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24 décembre 2023 à 12 h 12 min #47892
En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipanton ne pratique tellement pas de la même manière
quand on a derrière soi, 6 mois d’accumulation des énergies
que quand on éjacule régulièrement chaque semaine
toujours dans le contexte d’une pratique en solitaire,
sans interaction d’avec d’autres, bien sûr,
si vous avez un ou des partenaires,
avec qui vous faites l’amour, régulièrement,
on est dans une autre dynamique, fondamentalement,
il y a échange des énergies, entre les corps
quand ils sont entremêlés
le renouvellement de celles-ci,
a le même effet , plus ou moins,
que leur accumulation, en solitaire,
enfin, c’est ma théorie
donc, on ne pratique pas du tout de la même manière,
c’est un peu, comme on n’appuie pas de la même façon sur la pédale d’accélérateur,
avec une Ferrari ou une Porsche qu’avec une Opel ou une Citroen,
la différence de chevaux, à notre disposition, entre ces types de voitures,
doit emmener le conducteur a en tenir compte
et s’y habituer
pour optimiser tout cet engorgement d’énergies, dans la chair,
il faut donc apprendre à appuyer toujours plus différemment,
sur la pédale de gaz, en soi,
celle-ci étant, partout,
dans nos caresses, dans nos mouvements, nos postures,
nos contractions, nos contacts de toutes sortes, etc
le principe est assez simple, je l’ai déjà énoncé plusieurs fois,
en faire toujours moins, pour en obtenir toujours plus,
on déclenche juste un processus,
et on laisse les effets se développer,
effectuer leur course, en dérangeant le moins possible,
en se concentrant bien juste,
à déguster les nuances de sensations, de volupté, de jouissance
qui s’éveillent au fur et à mesure
mes caresses sont, donc, toujours plus légères ou plus lentes,
plus au ralenti, alternant avec des moments d’immobilité des mains,
rythme très zen, disons, donc,
l’aile du papillon bat quelques fois
et déjà on est tout entièrement en mode écoute
de ce qui va être déclenché comme séisme, quelque part en nous
les contractions montent aussi, à un rythme très lent, épars,
pour pouvoir bien goûter,
aux effets de plus en plus telluriques et prolongés de chaque
les mouvements des hanches, de tout le corps,
semblent, chez moi,
dans un tempo, disons, rêveur, contemplatif,
lancinant, indolent, la plupart du temps,
témoignant, cependant, d’un lâcher prise total et sans tabou,
entièrement guidé, mené par le désir,
laissant me féminiser, à l’intérieur, dans le ressenti,
comme à l’extérieur, dans mes gestes, mes mouvements, mes postures
mais les effets, sous ma peau,
en sont d’autant plus “tsunamiesques”
que l’écoute, sera plus facile, plus efficace,
à être plus économe, dans ses mouvements, ses déplacements, ses caresses, etc
il n’y a plus du tout la frénésie croissante du plaisir pénien
ou même du plaisir prostatique,
de tous les types de plaisir en mode yang, en fait
ou du moins, elle arrive beaucoup plus tard,
nettement plus ponctuellement,
quand la horde de chevaux sauvages, de l’orgasme,
commence à dévaler dans notre chair
déployer la grande oreille
pour capter le moindre détail de ce qui se passe en nous,
ainsi, en étant tout à l’écoute de son désir,
de ses mille et une variantes d’amplitude, de direction, de nuances
est nettement plus facile et optimal
que juste galoper comme un forcené derrière l’orgasme
le rythme du tango langoureux entre mes cuisses et mes génitaux,
aussi, bien sûr,
c’est même, sans doute, là que c’est le plus frappant,
à quel point, je suis , de plus en plus, en mode minimaliste,
étant donné qu’on parle de contact direct,
avec le pénis et les bouboules hirsutes,
zone ultra-sensible et excitable, s’il en est, chez un homme
le plaisir pénien,
après des mois d’abstinence d’éjaculation,
peut se déclencher beaucoup plus facilement et plus puissamment
peut se dérouler et arriver à son terme, une fois enclenché,
à un rythme accéléré,
si on ne fait pas attention
c’est donc, vraiment avec les interactions, avec les bijoux de famille,
qu’il faut s’adapter le plus efficacement possible, au fur et à mesure
si on veut pouvoir continuer de bien profiter d’eux,
de toutes les masses d’ondes génitales délicieuses, dont ils sont capables
sans devoir se freiner plus que nécessaire, de plus en plus,
pour pouvoir éveiller, donc,
des ondes entièrement au service du plaisir en mode yin
et non pas une majorité de péniennes
qui peuvent foncer très rapidement vers le petit jet laiteux,
si on leur laisse libre cours quelques instants de trop
ce qui dans le contexte d’une pratique en solitaire,
serait bien dommage
car on perd directement tous les vastes effets positifs
de l’accumulation des énergies,
pouf, envolés en fumée
ou plutôt,
avec les quelques gouttes de sperme qui ont giclé
je contre-équilibre beaucoup, aussi,
quand je sens que des ondes péniennes
commencent à être générées en un peu trop grand nombre
avec des ondes prostatiques,
celles-ci, en effet, tout aussi puissantes que les ondes péniennes,
ont la faculté de les calmer, de les annihiler, même,
un peu l’effet de l’eau d’une lance d’incendie
dirigée vers un départ de flammes non désirées
cependant je tiens à préciser,
comprenez-moi bien,
qu’il n’y ait pas de malentendu,
ralenti, lenteur, moments d’immobilité,
ne veut pas dire, non plus,
ne pas entretenir, un élan, une tension,
si on est bien à l’écoute,
alors il y a une dynamique active du désir
qui est en action,
qui reste constamment en action,
il ne faut pas laisser le feu s’éteindre,
il y a toujours en nous un élan qui se crée,
générée par l’union du corps et de l’esprit,
par l’union du masculin et du féminin
et cette dynamique doit continuer de nous mener,
sinon cela devient mou, lâche
et finalement s’éteint complètement
et nos sensations avec
24 décembre 2023 à 0 h 28 min #47884En réponse à: A l’ écoute de mon corps
bzoParticipantL’alchimie et la complicité entre mes deux être est juste magnifique. La qualité des sensations et du plaisir est juste incroyable. Je kiffe
cela fait vraiment plaisir de lire ces mots
car à travers eux, plus que jamais,
je sens qu’on vit le même type d’expérience,
le même genre d’aventure,
le même type de sensations,
à distance
et cela fait du bien,
vu l’extrême rareté de ce type de parcours
et le peu de gens qui s’y aventurent,
de savoir qu’il y a quelqu’un d’autre
qui vit des moments similaires
chez moi, aussi,
cela devient de plus en plus spécial, jour après jour,
l’abstinence d’éjaculation,
la sur-sur-sur-accumulation d’énergie,
y est , bien sûr, pour beaucoup
mais pas que,
il fallait être prêt pour pouvoir en profiter pleinement
car j’avais déjà fait plusieurs fois ce genre d’abstinence,
sur de très longs laps de temps
et je n’avais encore jamais pu aller aussi loin
si j’osais utiliser ce mot,
sans paraître trop pédant, j’espère,
cela devient quasi mystique comme expérience, par moments,
quelque chose dans l’éveil du masculin et du féminin
et de leur interaction, de leur entremêlement,
qui prend des dimensions, tout à fait particulières, étonnantes,
tellement la qualité du ressenti s’est affinée, s’est enrichie,
s’est amplifiée
avec des répercussions positives
dans bien d’autres aspects de ma vie,
pas que durant les moments d’intimité, de volupté,
je ne sais pas si c’est aussi le cas pour toi?
ce qui est , peut-être le plus étonnant,
c’est à quel point le spectre du plaisir s’élargit, se diversifie, de plus en plus,
la volupté et la jouissance, sont toujours là, bien sûr,
plus riches et plus intenses que jamais
mais ce qui prédomine , chez moi,
c’est une incroyablement délicieuse sensation de complicité avec mon corps,
d’union avec lui, de galop avec lui,
c’est quelque chose que je ressens physiquement,
dans toutes mes fibres,
une forme de bien-être, particulièrement enivrante
de sensation d’épanouissement,
d’être plus entier, plus complet
et puis , bien sûr, la sensation du féminin,
c’est juste tellement incroyable
quand ma chair en est envahi,
c’est quelque chose de tellement fluide et dansant,
de tellement capiteux et ressenti dans tout le corps
et comme tu écris, la cohabitation est parfaite,
mon moi standard de tous les jours
et puis cet autre qui a les deux sexes,
même si le féminin prédomine très largement,
sont ensemble en moi, interchangeables à volonté,
dès que le désir s’éveille un peu, même pour une fraction de seconde,
c’est devenu tellement naturel et facile,
tellement instantané,
quoique soit mon activité à la maison
23 décembre 2023 à 15 h 09 min #47883En réponse à: A l’ écoute de mon corps
modeyinParticipantJ’espère que la lecture a été bonne @augnat. Pour moi le dialogue avec mon propre corps a été une des pièces maîtresse dans le développement de mon féminin. En ce moment c’est monstrueux tout les instants de plaisir que cela m’apporte. Un conseil très important aussi pas de tabous avec toi même
17 décembre 2023 à 16 h 02 min #47786En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantau fond, le mode yin, le plaisir au féminin,
c’est enfantin, c’est simple comme bonjour
à condition d’oser
et c’est peut-être cela, le bloc le plus important,
de l’apprentissage, du parcours,
apprendre à oser de plus en plus
car pour un homme standard
(mais qui l’est vraiment, surtout parmi ceux qui s’attardent par ici?),
il s’agit de se faire violence, en tout cas au début,
d’oser transgresser, d’outrepasser
ce qui semblent les frontières de notre genre,
cela peut paraître contre nature, dans un premier temps
mais le fait est,
que notre chair,
que nous ayons le physique d’un homme, ou d’une femme,
peut réagir, indépendamment de cela,
au masculin , comme au féminin
et bien sûr, sur toutes les nuances de l’échelle, entre les deux
dès lors, oui, c’est simple comme bonjour, c’est enfantin,
il suffit d’agir, comme si notre corps
était celui d’une femme à qui on veut procurer beaucoup de plaisir,
la faire jouir , le plus possible
et notre corps va finir par comprendre ce que l’on attend de lui
et va donc réagir, de plus en plus, en ce sens
notre corps va comprendre de mieux en mieux ce qu’on attend de lui,
aussi au fur et à mesure que nous apprenons de mieux en mieux,
à exprimer, à chaque instant, ce qu’on attend de lui,
c’est un double apprentissage, un rapprochement, un dialogue,
entre notre corps et notre esprit,
pour que le masculin et le féminin, en nous,
puissent interagir de mieux en mieux,
s’entremêler de plus en plus ardemment,
avec de plus en plus d’intensité, de variété et de richesse
agissant, ainsi,
automatiquement nous percevrons le plaisir au féminin
car le plaisir est , avant tout du côté du féminin,
nous autres hommes, avec uniquement notre plaisir pénien,
nous sommes ridicules à côté,
nous ne jouons pas dans la même ligue
mais dès qu’on s’aventure du côté du plaisir prostatique et due plaisir anal,
là, cela devient autre chose,
nous nous rapprochons en qualité des résultats,
de ce que peuvent obtenir les femmes
mais pourquoi se refuser, à côté du plaisir anal et du plaisir prostatique,
si on peut encore obtenir une troisième variété de plaisir,
encore plus proche, au niveau de la qualité et de la richesse,
des sensations et de la jouissance,
de ce que peuvent éprouver les femmes?
en tout cas, pour certains d’entre nous,
c’est une tentation très forte, d’aller par là,
d’éprouver cela, de vivre cela, dans sa chair
17 décembre 2023 à 13 h 11 min #47781En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantil faut vraiment être nu pour bricoler,
cela permet d’évacuer la chaleur générée par l’exercice,
d’être totalement à l’aise dans ses mouvements,
d’être plus efficace, donc
et puis cela permet à mon autre exercice, plus intime, plus ardent, celui-là,
de bien se mettre en place, automatiquement, sans effort,
généré sans que j’y pense un seul instant, au fur et à mesure
le moindre contact de mes fesses, de mes couilles, avec du bois, avec le parquet,
le moindre contact, en fait, de n’importe quelle partie de mon corps,
avec n’importe quoi,
génère immédiatement des sensations voluptueuses,
comme c’est agréable de travailler ainsi,
quelle ponctuation délicieuse
et puis je suis étonné, à quel point, désormais,
je peux pratiquer en parallèle, en faisant n’importe quoi,
il y a finalement, peu, très peu de tache avec laquelle on est occupé,
qui requiert 100% de notre attention
il y a presque toujours quelques pourcents de concentration qui peuvent être libérés
et détournés vers de la communion voluptueuse, avec mon corps,
alors je visse en plaisir, je scie en plaisir, je déplace ceci ou cela, en plaisir,
cela se fait automatiquement,
dès que 100% de ma concentration est exigée pour finir de visser ou de percer quelque part,
le manège sensuel, s’arrête, le temps qu’il faut
et reprend dès que cela redevient possible
et s’accentue de plus en plus quand la possibilité est là
du piano à quatre mains,
deux mains pour la conversation ardente, entre mon corps et mon esprit,
entre le masculin et le féminin , en moi
et deux mains pour ma bibliothèque
sinon, ma recommendation du jour,
travailler à poil,
vous ferez des économies de lessive, d’usure de vêtement
et vous serez bien mieux, bien plus à l’aise
pour effectuer votre tache
et si vous avez une pratique bien développée,
vous pourrez la faire cohabiter, beaucoup plus facilement,
avec ce que vous faites
17 décembre 2023 à 2 h 17 min #47778En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantquelle séance splendide au lit,
une bonne heure,
ce qui , pour moi,
est une durée toute à fait inhabituelle,
moi qui , en général, dépasse rarement les 2, 3 minutes, en continu
mais très très souvent répétés
j’étais la plupart du temps, en mode 100% prostatique,
cuisses écartées, sur le dos, les bras au repos,
rien que ma prostate et moi, donc
cependant,
j’alternais régulièrement avec des moments en mode yin
pour me dépayser radicalement de la tension du plaisir prostatique
car chez moi, elle est toujours toute en tension,
bruits et fureurs, sans limites, dans la chair
ma prostatique chérie, de plus en plus tellurique,
de plus en plus, comme en éruption massive
quand je lui accorde le temps et l’attention qu’il faut,
délicieux contraste,
de la violence des faisceaux d’ondes prostatiques
qui balaient, sans cesse, dans tous les sens, ma chair,
déréglant mes nerfs, déréglant mes muscles,
me faisant se convulsionner,
me faisant trembler et frémir, de tous les côtés
passer, tout à coup, à l’extrême opposé,
au laisser-aller, au laisser-faire, royaux, du mode yin,
aux ondulations soyeuses qui apaisent, qui épanouissent, la chair,
de leur nectar ineffable
oh, la volupté royale du féminin,
dans toutes mes fibres,
quelques instants,
quel paradis instantané
puis je repassais aux tempêtes prostatiques,
redevenant une petite nef, secouée sans ménagement, par les vagues,
culbuté, tossé, de tous les côtés,
pour mon plus grand plaisir
les orgasmes s’enchaînaient,
je criais, je hurlais, je gémissais, je râlais, je miaulais, je griffais le coussin
jusqu’au moment où soudainement,
j’avais à nouveau envie,
juste des sereines et souveraines vagues, soyeuses, du mode yin,
pendant quelques instants
et ainsi de suite,
à noter, que cela a pris très très sérieusement consistance,
je veux dire, que cela est devenu complètement démesuré et fou,
à partir du moment où j’ai gardé les yeux bien ouverts,
il y avait , ainsi, comme un surcroît de puissance,
à tout instant, qui s’exprimait
c’est quelque chose que j’ai déjà expérimenté maintes fois, par le passé,
entre le plaisir, plus goûté dans son for intérieur
quand on garde les rideaux bien fermés,
sans doute plus raffiné, plus fin, plus délicat
mais alors, dès qu’on se force à garder les yeux bien ouverts,
alors là, alors là, cela semble exploser vers l’extérieur,
les ondes semblent sortir de moi,
m’envelopper, m’entourer, me secouer de l’extérieur, aussi,
me faire de l’effet, de l’extérieur, aussi
très très impressionnant, à partir de ce moment,
les orgasmes, en mode prostatique, étaient en continu
et d’une puissance déchaînée, sans aucun temps mort
en comparaison, dès que je repassais , pour quelques instants, en mode yin,
cela semblait comme une promenade en barque, par beau temps,
le soleil, le vent et le parfum des fleurs, omniprésents, caressant de partout
et un profond bien-être, tout en laisser-aller,
m’envahissait jusqu’au plus profond de mes fibres,
un carrousel de sensations , sans cesse changeant, s’installait, en moi
et je dégustais une volupté, aux nuances variant constamment, au fil des instants
17 décembre 2023 à 0 h 20 min #47777En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantnotre chair, hommes comme femmes,
possède en elle, toutes les sensations,
possibles et imaginables
et le désir est un pont
un pont qui a le pouvoir de croitre et encore de croitre,
de nous emmener par-delà tous les horizons
qui sommeillent en nous
et des horizons, en nous,
il y en a à l’infini,
on est un delta immense qui se jette dans la mer
et le vent du grand large balaie nos fibres
nos constructions sont éphémères, majestueuses,
des splendides palais n’attendent que nous,
dans l’instant,
un fuyant goût d’éternité, dans l’obscurité du sang
splendide animal, capable de coït cosmique,
laissons la turgescence, entre les mains du féminin,
qu’elle se charge de le faire fructifier,
de le faire éclore
qu’un sperme intérieur, arc en ciel,
coule, nous inonde,
de ses torrents incessants
je bande, entre deux lèvres humides,
de la tête aux pieds
16 décembre 2023 à 14 h 18 min #47776En réponse à: Orgasme du gland aneroless
augnatParticipantTu as été assez clair, il me semble. En tout cas à défaut d’avoir le même ressenti, je crois avoir réussi à comprendre par analogie.
J’ai l’impression que chez toi, les ondes péniennes jouent un peu le même rôle que les ondes anales chez moi, que je vais utiliser le plus souvent pour “forcer” le plaisir. Pas tout à fait de la même façon mais un peu.
Ça m’est arrivé hier, je sentais monter une vague de plaisir qui avait plutôt des allures de tsunami, et (l’impatience sans doute) j’ai contracté le bassin au mauvais moment, ce qui fait que c’est retombé comme un soufflet, d’une manière très frustrante car c’était l’heure de partir. Les sensations étaient encore là mais il fallait que je les rassemble à nouveau, patiemment, que je laisse monter et ces choses sont toujours un peu incertaines, on le sait bien, et je n’avais plus le temps. Alors je suis allé chercher ma carte joker, et les contractions anales que j’ai provoquées sont allé puiser les ondes momentanément éteintes pour pallier – imparfaitement – l’orgasme avorté. Je sens que ça aurait pu être extraordinaire mais c’était juste vraiment très bien. Si j’avais eu le temps de faire une session plus longue, je ne serais pas sans doute pas allé le chercher mais j’aurais plutôt patiemment rebâti le château de cartes.
Il faut que je sois vraiment bien dans ma session et que j’aie réussi à me lâcher mentalement pour m’autoriser naturellement la stimulation anale.
Mais effectivement, c’est un apprentissage, la session peut tomber à l’eau si je force la stimulation pénienne. De plus en plus le dialogue devient fluide, à mesure que la pratique devient partie intégrante de mon être.
Par ailleurs la stimulation du gland a remplacé la masturbation classique quand j’ai envie et/ou pas le temps. Pas de sperme, pas de problème.
J’ai un peu développé l’idée dans ce post, j’ai l’impression que mon rapport très ambivalent à ma masculinité peut expliquer que cette façon de faire fonctionne si bien pour moi. Avant de découvrir ma prostate, je me masturbais fréquemment mais avec difficulté à chaque fois, comme s’il y avait un conflit interne, une partie de moi voulait et une autre ne voulait pas, et la partie consciente finissait souvent par prendre le dessus au forceps, au bout d’un temps long, et d’une manière insatisfaisante, en me laissant une vague impression de dégoût. À mon avis, notre point commun à tous, c’est qu’on se situe plutôt du côté de la jouissance autre, pas toute-phallique, d’un point de vue lacanien, ce qui est très loin d’être universel chez les hommes apparemment, plus fréquent chez les femmes – qui ont aussi une prostate minuscule, je l’ai découvert récemment. Je crois beaucoup à ça, c’est très marqué chez modeyin, toi ou moi, je pense que c’est cette acceptation de notre part féminine qui nous a permis d’aller aussi loin dans cette pratique, et que tout le monde n’en est pas capable, loin de là. Je crois aussi que c’est pour ça que la stimulation prostatique est souvent regardée comme une bizarrerie, et ne parlons pas du mode yin.
16 décembre 2023 à 10 h 53 min #47771En réponse à: A l’ écoute de mon corps
augnatParticipantDepuis une vingtaine de minutes, j’ai entrepris de lire ce fil, au début de ton cheminement @modeyin, et les conseils de @bzo, le corps qui participe, le masculin et le féminin qui dialoguent et qui se fondent, je serais incapable de les reformuler mais quelque chose se passe, ça vient me parler un peu plus profondément à chaque fois.
Et la magie opère. Mon bassin qui se meut sensuellement, mes jambes qui fourmillent, chaque mouvement de mes mains apporte sa vague de plaisir qui se déplace, vers où, pourquoi ? Je ne sais pas, mais qu’est-ce que c’est bon…
J’ai joui deux fois par les jambes, déjà. Mon corps en veut plus, toujours, encore.
Merci à vous deux.
16 décembre 2023 à 2 h 19 min #47767En réponse à: A l’ écoute de mon corps
bzoParticipanthé hé, cela me parle tout cela,
nous vivons, à distance, le même genre de rare expérience
l’accumulation des énergies, rend la chose assez miraculeuse,
le corps devient tellement réactif
et comme tu dis,
il suffit juste de se laisser aller, de se mettre en mode plaisir
et tout devient comme fil d’une immense toile voluptueuse
qui se tisse au fil des instants,
tout tellement participe
et puis ce féminin, comme il s’exprime,
c’est à la fois, tellement charnel, tellement animal
et puis, une sensation de grâce infinie,
totalement éthérée
simple, simplissime
et même temps, tellement sophistiqué
bref, de superbes contrastes,
à vivre au fil des instants
10 décembre 2023 à 12 h 58 min #47751En réponse à: Journal du prostatomane
PetitsPlaisirs76ParticipantBonjour
bzo écrit
le 2 /12/2023
le plaisir au féminin, exclut tout contact de ses génitaux avec les doigts,
cela rompt directement ce type de flux qu’on est parvenu à établir en soi,
les sensations repassent en mode pénien
le 9/12/2023
on va laisser nos hanches, se mettre à bouger
on va se caresser les seins,
comme si c’étaient ceux d’une femme qu’on touche
et de fait, c’est ceux d’une femme qu’on va toucher,
de la femme qui est en nous
qu’on a laissé monter ,
qu’on a laissé prendre les commandes
Sans le toucher avec les doigts, je constate que lorsque mon bassin bouge beaucoup,
mon pénis flasque, avec prépuce, tape un peu sur le pubis,
cela entraîne des sensations péniennes un peu trop importantes,j’ai résolu le problème en l’immobilisant dans un petit string.
Je me caresse tous les jours, ce matin au menu:
10% verge, 40% cuisses+fesses+torse+tétons,
50% anus extérieur+périnée+périnée base de la verge.
Je dois dire que les caresses en rotation sur le périnée à la base de la verge + sur les tétons m’ont fait monter aux rideaux.
Pour la suite de ton texte du 9, il me semble que tu t’es fait rattrapé par la patrouille du yang avec cette érection.
9 décembre 2023 à 10 h 18 min #47745En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantpour reprendre le thème évoqué deux textes, au-dessus,
comment est-ce possible de basculer d’un plaisir prostatique
vers un plaisir en mode yin,
sans trop s’en rendre compte et sans rien faire de particulier?
c’est assez facile, en fait, pas besoin d’en être conscient, du tout,
le corps peut très bien le faire pour nous,
se charger de toute l’opération de basculement, de A à Z,
pour nous
bon, on s’en serait rendu compte
si on avait fait un peu plus attention, à ce qui se passe en nous
mais dans le feu de l’action,
on est de plus en plus excité, on est de plus en plus emporté
et on ne fait plus trop attention aux frontières,
aux signaux, aux barrières
et voilà, on se retrouve, tout à coup, en territoire inhabituel,
avec des sensations inhabituelles,
particulièrement fluides, riches, variées, voluptueuses,
qui semblent courir dans tout le corps,
on a basculé,
le féminin a monté en nous,
ses flots dansent, joyeusement, un peu partout, en nous
techniquement, c’est possible
car, finalement, plaisir prostatique et plaisir en mode yin,
se servent du même carburant,
les ondes féminines, en nous,
qui forment comme une sorte de nappe phréatique, inépuisable,
dans nos profondeurs
la différence fondamentales,
c’est la façon dont ces deux types de plaisir,
vont consumer ces ondes,
en mode prostatique, on va arriver à l’incandescence,
en restant en mode yang,
on va les consommer en restant , “homme”,
le plaisir prostatique, est un plaisir au masculin,
c’est essentiellement des orgasmes
des pentes qui mènent aux sommets
et qui en redescendent
une cordillère, quoi
qu’on fait pousser comme une plante en pot,
au début, on a juste un petit tas, avec un tout petit sommet,
une toute petite pente
et puis au fur et à mesure,
la petite pente devient grande, se démultiplie, aussi
et voilà, on se retrouve, si tout va bien,
avec l’Himalaya et toute sa chaîne de montagnes,
à grimper et à descendre, à chaque séance
alors que le plaisir en mode yin,
eh bien, on se laisse basculer sciemment,
on devient oublieux des frontières de notre genre, durant l’action,
non, seulement on va consumer les ondes féminines, en nous
mais on va les consommer au féminin
on va laisser nos hanches, se mettre à bouger
on va se caresser les seins,
comme si c’étaient ceux d’une femme qu’on touche
et de fait, c’est ceux d’une femme qu’on va toucher,
de la femme qui est en nous
qu’on a laissé monter ,
qu’on a laissé prendre les commandes
qu’on apprend, au fil des jours et des nuits,
à prendre les commandes,
de plus en plus totalement, de plus en plus complètement,
un noyau masculin, continue aussi d’être là, en service,
au service de ce qui le prend sous son aile,
pour s’envoler tellement plus puissamment
mon sexe se raidit à écrire ces phrases,
il aime bien aussi, cela,
ces moments-là,
il participe pleinement, autrement,
totalement autrement
mais il participe,
il génère des flots d’ondes délicieuses,
beaucoup, beaucoup, plus, en fait,
qu’en mode pénien
et cela dure tellement plus longtemps
en fait, il peut se raidir, même, en mode yin,
devenir dur comme de la pierre, un moment, mon petit braquemart joli,
sacré vaisseau, sacré destroyer, fendant les flots
chargé de toutes sortes de munitions,
ondes génitales, ondes prostatiques,
quelle mélange torride, quand il se dresse fièrement, gorgé de sang
mais empli, aussi, d’ondes prostatiques
assez simple à obtenir, enfin, chez moi,
quand je le sens avoir envie de devenir raide
et de se gorger d’ondes prostatiques,
je le laisse devenir épais et se dresser,
j’arrête toutes mes autres activités,
j’immobile les bras, le bassin
puis j’effectue des contractions des muscles du périnée
mais rien que cela
et c’est parti, mon sexe devient comme une artère surpeuplée,
grouillant de badauds qui s’entremêlent joyeusement
ça ne rate jamais,
comme c’est bon, comme c’est capiteux,
ma bite, pointant vers le plafond,
devient comme un radar à ondes prostatiques,
une éponge les absorbant
avec sa tête chercheuse, bien pourpre, comme pulsante
et puis à l’intérieur, cela vibre, cela frémit, d’ondes prostatiques,
s’emmêlant aux ondes génitales provoquées, en réaction,
quelle faune, quelle flore,
un vrai tableau tropical, ultracoloré, grouillant, grouillant, délicieusement
mais revenons-en au mode yin,
revenons-en à la petite fente, la fente jolie
la fente dédalesque, la fente sans limites
qui va nous pousser
à ses lèvres gorgées de soie
et tendues comme des cordes de guitare,
aux sonorités prêtes à s’envoler, par flots,
dans les airs de la chair,
prêtes à frémir, à trembler, de toutes ses couleurs
comme un pré de fleurs sauvages,
prêtes à frémir, à trembler, de toutes ses couleurs
comme les ailes d’un papillon géant,
prêtes à battre comme un coeur ardent,
un coeur-océan,
un coeur-océan de volupté
à un moment donné,
quand on commence à prendre l’habitude, de se lâcher, ainsi,
de passer en mode yin,
cela devient tellement facile, tellement naturel,
il n’y a plus qu’à se laisser aller,
on ne fait plus attention aux frontières,
juste, il y a le désir,
le désir qui se leve comme un grand vent en nous,
qui veut parcourir librement tout notre être,
se frayer un chemin jusque dans le moindre recoin,
le mobiliser, le faire participer,
lier tout cela, ensemble,
faire danser tout cela, ensemble,
complicité, communion, à tous les étages
le grand désir, tapi en nous
qui n’attend que cela,
de pouvoir déployer toute la splendeur irisée et écumante,
de ses vagues,
sans fin
8 décembre 2023 à 18 h 53 min #47742En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipanton lit, de temps à autre,
dans des témoignages, des récits,
sur le plaisir prostatique,
des phrases du genre,
“mon corps se faisait l’amour”,
généralement, accompagnés, d’ailleurs,
d’épithètes élogieux,
du genre,
moments splendides,
expérience unique, expérience extraordinaire,
etc
moi, je traduis cela, par,
mon féminin et mon masculin,
s’étaient particulièrement éveillés,
jusqu’au point de s’étreindre,
de s’entremêler intimement, sans se retenir
sans même s’en rendre compte,
d’un plaisir purement prostatique,
ces personnes avaient basculé,
en un plaisir en mode yin
4 décembre 2023 à 18 h 16 min #47733En réponse à: A l’ écoute de mon corps
modeyinParticipantJe suis dans le 5eme mois de non éjaculation et je ne retouche plus mon sexe avec les mains depuis quelque temps. Mon corps est rempli d’énergie et mon féminin 😍 le matin je n’ai pas envie de me lever tellement c’est bon
2 décembre 2023 à 19 h 07 min #47725En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantil y a de multiples raisons
la plus simple, peut-être, c’est que je suis dans l’accumulation des énergies,
en être de plus en plus sursaturé,
bien entendu, cela sous-entend que je n’ai pas d’interactions avec d’autres,
sinon cela n’a pas de sens
j’ai lu que dans la pratique du tao sexuel,
ils se retiennent d’éjaculer, tout en faisant l’amour, régulièrement
mais ce n’est pas pour moi
mais dans le cours d’une pratique en solitaire, cela fait tout à fait sens,
ainsi, l’intensité et la richesse des sensations, devient de plus en plus superbe
et comme je l’ai déjà écrit,
cela a des bénéfices sur ma santé, aussi,
je reprends la théorie de mon dentiste, plutôt qu’une explication plus ésotérique, genre taoïste,
tout en restant ouvert d’esprit et ne la rejetant pas,
selon lui, c’est l’accumulation des testostérones qui agit , chez moi, comme un anti-inflammatoire naturel,
le fait est que c’est assez miraculeux
car il y a toute une série de douleurs articulaires de type inflammatoire que je ne ressens plus du tout,
genre tendinite du coude, ainsi que épine calcanéenne,
toutes des douleurs qui peuvent être très handicapante, au quotidien,
qui là, m’ont complètement quittée, grâce à cette forme d’abstinence
autre raison, le plaisir pénien, n’est pas très intéressant en solo,
en tout cas, bien, bien, moins que le plaisir prostatique, le plaisir anal
et surtout mon plaisir en mode yin,
le plaisir au féminin, exclut tout contact de ses génitaux avec les doigts,
cela rompt directement ce type de flux qu’on est parvenu à établir en soi,
les sensations repassent en mode pénien
non, je frotte, je presse, j’effleure, mes génitaux, sans arrêt
mais avec les genoux,
le rapport à ses organes sexuels change, du tout au tout,
on passe, presque automatiquement en ce que j’appelle, le mode yin,
le plaisir au féminin, si on se laisse bien aller
les sensations qu’on en tire, sont très très différentes,
bien plus riches, bien plus variées
et on peut pratiquer , ainsi, une fois qu’on a de l’expérience,
sans arriver jusqu’au l’éjaculation,
sans même bander,
tout en obtenant des ondes génitales très intenses
dès que je touche de la main, on retombe direct dans un plaisir pénien
et cela n’a pas grand intérêt,
comparé à ce qu’on peut tirer comme autres types de sensations, de ses génitaux
mais cela, c’est moi,
qui n’a interaction sexuelle, avec aucune autre personne,
qui ai cherché à optimiser et à enrichir le plus possible,
mes pratiques sexuelles en solitaire,
j’ai finalement éliminé complètement la masturbation
et tout plaisir pénien
car bien plus court, bien moins varié, bien plus limité, en solitaire
bon, je sais, il existe l’électrostimulation, par exemple
mais cela ne m’intéresse pas,
il existe aussi des méthodes d’edging
mais cela finit toujours par une éjaculation, même si on la retarde,
µalors qu’avec ma méthode, je considère que je profite bien mieux
de ce que peuvent m’apporter mes génitaux
25 novembre 2023 à 9 h 21 min #47672En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantpour l’obtention du plaisir,
on peut être devenu un expert dans l’établissement du dialogue avec le corps d’autre(s),
condition sine qua non, pour un assouvissement épanouissant, du désir, un instant
mais être, finalement, assez maladroit, pour dialoguer avec son propre corps
cela s’explique par le fait,
qu’on met en route, plus facilement, plus spontanément,
un mécanisme d’effacement du soi,
au contact rapproché d’autres corps,
que quand on est seul
que quand on sollicite uniquement sa propre chair
pour essayer d’y éveiller des feux d’artifice,
sans l’altérité d’une autre chair,
d’un autre désir, d’une autre sensibilité, d’un autre instinct,
sans des gestes, des mouvements, des odeurs, une peau
qui ne sont pas les nôtres
on habite dans notre tête,
ou plutôt, notre intellect, notre moi, y habitent,
en ont fait un donjon, coupé du reste,
pour le meilleur et pour le pire
mais pour se mettre à l’écoute d’un corps,
le sien ou celui d’un ou d’une, autre
il faut qu’ils fassent preuve d’humilité, un moment
et acceptent de s’effacer, plus ou moins,
pour que la tête puisse, à nouveau, faire partie du corps,
refaire partie de l’ensemble,
qu’elle ne soit plus, à nouveau, qu’un organe parmi d’autres,
qu’elle puisse participer, à nouveau,
au grand jacassement continuel qu’il y a dans le sang
certes, la tête n’est pas un organe comme les autres,
elle a des capacités, des pouvoirs, un peu spéciaux,
un peu beaucoup, même
mais elle doit pouvoir se mettre, à un moment donné,
au service du reste , refaire partie de l’ensemble,
pour que notre plaisir, soit un tant soit peu de qualité
et ne se limite pas aux quelques instants de l’explosion de l’orgasme
avec la tête-corps, le corps-tête,
le dialogue est inhérent, le lien est ardent,
la communion est charnelle, spirituelle,
les énergies se mettent à circuler,
dans un réseau plus vaste que l’océan,
les vagues de sensations à danser à perte de vue,
la volupté peut se généraliser à tout notre être, au monde entier,
monter en puissance, sans aucune limite
et la jouissance, déjà, pointe le bout de son nez curieux,
à tout bout de champ
le terrain est devenu propice,
le corps et l’esprit, sont réunis, un moment,
en un gigantesque bac à sable
où le désir peut batifoler
dans le plaisir en solitaire, (ou pas du tout en solitaire, d’ailleurs)
c’est une affaire d’ébat entre le masculin et le féminin, avant tout,
en action, en solo,
on devrait pouvoir complètement oublier son genre,
s’autoriser tous les écarts, faire fi de tous les tabous
pour pouvoir s’explorer sans fin
et goûter au potentiel illimité de sa chair
mais, bien sûr, toujours,
dans le respect absolu de celle-ci
25 novembre 2023 à 0 h 50 min #47671En réponse à: A l’ écoute de mon corps
augnatParticipantJe veux dire que chez tous les intervenants de ce forum (si je compte bien, on est quatre réguliers et quelques occasionnels en ce moment), on retrouve cette cristallisation du féminin qui revient dans ce qu’on écrit.
Pour moi, la découverte de ma prostate m’a carrément réconcilié avec ma sexualité. Je m’étais toujours senti mal à l’aise dans ce corps et ce qu’il renvoyait, d’une manière en grande partie liée au sexe, ce machin au milieu des jambes dont je ne savais pas quoi faire, source (fantasmée) de rejet ou de dégoût se propageant à toute ma personne, qu’il soit érigé ou flasque, mais en même temps élément central dans l’intimité, ce qui créait chez moi une ambivalence que je gérais mal. J’avais fini par m’accommoder du sexe à deux (toutes les dames qui l’ont approché de près se sont déclarées satisfaites), mais la masturbation était toujours accompagnée d’un sentiment de honte une fois passé le point de non-retour, et encore plus si elle était accompagnée d’un support visuel. Tout ça ce sont des névroses complètement personnelles. J’ai toujours placé le féminin bien au-dessus du masculin, avec une tendance à sublimer le féminin et à rabaisser le masculin.
Eh bien, tout ça s’est, lentement mais sûrement, largement évaporé depuis cette découverte, maintenant qu’une part féminine s’est immiscée dans cette dynamique et que j’arrive à faire dialoguer les deux de manière fluide. Quand je me livre à ça, je ne me pose plus la question de l’autre, qui était toujours présent à mon esprit, même quand j’étais seul. Je vais au gré de mes envies dans ce temps qui n’est que pour moi. Je me sens enfin légitime dans mon désir. Et c’est une vraie libération.
Ta session d’il y a deux jours avait l’air assez incroyable, est-ce que tu as réussi à en avoir d’autres aussi intenses depuis ?
22 novembre 2023 à 2 h 13 min #47651En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantsous la douche bien chaude,
avec des torrents d’eau qui dévalent sur ma peau,
qui m’enveloppent de leur ruissèlement en continu,
cela me donne tellement envie de me caresser
mes paumes se posent sur les seins, les pressent, les frottent,
j’adore approcher le doigt, lentement, de ma crevasse,
derrière, entre les fesses
descendre dans l’ornière, remonter, redescendre,
tourner un peu là, à la lisière,
faire des ronds, quelques figures de style
puis plonger dans l’abysse chaud et bien humide
qui glisse, pour l’instant, avec toute l’eau, comme s’il était lubrifié,
une contraction arrive à sa rencontre de mon doigt,
semble l’envelopper, immédiatement, de toutes parts,
le compresser, chercher à comme l’avaler, l’assimiler,
se souder de tous les côtés, à lui
je frotte, je presse, avec les cuisses, mes génitaux,
les gardent bien prisonniers, un moment
et les tord, avec mes mouvements, dans tous les sens,
comme les sensations varient constamment,
quelle gamme voluptueuse
mes hanches se mettent à danser irrésistiblement,
je défie toute personne,
à venir frotter lascivement, avec ses cuisses,
ses bijoux de famille
et ne pas avoir les hanches qui se mettent à danser, de plus en plus
à condition d’oser, bien se laisser aller,
de bien se laisser entraîner, sans rien retenir
j’écartais les cuisses, à présent,
mettant les génitaux, hors jeu, pour l’instant,
à la prostate, désormais, de faire tout le boulot,
là en bas
la sensation de pénétration, directement,
se fait omniprésente,
je sens le masculin et le féminin,
à présent, totalement qui collaborent ,
qui collaborent à cette sensation de pénétration,
pour que je la vive le plus pleinement, possible,
le plus richement, possible,
avec toute la puissance dont ils sont capables
qu’ils me la fassent bien vivre sous tous les angles,
sous toutes les coutures,
dans tous les replis de mes entrailles,
en volupté 3D
la rendre, incroyablement, réaliste,
ressentie dans la chair
je succombe de plus en plus,
une densité velouteuse est partout en moi,
semble remplacer tout mon être,
en haut, mes doigts pressent juste les seins,
les soulèvent, les poussent vers les côtés,
les frottent avec ardeur,
plus la force de les déplacer plus, pour l’instant
comme mon bassin est en feu,
des mouvements d’aller retour m’embrasent,
mon cul est à la fête, splendidement,
j’ahane, je miaule, je gémis,
je suis pris de frémissements, de convulsions,
je ne retiens rien,
je me laisse aller, entièrement, à cette sensation de pénétration,
sans aucune honte, sans aucun tabou
mes hanches bougent comme celles d’une femme en rut
qui se fait labourer par son amant
18 novembre 2023 à 11 h 02 min #47598En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipanton pourrait imaginer, qu’avec les jours passant,
d’énergie sexuelle s’accumulant, de plus en plus,
et que par conséquent, de corps devenant de plus en plus réactif,
qui fait qu’au moindre contact,
l’intensité, la richesse, de ce que l’on perçoit,
s’étant développé de manière tellement exponentielle
on pourrait imaginer que dans un tel état,
qu’on se bécote soi-même, qu’on s’asticote, à tout bout de champ,
qu’on n’y tient pas et qu’on s’envoie en l’air , le plus possible,
qu’on n’est plus qu’une bête en rut, du matin au soir
et je ne parle même pas de la nuit
mais non,
chez moi, en tout cas, ce n’est pas du tout le cas,
tout au contraire, ces derniers jours, je pratique de moins en moins,
je semble m’assagir de plus en plus
et je sens que ce n’est pas juste passager
mais que c’est bien le fait, la conséquence
que ma chair soit de plus en plus sursaturée, sur-engorgée, sur-imbibée,
de ces énergies
je perçois une sorte de bien être généralisé, de plus en plus,
pas à proprement parlé, sexuel,
juste, je plane un peu, comme cela, en douce, dans ma chair,
me sens bien, vraiment bien, inhabituellement bien,
juste à être là, dans l’instant, avec ce corps,
à habiter dedans,
à sentir cette chair chaude, douce, tellement vivante
une sorte de discrète, légère, béatitude, de tous les instants
ponctuée, tout de même, de petits montées de plaisir
provoquées soudainement, spontanément,
par un geste, un mouvement, une position de mon corps
ou alors que je lance quelques contractions,
me caresse un peu, quelques instants
cela provoque chez moi, immédiatement, un basculement ,
je commence à vivre mon corps au féminin,
tellement intégralement, tellement totalement,
c’est magiquement troublant,
une sorte de transformation à la docteur Jekill et mister Hyde
mais en infiniment agréable, en infiniment voluptueux, en infiniment transgressif
comme un bref tsunami d’une telle qualité qui me traverse,
des sensations d’une finesse, d’une précision, d’une intensité,
à vous couper le souffle
une vague de volupté,
comme une sculpture vivante, géante, ciselée,
par le burin d’un volcan d’amour
qui passe un instant,
éblouissant ma chair,
me bouleversant de fond en comble,
me mettant plein d’étoiles soyeuses, dans la tête,
des larmes de bonheur, même, souvent, dans les yeux
je me satisfais de cela, plus de séance au lit,
juste quelques secondes ici et là,
quelques secondes de communion intense avec mon corps,
de chevauchée, ensemble, comme cela, à la dérobée
perfection du moment,
brève félicité, épanouissement instantané,
ailes géantes colorées qui se déploient un peu partout sur mon univers,
battant, battant, battant,
tellement doucement mais tellement irrésistiblement
parfois, je me saisis de mes seins, les triture un peu, les palpe, les presse,
ils deviennent comme des globes de chair délicieusement souple, élastique,
rayonnant, irradiant, de chaleur voluptueuse
je fais monter une contraction
et le ciel s’entrouvre,
un instant, une armada d’anges dévale la pente,
viennent me cueillir,
viennent me pénétrer de tous les côtés, de leur substance velouteuse et chaude,
je me rends à eux, je m’ouvre à eux, me laisse emplir par eux
et puis, plus rien,
le quotidien revient, est partout en moi, sur moi, sous moi
mon corps n’existe plus que comme un véhicule anonyme
l’extraordinaire, l’incroyable, a eu lieu, un moment,
il a disparu, il s’est envolé en fumée,
je porte mon secret comme un bienheureux
12 novembre 2023 à 14 h 12 min #47519En réponse à: Orgasme du gland aneroless
PetitsPlaisirs76ParticipantSalut Augnat
Non, car l’intérêt que je porte sur les “nouveaux plaisirs” concerne aussi le plaisir féminin et je lui en fait profiter en “douce”.
Ex : Le massage délicat de la zone striée dans la partie supérieure à l’entrée du vagin, manifestement ça “chauffe”.
: Avant elle aimait me caresser les tétons mais je ne supportais pas, maintenant elle s’aperçoit que ça me fait monter aux rideaux, tout le monde est content.Mme et moi avons 75 ans et nous sommes très bien ensemble, pour des problèmes de confort du sommeil nous faisons chambre à part depuis 23 ans,
je viens la rejoindre dans son lit tous les matins pour une demi-heure de câlins avec, en fonction de l’ambiance, des caresses qui peuvent aller,
parfois, jusqu’à une belle excitation mutuelle et orgasme pour elle, mais pas d’éjaculation pour moi, je n’aime pas le matin.
Mes séances en solitaire maintiennent ma libido et comme je suis très caressant, Mme se fait régulièrement mettre la main aux fesses et peloter les seins,
pour son plus grand plaisir physique et moral, car ça veut dire que tout va bien.
Pour des “rapports” plus complets, nous organisons des plans culs, tel jour à telle heure, au pieu, ça nous permet de se préparer mentalement et pratiquement
(tenues, accessoires, etc ).
C’est toujours son plaisir qui est prioritaire, après son premier orgasme elle s’occupe de moi avec la bouche et un doigt, nous avons pris conscience tardivement de la capacité orgasmique de nos anus.
Une pénétration peut parfois clore la séance mais ce n’est pas le but final, ça ne peut être qu’un plus.Je vous rassure, parfois ça ne marche pas, les corps ne veulent pas suivre, ce n’est pas grave on a quand même passé un bon moment.
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