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  • #49399

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    la séance que je viens de terminer,

    à non seulement été tout à fait délicieuse

    mais en plus, riche d’enseignements

     

    évoluer, évoluer,

    progresser, progresser,

    faire du surplace,

    c’est reculer lentement

    mais sûrement

     

    mais pas non plus,

    en faire une obsession, une fixation,

    tranquillement,

    avec une curiosité sans bornes

    et puis une audace, une envie,

    de se découvrir,

    sans être effrayé par aucun tabou

     

    donc, il y a quelques minutes,

    j’ai découvert une façon tout à fait intéressante

    de mêler mon mode yin

    et un massage prostatique, aneroless, bien sûr

     

    cela se fusionne très bien,

    superbement, même,

    je me caresse,

    je continue de bouger, de vibrer, au féminin

    mais en bas, dans mon bassin,

    ne me préoccupant pas si mes cuisses enveloppent, frottent, mes génitaux,

    je me concentre exclusivement sur les contractions,

    je les fais monter l’une après l’autre,

    au rythme et avec la force,

    dictés par mes tripes

     

    je suis parvenu en deux, temps, trois mouvements,

    à un splendide orgasme prostatique qui s’est bien étiré

    mais différent, bien différent,

    j’ai eu l’impression irrésisitible,

    d’un orgasme en mode yin mais basée uniquement sur la prostate

     

    mon sexe était mou, il participait aussi avec quelques ondes

    mais la puissance de feu arrivait essentiellement de ma prostate,

    enfin, le reste du corps participait aussi,

    tout mon cul , mes cuisses, ma poitrine,

    tout générait des ondes,

    quelle salve de toutes parts

     

    mais enfin, encore une fois,

    l’essentielle des ondes étaient fournies par la prostate

    qui éructait, canonnait à pleine puissance

    et toute ma chair en était enflammée,

    j’en hurlais, j’en miaulais, j’en roucoulais

     

    #49386

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    ce matin, sous le drap, me suis éveillé,

    comme il faisait chaud, comme il faisait doux,

    sensation de cocon

     

    tout naturellement,

    mes mains se sont mises à gambader,

    oh comme mon corps s’est immédiatement éveillé à la volupté,

    comme je fus envahi de plaisir,

    en deux temps, trois mouvement,

    je n’étais plus qu’extase des pieds à la tête,

    jusqu’au plus profond de mon être,

    je crois bien que j’ai vécu la séance la plus parfaite, la plus totale

    que j’ai jamais eu jusqu’ici

     

     

    comment mettre en mots écrits, comment exprimer,

    ce bonheur si complet, si riche, au fil des instants?

    je n’existais plus mais alors plus du tout,

    n’existait plus au fil des instants

    qu’un sensation constamment changeante,

    elle avait pris ma place,

    il n’y avait plus qu’elle qui existait

    et elle changeait, comme elle changeait

     

    que la pression de mes doigts s’accroissent un peu,

    que ma paume presse un peu plus, un peu moins,

    que ma main change de direction,

    qu’une autre partie de mon corps se mette à bouger,

    tout générait des ondes, tout était à l’écoute

     

    d’en bas, mes cuisses collés contre mes génitaux, là, aussi,

    n’étaient pas en reste,

    le moindre changement de pression, de surface en contact,

    ajoutaient des coloris , des nuances différentes,

    quand mes cuisses s’écartaient

    et qu’il n’y avait plus qua la contraction qui allait solliciter la prostate,

    la sensation de pénétration augmentait tellement,

    mes gémissements se transformaient alors en un râle en continu

    et je n’étais plus qu’un vagin empli d’une bite bien dure,

    allant et venant divinement en elle

     

    la communion voluptueuse était juste parfaite,

    le masculin et le féminin en moi,

    prenaient toute la place comme jamais jusqu’ici,

    la sensation était en auto-pilotage complet,

    en n’étant plus rien d’autre que la sensation,

    elle semblait se diriger toute seule

     

    le désir m’avait complètement absorbé,

    il n’y avait plus que lui dans cette chair

    et tout était à son service,

    moments incroyables de bonheur,

    d’extase en continu

    mais est-ce le mot qui convient?

    ce n’est pas de la jouissance,

    une sorte de communion voluptueuse totale

    de tout mon être

     

    et puis je me suis rendu compte après m’être levé,

    que ce ne fut pas juste un extraordinaire moment sous les draps au réveil

    mais une étape décisive dans mon parcours

    car je me suis rendu par après aux toilettes

    et tout en déféquant, enfin faisant une petite pause,

    en fermant les yeux, serrant un peu les fesses

    et plaçant mes mains sur mes genoux

    je me retrouvais instantanément dans le même état d’abandon total,

    dans le même état de communion, de sensation de volupté et d’extase ,

    j’étais là et en même temps, plus là du tout,

    je formais une cellule d’union du masculin et du féminin,

    de tout mon être,

    je semblais voler dans les airs,

    soutenu par des filaments de plaisir qui avait envahi tout l’espace

     

    après, avec le papier cul dans une main, frottant mon anus,

    rebelote,

    je fermais les yeux,

    je me laissais envahir

    et un tapis volant m’emportait déjà,

    oh, comme la journée commence bien,

    sacré vin dieu de biquette,

    je suis devenu une extase portative permanente,

    sollicitable n’importe comment, n’importe où,

    oh comme c’est bon, comme c’est bon,

    comme je vais m’amuser ainsi

     

    je crois bien que ce qui arrive désormais,

    c’est que je parviens à me lâcher totalement

    et en toutes circonstances,

    à me connecter à mon corps,

    sans plus rien entre nous

    mais alors plus rien,

    le lien, le lien,

    le lien qui chante

     

     

    #49209

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    l’immense pouvoir de l’imagination,

    est due, pour moi, pour une raison bien simple,

    c’est que pas seulement notre esprit a accès à elle,

    a le pouvoir d’influer sur elle, de jouer avec elle,

    mais notre corps , aussi,

     

    notre corps , aussi,

    peut jouer avec notre imagination,

    les deux donc, peuvent jouer, tantôt en solo, avec elle,

    tantôt peuvent  l’influer, en même temps

    et c’est là que cela devient vraiment intéressant

    quand les deux comme dans un théatre de marionnettes,

    tirent les ficelles en même temps

     

    un des meilleurs exemples de cette double influence, en simultané,

    ce sont les fantasmes,

    vous vous mettez à imaginer quelque chose de bien cochon,

    quelque chose de cochon de chez cochon,

    quelque chose de bien tordu, de bien vicieux, de bien débridé

     

    eh bien, votre corps va se mettre à réagir,

    ayant accès directement à votre imagination, aussi,

    elle va commencer à y mettre son grain de sel,

    même tout un paquet taille XXL de sel

     

    les images d’actions érotiques

    que vous vous construisez dans votre imagination,

    vont commencer à influer sur votre corps

    ou plutôt, votre corps va se mettre à influer sur elles,

    elles vont vous sembler de plus en plus vivantes, réelles,

    vous semblerez les vivre de plus en plus, dans votre chair,

    votre corps s’est mêlé au jeu,

    va provoquer toutes sortes de réactions bien réelles en vous,

    cela vous semblera de plus en plus vécu,

    non plus seulement imaginé

     

    maintenant, imaginez

    que vous n’imaginez plus rien du tout avec votre esprit,

    juste que vous tentez de libérer les énergies yin en vous,

    vous vous caressez, vous vous laissez aller,

    vous faites fi des frontières du genre de votre corps,

    vous vous laissez entraîner dans vos caresses, vos mouvements, vos postures,

    ils deviennent plus en plus alanguis,

    une houle capiteuse, de plus en plus, fait danser votre bassin,

    vous vous lâchez, vous vous laissez entraîner

     

    miracle, vous ressentez des choses étranges,

    une volupté nouvelle semble naître,

    des sensation d’une richesse, d’une variété, jusqu’ici, inconnues

     

    bientôt vous allez sentir des hanches larges, vous pousser,

    des hanches larges et dansantes

    qui semblent emplies d’une soie chaude, ondulante,

    incroyablement douce et caressante,

    vous vous sentez des seins lourds, ronds,

    incroyablement réactifs au moindre toucher,

    qui frissonnent comme des oiseaux dans vos paumes

     

    et puis en bas, vous voyez votre sexe,

    peut-être même complètement durci, dressé,

    sous l’action de vos cuisses qui les pressent, les frottent,

    pourtant vous sentez tout autre chose,

    vous sentez une fente en vous,

    vous la sentir vivre, vous la sentez vibrer,

    vous la sentez déverser une chaleur liquide qui monte dans vos entrailles

    vous la sentez délicieusement au travail,

    vous sentez des va et vient en elle,  des frottements, des pressions de toutes sortes,

    des vagues sont générées, incroyablement soyeuses,

    qui montent de plus en plus en vous, qui se répandent, se dispersent,

    qui vous montent au cerveau, qui l’emplissent

    qui clapotent, qui louvoient  dedans

     

    que se passe-t-il, comment tout cela est-il possible?

    votre corps a envahi votre imagination,

    les énergies montent, sont libérées en vous,

    votre pénis génére des torrents d’ondes,

    tout votre corps génère des ondes

    qui se sont mises au service du féminin

    que vous avez éveillé en vous

     

    votre imagination, aussi, pour l’instant,

    est au service de ce qui est en train de se passer,

    vous n’imaginez pas avec votre esprit,

    votre corps imagine pour vous,

    dessine des seins, dessine des hanches, dessine un vagin, pour vous,

    dessine dans tout votre être,

    en collaboration avec tout le reste,

    une volupté et des orgasmes

     

    tout votre être travaille d’une seule pièce, vers le même but,

    vous permettant de vivre, de ressentir, le mode yin,

    dans toute sa splendeur

    #49207

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    ce qui désire en moi,

    désire du masculin, désire du féminin,

    désire les deux , entremêlés

     

    les forces qui s’éveillent dans mes entrailles,

    se cherchent et se trouvent toujours plus

     

    magique transgression,

    mes hanches sont larges, mon rythme est une houle,

    l’horizon semble infini, en face de mon galop

    je vais vers lui sans bouger, c’est lui qui se rapproche,

    bientôt sa ligne qui sépare le ciel de la terre,

    va me traverser,

    va s’éloigner derrière

     

     

     

     

    #49073

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    vivre mon corps au féminin,

    c’est comme un moment de voluptueuse sorcellerie

     

    la tuyauterie, initialement,

    n’était pas prévue pour cela

    et pourtant, elle y arrive,

    comme elle y arrive

     

    domaine de l’exploration du désir,

    un continent sans limites,

    la possibilité de réécrire les règles,

    de reprogrammer comme on veut,

    tout le matériau est là, en nous

     

    c’est si bon de se laisser aller,

    il ne s’agit plus d’être dur, d’être pénétrant, d’être puissant,

    juste de s’ouvrir, de se laisser emporter

    #48996

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    cette nuit,

    en plein milieu de celle-ci,

    je me suis réveillé,

    mon cul bougeait tout seul,

    mes fesses s’écartaient, se resserraient, ondulaient

    et puis mes cuisses venaient se frotter,

    venaient presser langoureusement mon sexe, mes couilles

    et je gémissais

     

    je l’ai tout de suite reconnu et je me suis laisser faire,

    c’était la danse du cul de l’homme et de la femme

    qui se cognaient, qui se pressaient, qui se frottaient, l’un contre l’autre

    et mes gémissements étaient emplis d’une bite bien raide

    qui allait et qui venait

    et mes gémissements étaient ceux de l’heureux propriétaire de l’engin

    et mes gémissements étaient emplis d’un vagin

    aux parois souples, humides, mouvantes,

    frottées, frottées, frottées de l’intérieur

    et mes gémissements étaient ceux de l’heureuse propriétaire de l’engin

     

    je les sentais avec une telle précision , une telle puissance,

    à l’oeuvre en moi,

    je n’avais qu’à me laisser bouger,

    je n’avais qu’à les laisser me bouger

     

    les mains n’intervenaient pas du tout, elles restaient totalement passives,

    je ne sais pas pourquoi mais je sentais que cela devait rester comme cela,

    je me sentais comme une flamme dansante, ondulante, à l’horizontale, ainsi,

    tout mon corps d’une seule pièce, se mouvant,

    pures énergies en action en moi

     

    cela a duré, duré,

    j’ai tellement gémi,

    bientôt c’était le matin,

    je me suis levé

    mais cela continuait,

    j’étais à présent une flamme dansante, à la verticale,

    tout le masculin et tout le féminin, en moi,

    s’entremêlant, s’unissant

     

    je me suis assis pour écrire ce texte,

    pareil, la flamme continuait de danser en moi

    dès que je me laissais faire,

    quel velours généralisé,

    quelle douceur animale, infinie,

    libérée en moi

    #48988

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    le plaisir, donc,

    m’accompagne, toute la journée, toute la nuit,

    il est tout le temps disponible,

    tout le temps prêt à se déployer,

    tout le temps prêt à m’envahir,

    au moindre signal

     

    le désir s’exprime librement,

    pleinement, superbement,

    s’épanouit en moi,

    m’épanouis en lui

     

    comme deux amants ardents, passionnés

    qui s’explorent l’un, l’autre,

    qui s’émerveillent, ensemble, l’un de l’autre

     

    chair contre chair, esprit contre esprit,

    qui découvrent des sommets de volupté à gravir,

    des carrousels de nuances de sensations à vivre

     

    emmêlons nos féminins, emmêlons nos masculins,

    tenter d’être uni(e) à deux, à deux ou tout seul(e)

    tenter  seul(e), tenter  à plusieurs,

    tenter, tenter

     

    vivre c’est tenter, encore et toujours,

    vivre, c’est être immergé(e)

    pleinement, dans la tentation,

    sur toutes les coutures

     

    #48951

    En réponse à: Orgasme du gland aneroless

    bzo
    Participant

    qui leur permettent de pratiquer très régulièrement, parfois tous les jours sur de larges plages horaires, et je vois bien la construction intime qui se forge dans le rapport au plaisir, avec son corps, jour après jour, avec soi-même.

    oui, tu as entièrement raison,

    j’ai une sorte de dialogue avec mon corps,

    que je mets en pause pour quelques heures quand je travaille ou que je vais faire mes courses

    ou vais voir ma mère régulièrement

     

    il est mis en pause mais  jamais arrêté complètement,

    prêt à reprendre à tout moment

     

    le temps qu’on peut consacrer à sa pratique et dans un certain état d’esprit,

    de pouvoir se concentrer entièrement sur soi-même,

    sans souci, qu’un enfant fasse irruption dans la pièce

    ou qu’en va penser notre compagne si elle découvre cela,

    etc, etc

     

    quelques rares cas de personnes avec des prédispositions exceptionnelles,

    du genre qui sont tombés dans la marmite de potion magique

    et qui dès la première insertion d’un masseur,

    commence à avoir des orgasmes et cela ne s’arrête plus

     

    mais c’est rare,

    la plupart du temps, c’est un long et patient travail sur soi,

    si j’avais une femme et des enfants,

    très certainement, je n’y serai jamais arrivé

     

    la solitude ou en tout cas, une relative solitude, a quelques très sérieux avantages

    si on parvient à l’embrasser pleinement ,

    à se faire son nid, son cocon,

    à se développer son petit univers avec beaucoup de richesses à explorer, dedans

     

     

    Il me semble que le plus grand frein à la qualité de mes séances vient d’une forme d’impatience et je sens que je dois travailler à ne pas vouloir tendre à tout prix vers l’orgasme énergétique fabuleux avec un minuteur dans la tête

    ça c’est sûr, l’impatience agit comme un frein, comme un dissipateur de la qualité des sensations, en nous,

    parvenir à être dans l’instant,

    juste cela, être dans l’instant, avec le désir comme seul moteur,

    juste le corps et l’esprit, travaillant en parfaite unisson

     

    mais c’est plus facile à écrire qu’à faire,

    je l’admets,

    autant dans le plaisir en mode yin,

    je suis totalement relâche et fonctionne à 100% de mes possibilités

     

    autant en prostatique pur, j’ai aussi à tendance à perdre patience,

    le problème étant, c’est qu’en mode yin,

    le plaisir est tellement instantané et partout, dans tout le corps,

    alors qu’avec le plaisir prostatique, il faut être plus patient

    et accepter qu’il y ait, parfois, une lente montée en puissance,

     

    à chaque contraction, j’ai l’impression de cogner deux silex , l’un contre l’autre,

    essayant de déclencher des étincelles,

    essayant d’embraser ma prostate et tout le reste, par ricochet

     

     

    La qualité plutôt que l’intensité.

    la qualité et l’intensité ne sont pas antinomiques,

    c’est une autre forme d’intensité, moins en puissance, moins en quantité,

    plus en finesse, en variété, en richesse  des détails

     

    une des caractéristiques des plus spécifiques de la qualité, je trouve,

    c’est quand le plaisir est constamment ressenti dans tout le corps

    et que les détails ressortent avec une acuité et une précision, splendides,

    que tout s’enchaine comme dans une musique qui semble préécrite,

    alors qu’on improvise totalement

     

    chaque petite sensation est tellement ressentie, tellement perçue,

    tellement ciselée, fine, avec une richesse de nuance éblouissante

    qu’on est pâmé de fond en comble,

    une forme de jouissance, quelque part

    ou disons, d’une volupté d’une telle qualité,

    qu’on en pleurerai de bonheur

     

    Ça venait de partout, les jambes, le dos, les hanches, je n’avais qu’à me laisser porter, sans forcer quoi que ce soit, en transe, oui, en transe. Et mon corps m’a offert ça

    ton corps, bien entendu

    mais ton esprit, aussi,

    c’est vraiment le dialogue des deux,

    leur lien dans l’instant

    qui permet aux énergies de se mettre à circuler

    à travers tout le réseau que forme notre être

     

    les digues ont complètement lâchées un moment

    et tu as vécu un splendide moment de transe orgasmique,

    de volupté chamanique

     

    la magie de se faire l’amour, un moment,

    parfois sans même s’en rendre compte,

    on a le féminin et le masculin

    qui interagissent en nous,

    au maximum de leur capacité

     

    #48904

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    fascinant,

    comme les gestes, les mouvements, les positions,

    du plaisir au féminin,

    montent naturellement, montent spontanément

     

    il y a une sorte d’adéquation entre le corps  et l’esprit

    et le désir qui s’est éveillé,

    qui s’exprime

    pour faire naitre la volupté

     

    une sorte d’adéquation entre le corps et l’esprit

    et le désir qui s’est éveillé,

    qui fait s’épanouir extraordinairement ,

    le temps de l’action

     

    le laisser aller,

    est juste parfait, juste ce qu’il faut,

    en équilibre,

    entre abandon, ouverture, relâchement,

    et puis une mise en tension, une résistance, une opposition

     

    ce fin équilibre crée la courbe, crée l’ondulation,

    le seul déplacement, la seule mise en mouvement,  acceptable

     

    ma chair se met en mouvement,

    par ondulations, par courbes,

    de toutes les formes et de toutes les couleurs

    mais toutes,

    sous la bannière de la volupté la plus exquise

    #48892

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    quand on est complètement lâché,

    que les énergies circulent bien librement comme il faut,

    que le masculin et le féminin, dialoguent ardemment en nous,

    je me suis rendu compte que ce qui me menait, en fait,

    ce qui était aux commandes,

    c’était la sensation éprouvée dans l’instant,

    elle -même

     

    la sensation nous habite,

    nous habite de la tête aux pieds,

    une fois que tout fonctionne bien,

    on n’est plus qu’elle

    et du vide

    quand elle n’est plus là

    ou n’est plus là que partiellement,

    un moment

     

    la sensation cherche toujours à se regénérer,

    à s’auto-procréer,

    la sensation vit un instant,

    la sensation est brève, fugace,

    cependant, elle veut durer le plus possible,

    elle se tâte, s’auto-scrute, se réinvente,

    reprend son élan, s’élance, s’étiole, ressuscite,

    les territoires autour, dans ces moments,

    sont comme des éponges,

    royaume du désir

     

    #48870

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    il y a quelques jours,

    j’ai appris des nouvelles expressions, genderqueer, gender fluid,

    je cite:

    Le terme gender fluid peut se traduire en français par la fluidité de genre. C’est-à-dire qu’il désigne une situation où le genre d’une personne est fluide et oscille entre féminin et masculin, de façon permanente ou temporaire

    c’est tellement moi, durant l’action,

    je sens les genres en moi qui interagissent,

    je circule en toute liberté entre les deux

    et c’est tellement splendide, tellement épanouissant,

    comme moments

     

    pourquoi? parce qu’on éprouve sur tout le spectre en nous,

    nos sensations, nos émotions, dans ces moments-là,

    voyagent sur tout le spectre du ressenti,

    on se sent plein, entier, immense,

    on habite toute notre corps, tout notre esprit,

    le temps de la séance

     

    enfin, du moins,

    on habite beaucoup plus d’espace, en nous

    qu’habituellement,

    on occupe des territoires inconnus

    qui se révèlent de plus en plus en nous

     

    curieusement, enfin peut-être pas,

    dès que c’est fini,

    je ne me sens rien d’autre que juste, un mec de base,

    n’éprouve aucune envie, aucun fantasme,

    qui irait dans ce sens,

    d’exprimer une fémininité, enfouie en moi,

    d’exprimer cette fluidité de genre, si miraculeuse

    que je ressens pourtant tellement durant l’action,

    ce ne sont pas juste des idées,

    on le sent tellement incroyablement dans sa chair

     

    n’interagissant avec personne sexuellement, depuis de nombreuses années,

    j’ai trouvé cette source en moi,

    pragmatique, j’ai immédiatement senti l’aubaine,

    la possibilité d’une source extraordinaire de plaisir,

    aussi, j’ai fait ce qu’il fallait,

    j’ai appris à effacer les frontières de mon genre

    et vivre dans une parfaite fluidité,

    les fluctuations et les interactions,

    du masculin et du féminin en moi

     

    bon, il fut être honnête,

    le féminin, est plus puissant, beaucoup plus puissant,

    je le savais, tout le monde le sait,

    même si avec le plaisir prostatique et le plaisir anal,

    cela s’équilibre plus ou moins

    mais avec ce que j’appelle, le plaisir en mode yin,

    cela s’équilibre totalement

     

    non seulement, cela s’équilibre

    mais cela se confond totalement,

    on a le meilleur des deux mondes,

    c’est quelque chose de tellement épanouissant, encore une fois

    car on est capable de ressentir sur tout le spectre

     

    #48737

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    bien comprendre le mécanisme du mode yin,

    le plaisir au féminin,

    il s’agit de faire monter celui-ci,

    de le laisser prendre les commandes de notre corps,

    sans aucun frein, sans aucun tabou

     

    cela veut dire, aussi, et surtout,

    et c’est là que la connexion du corps et de l’esprit,

    prend toute son importance,

    au plus celle-ci est puissante, au plus on y parvient,

    c’est de parvenir à ce que tous les différents types d’ondes,

    produites par le corps,

    se mettent de plus en plus, au service de ce plaisir au féminin

     

    qu’ils perdent leurs spécificités, leurs nuances, habituelles,

    comme par exemple, celles des plaisirs prostatique, anale ou pénien

    et qu’elles ne soient plus que des ondes servant de carburant, en quelque sorte,

    pour déployer en nous,

    l’infinie variété, richesse et intensité,  des nuances,

    d’une volupté, d’une jouissance, radicalement différentes

     

    un ressenti comme nouveau,

    une perception, dans l’instant, comme nouvelle,

    une façon de se mouvoir, de se poser dans l’espace, très nettement androgyne,

    issue de l’interaction du masculin et du féminin, en nous

     

    une façon où le corps et l’esprit sont totalement de concert,

    sont unis (quand tout fonctionne bien)

    condition sine qua non

    et donc, chaque sensation est ressenti dans tout l’être

    car le corps et l’esprit unis,

    avec l’intellect,

    le petit soi dans la tête, le pilote habituel, au repos forcé,

    on est comme un immense hangar,

    prêt à résonner, de partout,

    la moindre résonance,

    devenant audible dans le moindre recoin

     

    il n’y a plus qu’à se laisser aller, se laisser entraîner,

    plus facile à écrire qu’à faire, bien sûr,

    cela demande du temps, beaucoup de temps,

    du travail, beaucoup de travail,

    sur soi

     

    pour y parvenir,

    c’est un “work in progress”, en fait,

    tout le long de sa vie,

    il n’y a pas de limites jusqu’où on peut aller,

    cela contribue à garder l’émerveillement intact,

    cela parait neuf, à chaque fois

    et cela se révèle,

    dans toute sa splendeur, toujours plus

    #48695
    augnat
    Participant

    J’espère que ça va t’aider 🙂

    Il y a un audio d’hypnose sur ce site ici, c’est un bon test.

    #48402

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    qu’il fait bon de se laisser aller au féminin en soi,

    une fois qu’on a trouvé les clefs

    pour la laisser prendre les commandes

     

    on pose les mains sur la peau,

    on se met à se caresser,

    on laisse ses hanches divaguer librement,

    selon les envies qui montent,

    on fait monter quelques contractions,

    on a les cuisses qui viennent se frotter contre les génitaux

     

    et déjà on est sur un tapis roulant de volupté et de jouissance,

    on avance sans efforts,

    sans poids à porter, sans aucune contrainte,

    un désir XXL nous motorise

     

    être dans un corps d’homme,

    se sentir bien dedans,

    sans aucun désir de changer de sexe

    mais néanmoins goûter,

    sans compromissions, sans limites,

    à ce que peut nous faire vivre le féminin en nous

    #48145

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    moments splendides, moments ardents,

    hier, au lit, dans la nuit,

    je suis presque arrivé,

    j’étais tout à fait, au bord, de  basculer dans un orgasme,

    rien qu’avec des ondes prostatiques

    mais en mode yin

     

    je ne parle pas, donc, d’orgasmes prostatiques,

    cette nuance est importante,

    j’étais en mode yin à 100%

    mais avec des ondes prostatiques,

    uniquement associées à des sollicitations des tétons

     

    et là, et là, mes ami(e)s

    oh comme c’était déjà incroyable,

    d’être là tout au bord d’un orgasme,

    d’un type, encore jamais vécu,

    je sentais comme un vaste océan,

    incroyablement proche,

    j’en sentais les vagues, à une distance, minimale de moi,

    j’en sentais le souffle, partout sur moi

    j’en sentais l’écume venir m’éclabousser,

    quelques gouttes venir me mouiller

     

    mais elle ne m’a pas  emporté,

    m’enveloppant, me roulant,

    irrésistiblement, comme un fétu de paille,

    explosant dans toutes les cellules de ma chair

     

    ça viendra, je ne suis pas pressé,

    je sais, désormais, que c’est possible,

    j’ai les clefs, j’ai la recette, je connais le chemin

     

    en mode yin, tout est vraiment inversé,

    c’est le monde depuis l’autre côté de nous-même,

    par rapport à notre chair,

    notre face cachée

     

    notre sexe réel, ce petit tuyau, si apte à se raidir,

    me fournit des ondes d’une incommensurable douceur et richesse,

    avec une variété de nuances subtiles, sans limites,

    c’est le pendant des ondes péniennes,

    si promptes à galoper de plus en plus vite, de plus en plus fort,

    pour aller se jeter dans une brève extase,

    accompagnant le petit jet laiteux

     

    et puis la prostate

    qui durant le massage prostatique,

    consomme des ondes féminines,

    fournit en mode yin, comme l’inverse,

    des ondes mâles

    semblant nous mouler entre les jambes,

    comme un objet raide, comme un objet turgescent

    qu’on peut faire aller et venir en nous,

    jouer avec, se connecter à elle, avec,

    la rendre de plus en plus folle, avec,

    la faire décoller, avec

    et lui, avec

    et nous, avec

     

    la prostate, en mode yin,

    devient l’instrument mâle, en elle,

    allant et venant, en elle,

    lui et elle, entremêlés, en nous,

    la prostate, nous emplit d’ondes viriles, dans l’action,

    d’ondes viriles comme nous empalant,

    nous fouillant, nous explorant, par en bas,

    d’ondes viriles sur lesquelles il fait si bon chevaucher,

    il fait si bon se lâcher, il fait si bon décoller

     

    raideur idéale, malléable, de taille interchangeable,

    dans nos entrailles,

    modifiant sans cesse sa trajectoire,

    un coup à gauche, un petit coup à droite,

    un petit ralentissement, une petite plongée ,

    quelques accélérations, quelques décélérations,

    un peu plus fort,

    en mode bucheron, par moments,

    en mode, magasin de porcelaine, sur la pointe des pieds,  à d’autres

     

    mes hanches chantent de leur duo,

    mon ventre est empli de leur duo

    mon cerveau est tout empli de leur duo

     

    hier, donc, j’y étais presque,

    la grande mer était à mes pieds, m’entourant, me léchant

    et c’était immense, déjà, comme cela,

    mes yeux en étaient complètement retournés,

    j’étais dans une dimension parallèle,

    une galaxie de volupté, une émanation

    de mon corps et de mon esprit, réunis

     

    quelque allait exploser, quelque chose était tout près,

    un continent de frissons m’accueillait déjà

    et un vent du grand large, me caressait de partout

     

    oh comme ce frisson était exotique,

    était sauvage,

    implacablement sauvage et doux, à la fois,

    oh comme mon coeur battait la chamade,

    oh comme toute ma chair s’entrouvrait comme une fleur,

    butinée par une myriade de bourdons,

    qui sans ménagement, se frottaient en moi

     

    ce pré-orgasme,

    était déjà un orgasme,

    en soi,

    l’autre qui n’a pas déferlé,

    qui était tout proche,

    peut probablement être apparenté

    à une sorte de super O,

    en mode yin,

    plutôt

    #48031

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    je perçois deux types de pôles,

    en moi, au travail,

    quand je suis en action

    dont je cherche à joindre les forces,

    en les libérant le plus possible

     

    d’une part, l’instinct, l’animalité,

    les forces telluriques, sans âge, du corps

    et puis d’autre part,

    les capacités illimitées d’extases,

    diverses et variées, de l’esprit

     

    et puis, et puis, d’une part,

    le féminin qui constitue au fond de moi,

    je le sens, plus que jamais,

    comme une nappe phréatique, sans limites, d’énergie

    et d’autre part, le masculin,

    que je vois , désormais, surtout,

    comme une énergie détonatrice, pour le féminin,

    se mêlant, ainsi  à celui-ci, fusionnant à celui-ci

    qui peut profiter, ainsi, en se mettant totalement sous son aile,

    de son envol beaucoup plus puissant et riche

    #48007

    En réponse à: A l’ écoute de mon corps

    augnat
    Participant

    J’espère que la lecture a été bonne @augnat. Pour moi le dialogue avec mon propre corps a été une des pièces maîtresse dans le développement de mon féminin. En ce moment c’est monstrueux tout les instants de plaisir que cela m’apporte. Un conseil très important aussi pas de tabous avec toi même

    J’ai interrompu – provisoirement – ma lecture, mais ce n’est pas grave car les choses s’imprègnent par strates. Quelque chose s’est ouvert lors de ma dernière salve de lecture, et je sais, je sens, que quelque chose se passera lors de la prochaine. Ça passe davantage par les jambes maintenant ; quand je ferme les yeux et que je rentre en moi-même, même l’espace d’un instant, je peux sentir que les effluves qui se promènent sont une partie intégrante de moi-même, aujourd’hui plus qu’hier. C’est difficile à expliquer. Vos écrits me sont précieux.

    Cela dit, la session de tout-à-l’heure, la première vraie session depuis quinze jours, que je pressentais explosive, a été très étrange : tout mon corps participait, sauf la zone HPO (haut potentiel orgasmique) qui avait décidé que c’était son jour de congé. J’ai eu des moments très forts, je suis resté longtemps aux portes d’un orgasme énergétique, mais l’embrasement tant désiré ne s’est jamais produit… ça vous est déjà arrivé ?

    #48005

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    ce matin, dans mon lit,

    avant de me lever pour aller travailler,

    je m’étirais, je m’étirais,

    me frottais contre les draps

     

    et de fil en aiguille,

    le mouvement est devenu de plus en plus langoureux,

    me suis mis à me caresser,

    à bouger le cul et les hanches,

    de plus en plus, en rythme

     

    c’était splendide,

    je pouvais contracter n’importe quel muscle du corps,

    ma prostate réagissait, se mettait à vibrer

    comme si la contraction était partie du périné

     

    je me mis à jouer avec moi-même,

    à m’explorer avidement,

    j’enchaînais par groupe de muscles contiguës

    qui prenaient le relais les uns des autres,

    les sensations semblaient courir sous la peau,

    semblaient suivre les muscles contractés,

    comme une meute joyeuse

     

    chaque contraction directe depuis le périné,

    me faisait frissonner de la tête aux pieds

    semblait mouler comme une délicieuse raideur voyageuse,

    dans ma chair

     

    sensation irrésisitible de se faire l’amour,

    de féminin et de masculin, intensément entremêlés,

    de fusion, de communion, de complicité totale, avec son corps

     

    la volupté comme une grâce,

    la grâce, comme une volupté

     

     

    #48001

    En réponse à: A l’ écoute de mon corps

    modeyin
    Participant

    Après une semaine passée avec ma femme chez nous ou mon corps m’a offert des moments sympa en solo bien sûr. Des ce matin mon corps avait envie de caresse. Puis 3 heures de route pour arriver à ma deuxième maison qui se passe RAS. Une fois arrivé sur place l’envie est revenue. Je recommence à me caresser, j’arrête pour faire autre chose mais le désir est trop fort j’y retourne ainsi de suite et puis à un moment il faut que je change de vêtements donc je me met tout nu devant la glace et les caresses s’intensifie ( oui je kiffe à me caresser, me déhancher devant la glace à regarder tout ce féminin. Vous m’auriez dit ça avant mon cheminement, je vous aurais répondu jamais de la vie 😂) elle décide de mettre son sexe entre ses cuisses quel bonheur. Elle a été un peu plus loin que prévu elle l’a fait éjaculé mais quel puissance dans les sensations cela a rien à voir avec une masturbation classique. Et le plus fort c’est que je n’ai perdu aucune énergie tellement mes deux genres étaient fusionnel. Il est minuit et j’ai toujours mes sensations dans mon pénis, mon périnée, mon anus et ma mâchoire

    #47932

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    le plaisir peut m’appeler à tout moment,

    quoique soit mon occupation,

    comme il peut ne pas me héler, désormais,

    pendant des heures et des heures

     

    mais les énergies ne sont jamais complètement inactives,

    il y a une sorte de bien-être généralisé

    qui s’est installée en moi,

    je plane, comme on disait dans ma jeunesse,

    doucement, tranquillement

    mais à peu près constamment

     

    une proximité, une complicité, avec mon corps

    qui s’exprime par une sensation de bien-être,

    il est là avec moi,

    en rue, dehors, il redevient ce véhicule anonyme

    mais chez moi, seul,

    je suis avec lui,

    il s’est intégré à mon moi pensant,

    il participe, à ma vie de tous les instants

     

    et puis quand le désir s’éveille,

    alors là, alors là …

    ce monde aux règles d’airain, bien établies,

    soudainement s’effrite, se dérègle,

    est envahi de feux d’artifice dans l’invisible,

    ma chair devient, instantanément, une telle fête,

    j’en pleure de bonheur, par moments,

    tellement un nectar ineffable,

    court dans mes veines

     

    mon corps et moi,

    avons ce double de splendeur, en nous,

    ce double au sexe indéterminé

    qui englobe le féminin et le masculin,

    qui les laisse jouer,

    qui les laisse batifoler à l’infini

     

    parfois, juste, un seul geste, une seule position,

    une fraction de seconde,

    les frontières disparaissent,

    tout un univers où règne le ressenti, où règne la volupté,

    où règne la fusion, où règne l’effusion  généralisée,

    où règne une forme de mystère délicieux, aussi

     

    un univers

    qui semble avoir des complicités à l’extérieur,

    tout un réseau, dans l’invisible,

    je suis à l’écoute, je suis attentif,

    dehors, en forêt, plus particulièrement,

    le vent semble vouloir me dire des choses,

    la lumière, les feuilles, les troncs,

    tout, en fait

     

    je travaille à me rapprocher des végétaux, des rocs, des animaux,

    comme je me suis rapproché de ma chair,

    comme je me suis vêtu d’elle,

    comme je m’en suis fait un nid douillet,

    en même temps, qu’un volcan superbe

     

    ma retraite débute bientôt,

    tant de choses m’attendent,

    des galaxies s’attroupent autour de moi,

    n’attendent que mes incursions, que mes explorations,

    pour vibrer et se mettre à clignoter de mille couleurs

    comme des sapins de noel

     

    les sensations, aussi brève et fugaces, soient-elles,

    sont hors de l’espace et du temps

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