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Bonjour à tous, merci de m’accueillir dans cette étonnante communauté où l’on se parle librement et avec respect d’expériences plutôt très intimes. Je consulte ce forum régulièrement depuis un mois, c.à.d depuis que j’ai commencé à m’intéresser à l’Aneros. J’en suis aujourd’hui à une 10aine de séances, et c’est à propos de ce début de cheminement que je vais partager ici, que j’aimerais solliciter des conseils / avis de la part de ceux d’entre vous qui ont une expérience plus avancée que la mienne, sachant que je ne suis toujours pas arrivé au super O.
Chaque séance est différente, et j’ai progressé à chacune d’elles.
Je dois dire en préambule que je suis quelqu’un pour qui le lâcher-prise est un état très compliqué à atteindre, mais arrivé à la 40aine j’ai décidé de changer ça et d’entamer des séances d’hypnose / relaxation / sophrologie chez un psy. Je trouve que la pratique du massage prostatique est très complémentaire de cette recherche du mieux-être dans laquelle je me suis engagé.Mes toutes premières séances d’Aneros étaient assez chaotiques, dans la découverte totale de sensations très nouvelles ; mais j’étais prêt car ma prostate me faisait des signes depuis longtemps et j’avais déjà tenté quelques incursions à la main.
J’ai commencé sans le savoir en me mettant un handicap : j’ai utilisé un lubrifiant à base d’eau qui contenait de la glycérine. J’ai beau avoir lu le traité d’Aneros de nombreuses fois, cette information m’était passée au travers : la glycérine dans l’anus a un effet laxatif. Mes 6 ou 7 premières séances se sont donc invariablement terminées plus rapidement que prévu et dans un inconfort certain. Ça ne m’a néanmoins pas empêché de ressentir mes premières sensations prostatiques. Comme je l’ai dit juste avant, ma prostate m’envoyait des signes depuis longtemps déjà et je n’ai pas eu l’impression de devoir attendre avant de ressentir des vagues de chaleur provenant d’elle, j’ai plutôt l’impression qu’elle piaffait d’impatience. Par contre tout était très désordonné, et sans expérience, je ne savais pas bien ce qu’étaient des contractions faibles, moyennes, fortes. Je suis d’ailleurs toujours en phase d’expérimentation à ce sujet. Et comme je perds souvent patience, au bout de ¾ d’heure j’écrase ma prostate pour sentir quelque chose, ce qui a pour effet d’annihiler invariablement mes efforts. La patience, la persévérance et le calme ne sont pas mon fort, et en cela les séances d’Aneros me sont une école formidable.
Jusqu’à mon avant-dernière séance je confondais aussi les tremblements du corps avec les contractions involontaires des sphincters. À peine une ou deux minutes après l’introduction de l’Aneros, mon corps tout entier se met à trembler / vibrer (surtout quand je suis allongé sur le dos, moins sur le côté) et je donnais jusque là libre cours à ces manifestations d’excitation, pensant que c’étaient les fameuses « involontaries » dont on parle sur le forum officiel Aneros. Mais j’ai fini par m’apercevoir que ces tremblements m’empêchaient complètement de me relaxer car mon corps était tellement en tension que j’en arrivais presque à claquer des dents. En fait je pense même n’avoir commencé à avoir des contractions involontaires des sphincters qu’hier, mais je vais expliquer pourquoi plus loin.
Il est très compliqué pour un néophyte de comprendre comment on peut être sexuellement excité et complètement relaxé à la fois. J’ai fait un bond considérable dans ce sens quand j’ai fait ma première séance (il y a 4 jours) à l’aide du CD Hypnaerosession. Je le recommande très chaudement à tous ceux qui comme moi ont un cheminement par trop chaotique et qui se perdent dans leur apprentissage. C’est un véritable guide qui permet de mettre de l’ordre dans ses séances et qui surtout m’a permis de comprendre POURQUOI il fallait à tout prix se relaxer profondément en début de séance. Adam explique très bien les différents caps à franchir dans le Traité d’Aneros mais il passe parfois sur le pourquoi il faut en passer par telle ou telle étape. Pourquoi faut-il attendre plusieurs jours entre deux séances, pourquoi faut-il se relaxer etc…
Comme je l’ai dit en préambule, la relaxation et moi ça fait 2, et ma première séance avec Hypnaerosession a fait l’effet d’une petite bombe. La voix du CD te pousse à n’absolument rien faire pendant au moins 1/2 heures avant de seulement commencer de très légères contractions. Cela a plusieurs effets :
1/ de mettre le corps dans un état d’attente, d’anticipation et de désir considérable. C’est à ce prix que j’ai commencé à ressentir les pulsations de mon cœur tapoter contre le masseur, et que de premières minuscules contractions involontaires et spasmodiques se sont enfin manifestées.
2/ cela m’a permis de commencer à gérer mes tremblements et de commencer à les mettre un peu en veilleuse au profit d’une décontraction induite par l’hypnose. En ce qui me concerne cela demande des efforts de concentration très prononcés pour m’enfoncer dans cet état cotonneux, mais la voix sensuelle et patiente du CD est redoutable d’efficacité.
3/ la respiration abdominale lente (avec creusement du bassin et grosse inspiration) provoquent littéralement le début de petites contractions involontaires, les sphincters se mettant à piaffer comme des oisillons attendant la becquée.
Bref, je n’ai fait que deux séances avec ce mp3 mais je pense que je vais totalement abandonner les pornos pour me concentrer uniquement dessus, tant le désir qu’il induit en moi est supérieur .Il y autre chose dont je souhaiterais parler : j’ai lu dans un autre post quelqu’un parler d’addiction à l’Aneros. J’ai ressenti cela fortement pendant environ 2 semaines, ce qui a fait que je n’ai pas du tout respecté le temps d’attente préconisé entre les séances. J’en ai fait une par jour, chaque soir avant de me coucher, au début en finissant avec un super T, et puis sans, juste pour voir. C’est, je pense, dû à une frustration très grande de me voir refuser ce but que je m’étais fixé, c.à.d obtenir ce fameux super-O. Il y a eu des jours où j’y ai pensé constamment, ce qui m’a poussé à faire des exercices de Kegel en journée pour pouvoir à nouveau satisfaire ma prostate. Depuis que j’ai commencé Hypnaerosession, je ne ressens plus cette « fringale » car l’expérience est si intense qu’elle me laisse sur le carreau, même si de super-O point n’est question pour l’instant. Dans l’heure qui a suivi ma première session avec ce mp3, j’ai fait une crise d’angoisse. Mon subconscient me faisait payer ma tentative de lâcher-prise, et je n’ai trouvé le sommeil que vers 4 heures du matin après avoir écrit et analysé ce qui venait de se produire.
Tout cela pour dire que pour certaines personnes comme moi, se lancer sans filet dans l’expérience Aneros peut s’avérer aussi bousculante qu’enrichissante.Je vais finir par ma dernière session, celle d’hier soir, avec Hypnaerosession. J’ai encore mieux contrôlé mes tremblements que la première fois, encore mieux ressenti aussi tous les petits événements anals pré-contractions. J’ai pu enfin ressentir les contractions involontaires qui m’étaient jusqu’ alors complètement étrangères. J’ai noté en tentant de les multiplier que les contractions anales + rectales pouvaient en créer de nouvelles.
C’est néanmoins au moment de commencer les contractions que les choses s’embrouillent pour moi. Je ne sais toujours pas bien les doser ; on vous répète tellement qu’il faut qu’elles soient touuuuutes petites petites que je ne ressens vraiment rien au début. Les ondes de chaleur sont plus grandes dans la phase d’avant, celle d’auto-érotisation où l’on passe ses mains au dessus de son corps sans le toucher et où on imagine l’énergie sexuelle passer dans le ventre ou les cuisses, etc… Du coup je pense que j’ai encore trop appuyé sur le champignon, à nouveau par impatience, par souci de bien faire et de rester connecté avec les images induites par la voix du CD. Quand j’ai compris que je plafonnais et qu’encore une fois j’allais passer à côté du super O, j’ai lâché prise (au bout d’une bonne heure) et je me suis dit que tant que j’étais là, à nager dans les P-Waves, autant me laisser aller totalement à elles et prendre ce qu’il y avait à prendre, même si ce sont des sensations qui grattent le ventre et qui demandent à ce qu’on les satisfasse urgemment. Alors seulement pour la première fois depuis le début de mes séances d’Aneros, je peux dire que j’ai été dans une complète décontraction. Ça a duré une ou deux minutes, je ne sais plus trop, et puis le plaisir s’est accru subitement, d’une manière qui m’a semblé nouvelle. Je l’ai guidé un peu avec des mouvements du bassin pour ne pas le perdre, c’est monté, monté, monté, et là… j’ai éjaculé. Déception ! Incompréhension ! WTF ! J’ai cru que j’y allais et puis non. Je pense après coup que j’ai fait sans le savoir du « prostate milking ».Je m’arrête là pour l’instant, pardon pour le post kilométrique, merci de m’avoir lu jusqu’ici. J’espère que ma petite expérience pourra servir à un autre débutant. Je suis preneur de tous conseils, commentaires qui me permettraient de progresser, même si j’ai pris conscience que dans mon cas c’est le lâcher-prise et la patience qui sont la clé du voyage.
Sujet: La compagnie de l'anal
Bonsoir,
J’ai entamé mon périple personnel fin janvier avec une option que je pensais plutôt cheap – je suis un peu radin de nature – en faisant l’acquisition d’un “Divine Touch”.
J’avais déjà été intrigué par la lecture de l’excellent Traité d’Aneros mais je ne souhaitais pas risquer trop de mes euros durement gagnés dans une quête sans fondement — arf !
Je préciserais que je suis hétérosexuel mais curieux. J’ai déjà “exploré” mon anus à plusieurs reprises avec des vibros et en ai retiré certaines joies associées essentiellement à la masturbation du pénis. J’ai voulu en savoir plus à la lueur du Traité et ai donc sauté le pas en commandant l’objet.
Mon premier essai se déroule plutôt bien, merci au lubrifiant (standard à base d’eau) généreusement employé. Sensations agréables, quelques contractions involontaires, fugaces hélas, trop fugaces. Les érections momentanées semblent amplifier le plaisir ressenti. La gêne physique interrompt pourtant cette montée. Peut-être l’absence d’entraînement récent. En revanche, une fois la session terminée se fait jour un sentiment de manque de “remplissage” qui subsistera durant toute la journée du lendemain.
Les débuts d’exercices Kegel que je pratique durant cette même journée rappellent les plaisirs entr’éprouvés la veille.
Le lendemain soir, émoustillé par ces débuts prometteurs, je me relance à l’assaut de mon trou culier en espérant bien progresser. Malheureusement, je suis déçu. La gêne physique apparaît très rapidement, masquant des sensations pourtant agréables, et je me vois forcé d’expulser mon jouet.
Je laisse passer quelques jours, toujours titillé par le souvenir de ma première session, avant de retenter l’expérience. La réussite est au rendez-vous. Les contractions involontaires se font plus présentes. Je connais des montées plus longues, avec cette sensation de galop rythmique qui vous emporte sur les chemins de la jouissance. Les pertes de contrôle sont présentes mais sans toutefois dépasser quelques secondes (2 ou 3 tout au plus).
Au fil des séances (4 ou 5 en tout en ce milieu du mois de février), j’ai pourtant l’impression de stagner dans la montée. Peut-être en attendais-je trop, trop vite. La lecture du forum et les joies ressenties me poussent donc à faire l’achat d’un “Helix” (en promotion – toujours ce côté radin).
Une fois celui-ci reçu, je m’empresse de le tester. Quelle bonne idée ai-je eu ! La première séance me fait franchir des paliers supplémentaires dans la recherche du plaisir prostatique. Les galops arrivent plus rapidement, durent plus longtemps, et s’y ajoutent des sensations de chaleur et de tremblements qui doublent les microjouissances ressenties. Mon pénis me paraît alors bien moins intéressant. Je n’atteint pas toutefois la perte de contrôle que j’espérais plus rapide mais j’estime être en bonne voie. La jouissance semble naître de l’abandon, du repos des sphincters plus que de leur contraction à ce stade de mon parcours. Ce qui, pour un paresseux de nature tel que moi, ne peut que me réjouir.
Cela étant, je m’aperçois qu’il est tard et que le sommeil me prend. Je poursuivrai donc ce témoignage verbeux plus tard. N’hésitez pas à me faire connaître vos avis dans l’intervalle.
Bonsoir,
Après m’être présenté il y a une dizaine de jour sur le forum dans le sujet dédié à la présentation des nouveaux membres, j’ai vécu ma première session avec l’Aneros Helix Classique. Je tâcherai de tenir un journal de bord de mes expériences afin de prendre du recul sur mon cheminement et de profiter de vos commentaires dont je suis preneur!
J’étais à la fois anxieux et excité la veille de ma “première fois”. Comme si, ainsi que je l’ai lu dans un témoignage, j’étais sur le point de vivre ma première expérience de pénétration sexuelle. J’avais trois heures devant moi de tranquillité absolu chez moi. J’ai préparé mon Aneros, un applicateur Yes à base d’eau pour injection rectale, le lubrifiant à base d’eau YESforLOV, des serviettes et de la musique traditionnelle indienne que j’aime beaucoup. Ce cérémonial m’excitait déjà beaucoup!
Pendant une dizaine de minutes, je me suis d’abord échauffé par une série d’exercices corporels puis je me suis allongé en position de chien de fusil et après lubrification, l’Aneros était en place.
Je me suis concentré sur ma respiration abdominale en cherchant à me détendre sans d’autres objectifs. Au bout d’un moment, la présence du masseur s’est fait presque oublier à l’exception du bras qui vient contre la butée périnéale qui provoquait une petite douleur. J’ai l’ai manœuvré pour faire disparaître la gêne.
Je ne me souviens pas précisément du déroulement de ma séance alors je vous livre mes impressions en vrac : j’ai ressenti à un moment donné des fourmillements au bout des doigts puis une sensation de chaleur au niveau du bassin qui s’est propagée sur le côté gauche de mon corps. Sensation étonnante qui a duré un certain temps. J’ai commencé des contractions légères mais courtes, ayant plus de mal à les faire durer (je me suis mis récemment aux exercices de Kegel qui pourront améliorer ma capacité à les faire durer). Je me suis appuyer sur une vidéo porno pour entretenir mon excitation mais j’ai eu le sentiment que cette démarche était contre-productive pour ressentir les sensations internes avec lesquelles je connectais plus en fermant les yeux et en imaginant des situations excitantes mentalement. Je me suis rendu compte en me détendant complètement au niveau des sphincters que je les contractais par défaut comme si une contraction anale involontaire se maintenait en permanence. J’ai pu ainsi jouer sur ces contractions simplement en me relaxant.
La session a duré 90 minutes puis j’ai senti qu’il était temps d’arrêter. Ce fut très agréable sans vague de plaisir prononcé mais j’étais très satisfait de cette première expérience. J’ai ressenti une certaine déception à ne pas percevoir plus de sensations mais j’ai aussi compris que cela ne pourrait se produire que par plus de relaxation et moins d’exigence de plaisir.
Ma prochaine session est prévu pour dans deux jours. Je suis impatient!
Au plaisir de vous lire..