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14 avril 2024 à 1 h 50 min #49399
En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantla séance que je viens de terminer,
à non seulement été tout à fait délicieuse
mais en plus, riche d’enseignements
évoluer, évoluer,
progresser, progresser,
faire du surplace,
c’est reculer lentement
mais sûrement
mais pas non plus,
en faire une obsession, une fixation,
tranquillement,
avec une curiosité sans bornes
et puis une audace, une envie,
de se découvrir,
sans être effrayé par aucun tabou
donc, il y a quelques minutes,
j’ai découvert une façon tout à fait intéressante
de mêler mon mode yin
et un massage prostatique, aneroless, bien sûr
cela se fusionne très bien,
superbement, même,
je me caresse,
je continue de bouger, de vibrer, au féminin
mais en bas, dans mon bassin,
ne me préoccupant pas si mes cuisses enveloppent, frottent, mes génitaux,
je me concentre exclusivement sur les contractions,
je les fais monter l’une après l’autre,
au rythme et avec la force,
dictés par mes tripes
je suis parvenu en deux, temps, trois mouvements,
à un splendide orgasme prostatique qui s’est bien étiré
mais différent, bien différent,
j’ai eu l’impression irrésisitible,
d’un orgasme en mode yin mais basée uniquement sur la prostate
mon sexe était mou, il participait aussi avec quelques ondes
mais la puissance de feu arrivait essentiellement de ma prostate,
enfin, le reste du corps participait aussi,
tout mon cul , mes cuisses, ma poitrine,
tout générait des ondes,
quelle salve de toutes parts
mais enfin, encore une fois,
l’essentielle des ondes étaient fournies par la prostate
qui éructait, canonnait à pleine puissance
et toute ma chair en était enflammée,
j’en hurlais, j’en miaulais, j’en roucoulais
10 avril 2024 à 9 h 30 min #49386En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantce matin, sous le drap, me suis éveillé,
comme il faisait chaud, comme il faisait doux,
sensation de cocon
tout naturellement,
mes mains se sont mises à gambader,
oh comme mon corps s’est immédiatement éveillé à la volupté,
comme je fus envahi de plaisir,
en deux temps, trois mouvement,
je n’étais plus qu’extase des pieds à la tête,
jusqu’au plus profond de mon être,
je crois bien que j’ai vécu la séance la plus parfaite, la plus totale
que j’ai jamais eu jusqu’ici
comment mettre en mots écrits, comment exprimer,
ce bonheur si complet, si riche, au fil des instants?
je n’existais plus mais alors plus du tout,
n’existait plus au fil des instants
qu’un sensation constamment changeante,
elle avait pris ma place,
il n’y avait plus qu’elle qui existait
et elle changeait, comme elle changeait
que la pression de mes doigts s’accroissent un peu,
que ma paume presse un peu plus, un peu moins,
que ma main change de direction,
qu’une autre partie de mon corps se mette à bouger,
tout générait des ondes, tout était à l’écoute
d’en bas, mes cuisses collés contre mes génitaux, là, aussi,
n’étaient pas en reste,
le moindre changement de pression, de surface en contact,
ajoutaient des coloris , des nuances différentes,
quand mes cuisses s’écartaient
et qu’il n’y avait plus qua la contraction qui allait solliciter la prostate,
la sensation de pénétration augmentait tellement,
mes gémissements se transformaient alors en un râle en continu
et je n’étais plus qu’un vagin empli d’une bite bien dure,
allant et venant divinement en elle
la communion voluptueuse était juste parfaite,
le masculin et le féminin en moi,
prenaient toute la place comme jamais jusqu’ici,
la sensation était en auto-pilotage complet,
en n’étant plus rien d’autre que la sensation,
elle semblait se diriger toute seule
le désir m’avait complètement absorbé,
il n’y avait plus que lui dans cette chair
et tout était à son service,
moments incroyables de bonheur,
d’extase en continu
mais est-ce le mot qui convient?
ce n’est pas de la jouissance,
une sorte de communion voluptueuse totale
de tout mon être
et puis je me suis rendu compte après m’être levé,
que ce ne fut pas juste un extraordinaire moment sous les draps au réveil
mais une étape décisive dans mon parcours
car je me suis rendu par après aux toilettes
et tout en déféquant, enfin faisant une petite pause,
en fermant les yeux, serrant un peu les fesses
et plaçant mes mains sur mes genoux
je me retrouvais instantanément dans le même état d’abandon total,
dans le même état de communion, de sensation de volupté et d’extase ,
j’étais là et en même temps, plus là du tout,
je formais une cellule d’union du masculin et du féminin,
de tout mon être,
je semblais voler dans les airs,
soutenu par des filaments de plaisir qui avait envahi tout l’espace
après, avec le papier cul dans une main, frottant mon anus,
rebelote,
je fermais les yeux,
je me laissais envahir
et un tapis volant m’emportait déjà,
oh, comme la journée commence bien,
sacré vin dieu de biquette,
je suis devenu une extase portative permanente,
sollicitable n’importe comment, n’importe où,
oh comme c’est bon, comme c’est bon,
comme je vais m’amuser ainsi
je crois bien que ce qui arrive désormais,
c’est que je parviens à me lâcher totalement
et en toutes circonstances,
à me connecter à mon corps,
sans plus rien entre nous
mais alors plus rien,
le lien, le lien,
le lien qui chante
16 mars 2024 à 9 h 30 min #49209En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantl’immense pouvoir de l’imagination,
est due, pour moi, pour une raison bien simple,
c’est que pas seulement notre esprit a accès à elle,
a le pouvoir d’influer sur elle, de jouer avec elle,
mais notre corps , aussi,
notre corps , aussi,
peut jouer avec notre imagination,
les deux donc, peuvent jouer, tantôt en solo, avec elle,
tantôt peuvent l’influer, en même temps
et c’est là que cela devient vraiment intéressant
quand les deux comme dans un théatre de marionnettes,
tirent les ficelles en même temps
un des meilleurs exemples de cette double influence, en simultané,
ce sont les fantasmes,
vous vous mettez à imaginer quelque chose de bien cochon,
quelque chose de cochon de chez cochon,
quelque chose de bien tordu, de bien vicieux, de bien débridé
eh bien, votre corps va se mettre à réagir,
ayant accès directement à votre imagination, aussi,
elle va commencer à y mettre son grain de sel,
même tout un paquet taille XXL de sel
les images d’actions érotiques
que vous vous construisez dans votre imagination,
vont commencer à influer sur votre corps
ou plutôt, votre corps va se mettre à influer sur elles,
elles vont vous sembler de plus en plus vivantes, réelles,
vous semblerez les vivre de plus en plus, dans votre chair,
votre corps s’est mêlé au jeu,
va provoquer toutes sortes de réactions bien réelles en vous,
cela vous semblera de plus en plus vécu,
non plus seulement imaginé
maintenant, imaginez
que vous n’imaginez plus rien du tout avec votre esprit,
juste que vous tentez de libérer les énergies yin en vous,
vous vous caressez, vous vous laissez aller,
vous faites fi des frontières du genre de votre corps,
vous vous laissez entraîner dans vos caresses, vos mouvements, vos postures,
ils deviennent plus en plus alanguis,
une houle capiteuse, de plus en plus, fait danser votre bassin,
vous vous lâchez, vous vous laissez entraîner
miracle, vous ressentez des choses étranges,
une volupté nouvelle semble naître,
des sensation d’une richesse, d’une variété, jusqu’ici, inconnues
bientôt vous allez sentir des hanches larges, vous pousser,
des hanches larges et dansantes
qui semblent emplies d’une soie chaude, ondulante,
incroyablement douce et caressante,
vous vous sentez des seins lourds, ronds,
incroyablement réactifs au moindre toucher,
qui frissonnent comme des oiseaux dans vos paumes
et puis en bas, vous voyez votre sexe,
peut-être même complètement durci, dressé,
sous l’action de vos cuisses qui les pressent, les frottent,
pourtant vous sentez tout autre chose,
vous sentez une fente en vous,
vous la sentir vivre, vous la sentez vibrer,
vous la sentez déverser une chaleur liquide qui monte dans vos entrailles
vous la sentez délicieusement au travail,
vous sentez des va et vient en elle, des frottements, des pressions de toutes sortes,
des vagues sont générées, incroyablement soyeuses,
qui montent de plus en plus en vous, qui se répandent, se dispersent,
qui vous montent au cerveau, qui l’emplissent
qui clapotent, qui louvoient dedans
que se passe-t-il, comment tout cela est-il possible?
votre corps a envahi votre imagination,
les énergies montent, sont libérées en vous,
votre pénis génére des torrents d’ondes,
tout votre corps génère des ondes
qui se sont mises au service du féminin
que vous avez éveillé en vous
votre imagination, aussi, pour l’instant,
est au service de ce qui est en train de se passer,
vous n’imaginez pas avec votre esprit,
votre corps imagine pour vous,
dessine des seins, dessine des hanches, dessine un vagin, pour vous,
dessine dans tout votre être,
en collaboration avec tout le reste,
une volupté et des orgasmes
tout votre être travaille d’une seule pièce, vers le même but,
vous permettant de vivre, de ressentir, le mode yin,
dans toute sa splendeur
16 mars 2024 à 0 h 58 min #49207En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantce qui désire en moi,
désire du masculin, désire du féminin,
désire les deux , entremêlés
les forces qui s’éveillent dans mes entrailles,
se cherchent et se trouvent toujours plus
magique transgression,
mes hanches sont larges, mon rythme est une houle,
l’horizon semble infini, en face de mon galop
je vais vers lui sans bouger, c’est lui qui se rapproche,
bientôt sa ligne qui sépare le ciel de la terre,
va me traverser,
va s’éloigner derrière
10 mars 2024 à 23 h 46 min #49073En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantvivre mon corps au féminin,
c’est comme un moment de voluptueuse sorcellerie
la tuyauterie, initialement,
n’était pas prévue pour cela
et pourtant, elle y arrive,
comme elle y arrive
domaine de l’exploration du désir,
un continent sans limites,
la possibilité de réécrire les règles,
de reprogrammer comme on veut,
tout le matériau est là, en nous
c’est si bon de se laisser aller,
il ne s’agit plus d’être dur, d’être pénétrant, d’être puissant,
juste de s’ouvrir, de se laisser emporter
7 mars 2024 à 7 h 51 min #48996En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantcette nuit,
en plein milieu de celle-ci,
je me suis réveillé,
mon cul bougeait tout seul,
mes fesses s’écartaient, se resserraient, ondulaient
et puis mes cuisses venaient se frotter,
venaient presser langoureusement mon sexe, mes couilles
et je gémissais
je l’ai tout de suite reconnu et je me suis laisser faire,
c’était la danse du cul de l’homme et de la femme
qui se cognaient, qui se pressaient, qui se frottaient, l’un contre l’autre
et mes gémissements étaient emplis d’une bite bien raide
qui allait et qui venait
et mes gémissements étaient ceux de l’heureux propriétaire de l’engin
et mes gémissements étaient emplis d’un vagin
aux parois souples, humides, mouvantes,
frottées, frottées, frottées de l’intérieur
et mes gémissements étaient ceux de l’heureuse propriétaire de l’engin
je les sentais avec une telle précision , une telle puissance,
à l’oeuvre en moi,
je n’avais qu’à me laisser bouger,
je n’avais qu’à les laisser me bouger
les mains n’intervenaient pas du tout, elles restaient totalement passives,
je ne sais pas pourquoi mais je sentais que cela devait rester comme cela,
je me sentais comme une flamme dansante, ondulante, à l’horizontale, ainsi,
tout mon corps d’une seule pièce, se mouvant,
pures énergies en action en moi
cela a duré, duré,
j’ai tellement gémi,
bientôt c’était le matin,
je me suis levé
mais cela continuait,
j’étais à présent une flamme dansante, à la verticale,
tout le masculin et tout le féminin, en moi,
s’entremêlant, s’unissant
je me suis assis pour écrire ce texte,
pareil, la flamme continuait de danser en moi
dès que je me laissais faire,
quel velours généralisé,
quelle douceur animale, infinie,
libérée en moi
3 mars 2024 à 13 h 28 min #48988En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantle plaisir, donc,
m’accompagne, toute la journée, toute la nuit,
il est tout le temps disponible,
tout le temps prêt à se déployer,
tout le temps prêt à m’envahir,
au moindre signal
le désir s’exprime librement,
pleinement, superbement,
s’épanouit en moi,
m’épanouis en lui
comme deux amants ardents, passionnés
qui s’explorent l’un, l’autre,
qui s’émerveillent, ensemble, l’un de l’autre
chair contre chair, esprit contre esprit,
qui découvrent des sommets de volupté à gravir,
des carrousels de nuances de sensations à vivre
emmêlons nos féminins, emmêlons nos masculins,
tenter d’être uni(e) à deux, à deux ou tout seul(e)
tenter seul(e), tenter à plusieurs,
tenter, tenter
vivre c’est tenter, encore et toujours,
vivre, c’est être immergé(e)
pleinement, dans la tentation,
sur toutes les coutures
24 février 2024 à 0 h 38 min #48951En réponse à: Orgasme du gland aneroless
bzoParticipantqui leur permettent de pratiquer très régulièrement, parfois tous les jours sur de larges plages horaires, et je vois bien la construction intime qui se forge dans le rapport au plaisir, avec son corps, jour après jour, avec soi-même.
oui, tu as entièrement raison,
j’ai une sorte de dialogue avec mon corps,
que je mets en pause pour quelques heures quand je travaille ou que je vais faire mes courses
ou vais voir ma mère régulièrement
il est mis en pause mais jamais arrêté complètement,
prêt à reprendre à tout moment
le temps qu’on peut consacrer à sa pratique et dans un certain état d’esprit,
de pouvoir se concentrer entièrement sur soi-même,
sans souci, qu’un enfant fasse irruption dans la pièce
ou qu’en va penser notre compagne si elle découvre cela,
etc, etc
quelques rares cas de personnes avec des prédispositions exceptionnelles,
du genre qui sont tombés dans la marmite de potion magique
et qui dès la première insertion d’un masseur,
commence à avoir des orgasmes et cela ne s’arrête plus
mais c’est rare,
la plupart du temps, c’est un long et patient travail sur soi,
si j’avais une femme et des enfants,
très certainement, je n’y serai jamais arrivé
la solitude ou en tout cas, une relative solitude, a quelques très sérieux avantages
si on parvient à l’embrasser pleinement ,
à se faire son nid, son cocon,
à se développer son petit univers avec beaucoup de richesses à explorer, dedans
Il me semble que le plus grand frein à la qualité de mes séances vient d’une forme d’impatience et je sens que je dois travailler à ne pas vouloir tendre à tout prix vers l’orgasme énergétique fabuleux avec un minuteur dans la tête
ça c’est sûr, l’impatience agit comme un frein, comme un dissipateur de la qualité des sensations, en nous,
parvenir à être dans l’instant,
juste cela, être dans l’instant, avec le désir comme seul moteur,
juste le corps et l’esprit, travaillant en parfaite unisson
mais c’est plus facile à écrire qu’à faire,
je l’admets,
autant dans le plaisir en mode yin,
je suis totalement relâche et fonctionne à 100% de mes possibilités
autant en prostatique pur, j’ai aussi à tendance à perdre patience,
le problème étant, c’est qu’en mode yin,
le plaisir est tellement instantané et partout, dans tout le corps,
alors qu’avec le plaisir prostatique, il faut être plus patient
et accepter qu’il y ait, parfois, une lente montée en puissance,
à chaque contraction, j’ai l’impression de cogner deux silex , l’un contre l’autre,
essayant de déclencher des étincelles,
essayant d’embraser ma prostate et tout le reste, par ricochet
La qualité plutôt que l’intensité.
la qualité et l’intensité ne sont pas antinomiques,
c’est une autre forme d’intensité, moins en puissance, moins en quantité,
plus en finesse, en variété, en richesse des détails
une des caractéristiques des plus spécifiques de la qualité, je trouve,
c’est quand le plaisir est constamment ressenti dans tout le corps
et que les détails ressortent avec une acuité et une précision, splendides,
que tout s’enchaine comme dans une musique qui semble préécrite,
alors qu’on improvise totalement
chaque petite sensation est tellement ressentie, tellement perçue,
tellement ciselée, fine, avec une richesse de nuance éblouissante
qu’on est pâmé de fond en comble,
une forme de jouissance, quelque part
ou disons, d’une volupté d’une telle qualité,
qu’on en pleurerai de bonheur
Ça venait de partout, les jambes, le dos, les hanches, je n’avais qu’à me laisser porter, sans forcer quoi que ce soit, en transe, oui, en transe. Et mon corps m’a offert ça
ton corps, bien entendu
mais ton esprit, aussi,
c’est vraiment le dialogue des deux,
leur lien dans l’instant
qui permet aux énergies de se mettre à circuler
à travers tout le réseau que forme notre être
les digues ont complètement lâchées un moment
et tu as vécu un splendide moment de transe orgasmique,
de volupté chamanique
la magie de se faire l’amour, un moment,
parfois sans même s’en rendre compte,
on a le féminin et le masculin
qui interagissent en nous,
au maximum de leur capacité
7 février 2024 à 9 h 59 min #48904En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantfascinant,
comme les gestes, les mouvements, les positions,
du plaisir au féminin,
montent naturellement, montent spontanément
il y a une sorte d’adéquation entre le corps et l’esprit
et le désir qui s’est éveillé,
qui s’exprime
pour faire naitre la volupté
une sorte d’adéquation entre le corps et l’esprit
et le désir qui s’est éveillé,
qui fait s’épanouir extraordinairement ,
le temps de l’action
le laisser aller,
est juste parfait, juste ce qu’il faut,
en équilibre,
entre abandon, ouverture, relâchement,
et puis une mise en tension, une résistance, une opposition
ce fin équilibre crée la courbe, crée l’ondulation,
le seul déplacement, la seule mise en mouvement, acceptable
ma chair se met en mouvement,
par ondulations, par courbes,
de toutes les formes et de toutes les couleurs
mais toutes,
sous la bannière de la volupté la plus exquise
5 février 2024 à 1 h 04 min #48892En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantquand on est complètement lâché,
que les énergies circulent bien librement comme il faut,
que le masculin et le féminin, dialoguent ardemment en nous,
je me suis rendu compte que ce qui me menait, en fait,
ce qui était aux commandes,
c’était la sensation éprouvée dans l’instant,
elle -même
la sensation nous habite,
nous habite de la tête aux pieds,
une fois que tout fonctionne bien,
on n’est plus qu’elle
et du vide
quand elle n’est plus là
ou n’est plus là que partiellement,
un moment
la sensation cherche toujours à se regénérer,
à s’auto-procréer,
la sensation vit un instant,
la sensation est brève, fugace,
cependant, elle veut durer le plus possible,
elle se tâte, s’auto-scrute, se réinvente,
reprend son élan, s’élance, s’étiole, ressuscite,
les territoires autour, dans ces moments,
sont comme des éponges,
royaume du désir
3 février 2024 à 9 h 15 min #48870En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantil y a quelques jours,
j’ai appris des nouvelles expressions, genderqueer, gender fluid,
je cite:
Le terme gender fluid peut se traduire en français par la fluidité de genre. C’est-à-dire qu’il désigne une situation où le genre d’une personne est fluide et oscille entre féminin et masculin, de façon permanente ou temporaire
c’est tellement moi, durant l’action,
je sens les genres en moi qui interagissent,
je circule en toute liberté entre les deux
et c’est tellement splendide, tellement épanouissant,
comme moments
pourquoi? parce qu’on éprouve sur tout le spectre en nous,
nos sensations, nos émotions, dans ces moments-là,
voyagent sur tout le spectre du ressenti,
on se sent plein, entier, immense,
on habite toute notre corps, tout notre esprit,
le temps de la séance
enfin, du moins,
on habite beaucoup plus d’espace, en nous
qu’habituellement,
on occupe des territoires inconnus
qui se révèlent de plus en plus en nous
curieusement, enfin peut-être pas,
dès que c’est fini,
je ne me sens rien d’autre que juste, un mec de base,
n’éprouve aucune envie, aucun fantasme,
qui irait dans ce sens,
d’exprimer une fémininité, enfouie en moi,
d’exprimer cette fluidité de genre, si miraculeuse
que je ressens pourtant tellement durant l’action,
ce ne sont pas juste des idées,
on le sent tellement incroyablement dans sa chair
n’interagissant avec personne sexuellement, depuis de nombreuses années,
j’ai trouvé cette source en moi,
pragmatique, j’ai immédiatement senti l’aubaine,
la possibilité d’une source extraordinaire de plaisir,
aussi, j’ai fait ce qu’il fallait,
j’ai appris à effacer les frontières de mon genre
et vivre dans une parfaite fluidité,
les fluctuations et les interactions,
du masculin et du féminin en moi
bon, il fut être honnête,
le féminin, est plus puissant, beaucoup plus puissant,
je le savais, tout le monde le sait,
même si avec le plaisir prostatique et le plaisir anal,
cela s’équilibre plus ou moins
mais avec ce que j’appelle, le plaisir en mode yin,
cela s’équilibre totalement
non seulement, cela s’équilibre
mais cela se confond totalement,
on a le meilleur des deux mondes,
c’est quelque chose de tellement épanouissant, encore une fois
car on est capable de ressentir sur tout le spectre
28 janvier 2024 à 11 h 47 min #48737En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantbien comprendre le mécanisme du mode yin,
le plaisir au féminin,
il s’agit de faire monter celui-ci,
de le laisser prendre les commandes de notre corps,
sans aucun frein, sans aucun tabou
cela veut dire, aussi, et surtout,
et c’est là que la connexion du corps et de l’esprit,
prend toute son importance,
au plus celle-ci est puissante, au plus on y parvient,
c’est de parvenir à ce que tous les différents types d’ondes,
produites par le corps,
se mettent de plus en plus, au service de ce plaisir au féminin
qu’ils perdent leurs spécificités, leurs nuances, habituelles,
comme par exemple, celles des plaisirs prostatique, anale ou pénien
et qu’elles ne soient plus que des ondes servant de carburant, en quelque sorte,
pour déployer en nous,
l’infinie variété, richesse et intensité, des nuances,
d’une volupté, d’une jouissance, radicalement différentes
un ressenti comme nouveau,
une perception, dans l’instant, comme nouvelle,
une façon de se mouvoir, de se poser dans l’espace, très nettement androgyne,
issue de l’interaction du masculin et du féminin, en nous
une façon où le corps et l’esprit sont totalement de concert,
sont unis (quand tout fonctionne bien)
condition sine qua non
et donc, chaque sensation est ressenti dans tout l’être
car le corps et l’esprit unis,
avec l’intellect,
le petit soi dans la tête, le pilote habituel, au repos forcé,
on est comme un immense hangar,
prêt à résonner, de partout,
la moindre résonance,
devenant audible dans le moindre recoin
il n’y a plus qu’à se laisser aller, se laisser entraîner,
plus facile à écrire qu’à faire, bien sûr,
cela demande du temps, beaucoup de temps,
du travail, beaucoup de travail,
sur soi
pour y parvenir,
c’est un “work in progress”, en fait,
tout le long de sa vie,
il n’y a pas de limites jusqu’où on peut aller,
cela contribue à garder l’émerveillement intact,
cela parait neuf, à chaque fois
et cela se révèle,
dans toute sa splendeur, toujours plus
21 janvier 2024 à 15 h 22 min #48695En réponse à: Désespérer après un an d’utilisation
augnatParticipantJ’espère que ça va t’aider 🙂
Il y a un audio d’hypnose sur ce site ici, c’est un bon test.
14 janvier 2024 à 10 h 19 min #48402En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantqu’il fait bon de se laisser aller au féminin en soi,
une fois qu’on a trouvé les clefs
pour la laisser prendre les commandes
on pose les mains sur la peau,
on se met à se caresser,
on laisse ses hanches divaguer librement,
selon les envies qui montent,
on fait monter quelques contractions,
on a les cuisses qui viennent se frotter contre les génitaux
et déjà on est sur un tapis roulant de volupté et de jouissance,
on avance sans efforts,
sans poids à porter, sans aucune contrainte,
un désir XXL nous motorise
être dans un corps d’homme,
se sentir bien dedans,
sans aucun désir de changer de sexe
mais néanmoins goûter,
sans compromissions, sans limites,
à ce que peut nous faire vivre le féminin en nous
13 janvier 2024 à 10 h 05 min #48145En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantmoments splendides, moments ardents,
hier, au lit, dans la nuit,
je suis presque arrivé,
j’étais tout à fait, au bord, de basculer dans un orgasme,
rien qu’avec des ondes prostatiques
mais en mode yin
je ne parle pas, donc, d’orgasmes prostatiques,
cette nuance est importante,
j’étais en mode yin à 100%
mais avec des ondes prostatiques,
uniquement associées à des sollicitations des tétons
et là, et là, mes ami(e)s
oh comme c’était déjà incroyable,
d’être là tout au bord d’un orgasme,
d’un type, encore jamais vécu,
je sentais comme un vaste océan,
incroyablement proche,
j’en sentais les vagues, à une distance, minimale de moi,
j’en sentais le souffle, partout sur moi
j’en sentais l’écume venir m’éclabousser,
quelques gouttes venir me mouiller
mais elle ne m’a pas emporté,
m’enveloppant, me roulant,
irrésistiblement, comme un fétu de paille,
explosant dans toutes les cellules de ma chair
ça viendra, je ne suis pas pressé,
je sais, désormais, que c’est possible,
j’ai les clefs, j’ai la recette, je connais le chemin
en mode yin, tout est vraiment inversé,
c’est le monde depuis l’autre côté de nous-même,
par rapport à notre chair,
notre face cachée
notre sexe réel, ce petit tuyau, si apte à se raidir,
me fournit des ondes d’une incommensurable douceur et richesse,
avec une variété de nuances subtiles, sans limites,
c’est le pendant des ondes péniennes,
si promptes à galoper de plus en plus vite, de plus en plus fort,
pour aller se jeter dans une brève extase,
accompagnant le petit jet laiteux
et puis la prostate
qui durant le massage prostatique,
consomme des ondes féminines,
fournit en mode yin, comme l’inverse,
des ondes mâles
semblant nous mouler entre les jambes,
comme un objet raide, comme un objet turgescent
qu’on peut faire aller et venir en nous,
jouer avec, se connecter à elle, avec,
la rendre de plus en plus folle, avec,
la faire décoller, avec
et lui, avec
et nous, avec
la prostate, en mode yin,
devient l’instrument mâle, en elle,
allant et venant, en elle,
lui et elle, entremêlés, en nous,
la prostate, nous emplit d’ondes viriles, dans l’action,
d’ondes viriles comme nous empalant,
nous fouillant, nous explorant, par en bas,
d’ondes viriles sur lesquelles il fait si bon chevaucher,
il fait si bon se lâcher, il fait si bon décoller
raideur idéale, malléable, de taille interchangeable,
dans nos entrailles,
modifiant sans cesse sa trajectoire,
un coup à gauche, un petit coup à droite,
un petit ralentissement, une petite plongée ,
quelques accélérations, quelques décélérations,
un peu plus fort,
en mode bucheron, par moments,
en mode, magasin de porcelaine, sur la pointe des pieds, à d’autres
mes hanches chantent de leur duo,
mon ventre est empli de leur duo
mon cerveau est tout empli de leur duo
hier, donc, j’y étais presque,
la grande mer était à mes pieds, m’entourant, me léchant
et c’était immense, déjà, comme cela,
mes yeux en étaient complètement retournés,
j’étais dans une dimension parallèle,
une galaxie de volupté, une émanation
de mon corps et de mon esprit, réunis
quelque allait exploser, quelque chose était tout près,
un continent de frissons m’accueillait déjà
et un vent du grand large, me caressait de partout
oh comme ce frisson était exotique,
était sauvage,
implacablement sauvage et doux, à la fois,
oh comme mon coeur battait la chamade,
oh comme toute ma chair s’entrouvrait comme une fleur,
butinée par une myriade de bourdons,
qui sans ménagement, se frottaient en moi
ce pré-orgasme,
était déjà un orgasme,
en soi,
l’autre qui n’a pas déferlé,
qui était tout proche,
peut probablement être apparenté
à une sorte de super O,
en mode yin,
plutôt
7 janvier 2024 à 11 h 54 min #48031En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantje perçois deux types de pôles,
en moi, au travail,
quand je suis en action
dont je cherche à joindre les forces,
en les libérant le plus possible
d’une part, l’instinct, l’animalité,
les forces telluriques, sans âge, du corps
et puis d’autre part,
les capacités illimitées d’extases,
diverses et variées, de l’esprit
et puis, et puis, d’une part,
le féminin qui constitue au fond de moi,
je le sens, plus que jamais,
comme une nappe phréatique, sans limites, d’énergie
et d’autre part, le masculin,
que je vois , désormais, surtout,
comme une énergie détonatrice, pour le féminin,
se mêlant, ainsi à celui-ci, fusionnant à celui-ci
qui peut profiter, ainsi, en se mettant totalement sous son aile,
de son envol beaucoup plus puissant et riche
4 janvier 2024 à 23 h 41 min #48007En réponse à: A l’ écoute de mon corps
augnatParticipantJ’espère que la lecture a été bonne @augnat. Pour moi le dialogue avec mon propre corps a été une des pièces maîtresse dans le développement de mon féminin. En ce moment c’est monstrueux tout les instants de plaisir que cela m’apporte. Un conseil très important aussi pas de tabous avec toi même
J’ai interrompu – provisoirement – ma lecture, mais ce n’est pas grave car les choses s’imprègnent par strates. Quelque chose s’est ouvert lors de ma dernière salve de lecture, et je sais, je sens, que quelque chose se passera lors de la prochaine. Ça passe davantage par les jambes maintenant ; quand je ferme les yeux et que je rentre en moi-même, même l’espace d’un instant, je peux sentir que les effluves qui se promènent sont une partie intégrante de moi-même, aujourd’hui plus qu’hier. C’est difficile à expliquer. Vos écrits me sont précieux.
Cela dit, la session de tout-à-l’heure, la première vraie session depuis quinze jours, que je pressentais explosive, a été très étrange : tout mon corps participait, sauf la zone HPO (haut potentiel orgasmique) qui avait décidé que c’était son jour de congé. J’ai eu des moments très forts, je suis resté longtemps aux portes d’un orgasme énergétique, mais l’embrasement tant désiré ne s’est jamais produit… ça vous est déjà arrivé ?
4 janvier 2024 à 20 h 32 min #48005En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantce matin, dans mon lit,
avant de me lever pour aller travailler,
je m’étirais, je m’étirais,
me frottais contre les draps
et de fil en aiguille,
le mouvement est devenu de plus en plus langoureux,
me suis mis à me caresser,
à bouger le cul et les hanches,
de plus en plus, en rythme
c’était splendide,
je pouvais contracter n’importe quel muscle du corps,
ma prostate réagissait, se mettait à vibrer
comme si la contraction était partie du périné
je me mis à jouer avec moi-même,
à m’explorer avidement,
j’enchaînais par groupe de muscles contiguës
qui prenaient le relais les uns des autres,
les sensations semblaient courir sous la peau,
semblaient suivre les muscles contractés,
comme une meute joyeuse
chaque contraction directe depuis le périné,
me faisait frissonner de la tête aux pieds
semblait mouler comme une délicieuse raideur voyageuse,
dans ma chair
sensation irrésisitible de se faire l’amour,
de féminin et de masculin, intensément entremêlés,
de fusion, de communion, de complicité totale, avec son corps
la volupté comme une grâce,
la grâce, comme une volupté
4 janvier 2024 à 0 h 03 min #48001En réponse à: A l’ écoute de mon corps
modeyinParticipantAprès une semaine passée avec ma femme chez nous ou mon corps m’a offert des moments sympa en solo bien sûr. Des ce matin mon corps avait envie de caresse. Puis 3 heures de route pour arriver à ma deuxième maison qui se passe RAS. Une fois arrivé sur place l’envie est revenue. Je recommence à me caresser, j’arrête pour faire autre chose mais le désir est trop fort j’y retourne ainsi de suite et puis à un moment il faut que je change de vêtements donc je me met tout nu devant la glace et les caresses s’intensifie ( oui je kiffe à me caresser, me déhancher devant la glace à regarder tout ce féminin. Vous m’auriez dit ça avant mon cheminement, je vous aurais répondu jamais de la vie 😂) elle décide de mettre son sexe entre ses cuisses quel bonheur. Elle a été un peu plus loin que prévu elle l’a fait éjaculé mais quel puissance dans les sensations cela a rien à voir avec une masturbation classique. Et le plus fort c’est que je n’ai perdu aucune énergie tellement mes deux genres étaient fusionnel. Il est minuit et j’ai toujours mes sensations dans mon pénis, mon périnée, mon anus et ma mâchoire
30 décembre 2023 à 10 h 05 min #47932En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantle plaisir peut m’appeler à tout moment,
quoique soit mon occupation,
comme il peut ne pas me héler, désormais,
pendant des heures et des heures
mais les énergies ne sont jamais complètement inactives,
il y a une sorte de bien-être généralisé
qui s’est installée en moi,
je plane, comme on disait dans ma jeunesse,
doucement, tranquillement
mais à peu près constamment
une proximité, une complicité, avec mon corps
qui s’exprime par une sensation de bien-être,
il est là avec moi,
en rue, dehors, il redevient ce véhicule anonyme
mais chez moi, seul,
je suis avec lui,
il s’est intégré à mon moi pensant,
il participe, à ma vie de tous les instants
et puis quand le désir s’éveille,
alors là, alors là …
ce monde aux règles d’airain, bien établies,
soudainement s’effrite, se dérègle,
est envahi de feux d’artifice dans l’invisible,
ma chair devient, instantanément, une telle fête,
j’en pleure de bonheur, par moments,
tellement un nectar ineffable,
court dans mes veines
mon corps et moi,
avons ce double de splendeur, en nous,
ce double au sexe indéterminé
qui englobe le féminin et le masculin,
qui les laisse jouer,
qui les laisse batifoler à l’infini
parfois, juste, un seul geste, une seule position,
une fraction de seconde,
les frontières disparaissent,
tout un univers où règne le ressenti, où règne la volupté,
où règne la fusion, où règne l’effusion généralisée,
où règne une forme de mystère délicieux, aussi
un univers
qui semble avoir des complicités à l’extérieur,
tout un réseau, dans l’invisible,
je suis à l’écoute, je suis attentif,
dehors, en forêt, plus particulièrement,
le vent semble vouloir me dire des choses,
la lumière, les feuilles, les troncs,
tout, en fait
je travaille à me rapprocher des végétaux, des rocs, des animaux,
comme je me suis rapproché de ma chair,
comme je me suis vêtu d’elle,
comme je m’en suis fait un nid douillet,
en même temps, qu’un volcan superbe
ma retraite débute bientôt,
tant de choses m’attendent,
des galaxies s’attroupent autour de moi,
n’attendent que mes incursions, que mes explorations,
pour vibrer et se mettre à clignoter de mille couleurs
comme des sapins de noel
les sensations, aussi brève et fugaces, soient-elles,
sont hors de l’espace et du temps
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