre corps et ses réactions les plus subtiles que vous développerez peu à peu en recréant les conditions dans lesquelles elles sont apparues.

    Je me suis alors abandonné. Mon corps a peu à peu stabilisé son rythme. Mes petites oscillations ne me demandaient pas d’effort. J’étais très bien, l’esprit serein. J’eus même vaguement l’envie de m’endormir.
    Cela a duré… un certain temps…

    Mais j’étais trop bien, je ne pouvais m’y résoudre. Je suis donc resté sur le lit, à tranquillement osciller.
    C’est à ce moment que je pris conscience que depuis quelques temps déjà, je pense, les oscillations du masseur ne suivaient plus exactement celles que je lui donnais. En effet, parfois, pour une vague, le masseur venait frapper 2 ou 3 fois la paroi contre la prostate. Ces prémices de contractions involontaires s’accompagner aussi de tremblements de mes membres : jambes, bras, bassin, tous se prenaient des spasmes courts. Le sentiment de confort devenait de la plénitude. Bien, et surtout conscient, je ressentais de petites choses me parcourir.

    C’est formidable @severus ! Continuez tranquillement, aussi sereinement que vous nous le dites dans ce dernier paragraphe.

    A la sortie de la séance, je n’ai envie que d’une chose : recommencer.

    C’est formidable @severus ! Continuez… Mais je l’ai déjà dit ! Je suis persuadé que bientôt vous viendrez nous dire à quel point la jouissance dans laquelle vous plongera votre corps effacera ce que vous connaissez depuis votre adolescence.

    Bon cheminement @severus.

    #23124

    En réponse à: En route vers le trésor

    Severus
    Participant

    Malgré la perte de mon précédent message et que j’ai un peu la flemme de tout réécrire, je vais quand même refaire un post. Je pense que mes expériences de débutants peuvent être utiles et que mes ressentis peuvent trouver des échos, des conseils afin de progresser encore.

    Mes dernières séances ont été d’importantes avancées sur la route de la carte au trésor. En effet, j’ai ressenti et validé différentes étapes importantes. Reste cependant à les confirmer.

    Je m’étais arrêté ici sur des questionnements concernant la méthode. Je me suis donc particulièrement attaché à cela sur mes deux dernières séances que je vais relater avec précision, mais concision (toujours la flemme… 🙂 ).
    Je me suis pas mal questionné sur la bonne utilisation de le lubrification. Je ne me sens pas encore ni d’essayer la méthode froide, si de prendre trop de temps à préparer mon masseur. Aussi, je retiens surtout l’idée d’une association de plusieurs lubrifiants. Je n’ai pas encore beaucoup investigué là-dessus, mais je suis parvenu à un compromis efficace. J’utilise un mélange de 50% Pjur Basic à Base de Silicone et de 50% de Just Glide Anal. Le mélange n’est pas très ragoutant (c’est blanchâtre, visqueux et avec un comportement au doigt un peu surprenant) mais c’est particulièrement satisfaisant : une bonne lubrification sur la longueur, une sensation de confort et pas de gêne avant et après. Seul point un peu problématique pour le moment : la texture n’assure pas une injection facile. Ce n’est pas compliqué, mais c’est moins aisé qu’avec les deux lubrifiants séparés. Le choix de les mélanger est un choix de facilité. Et comme cela fonctionne…

    Ma première séance s’est axé sur le ressenti du masseur. Mes précédentes expériences ont été assez concluantes, mais j’ai surtout compris que le problème que j’avais était une relative incapacité à cibler exclusivement la sensation de l’Aneros, pour ensuite chercher à l’exploiter. C’est donc ce que j’ai fait dans un premier temps. Pour ce faire, j’ai cherché à trouver la bonne position. J’ai beaucoup tourné durant cette séance, passant d’une position allongée sur le dos à la position sur le côté, recommandée pour débuter. J’ai constaté quelles étaient les différences de sensations. La position allongée donne plus de maitrise de mon corps, tandis que sur le côté, je ressens plus rapidement un certain état d’excitation.
    La recherche de la position idéale s’est accompagnée de la recherche des conditions optimales. J’ai rapidement constaté que ma prostate n’est pas franchement du matin. La session ou deux que j’ai tenté le matin ne fut pas concluante : un corps peu réceptif, une concentration difficile à tenir. Bref, des résultats fades. Je pense que je réagis mieux à la stimulation en fin de journée. J’ai testé après une journée de travail et après une journée d’oisiveté, les deux conditions semblent donner des résultats du même acabit. Dès que je mettais en place le masseur, une quantité significative de liquide pré-éjaculatoire faisait son apparition. A de moment, mon penis en crachait une bonne quantité. Ensuite, je suis arrivé à la constatation que je réussis à mieux tenir le cap en étant dans la pénombre ou l’obscurité. En fait, dès que j’ai de la lumière, elle me gêne un peu. Même si elle est indirecte, je ne peux alors m’empêcher de regarder autour de moi, et notamment mon penis, que j’utilise comme marqueur d’excitation (notamment la quantité de liquide qui en sort…). J’ajoute que la tentation est forte de le saisir. Et cela est prohibé ! Donc, dans la nuit, c’est plus adéquat, plus calme et plus relaxant.
    Cette première séance, je l’ai fait avec l’idée de pousser activement à l’animation de mon corps entier. J’ai donc beaucoup bougé. Les résultats ne se firent pas attendre. Ils ne furent pas tous des succès, mais plutôt des informations. Déjà, la position allongée semble la plus performante pour moi. La position de côté montre de bons résultats sur les sensations, mais j’ai très rapidement chaud. C’est peut-être lié justement aux bons résultats, mais pour le moment, cela ne m’aide pas vraiment. Ensuite, j’ai beaucoup stimulé durant la séance, animant le masseur de mouvements sans cesse. Ce fut plaisant, mais pas trop relaxant finalement. J’ai été maitre de la stimulation sans trop justement prendre le temps de l’apprécier, et donc de laisser une porte ouverte à une dérive indépendante venant des mouvements du masseur.
    J’ai eu des poussées de plaisir, à m’en arracher des râles. Les vagues furent courtes, j’ai eu la plus grandes des difficultés à les maintenir. C’est une remarque que je dois faire. J’ai encore assez peu de baisse de contrôle de moi-même. Lorsque je sens quelque chose de bon arriver, je ne baisse pas assez mes défenses pour le laisser déferler. Je pense que j’intellectualisais alors trop ma recherche du plaisir.
    Mais j’ai tout de même à retirer de bonnes choses de cette séance. J’ai mis au clair les conditions favorables, restait alors à faire en sorte d’exprimer plus de laisser-aller.

    La seconde séance, celle d’aujourd’hui, a eu pour but d’explorer la perte de contrôle et surtout à réviser mes mouvements. Lors de la séance précédente, j’activais de force mon masseur. A la lecture des différents témoignages, sur ce site et sur le forum Aneros, il est primordial que le masseur ait sa vie propre. Je me suis donc recentré sur une pratique de mouvements subtils et doux.
    J’ai lu que les exercices de Kegel étaient une bonne approche. J’ai pratiqué ces exercices de temps à autres. Avant de faire cette séance, je me suis entrainé dessus. Les mouvements calmes, intérieurs, visant à activer les muscles du périnée, je pouvais les sentir facilement et les localiser. Mais avec l’Aneros en place, ce fut bien plus complexe.
    J’ai passé plusieurs minutes, voire plus, à activer sélectivement des muscles et à les contracter. J’avais l’impression d’être fait d’un seul bloc au niveau du bas ventre : tout bougeait en même temps. Il m’a fallu du temps, du calme et une bonne dose de relaxation pour différentier les mouvements. Je parvins à séparer un mouvement abdominal d’un mouvement pelvien-dorsal. Le mouvement abdominal était comme celui qu’on fait pour se retenir d’uriner. Ce mouvement n’active pas du tout le masseur. Il se contente de suivre le mouvement, tout en étant je pense un peu coincé dans le rectum. Finalement, l’inefficacité de ce mouvement me rassure. Cela prouve que ma prostate est du bon côté, et pas dans mon abdomen !
    Une fois le mouvement général trouvé, il fallut réussir à isoler celui spécifique du rectum et de l’anus. Je ne parviens pas à contracter l’anus doucement, aussi je pense que cela n’aide pas l’Aneros à bouger, il doit être coincé. Par contre, doucement, je suis parvenu à mettre en place le mouvement rectal. De lentes et diffuses oscillations. J’ai ressenti le même effet que lorsque je fais les exercices de Kegel. Sauf que là, j’avais le masseur le plus.
    Immédiatement, je sentis l’effet. Le masseur bougeait en phase, mais librement. Aussi, il venait à chaque contraction frôler et taper la paroi séparant le rectum et la prostate. Ce fut déjà une grande victoire : pour la première fois, je sentais ma propre prostate autrement qu’avec un doigt. Je passais alors pas mal de temps encore à affiner mon mouvement, à trouver la bonne position et à me laisser aller. Je n’ai pas ressenti véritablement du plaisir, pas encore. Mais ce qui est certain, c’est que la sensation était agréable. Je ressentais du confort et de la satisfaction. Je pense d’ailleurs que la phase de « rewiring » est encore en court et nécessite encore du temps.
    J’ai alterné deux positions : 1) de dos, un coussin sous le bas du dos, les jambes légèrement écartées et le bras tendus, loin du corps. 2) en position en chien de fusil, les genoux bien remontés vers le corps, les bras tendus devant moi. Comme je l’ai déjà dit, les deux positions me permettent de bonnes sensations, bien que la seconde soit de loin la plus explicite. Mais là encore, rapidement, j’avais chaud, et je revenais donc en position 1.
    Je me suis alors abandonné. Mon corps a peu à peu stabilisé son rythme. Mes petites oscillations ne me demandaient pas d’effort. J’étais très bien, l’esprit serein. J’eus même vaguement l’envie de m’endormir.
    Cela a duré… un certain temps…
    J’ai été surpris par ma copine, alors qu’elle est rentrée du travail. Comme je l’ai dit avant, elle préfère me laisser expérimenter seul. Je préfère moi-même passer ces phases d’expérimentations seuls. Son retour aurait dû me faire arrêter. Mais j’étais trop bien, je ne pouvais m’y résoudre. Je suis donc resté sur le lit, à tranquillement osciller.
    C’est à ce moment que je pris conscience que depuis quelques temps déjà, je pense, les oscillations du masseur ne suivaient plus exactement celles que je lui donnais. En effet, parfois, pour une vague, le masseur venait frapper 2 ou 3 fois la paroi contre la prostate. Ces prémices de contractions involontaires s’accompagner aussi de tremblements de mes membres : jambes, bras, bassin, tous se prenaient des spasmes courts. Le sentiment de confort devenait de la plénitude. Bien, et surtout conscient, je ressentais de petites choses me parcourir.
    Lorsqu’il fut vraiment le temps d’arrêter la séance, ma femme ayant faim et nous avions des choses de prévu, elle me regarda un peu avant que je stoppe. Elle-même a constaté les tremblements et l’activité de l’Aneros dans mon anus. Bien que je ne sois pas du tout amateur de ce genre de choses, je regrette de ne pas avoir branché une webcam pour observer mon état. Je le ferai peut-être, je ne sais pas. Je suis quand même assez excité par voir l’effet du jouet sur moi.

    Après une bonne douche, je suis revenu une première fois écrire un message…
    Je le refais car il n’a pas été enregistré… :’(

    Malgré tout, ce bilan n’est pas trop court, je suis motivé !
    Je peux pour terminer dresser une petite liste de remarques :
    – 1) La position est primordiale. Je pensais aller vers celle recommandée par le concepteur, mais il y a quelque chose que je maitrise mal, et j’ai rapidement chaud. En plus, j’ai l’impression de ne pas savoir quoi faire de mes bras.
    – 2) Je ne détiens pas le secret d’un lubrifiant miracle, mais celui-ci marche bien. Je vais continuer à l’utiliser donc.
    – 3) Certains exercices préliminaires peuvent être utile. Identifier ses muscles internes n’est pas simple, cela l’est encore moins avec l’Aneros en plus, je trouve.
    – 4) J’ai mis du temps, mais j’ai trouvé un mouvement qui semble initier des choses. Par contre, j’ignore s’il est bon en définitive. Il donne à l’Aneros une vie propre et je ressens clairement ma prostate. Mais est-ce suffisant pour progresser ? Vos avis sont les bienvenus.
    – 5) A la sortie de la séance, je n’ai envie que d’une chose : recommencer. Je vais résister à la tentation, pour repousser la prochaine séance après le WE. Je pense qu’il faut laisser la prostate reprendre une vie normale, afin de l’habituer sur des séances régulières, mais pas trop souvent. D’autant plus que celle-ci a duré longtemps (plus de deux heures en tout).
    – 6) Je suis très confiant pour la suite. Plus que jamais, je ne regrette pas cette acquisition.

    Je continuerai la chronique de mon voyage. Je n’ai pas eu le trésor cette fois, mais j’ai clairement trouvé quelques pièces d’or !

    #23120

    En réponse à: En route vers le trésor

    Severus
    Participant

    Me revoilà pour poursuivre par écrit ma quête du trésor. Et aujourd’hui, j’en ai vu quelques pièces !

    J’ai enchainé quelques séances ces derniers jours. Elles n’ont pas toutes été absolument productives, mais par contre, j’en ai retiré des enseignements précieux. Et la dernière a été un véritable avancée sur mon cheminement, avec la validation de nombreuses lignes de la Carte au trésor.

    Le premier enseignement, c’est que j’ai clairement une heure préférentielle pour tenter d’atteindre du plaisir prostatique. Il semblerait que ma prostate ne soit pas du matin. C’est après une journée remplie (de travail ou de repos) que je peux vraiment envisager de progresser et que je suis à l’écoute de mon corps. J’ai ensuite peu à peu appris à activer mon corps selon des mouvements précis. J’avoue que je pratiquais un peu à l’aveugle, me contentant de contracter la zone du sphincter anal et laissant faire le reste par de la chance et de la providence, sans trop de succès, malheureusement. Car si plaisir je ressens, celui-ci est fugace et nécessite que je l’entretienne, par des mouvements volontaires ou par de l’excitation (caresses sur la poitrines, le long des cuisses, sur le pubis, etc.). Intéressant, mais peu rentable, même si j’ai connu quelques épisodes de très fortes excitations et que j’ai senti monter plusieurs vagues plus ou moins plaisantes.

    La connaissance de soi-même, en l’occurrence de moi-même, a été l’objectif de mes deux dernières séances. Tranquillement installé, j’ai expérimenté dans un premier temps les positions, passant de celle sur le dos, puis sur le coté, en faisant varier la position des jambes, des bras, de mon corps entier. Ce fut une expérience éprouvante, très physique paradoxalement car je restais assez immobile. Déja, j’ai eu assez chaud (c’est de saison… mais bon), ce qui m’a plongé dans un état un peu ensommeillé, presque hypnotique, où j’errais dans mes pensées. Cela m’a permis de bien de détendre, certes, mais j’ai eu d’un autre coté l’impression que j’allais m’endormir. Au moins, ca valide l’item que l’Aneros en place ne me procure aucune gêne. Ensuite, j’ai eu plusieurs fois l’impression de ne pas savoir que faire des mes bras, de mes jambes, de ma tête. Surtout lorsque, parfois, l’excitation et le plaisir naissant m’inciter à bouger. A y pense rétrospectivement, j’ai eu l’impression d’être aussi dégourdi qu’un cachalot hors de l’eau… Mais lors de cette première séance, c’est là que j’ai expérimenté véritablement les premiers mouvements involontaires… et donc désordonnés !

    C’est la seconde séance qui a été la plus importante. J’en sors, après une douche (et une autre activité avec ma femme). Je disposais de l’après-midi libre, ayant fait le pont. Ma copine bossait, mais je l’ai prévenue que j’allais retenter aujourd’hui, en son absence. Je me suis donc à nouveau bien installé pour démarrer. Une ambiance calme et sombre, j’ai l’impression que la lumière me gêne pour faire le vide et me relaxer véritablement. En effet, j’ai le réflexe de regarder sans cesse mon sexe. Et c’est ensuite tentant de le toucher, ce qui est totalement prohibé ! Je me suis préparé un petit mélange de lubrifiant (50% Pjur Basic Silicone – 50% Just Glide Anal). Ce mélange, au hasard sur les proportions, se révèle très efficace. Longue tenue dans le temps, un sentiment de confort en permanence et une capacité de glisse sans défaut. Sauf bémol, et cela est de ma faute… le mélange est un peu visqueux. Je m’injecte grâce à une petite seringue une bonne quantité de ce mélange, mais il ne faut pas trop appuyer sur la seringue, car ça gicle rapidement et loin. Du coup, j’ai un peu tâché mes draps… Je vais voir à changer de seringue et en prendre une plus grosse.
    Une fois bien relaxé et bien lubrifié, et après avoir délicatement joué avec mon anus et l’avoir bien détendu, j’insère l’Aneros. C’est toujours sans gêne, avec un peu de plaisir fugace lorsqu’il se met en place. Presque immédiatement perle une goutte de liquide pré-éjaculatoire. Cela a l’effet d’encore plus m’exciter. Mais dans cette séance, je me suis fixé le but de ne pas toucher mon sexe et de rester concentrer sur mes mouvements. Comme depuis quelques temps je révise les mouvements de Kegel, je tente de les reproduire avec l’Aneros en place. Cela m’a pris un peu de temps, car je ne retrouve pas mes sensations. En effet, spontanément, je tend plutôt à contracter l’abdomen que les muscles du périnée. Pour donner l’image de ce que je ressens, c’est comme si je tentais de me retenir d’uriner. Clairement, ce n’est pas efficace comme mouvement (cela confirme ce qu’on peut lire dans pas mal de témoignages… Et c’est rassurant, ma prostate semble au bon endroit et pas dans l’avant de mon abdomen). Plusieurs minutes de passent, alors que je suis allongé sur le dos, un coussin surélevant un peu mes fesses, et que je contracte mes muscles n’importe comment. Finalement, je me recentre, je me calme et arrête de faire des choses sans intérêt. Je tente alors de très petits mouvements, extérieur comme intérieur. Je bouge un peu le bassin, fais glisser mes jambes en les pliant lentement. C’est alors que je trouve le bon mouvement et la bonne contraction. Rapidement, elle se révèle efficace. Je sens clairement la tête de l’Helix frotter et taper sur quelque chose : ma prostate. Content de l’avoir enfin trouver, je me calme à nouveau (du coup, je tue une vague de plaisir qui s’annonçait). Je me repositionne bien stable, jambes allongées et un peu écartées, les bras étendus de part et d’autre, la tête reposant sur des coussins confortables. Ce n’est qu’alors que je reprend les mouvements. Je ne saurais dire ce que j’active finalement. Mais cela fait comme si je faisais glisser l’intérieur de mon rectum et anus. Cela me rappelle vaguement la sensation des exercices de Kegel. Mais une chose est sûre : qu’importe le mouvement et sa nature, je tiens celui qui fait bouger l’Aneros dans le bon sens !
    Progressivement, j’installe un rythme de contraction. Je sens que le masseur suit parfaitement le mouvement. En effet, à chaque cycle, je sens bien la tête venir taper contre la paroi du rectum, directement sur la prostate. Les contractions sont douces (je n’ai pas fait de tentatives comme la précédente fois, en forçant l’excitation de la prostate). Le masseur suit. Je ressens alors une sensation de bien-être. Cela est agréable, sans douleur, amusant et émulant. Je reste ainsi un certain temps. En réalité, je perd complètement la notion du temps. Je reste à jouer comme cela, à distance, avec le masseur qui obéit. C’est alors que ma copine rentre du travail.

    J’aurai dû arrêter là. Mais cela m’est alors impossible. Je me sens bien, je sens bien l’Aneros. Je me dis, et lui dis aussi, que c’est proche, que les progrès sont là. J’ai déjà raconté que d’un commun accord, elle me laisse faire cette découverte mais qu’elle préfère ne pas interférer. Mais à me voir ainsi étendu, je crois que cela l’a aussi intriguée, voire excitée (en fait, c’est sûr qu’elle a été excitée…). Elle me dit que je peux continuer. Je ne me fais pas prier !
    Je reprend alors, avec ce que je viens d’apprendre. Je retrouve sans problème le mouvement qui fonctionne. Sans changer le rythme ou la puissance de mes contractions, je sens cependant que le contact semble plus ferme entre l’Aneros et la prostate à chaque passage. En outre, je sens des tremblements dans mes jambes, mon ventre et mon bassin. Ma respiration se fait un peu plus forte, ce qui fait venir ma femme dans la chambre. Je sens qu’elle est là, qu’elle me regarde. Je continue de plus belle à contracter.
    C’est alors que je sens littéralement l’Aneros adopter un rythme propre. Parfois, pour une faible contraction volontaire, j’en ressens deux ou trois, plus fortes. Je sens la montée d’un plaisir en moi. J’ai une solide érection (j’en ai eu plusieurs durant la séance, mais celle là, elle est solide!). Je passe d’une position sur le dos au coté. C’est dans cette position que je sens sans à en douter que le masseur bouge plus que je ne le veux. Je tremble un peu partout et fais des mouvements involontaires. Je suis terriblement bien. Je ne veux pas arrêter. J’aurais pu continuer des heures entières. Mais l’heure tourne, ma chère et tendre souhaite que j’arrête. Alors que je redescend un peu, elle me dit qu’elle m’a regardé et qu’elle a vu elle aussi que je tremblais bien. Ce n’était donc pas complètement une impression ! Bien que cela ne soit pas franchement mon fantasme, je regrette de ne pas avoir eu une camera pour me filmer et voir ce que cela donnait, de l’extérieur.

    Et pour finir, pour en définitive me détendre, je file à la douche, où ma femme me rejoint… 🙂

    Au terme de cette séance, j’ai plusieurs impressions :
    – 1) J’ai une folle envie de recommencer. Mais je veux là encore me fixer une limite. Je vais laisser passer le WE et ne pas faire de nouvelles séances avant lundi, voire plus tard.
    – 2) J’expérimente des positions, mais j’ai l’impression que c’est sur le dos que je suis le mieux. Bien qu’en chient de fusil, les sensations soient rapidement là, j’ai clairement trop chaud. Cependant, c’est dans cette dernière position que j’ai le plus senti l’Aneros s’activait seul.
    – 3) Ce sentiment de détachement est super. J’ai totalement perdu la notion du temps, et j’aurai volontiers continué encore et encore. Mais je pense que cela présente des risques, notamment si la lubrification s’assèche. Quoiqu’il en soit, j’en suis sorti la tête vidée et super bien.
    – 4) Je pense avoir trouvé le “bon” mouvement. Mais je n’en suis pas certain… Cela marche pour donner sa liberté au masseur. Là encore, il faudra que je teste plus précisément. Pour cela, renouveler l’expérience.
    – 5) Une question me taraude. Si la séance a été diablement efficace, elle a été assez longue à se mettre en place. Est-ce que les suivantes atteindront le même résultat en moins de temps ? Est-ce cela qu’on appelle le rewiring ?

    En définitive, je suis très satisfait pour le moment, impatient de continuer, mais soucieux de le faire dans l’ordre, en prenant mon temps. Ce type de recherche nécessite qu’on use de patience pour apprendre à ce lire.
    D’un autre coté, la tentation sera forte… Serai-je assez solide pour y résister ? Je verrai…

    La suite dans un prochain épisode !

    #23114

    En réponse à: Besoin d'un coup de pouce.

    Andraneros
    Modérateur

    Bienvenue sur notre forum @bodyexplorer.
    Ne soyez pas découragé. Vous avez tout ce qu’il faut pour cheminer tranquillement vers le super O’. Je vais m’efforcer de vous donner le petit coup de pouce dont vous avez besoin pour découvrir bientôt la jouissace des orgasmes prostatiques.

    L’état d’esprit dans lequel vous vous présentez est assez fréquent et conduit souvent à une grande difficulté à découvrir les effets orgasmiques du massage prostatique. Votre situation est source d’une frustration qui, consciemment ou non, vous met dans l’attente d’une compensation immédiate et nécessaire. Or pour de nombreux débutants la découverte du super O’ est le résultat d’un apprentissage progressif qui demande du temps et un changement de perspective sur votre propre plaisir.

    Je cite le traité d’Aneros :

    La plupart du temps les premières utilisations d’un Aneros n’amènent pas à un orgasme, voire peuvent générer très peu de sensations. Personnellement… je n’ai pratiquement rien ressenti pendant les 5 premières sessions. Il est donc important de ne pas se décourager et surtout d’être à l’écoute de son corps lors de chaque nouvelle session… Soyez à l’écoute de ces petites étincelles intérieures de plaisir et concentrez vous sur elles pour les faire grandir et les reproduire.
    Ce chemin de découverte et d’éveil de son corps demande à l’utilisateur de se concentrer d’abord sur des sensations intérieures subtiles et de maintenir une bonne relaxation. Forcer un orgasme éjaculatoire en stimulant physiquement le pénis est très facile, c’est par contre, quelque chose qui est vraiment impossible dans le cadre de l’orgasme prostatique. On ne peut pas le forcer, il faut qu’il arrive par lui même lorsque le corps est prêt.
    Détente, relaxation, écoute et développement des sensations au niveau de la prostate et enfin contractions légères sont les clefs pour progresser sur ce chemin qui vous transformera et vous fera accéder à des sensations inconnues jusqu’alors.

    Pour appliquer ces conseils il est important que vous soyez confiant dans votre progression future. C’est cette confiance en vous-même qui vous permet de prendre le recul nécessaire pour bien débuter, c’est cette confiance qui vous permettra de vous laisser aller quand des sensations inhabituelles feront leur apparition.

    Soyez patient. Vous progresserez spontanément quand vous deviendrez capable de combiner des aptitudes diverses de façon naturelle :
    – 1) relaxation,
    – 2) respiration abdominale,
    – 3) focalisation de votre conscience sur votre périnée et votre rectum,
    – 4) contractions légères anales, périnéales, rectales (exercices de Kegel et assimilés),
    – 5) lâcher prise pour éliminer toute contraction instinctive de défense face à des sensations inconnues.
    – 6) haut niveau d’excitation, par dessus ce qui est dit dans les cinq lignes précédentes.

    Vous pouvez travailler chacune de ces aptitudes indépendamment les unes des autres sous forme de petits entraînements à tout moment de votre journée en dehors de vos sessions sans aucune pression. Si vous pensez trop à ce que vous devez combiner vous perdrez votre excitation et serez trop tendu pour laisser votre corps s’exprimer sous la caresse du masseur.

    Vous pouvez aussi essayer d’éviter les masturbations au moins la veille et le jour de vos sessions pour maintenir votre excitation au plus haut niveau et apprendre à séparer le plaisir de vos orgasmes avec éjaculation de celui que vous attendez du massage de votre prostate.

    Ne vous préoccupez pas tant que cela de « sentir » votre prostate. Vous pouvez faire des séances « d’exploration » sans pression en dehors de vos sessions avec vos doigts, votre masseur ou des jouets adaptés en particulier quand vous vous masturbez, activité pendant laquelle votre prostate est aussi sollicitée et normalement plus gonglée et facile à sentir.

    Ne vous préoccupez pas des écoulements de liquide séminal. S’il n’y en a pas c’est tout simplement que vous êtes trop tendu, même si vous n’en avez pas conscience. En outre ces écoulements sont très variables d’une personne à une autre.

    Même réflexion sur l’envie d’uriner. Faites des expériences de massage vessie pleine et vessie vide en vous concentrant sur ce que vous ressentez. Vous pourrez ainsi avoir une idée de ce que vous ressentirez plius tard pendant vos sessions.

    Vous ne devez en aucun cas sentir de douleur. Si vous ressentez une gêne elle provient souvent d’un problème de lubrification. Le rectum n’est pas naturellement lubrifié ; il faut donc être très attentif à apporter la lubrification nécessaire en injection ou suppositoire dans le rectum et en application sur le masseur. C’est d’autant plus important que les sessions peuvent être longues et que les lubrifiants à base d’eau sont absorbés par les muqueuses.

    De mon point de vue votre situation n’a rien de décourageant. Vous faites apparemment partie de ceux qui ne sont pas tombés dans la marmite de l’orgasme prostatique quand ils étaient petits. Soyez confiant et patient. Vous serez surpris des récompenses que vous recevrez quand vous serez prêt à les recevoir. Bon cheminement @bodyexplorer.

    #22437
    Andraneros
    Modérateur

    Bon retour sur le forum @anerosplayer. C’est dommage qu’après trois mois de pratique supplémentaire tu sois dans un état d’esprit aussi négatif. Tu nous donnes l’impression de ne pas avoir fait le moindre progrès depuis nos échanges des 15, 16 et 17 novembre dernier.

    Pour essayer de comprendre ce qui empêche la répétition de ton expérience de jouissance depuis trois mois il serait utile de savoir :
    – comment tu organises tes sessions,
    – si tu les engage en vivant profondément ce que tu ressens dans l’instant sans rien attendre d’autre,
    – si tu as pu varier l’expérience avec un masseur différent, avec un ou des lubrifiants différents,
    – si tu as fait des exercices de relaxation, méditation ou hypnose pendant ou en dehors de tes sessions,
    – si tu pratiques des exercices de Kegel en dehors de tes sessions,
    – quel est ton niveau d’excitation et de désir quand tu commences tes sessions.

    Je serais étonné de lire que tu ne ressens rien pendant tes sessions. Il semble que tu fasses partie des anéronautes qui ont besoin de temps et de patience. Dans cette situation il est important que tu sois tout à fait confiant dans tes capacités à progresser ; c’est une des clés de tes futurs orgasmes prostatiques.

    Bon cheminement @anerosplayer.

    #22068
    logansan
    Participant

    Bonjour à toute la communauté, et meilleurs vœux pour cette année du renouveau des sensations corporelles !
    Un long silence, mais une lecture assidue des articles et forum.
    J’interviens car je me sens concerné par ce sujet.

    Je me permet de résumer mes différentes interventions sur d’autres sujets, pour introduire ce qui va suivre.

    Hétéro, moyennement actif sexuellement, j’ai toujours su qu’il y avait autre chose que l’orgasme éjaculatoire, mais quoi… Vers la 40aine, à la recherche du point G, je tombe sur le point P… Je finis par me décider d’explorer cela aussi. Cela fait 3 ans maintenant. Ayant déjà appris à respirer, méditer, essayer de connecter mes chakras… L’hélix m’a permis d’évoluer rapidement et de connaitre des P-Wave, petits super O’s ; bref, de bonnes séances prostatiques, et même anales, il y a de bonnes choses à prendre !

    J’ai entrepris régulièrement de faire des exercices de Kegel ou qui y ressemblent, et des sensations A-less sont apparues. Je sais que je ne suis pas au sommet, j’ai encore du chemin à parcourir, mais courage à tous ceux qui sont en dessous de mes sensations. L’abandon de soi et désapprendre les acquis sexuels masculins font partie du processus.

    Concernant ce plaisir et mon mariage, moi aussi ma femme n’est pas à l’aise avec cela. Elle le sait, me laisse faire, mais je reste sur ma faim de ce côté là, pourtant je ne désespère pas.

    Revenons sur le sujet présent.
    Couché sur le dos, respirations profondes par le ventre, bien détendu, je ressens la chaleur d’un petit soleil au niveau de ma prostate. Mon cœur ne bat plus dans ma poitrine mais sous mon sexe.
    Le phénomène est encore plus flagrant au petit matin, si j’ai bien dormi, et cela me réveille même parfois quand instinctivement mon périnée est contracté avec la petite envie d’uriner du matin. Et en terme de détente, rien de mieux, je n’ai pas à faire le vide dans ma tête, la nuit s’en est chargée.

    Alors je peux commencer les contractions musculaires : alternativement, de façon courte (2-5 secondes) je contracte périnée puis sphincter, je relâche l’un pendant que je contracte l’autre, comme si je roulais de l’un au suivant. Même sans pensée sexuelle, le plaisir monte ; P-Wave, relâchement, contractions… et cela monte doucement pour s’amplifier à chaque vague. Avec l’habitude, l’arrivée du plaisir est très “mécanique” mais la montée en puissance nécessite une concentration méditative avec pensées excitantes.

    En général je passe en chien de fusil, je “roule” mes contractions, je rajoute des pensées excitantes, les vagues progressent encore. Le plaisir que je ressens me contracte comme un étirement du corps le matin, les abdos bien durs, voire avec des pets qui en rajoutent en massant ma prostate avant de sortir (désolé mais … ) cela dure parfois 1 minute je pense. Les jambes décalées, bougeant pendant l’orgasme, me permettent de ressentir encore plus de plaisir. Les muscles doivent jouer sur la pression prostatique.

    Je passe sur le ventre, le frottement de mon sexe en érection sur le matelas rajoute à mon plaisir. Et je laisse passer encore 1 ou 2 vagues. Ma tension sexuelle est à son comble en général à ce niveau. Je sais que je peux aller plus loin sans toucher à mon sexe, mais… il est parfois difficile de résister à un final éjaculatoire. Je ne vais pas passer ma journée là dessus quand-même !

    Je me suis permis récemment, lors d’un câlin matinal avec mon épouse, de me laisser aller à un orgasme A-less. Je ne l’ai pas sentie dérangée outre mesure, surprise oui, mais j’ai trouvé cela engageant. Je crois même l’avoir rassurée, elle a du croire à une éjaculation précoce, Hahaha !

    Voilà, c’est assez, pour le moment.
    Bon cheminement.

    Pour ma part, je vais suivre les conseils de lectures qui traitent de l’être “homme-femme”. (Barry Long, tantrisme…)

    #22035
    aneveil
    Participant

    Bonjour à tous,

    C’est avec un énorme plaisir que je découvre ce fil qui m’intéresse au plus haut point car même si je suis beaucoup moins expérimenté que vous deux, (cela fait seulement 3 mois et demi que j’ai découvert le plaisir anal et prostatique) pour moi aussi les orgasmes Aneros-Less se sont récemment imposés d’eux mêmes.


    @Diabolo
    :

    Ah… Merci pour votre témoignage, je me sens moins seul…

    Idem, je me sens moins seul aussi 😉


    @Diabolo
    :

    j’en ai parlé autour de moi mais depuis j’ai l’impression d’être un extraterrestre… pourtant je suis sûr que c’est à la portée de tous.L’Aneros, j’ai testé plus tard pensant que ça devait décupler les sensations mais c’est moins bien, moins subtil. Il est effectivement peut-être utile pour localiser la prostate.

    Je trouve aussi cela beaucoup plus subtil “sans”, même si la présence de l’Anéros (surtout le MGX) m’apporte un plaisir physique de pénétration en plus.
    Loque ma prostate est réveillé avec spasmes, vagues de plaisir et orgasmes plus ou moins puissants, l’introduction d’un Aneros ou un d’un plug entre deux vagues d’orgasmes a pour effet de stopper le processus.
    Pour moi (et pour l’instant) l’Aneros comme les exercices de Kegel me servent de déclencheur pour localiser et éveiller la prostate, puis les orgasmes spontanés surviennent généralement ensuite 1, 2 ou 3 jours après, surtout la nuit et le matin…

    @mydor01
    J’ai beaucoup de choses à dire en réponse à vos réflexions que je partage en grande partie mais j’ai peu de temps, je ne manquerai donc pas de poursuivre cet échange qui me passionne.

    A bientôt !

    #21803
    Andraneros
    Modérateur

    Pour faciliter votre découverte des exercices de Kegel, @yannsp54, je vous propose la copie partielle d’un pdf publié par La Fondation pour l’Education Médicale Continue. (Ce document ne semble plus être accessible sur leur site) :

    QUE SONT LES MUSCLES DU PLANCHER PELVIEN?

    Les muscles pelviens soutiennent la vessie et les intestins. Chez les femmes, ils supportent aussi l’utérus (la matrice). Certaines situations peuvent affaiblir les muscles pelviens – faire constamment des efforts pour vider la vessie ou les intestins, le surplus de poids, les accouchements, etc. Parfois, lorsque les muscles pelviens sont faibles vous pouvez perdre un peu d’urine lorsque vous toussez, éternuez ou faites de l’exercice.

    QUELS SONT LES EXERCICES DES MUSCLES DU PLANCHER PELVIEN?

    Heureusement, on peut raffermir ces muscles à nouveau. Les exercices des muscles du plancher pelvien (parfois appelés les exercices de Kegel) peuvent raffermir les muscles autour de l’orifice de la vessie et des intestins.

    Tout comme n’importe quel autre muscle de votre corps, certains exercices peuvent renforcer les muscles pelviens. En les faisant correctement et régulièrement, vous pourrez renforcer vos muscles pelviens. Des muscles plus forts diminuent, voire même éliminent la perte d’urine chez la plupart des femmes et chez beaucoup d’hommes aussi. De plus, il n’y a pas de risque, de frais ni de douleur!

    COMMENT FAIRE CES EXERCICES?

    Comme la plupart des exercices, cela demande, du moins au début, un peu de pratique. Par contre, pour obtenir des résultats, il est très important de vous assurer que les exercices sont correctement exécutés.

    Pour démarrer:
    La première étape consiste à identifier les bons muscles. Cela peut prendre plusieurs essais. En réalité, beaucoup de personnes contractent les mauvais muscles au début. Il vaut mieux être en position assise pour trouver les bons muscles.

    Imaginez que vous tentez d’empêcher le passage d’un gaz ou de selles. Serrez les muscles que vous contracteriez alors. Ces muscles font partie du même groupe de muscles que ceux qui contrôlent l’ouverture de la vessie.

    Il est important de faire travailler les bons muscles. Il peut être utile de demander l’aide d’un médecin ou d’une infirmière qui vous enseigneront la bonne technique. Les hommes peuvent ressentir que leur pénis est légèrement tiré vers leur corps. Les femmes, de leur côté, peuvent faire la vérification suivante (ou demander à leur médecin ou infirmière de le faire): allongez-vous sur le dos et introduisez un doigt dans votre vagin. Contractez les muscles pelviens. Si vous ressentez une pression autour du doigt, cela vous confirme que vous contractez le bon muscle.

    La deuxième étape consiste, une fois que vous avez identifié les bons muscles, à les contracter tout en gardant les autres muscles relâchés. Soyez attentifs; ne retenez pas votre respiration, ne contractez pas les muscles de vos fesses ni de votre abdomen. Si vous contractez les mauvais muscles, cela peut augmenter la pression exercée sur les muscles qui contrôlent la vessie. Respirez lentement et profondément durant les exercices.

    La dernière étape consiste à trouver un endroit calme pour faire les exercices — habituellement la salle de bain ou une chambre à coucher — afin de vous aider à vous concentrer. Au début, vous voudrez peut-être vous allonger ou vous asseoir les genoux écartés.

    Pour démarrer la routine d’exercices
    Assurez-vous que vous exécutez correctement les exercices avant de commencer la routine d’exercices. Imaginez que vous tentez de retenir le passage d’un gaz ou d’urine.

    1. Contractez ou «serrez» les muscles pelviens.
    2. Tenez la contraction pendant un décompte lent de 3 (1 et 2 et 3).
    3. Relâchez pendant 1 et 2 et 3.
    4. Répétez l’exercice mais ne le faites pas trop longtemps. Chaque séquence de
    tension et de relâchement compte pour une répétition.

    Chaque jour, vous pouvez faire un ou l’autre de ces programmes
    • deux «séries» de répétitions de cinq minutes chacune ou
    • quatre ou cinq «séries» de 10 ou 15 répétitions par série.
    L’un ou l’autre de ces programmes d’exercices permet d’atteindre l’objectif d’au moins
    50 répétitions par jour.

    Nous vous recommandons d’augmenter graduellement «l’intensité» jusqu’à atteindre des séries complètes d’exercices. Au début, vous serez peut-être incapable de maintenir une tension constante pendant le décompte lent de trois ou de faire une série de 10 répétitions ou durant une période de cinq minutes.

    Les exercices seront plus faciles à exécuter au fur et à mesure que les muscles se fortifient. Lorsque cet exercice vous semble facile, essayez d’augmenter la contraction pendant un compte de 5 puis relâcher pendant 5. Soyez patients, il peut s’écouler un certain temps avant de constater des résultats.

    N’abandonnez pas. Souvenez-vous que cela ne prend que quelques minutes à quelques reprises durant la journée.

    OÙ ET QUAND DEVRAIS-JE FAIRE LES EXERCICES?

    Habituellement, la meilleure méthode consiste en sessions régulières, programmées dans votre horaire de la journée à heure fixe. Plusieurs personnes conseillent cinq minutes le matin avant de se lever et cinq minutes le soir avant de se coucher. Au début, il n’est pas efficace d’essayer de faire les exercices au moment où vous y pensez.

    Une fois que vous avez établi votre routine d’exercices, vous pouvez alors faire des exercices supplémentaires pendant que vous faites d’autres activités comme regarder la télévision, repasser ou relaxer.

    Pendant ces activités, vous voudrez peut-être alors essayer d’ajouter les «Kegel rapides» qui consistent à contracter et à relâcher rapidement les muscles pelviens 10 fois.

    PENDANT COMBIEN DE TEMPS DOIS-JE FAIRE LES EXERCICES?

    En général, chez la plupart des femmes et des hommes, il faut de 6 à 12 semaines pour constater un changement. Comme la plupart des exercices, ces exercices sont plus utiles si vous les faites à vie.

    ÉLÉMENTS CLÉS:

    1. Pour rendre vos exercices plus agréables, écoutez de la musique pendant que vous les faites!
    2. Une fois que vous avez établi votre routine, vous pouvez faire vos exercices en même temps que vous effectuez d’autres activités comme conduire, regarder la télévision ou préparer le souper.
    3. Souvenez-vous ne pas faire d’exercices des muscles pelviens pendant que vous urinez. En fait, cela pourrait même affaiblir vos muscles.
    4. Établissez un calendrier d’exercices et indiquez chaque session d’une marque ou d’une étoile. En plus de servir d’aide-mémoire, ce calendrier vous permettra de suivre l’évolution de votre rogramme.
    5. Si vous cessez de faire les exercices, recommencez! Souvenez-vous que les exercices doivent être faits régulièrement pour donner des résultats.

    Adapté de: –
    Sources Internet:
    • The Board of Trustees of the University of Illinois,1996;
    • Mayo Clinic Health Letter, January 1998;
    • Kegel Exercises for Urinary Incontinence. Department of Nursing: Children’s and Women’s
    Services/OB-GYN Patient Education Committee. Iowa Health Book: Obstetrics and
    Gynecology; August 1997.
    Feuillet explicatif:
    • Skelly J, Eyles P, Boblin-Cummings S, Davis H. Promoting Continence Care in Canada.
    McMaster Univ Bookstore; ISBN 1-894088-06-9.
    VOUS POUVEZ REPRODUIRE CE FEUILLET D’INFORMATION.

    Je vous propose aussi les liens suivants :

    Conseils orgasme prostatique

    Exercices PC / Kegel

    Conseils pour les débutants laborieux

    Le peridise est un mystère pour moi

    Bon cheminement @yannsp54.

    #21802
    yannsp54
    Participant

    Bonjour à tous,

    J’ai essayé une fois de garder le masseur toute la nuit mais ça ne m’a rien fait du tout.

    Je vais me renseigner pour les exercices de Kegel. Je vais aussi essayer de localiser moi-même ma prostate.

    Merci pour ces conseils.

    #21795
    Andraneros
    Modérateur

    Bienvenue sur notre forum @yannsp54.

    Votre examen médical apporte deux bonnes nouvelles :
    Vous avez une prostate en bonne santé. Votre urologue vous a-t-il dit que votre prostate était « très » petite ou simplement « petite », ce qui dans son langage d’urologue signifie peut-être « normale » par opposition à trop grosse.
    Votre urologue a pu la palper sans difficulté particulière ; elle est donc normalement accessible.
    La plupart du temps, je ne ressens rien ou une très légère sensation.
    Les conditions dans lesquelles vous avez commencé votre cheminement (manque de temps disponible, manque de partage avec votre compagne, rythme très irrégulier de vos sessions) permettent de comprendre vos difficultés.

    Mais cette situation ne vous a pas empêché de vivre un joli moment de plaisir prostatique même si ce n’était qu’une vague de plaisir sans ressenti orgasmique. Votre état lors de cette expérience est, à mon avis, très révélateur car vous étiez détendu aux côté de votre compagne l’esprit libre en discutant « de choses et d’autres » et donc à cet instant sans aucune attente concernant l’action de votre masseur.

    C’est la preuve que vous êtes sensible sinon encore à l’action du masseur au moins à sa présence. Plutôt que de chercher tout de suite un autre masseur avec l’idée non exprimée qu’il pourrait vous procurer facilement, presque automatiquement, le plaisir que vous cherchez, je pense qu’il vaudrait mieux revoir d’abord le degré de priorité que vous accordez à vos sessions.

    Essayez de faire au moins une session par semaine, de prendre du temps rien que pour vous sans aucun dérangement possible. Cela peut demander que vous en parliez avec votre compagne. Même si elle « n’est pas à l’aise du tout avec le plaisir anal ou prostatique », j’espère que la qualité de votre relation vous autorise à lui expliquer en quoi votre quête, loin de vous séparer, est de nature à resserrer vos liens affectifs et charnels. Proposez lui de lire les témoignages publiés à ce sujet dans notre forum, même s’ils sont encore rares. Insistez sur le fait que vous aidez ainsi dans votre cheminement ne lui impose rien d’autre que cette preuve d’amour.

    Ce conseil ne vous interdit en rien de chercher à varier vos expériences. Au contraire l’utilisation de masseurs différents comme le souligne @aneveil, le port de plugs en dehors de vos sessions vous aideront à mieux prendre conscience de la richesse sensorielle de votre zone périnéale, anale, rectale et prostatique à condition de considérer chaque expérience comme l’occasion d’une exploration. La variété des stimulations contribuera à nourrir votre cheminement et à faciliter la mise en œuvre d’une nouvelle voie pour votre plaisir.

    En attendant la réalisation de ce programme idéal vous pouvez profiter de vos (trop) longs intermèdes entre vos sessions pour pratiquer des exercices périphériques qui contribueront à l’amélioration de la qualité de vos sessions :
    exercices de Kegel,
    exercices de relaxation ou de: méditation,
    exercices de respiration abdominale.

    Puis-je déduire de votre première expérience du plaisir prostatique que vous gardez votre masseur inséré pendant la nuit ?

    Bon cheminement @yannsp54.

    fidelio
    Participant

    Les étapes importantes qui on jalonné mon parcours sont à la croisée des expériences de @andraneros et de @hyménée. Ce sont toujours des avancées psychologiques qui ont déclenché des avancées concrètes.

    1) l’obtention d’un embryon de lâcher-prise par la relaxation.
    2) l’isolement des premières petites contractions masquées derrière les tremblements du bassin.
    3) le début de ma pratique de l’auto-hypnose grâce aux mp3 Hypnaerosession.
    4) l’obtention de mon premier orgasme pénien sans l’aide de mes mains (HFO).
    5) la prostate est réveillée, les vagues de plaisir deviennent un réalité palpable.
    6) ma prostate désormais bien réveillée devient un petit tyran insatiable. Premières contractions sans aneros grâce aux exercices de kegel.
    7) premiers mini O’ et dry O’ sans vraiment en avoir conscience.
    8) break dans ma pratique: grosse remise en question de ma masculinité, et problème d’addiction au plaisir à résoudre.
    9) abandon de l’idée d’orgasme éjaculatoire au profit d’un orgasme de vagues diffuses => cassage du plafond de verre, plaisir accru.
    10) résolution de mes tiraillements existentiels intérieurs => orgasmes libérés => premier Super O’

    #20634

    En réponse à: Besoins de conseils

    Andraneros
    Modérateur

    Je pense que j’attends trop de ces approches, et à la prochaine j’essaierai de faire abstraction de cette attente. Si vous avez des conseils à ce sujet je suis aussi preneur.

    Votre envie de jouir, @Aure51800, est bien humaine et tout à fait normale, même si la nature de la phase d’apprentissage pour ceux qui n’accèdent pas spontanément à l’orgasme de la prostate demande de prendre du recul, de renoncer au plaisir rapide et automatique, le temps d’ouvrir, de construire une nouvelle voie vers une nouvelle forme de jouissance. Engagez vos sessions sans en attendre ni orgasme, ni progrès spectaculaire, ni même la répétition de ce que vous auriez déjà pu vivre. Votre cheminement ne sera pas linéaire.

    (* Ces phrases s’appliquent aussi au plaisir de votre copine… )
    Considérez chaque session comme un moment que vous consacrez à votre développement personnel, comme un moment où vous vous mettez à l’écoute de votre corps sans savoir à l’avance ce qu’il a à vous dire.* Pour cela plus vous sentez le plaisir monter en vous, plus vous devez vous relâcher, vous enfoncez dans la détente, vous abandonnez et lâchez prise.* Engagez chaque session non avec l’objectif de jouir, mais au contraire avec l’objectif de créer les conditions qui vont vous ouvrir à une nouvelle forme de plaisir.

    Complétez votre apprentissage, en dehors de vos sessions, en pratiquant des exercices de Kegel pour renforcer la tonicité et le contrôle de votre anus et de votre périnée*. Si nécessaire apprenez aussi, en dehors de vos sessions, comment vous détendre et comment pratiquer la respiration abdominale.* Pour améliorer votre concentration et faciliter votre relâchement et votre abandon n’hésitez pas à expérimenter l’utilisation de supports vidéo ou audio.

    Il n’existe ni méthode, ni exercice, ni secret dont la simple application garantirait l’accès immédiat et automatique à la jouissance prostatique. Chaque cheminement vers le Super O’ est unique.

    L’autre point c’est que ma copine en voulait un vibrant, le but étant de pimenter la routine à la base, mais j’ai fait mes sessions seul suite à un premier échec à 2, et afin de mieux me mettre en condition.

    Vous comprenez certainement bien maintenant pourquoi votre première expérience à deux fut un échec.
    Votre copine est donc au courant de votre expérience. C’est formidable car elle va pouvoir vous encourager et surtout vous accorder le temps dont vous avez besoin pour vos séances de méditation prostatique. Si elle peut accéder à la lecture de notre forum, elle découvrira aussi tout ce que votre relation peut gagner en complicité, en intimité et en intensité au fur et à mesure de vos progrès.

    Bon cheminement @Aure51800.

    #20603
    Andraneros
    Modérateur

    Bienvenue sur le forum @xo35230

    Je suis désolé que vous viviez une situation de nature conflictuelle à la suite de la découverte de votre Aneros par votre femme. Si cela peut vous rassurer vous n’êtes pas le seul à qui cela arrive. Ma réponse va être longue mais le sujet que vous abordez est important. J’espère qu’elle vous aidera, vous en particulier et tous les lecteurs qui connaissent la même difficulté, à résoudre le problème et mieux à l’éviter.

    ma femme à découvert mon Aneros et depuis s’estime comme être trompé. Elle a du mal a accepter… que je me mette dans le derrière un sexe d’homme.

    Vous êtes-vous demandé pourquoi vous avez commencé votre quête du Super O’ sans en parler à votre femme ? Je suis tenté de penser que c’est parce que vous sentiez vous-même le poids de la réprobation que cette forme de recherche de plaisir suscite chez la majorité des personnes qui y sont confrontées. Votre quête ne modifie en rien la qualité de la relation que vous avez avec votre femme mais vous n’avez pas osé lui en parler ou dit autrement vous avez eu peur de lui en parler.

    Vous pouvez donc comprendre qu’elle ressente à sa manière la même peur qui s’ajoute au sentiment de trahison né de la découverte de votre activité cachée. En conséquence vous devez d’abord la rassurer, l’aider à effacer le sentiment d’insécurité que sa découverte fortuite a fait naître. Vous devez la convaincre, pas seulement en paroles mais par toute votre conduite que les engagements sur lesquels elle a bâti sa vie avec vous sont toujours d’actualité et aussi solides qu’ils étaient précédemment. Vous pouvez aussi avouer en quoi votre propre incertitude vous a conduit à préférer cacher vos premiers essais. Cette étape est essentielle et les autres conseils que vous recevrez n’auront aucune valeur si elle n’est pas réalisée.

    Pour engager au mieux cette première phase de la résolution de votre conflit vous pouvez accepter un moratoire provisoire et renoncer à vos sessions pendant quelques jours. Cela n’aura aucun effets négatifs sur la suite de votre cheminement et vous permettra d’engager le dialogue dans les meilleures conditions si elle l’accepte.

    Elle me demande d’arrêter d’utiliser cet objet bien que je lui explique que cela est complémentaire de notre relation sexuelle est qu’en plus est bénéfique pour moi et pour elle (meilleures orgasmes et prolongement de la phase de plateau lors de mes rapports).

    Vous le savez parce que vous l’avez lu sur des sites qui vous paraissaient sérieux et que vous le vivez dans votre vie quotidienne chaque fois que vous faites l’amour avec votre femme. Avez-vous eu l’occasion d’en parler avec elle avant qu’elle ne fasse sa découverte ? Si ce n’est pas le cas demandez-lui si elle a constaté un changement, quel qu’il soit, dans la qualité de vos pratiques amoureuses. Pour réussir une négociation il est important que les deux parties parlent bien de la même situation.

    A-t-elle entendu parler de la pratique du massage prostatique en prévention ou en thérapie alternative (dans notre vocabulaire médical occidental) des problèmes prostatiques légers ? Si ce n’est pas le cas proposez-lui de découvrir des informations à ce sujet, seule ou avec votre aide. Ce sera l’occasion d’expliquer que le massage de la prostate au-delà de ses bienfaits thérapeutiques peut déclencher des vagues de plaisir orgasmique extraordinaires.

    elle se pose beaucoup de question et considère cela comme une dérive sexuelle car pour elle faire cela est une pratique homosexuel

    Elle a vraisemblablement entendu parler des exercices de Kegel pour la rééducation du périnée. Elle connaît peut-être les effets importants de la tonicité musculaire des muscles périnéaux sur la qualité du plaisir orgasmique. Vous pourrez ainsi lui expliquer que le travail musculaire que permet de faire un masseur prostatique est de même nature que celui que font les femmes à l’aide de cônes de rééducation vaginale ou de boules de geisha. Elle constatera qu’il n’y a aucune connotation homosexuelle dans l’utilisation d’objets de soins créés par une société paramédicale américaine High Island Health.

    Si vous parvenez à conduire votre dialogue avec votre femme à ce point vous pourrez lui expliquer, de façon enfin acceptable à ses yeux, à condition que sa personnalité et sa culture l’autorisent à chercher consciemment son propre plaisir orgasmique, que votre quête ne vise qu’à amplifier vos capacités orgasmiques, et en assimilant cette forme de jouissance à mieux l’accompagner dans sa propre jouissance.

    La lecture de ce forum pourra aussi l’aider à comprendre, qu’au delà de l’expression normale de certains fantasmes dans un espace de libre expression (tant que cette expression reste respectueuse d’autrui), de nombreuses interventions sont écrites par des gens normaux, éventuellement mariés ou en couple, éventuellement avec des enfants et même des petits enfants. En sens contraire sI vous faites une recherche bien ciblée vous obtiendrez une liste impressionnante d’artistes normaux, d’hommes politiques normaux, d’écrivains normaux, de scientifiques normaux, d’hommes d’affaires normaux aux yeux de votre femme, qui sont homosexuels. L’homosexualité n’est pas une sexualité déviante mais une sexualité différente que notre société apprend trop lentement à accepter.

    Bon cheminement @xo35230.

    #20567

    En réponse à: Besoin de conseils

    Andraneros
    Modérateur

    Je suis très heureux de lire @Rodward que ta dernière session t’ait apporté ton ou tes premiers Mini O’. Bravo ! C’est formidable que tu commences à ressentir tant de plaisir si tôt.

    Tu ne parles pas des vibrations de ton masseur. je suppose donc que tu ne les utilises pas dans le cours normal de tes sessions.Si c’est bien le cas continue ainsi et ne te sers des vibrations que pour faire de temps en temps des expériences.

    Il est très important que cette première plongée dans la jouissance prostatique alimente ton enthousiasme et ta confiance dans la suite de ton cheminement pour surmonter les moments de stagnation que tu vivras peut-être un peu plus tard dans ta progression vers le Super O’. Ton cheminement ne sera pas linéaire, sauf exception dont je te souhaite d’être un exemple.

    Il est très important aussi que malgré tour le plaisir que tu parviens à ressentir tu engages tes sessions sans en attendre ni progrès supplémentaire dans l’intensité de ton plaisir, ni même la répétition de ce que tu as déjà vécu. Tu dois prendre chaque session comme un moment que tu consacres à ton développement personnel quel qu’en soit le résultat, comme un moment où tu te mets à l’écoute de ton corps sans savoir à l’avance ce qu’il a à te dire.

    Encore plus important enfin, plus tu sens le plaisir monter en toi, plus cette montée devient insoutenable, plus elle génère des contractions instinctives, plus tu dois te relâcher, plus tu dois t’enfoncer dans la détente, plus tu dois t’abandonner et lâcher prise.

    Tu peux très utilement compléter ton apprentissage en dehors de tes sessions en pratiquant des exercices dits de Kegel pour renforcer la tonicité et le contrôle de ton anus et de ton périnée. Tu peux aussi apprendre en dehors de tes sessions comment te détendre et comment pratiquer la respiration abdominale.

    N’oublie jamais que tes sessions doivent prendre une place raisonnable dans ta vie. Ta vie familiale, tes relations avec tes ami(e)s, tes études et ou ta première expérience professionnelle, tes sorties et tes lectures, tes activités artistiques, ton activité physique et sportive sont plus importantes pour ton développement que la seule recherche du Super O’. Ne dépasse pas en moyenne deux sessions par semaine pour garder cet équilibre et entretenir ton désir qui est un des moteurs principaux de tes futurs progrès.

    Sois définitivement persuadé qu’il n’existe ni méthode, ni exercice, ni secret dont la simple application garantirait l’accès immédiat et automatique à la jouissance prostatique. Chaque cheminement vers le Super O’ est unique.

    Tu as pu déjà lire dans les pages qu’offrent NXPL et son forum
    -1) une méthode générale de la pratique de la stimulation de la prostate à l’aide d’un masseur conçu pour cela,
    -2) des témoignages qui sont autant d’exemples d’expériences dont tu peux t’inspirer quand tu sens qu’ils se rapprochent de ce que tu vis,
    -3) des réponses aux questions posées qui ne peuvent que t’encourager à poser les tiennes chaque fois que tu en ressens le besoin.

    Tu me sembles parti sur d’excellentes bases. Je suis persuadé que tu vivras plus tôt que tu ne le penses des moments d’extase orgasmique qui feront exploser l’échelle de mesure que tu utilises dans ta dernière intervention. Bon cheminement @Rodward.

    PS : Sais-tu que le forum dispose d’un moteur de recherche accessible sur la page « Sujets actifs » qui te permet d’extraire des articles classés du plus récent au plus ancien qui contiennent le ou les mots clés de ta recherche ? Le seul défaut est que les mots clé ne sont pas surlignés dans les textes sélectionnés.

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