20 réponses de 1,241 à 1,260 (sur un total de 1,430)
  • Auteur
    Résultats de la recherche
  • #25194
    bzo
    Participant

    eh bien pour moi, ces deux-là, lors d’une séance, vont se faire l’amour,

    Je n’en suis pas là, mais je dirais que dans le plaisir prostatique c’est plus le féminin qui s’exprime.

    euh, ce n’est absolument pas contradictoire,
    je n’ai pas arrêté d’en chanter les louanges à longueur de message depuis un certain temps
    à quel point le féminin s’est emparé désormais de mon corps durant la séance
    et à quel point c’est fantastique

    simplement je me suis rendu compte
    qu’il y avait malgré tout une infime partie qui restait masculine tout le long,
    je vais m’en expliquer plus bas,
    quelque chose de nécessaire, pour reprendre une métaphore utilisée plus haut,
    le baril de poudre a besoin d’une mèche enflammée

    ______________________________

    la sensation de pénétration, cette puissante sensation que l’on obtient avec son sexe dur
    quand celui s’enfonce dans un vagin ou plus bas,
    et puis la non moins puissante sensation
    de sentir ce bout de chair tout gorgé de sang pénétrer dans vos chairs,
    j’en ai acquis la conviction, sont deux sensations très proches,
    assez similaires en fait

    cette sensation de pénétration est très forte aussi avec le masseur
    mais assez vite elle va se transformer, ce que l’on va sentir au fur et à mesure qu’on évolue,
    c’est la sensation d’être pénétré, c’est ce qui m’est arrivé.

    Cependant depuis peu, je me suis rendu compte que ce que je sentais en fait,
    ce sont les deux sensations en même temps,
    en même temps la sensation de pénétration et en même temps la sensation d’être pénétré,
    c’est la même chose en fait
    ou alors elles ont totalement fusionnées pour ne plus en former qu’une.
    C’est bien déjà toute la dualité masculin-féminin
    qui est à l’oeuvre à l’entrée de votre fondement sur le chemin vers votre prostate

    il y a donc bien une infime partie de moi qui reste masculine quelque part tout le long,
    mon sexe est flasque et hors jeu, un paria intouchable durant la séance
    mais ce que mon sceptre dressé en d’autres circonstances avec un(e) partenaire
    m’obtient comme première et forte sensation quand il s’enfonce dans un sexe ou dans un anus,
    est bien là,
    fusionné à la sensation-même déclenchée chez l’autre qui est pénétré(e),
    cette sensation mâle qu’apporte un sexe rigide est bien là
    et reste tout le long de la séance en plus des cent mille autres sensations de plaisir,
    et est, selon moi, le déclencheur, la fameuse mèche dont je parle plus haut
    dont a besoin le baril de poudre féminin qu’est devenu tout le reste de mon corps durant la séance

    #25189
    bzo
    Participant

    Quelle aventure !

    bravo!!!
    tu me rappelles de sacrés souvenirs…

    ces dernières semaines, je me suis surtout appliqué à faire monter aux commandes
    ce que j’appelle “le féminin de nos profondeurs”
    maintenant que le processus est à peu près bouclé,
    il est temps que je me me remette en quête de super O, d’orgasmes qui explosent tout,
    que je m’applique en prenant mon temps et sans plus expérimenter,
    que je me lâche complètement sans m’observer

    avec ce que j’ai en plus désormais avec ce féminin aux commandes,
    une intensité accrue, une diversité complètement renouvelée et enrichie,
    et puis cette sensation si forte, si extraordinaire de faire l’amour durant ma séance,
    je n’ose pas imaginer ce que cela va être
    quand je vais atteindre à nouveau ces sommets que tu as décris dans ton dernier message

    je subis encore un orgasme….

    Quelle description, on sent bien que ça a été presque violent….

    presque?
    tu n’y es pas, cela a surement été très, très violent

    je me souviens quand j’ai été quelques fois dans ces états,
    c’était d’une violence extraordinaire,
    au beau milieu de ces orgasmes ultra-puissants
    j’avais constamment la sensation qu’à peine une cloison très fine me séparait
    d’une douleur tout aussi forte que le plaisir que je ressentais,
    c’était fascinant, je jouissais à en perdre la tête
    et je sentais que je côtoyais à l’effleurer une douleur équivalente

    du coup je comprends mieux les tendances sado-maso,
    où le douleur est supposé se convertir en plaisir quelque part,
    j’arrive à imaginer
    que ce genre de mécanisme puisse opérer après avoir vécu ce que je décris plus haut,
    qu’il y a seulement une frontière ténue entre le plaisir et la douleur

    #25179
    Jieffe
    Participant

    votre approche et votre technique deviennent suffisamment habiles et appropriés
    que le rewiring s’accomplit au fur et à mesure
    et non le contraire

    Je suis assez d’accord, pour ce que j’en entrevois. Je serais tout de même un peu plus nuancé, et je dirais que ça se fait en même temps. C’est pour cela que je parle d’apprentissage. Lorsque tu apprends, un geste professionnel, un instrument…. tu crées des connexions neuronales. Je pense qu’il en est de même pour le plaisir prostatique.

    eh bien pour moi, ces deux-là, lors d’une séance, vont se faire l’amour,

    Je n’en suis pas là, mais je dirais que dans le plaisir prostatique c’est plus le féminin qui s’exprime. D’abord parce qu’il y a pénétration, et surtout que le plaisir se diffuse partout dans le corps, et que le corps entier devient sensible, devient un organe sexuel. Et ça pour moi, c’est extrêmement nouveau. Je ne sais pas comment vous vivez vos orgasmes péniens, mais en ce qui me concerne, je n’ai pas vraiment de plaisir durant une bonne partie du coït, ou faible, et puis il arrive, monte rapidement, éjaculation et c’est terminé. Globalement en ce qui me concerne, la période de plaisir sur un coït de 15 mn ne doit être de 1 mn environ. Je parle de plaisir sexuel, physique. Bien sûr il y a d’autre plaisir durant l’acte, mais ils sont à mon sens moins intenses et plus cérébraux.
    Je serai d’ailleurs intéressé d’avoir d’autres avis d’hommes la dessus.
    Pour ce que j’ai vécu du plaisir prostatique, il monte plus lentement, est plus fragile, est diffus et envahit le corps entier de telle sorte que la moindre caresse est perçue comme un acte sexuel. Il dure plus longtemps et est plus satisfaisant, plus comblant (c’est pas beau, je n’ai rien trouvé d’autre et ça existe 🙂 ). Ce sont essentiellement pour ces raisons que je pense que c’est plus la part féminine qui s’exprime dans le plaisir prostatique, mais ce que tu dis est intéressant, et j’attends avec impatiente ton retour sur cette piste que tu comptes explorer.
    As tu été voir le sujet de Lucky ici et d’Hyménée ici. Je ne les ai pas relu, mais je me souviens que nous avions pas mal discuté de cette dualité. Tu trouveras peut-être des éléments qui t’intéresseront.

    #25178
    bzo
    Participant

    dans un autre thread, on parle du rewiring
    mais le rewiring, il faut aller le chercher, il ne viendra pas tout seul.

    personnellement je crois que c’est parce peu à peu,
    votre approche et votre technique deviennent suffisamment habiles et appropriés
    que le rewiring s’accomplit au fur et à mesure
    et non le contraire

    les gens dont on dit qu’ils ont des prédispositions,
    c’est que plus ou moins instinctivement ils pressentent la bonne technique et la bonne disposition d’esprit
    pour rapidement se connecter à leur prostate et aux sensations qu’elle fait naître

    _________________________

    se faire l’amour,
    est-ce qu’on peut formuler autrement cette expression?

    Tout le monde sait, et plus particulièrement les gens par ici,
    qu’on a du masculin et du féminin en nous,
    eh bien pour moi, ces deux-là, lors d’une séance, vont se faire l’amour,
    tout le petit miracle du plaisir prostatique consiste en ce improbable et farfelu accouplement.

    Avec un seul corps ils vont se débrouiller, l’un servant de mèche
    et l’autre de baril de poudre, la prostate servant d’entremetteur

    Comment est-ce possible? Je vais explorer cette piste tranquillement dans l’avenir

    ___________________________

    pour ceux qui ont la prostate bien éveillée déjà,
    lors d’une séance particulièrement réussie où vous êtes déjà bien avancé dans votre plaisir,
    gardez le masseur tout contre votre prostate
    tout en vous caressant le flanc ou le sein lentement, enfin ce que vous voulez,
    et soyez bien attentif à ce qui se passe à ce moment aux alentours.
    Avec un peu d’habitude, vous allez sentir comme les sensations prostatiques
    accourent immédiatement sous la peau à la rencontre de vos mains
    délicieuse extension de territoire,
    elle a le pouvoir de prendre totalement possession de vous,
    que votre corps ne soit plus qu’une extension complètement en son pouvoir
    où Elle fait ce qu’elle veut

    #25144

    En réponse à: Mon petit journal

    bzo
    Participant

    je voulais vraiment mettre l’accent sur la progressivité du processus,
    c’est très important, cela vient lentement, une avancée appelle l’autre,
    il n’y a pas moyen de sauter les étapes

    une fois que les pulsions, l’instinct peuvent bien monter pour prendre les commandes,
    si tu es bien attentif, si tu es bien ouvert, tu commenceras à sentir peu à peu leur ambivalence,
    qu’ils ont un versant masculin et un versant féminin

    A toi à ce moment d’accepter de plus en plus leur versant féminin,
    après c’est une question de s’en laisser habiter de plus en plus
    et cela ne se fait pas en un jour,
    c’est beaucoup une question d’oser à un moment donné, cela sera très progressif,
    c’est pas une question de se dire
    “oh je vais me caresser et bouger le bassin comme si j’étais une femme”,
    cela doit monter de l’intérieur
    mais à un moment, il faudra oser se laisser aller à ces pulsions,
    après une fois la barrière brisée, on s’y habitue vite

    #25128
    bzo
    Participant

    je me suis procuré un masseur vert, c’est mon petit sapin de Noel à moi,
    quand il est bien enfoncé dans mon fondement, il y a mes boules pour le décorer

    blague à part, troisième soirée de suite où j’ai eu une séance délicieuse,
    je suis à peu près sûr d’avoir franchi un nouveau cap,
    malgré toute la puissance de ce que j’ai pu éprouver jusqu’ici,
    tout cela manquait terriblement de stabilité,
    pour reprendre une analogie avec une radio en ondes courtes,
    la qualité de la réception était très variable
    mais désormais je ressens dans ma chair
    tout ce qui monte comme sensations sans affaiblissement du signal,
    je ne décroche plus un seul instant, pleine puissance à plein temps

    mais je n’en parle pas plus pour l’instant,
    j’attends encore quelques séances pour plus en parler
    mais il semble bien que cela aura été mon cadeau de Noel cette année

    j’ai décidé de m’acheter cette webcam en janvier et tout le matériel nécessaire,
    un trépied pour pouvoir filmer sur mon lit et puis un câble de rallonge jusqu’à l’ordinateur,
    je pense à la Logitech C920, d’après ce que j’ai lu, elle devrait faire l’affaire.

    je suis arrivé à un point dans mon parcours où je voudrais essayer de partager mon expérience,
    faire voir, faire sentir si possible
    ce que c’est quand le féminin dans nos profondeurs
    vient totalement prendre le contrôle de notre séance,
    essayer de faire entrevoir à quel point c’est extraordinaire,
    à quel point c’est unique comme expérience

    je veux aussi faire voir
    qu’il y a une tout à fait autre façon aussi de pratiquer le massage prostatique
    que ce que l’on voit ou ce qu’on lit habituellement sur le sujet,
    une technique beaucoup plus dynamique, plus en mouvement,
    avec beaucoup de changements de positions, beaucoup de variété à tous les niveaux,
    angles de pressions sur la prostate, mouvements du masseur, caresses, etc

    se faire l’amour, c’est s’abandonner, se laisser posséder,
    et puis c’est jouir de tout le corps,
    je veux partager cela

    #25127

    En réponse à: Mon petit journal

    bzo
    Participant

    je voudrais revenir encore une fois ce sur message qui a pu éveiller en toi
    quelque inquiétude et quelque doute sur cette démarche
    de favoriser le féminin en nous dans nos profondeurs
    pour prendre les commandes de notre corps durant la séance

    je me rends compte que mon exaltation, mon enthousiasme
    à louer les bienfaits et les sensations de cette voie tels que je les ressens maintenant
    que le processus est à peu près complet chez moi,
    peuvent se révéler contre-productifs si je ne prend pas les précautions oratoires appropriées

    je veux dire par là que présenter l’ensemble de ce processus
    tel que je l’ai identifié et parcouru jusqu’ici en un bloc compact,
    sans aucun recul avec toutes ses difficultés présentées en une fois
    et surtout sans le remettre dans son contexte temporel,
    peut paraître pour quelqu’un qui n’en est pas au même stade,
    comme le mettre face à une paroi rocheuse quasi verticale à escalader,
    cela peut fait naître un sentiment de doute et de découragement

    alors que remettre tout cela dans son contexte temporel,
    c’est-à-dire qu’il s’agit là de nombreuses étapes échelonnées dans le temps,
    permet de voir tout ce processus tel qu’il est en réalité,
    certes un sommet à atteindre, une pente donc quelque part avec ses épreuves à surmonter
    mais avec un dénivelé raisonnable , une pente douce en fait,
    car chemin à parcourir qui s’étale sur des mois, voire des année
    selon l’assiduité de chacun
    même si certaines étapes seront plus raides, plus difficiles que d’autres

    #25121

    En réponse à: Mon petit journal

    bzo
    Participant

    Autre chose, j’ai toujours été persuadé que ça ne me posait aucun problème de laisser cette part féminine s’exprimer, et soudain j’ai un doute, comme une légère crainte, alors que j’en ai envie. C’est très troublant et je ne connais pas l’origine de cette crainte. En fait j’ai pu lire le long des divers témoignages que beaucoup d’entre nous ont rencontrés ce problème de dualité et qu’ils ont dû y travailler, se poser plein de questions pour l’accepter ou non. J’étais persuadé que je n’aurais pas ce problème, j’étais confiant. Je me rends compte à la lecture de ton message que ça ne va peut-être pas être aussi facile que je le pensais!

    ne te laisse pas déconcerter, déstabiliser par ce que j’ai écrit,
    je suis désolé si ce que j’ai pu écrire, a pu jeter un trouble
    sur le bien-fondé de cette démarche de faire monter le côté féminin de nos profondeurs
    lors de la séance

    des lignes du genre:

    cela ne se fera pas un jour,
    ce sont des barrières à surmonter et des tabous à exploser peu à peu
    car tu sentiras que si tu te laisses aller à cet versant féminin de tes profondeurs,
    par exemple, que tes hanches, ton bassin commenceront à bouger comme ceux d’une femme
    et quelque part tu vas résister à cela car c’est déstabilisant,
    on a nos mouvements, nos gestes d’homme chevillés au corps,
    idem pour les mains, la façon dont elles vont commencer à caresser ton corps,
    sera là aussi de plus en plus troublante car cela n’aura pas grand chose à voir
    avec la façon dont tu caresses ta femme ou bien tu te caresses encore sans doute pour l’instant

    en me relisant, je me rends compte que j’ai été beaucoup trop loin,
    emporté par mon enthousiasme par rapport à un phénomène qui s’empare maintenant entièrement de moi durant mes séances, j’ai un peu trop laissé libre cours à mon lyrisme.

    Cela correspond à mon ressenti, là c’est vrai
    mais à quel point cela correspond à la vérité, je n’en sais rien en fait comme tu le suggérais dans un autre message,
    rien que pour cela, je vais m’acheter une petite caméra pour voir
    à quel point vraiment mes mouvements, mes gémissements, mes caresses deviennent féminins.
    En ressenti en tout cas, je les perçois comme totalement féminin et c’est divin comme sensation en soi
    en plus du plaisir proprement parler que tout cela génère.

    Par contre le reste de mon texte, je l’assume à 100%
    et correspond totalement à la façon dont dont j’ai vécu
    cette lente prise de possession de la part féminine en moi
    de mon corps durant la séance,
    prise de possession qui te fait ressentir durant la séance
    ton propre corps, tes gestes, tes mouvements, tes caresses comme féminin durant la séance

    tout cela vient tout seul, je n’essaie pas d’avoir des “mouvements féminins”, etc,
    j’espère que c’est bien clair

    #25101

    En réponse à: Mon petit journal

    Jieffe
    Participant

    Bonjour bzo,

    Je reviens sur ton message.

    tu devrais vraiment pas faire attention à ce genre de détails,

    Je ne m’en soucie pas vraiment, je le note pour l’avenir, ça aura peut-être une importance quelconque, ou pas. J’ai remarqué que beaucoup de débutants se focalisent sur les contractions, en particulier involontaires. Je ne pense pas que ce soit quelque chose sur laquelle il faut se polariser. C’est pourquoi je l’ai écrit, lorsque je serai parvenu comme toi à des orgasmes interstellaires (si j’y parviens 😀 ), je pourrais alors affirmer que les contractions involontaires n’ont jamais été une priorité pour moi, et qu’il n’est donc pas nécessaire d’en faire sa préoccupation principale.
    Tu comprends ma démarche?

    laisse ton corps se débrouiller tout seul avec,
    tu seras étonné à quel point tu vas faire un bond en avant
    dans le vrai relâchement, dans le vrai abandon,
    qui est un processus entièrement mental, entièrement dans notre tête donc

    Ça en revanche, il faut que j’y travaille. Je m’aperçois que je suis peut-être un peu trop dans l’observation. Je pense tout de même qu’il faut maintenir une certaine attention à ce qui se passe dans ton corps, tout au moins au début, mais il faut certainement trouver le bon ratio entre attention et relâchement. D’autre part, comme je l’ai écrit, je pense qu’il est normal en période d’apprentissage d’être dans l’observation. Tu notes un peu chaque détail parce que c’est nouveau. Avec la pratique, ça devient de moins en moins nouveau, et tu fais moins attention à ce détail qui a occupé tout ton esprit la première fois qu’il est apparu.

    Pour le reste de ton message, j’avoue qu’il me trouble et me fait poser pas mal de questions. J’y reviendrai parce que je sens qu’il y a là matière à réflexion et qu’il y a quelque chose de profond. Mais c’est pour le moment très brouillon dans ma tête, il faut que je mette de l’ordre. Je sens que tout est là, pas forcément à sa place, et qu’il y a des parties cachées, que j’aimerais révéler. En fait, et c’est ce qui est troublant, depuis longtemps je suis persuadé qu’il y a en chacun de nous une part féminine (comme une part masculine chez les femmes, mais ce n’est pas l’objet) et que nombre d’entre nous l’étouffe. C’est ce que tu écris. Mais ce qui me trouble, c’est que j’étais persuadé que je laissais une grande partie de ce côté féminin s’exprimer chez moi, et je me rends compte à la lecture de ton message que j’en suis loin.
    Autre chose, j’ai toujours été persuadé que ça ne me posait aucun problème de laisser cette part féminine s’exprimer, et soudain j’ai un doute, comme une légère crainte, alors que j’en ai envie. C’est très troublant et je ne connais pas l’origine de cette crainte. En fait j’ai pu lire le long des divers témoignages que beaucoup d’entre nous ont rencontrés ce problème de dualité et qu’ils ont dû y travailler, se poser plein de questions pour l’accepter ou non. J’étais persuadé que je n’aurais pas ce problème, j’étais confiant. Je me rends compte à la lecture de ton message que ça ne va peut-être pas être aussi facile que je le pensais!
    Mais c’est bien, je pense que ton message va me faire avancer.

    par exemple, que tes hanches, ton bassin commenceront à bouger comme ceux d’une femme

    Alors ça, ça m’arrive, mais c’est aussi la partie émergée de l’iceberg. Il ne suffit pas de se mouvoir comme une femme pour être une femme, ou tout au moins pour se sentir femme. Il faut un profond changement dans son esprit. C’est ce changement qui te fera agir comme une femme, et non pas le contraire. Enfin, à mon sens.

    Je te remercie sincèrement pour ton message, tu as mis dans l’mille en ce qui me concerne. Mais j’ai besoin d’y réfléchir, de mettre de l’ordre dans mes pensées, de poser tout ça.

    Tu le dis bien:

    cela ne se fera pas un jour

    #25089

    En réponse à: Mon petit journal

    bzo
    Participant

    j’avais du mal à détendre les muscles de mon anus. Lorsque je prends conscience qu’ils sont contractés (ça n’est que très léger) je les détends

    tu devrais vraiment pas faire attention à ce genre de détails,
    laisse les tensions physiques se faire et se défaire toutes seules,
    laisse ton corps se débrouiller tout seul avec,
    tu seras étonné à quel point tu vas faire un bond en avant
    dans le vrai relâchement, dans le vrai abandon,
    qui est un processus entièrement mental, entièrement dans notre tête donc

    il y a un moment, ton instinct et tes pulsions pourront commencer à monter sérieusement
    et venir prendre les commandes de ton corps durant la séance
    là si tu es ouvert, curieux, intéressé
    (ce dont je n’en doute pas un instant compte tenu de tout ce que j’ai lu de toi),
    un autre choix poindra peu à peu à l’horizon de ton plaisir maintenant très consistant,
    cette proposition de tes profondeurs questionnera désormais constamment ta pratique:
    un peu d’elle et beaucoup de lui, beaucoup d’elle et un peu de lui,
    entièrement elle et rien de lui ou entièrement lui et rien d’elle,
    toute la gamme des nuances en fait entre ces deux pôles
    entre lesquels oscillent nos profondeurs, selon moi

    voilà comment je vois les choses,
    notre instinct , nos pulsions sont comme un iceberg,
    il y a une partie émergée, c’est la part masculine,
    c’est cette part quand le moment deviendra de plus en plus propice
    qui montera d’abord et qui prendra les commandes de ton corps,
    à partir du moment où ton relâchement, ton abandon deviendront suffisants
    mais plus ou moins rapidement tu prendras conscience
    que cet instinct, ces pulsions sont à double versant,
    l’autre versant, c’est la partie la plus vaste, c’est la partie sombre,
    la partie mystérieuse, la partie immergée de l’iceberg,
    tu auras le choix d’accepter cet autre versant
    encore une fois, si tu es suffisamment ouvert, curieux, intéressé
    ou de n’y pas y faire trop attention comme sans doute font la plupart des gens
    ou carrément de le rejeter comme certains le font aussi sans doute

    cela ne se fera pas un jour,
    ce sont des barrières à surmonter et des tabous à exploser peu à peu
    car tu sentiras que si tu te laisses aller à cet versant féminin de tes profondeurs,
    par exemple, que tes hanches, ton bassin commenceront à bouger comme ceux d’une femme
    et quelque part tu vas résister à cela car c’est déstabilisant,
    on a nos mouvements, nos gestes d’homme chevillés au corps,
    idem pour les mains, la façon dont elles vont commencer à caresser ton corps,
    sera là aussi de plus en plus troublante car cela n’aura pas grand chose à voir
    avec la façon dont tu caresses ta femme ou bien tu te caresses encore sans doute pour l’instant

    et ainsi de suite, chez moi où le processus maintenant est à peu près complet,
    c’est désormais plus du tout mon corps que je ressens durant la séance
    mais un corps de femme, un sexe humide de femme entre les jambes, des seins gonflés par le désir,
    je me caresse et bouge sans aucune retenue comme une femme,
    je gémis, je râle et je hurle aussi sans retenue comme une femme

    et je peux te dire que c’est magique comme sensation
    quand tout est bien en place et tourne comme il le faut

    #25088
    bzo
    Participant

    Ce que je veux dire, c’est que les femmes (la mienne en tout cas) sont très certainement plus conscientes que nous que l’état d’esprit est primordial pour atteindre l’orgasme, et que lorsqu’elle n’y parvienne pas, ça n’est pas un problème et ne remets aucunement en cause leur capacité à jouir.
    Nous devrions prendre exemple sur elles, si nous sommes convaincu que l’orgasme prostatique est semblable à l’orgasme féminin, tout au moins l’orgasme vaginal.

    c’est très intéressant ce que tu écris là et très juste

    de plus en plus juste ,
    au plus notre plaisir prostatique est fournie par elle, au plus elle mène notre séance

    #25081
    Jieffe
    Participant

    Dommage que ce sujet n’est pas bien fonctionné, et que nous n’ayons pas eu de témoignage de la gent féminine.
    Lucky et Hyménée de mémoire était très câblé sensation féminine et part de féminité.

    #25079
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Andraneros,

    Merci pour ta réponse.
    Peux tu nous en dire plus sur ta pratique? Tu restes finalement assez secret sur ce point même si tu interviens beaucoup, mais tu ne vas pas t’en tirer comme ça! 🙂
    En fait tu te livres au fil des discussions de uns et des autres, alors recentrons un peu tout ça ici, sur ta discussion à toi si tu veux bien.
    Ce que j’aimerais savoir, c’est quelle est ta fréquence de pratique (approximativement bien entendu), dans quel cas pratiques tu (envie, parce que ça fait longtemps….) ?
    Je suppose que tes séances ne se ressemblent pas en intensité, mais est ce qu’Andraneros fait des séances qui font choux blanc, ou sont elles juste plus ou moins intenses?
    Est ce que tes orgasmes ressemblent toujours à des Calm Seas O’ ou arrivent-ils qu’ils soient plus agités?
    Tu dis recommencer à utiliser le Progasm, mais utilises tu aussi l’Helix, quelle est ta préférence et lequel des deux utilises tu de façon plus régulière?
    Enfin, peux tu nous en dire plus sur

    Ça continue avec la perception puis l’acceptation que ces nouvelles sensations peuvent correspondre à une part « féminine » de mon être. Je me découvre être à la fois masculin et féminin sans lutte entre ces deux pôles, réconcilié avec mon corps.

    Comment cela se traduit il chez toi? Quel a été ton cheminement dans ce domaine, qui m’intéresse tu le sais.

    je sais, ça fait beaucoup de question, mais je suis un abominable curieux, et je suis persuadé que ce n’est pas un vilain défaut.
    Je ne me sentirai pas offensé si tu ne souhaites pas répondre.

    #25075
    Jieffe
    Participant

    Et bien serrons nous la main.
    Je ne suis pas et de loin aussi avancé que toi, mais j’ai passé la journée d’hier assez excité, et relativement confiant suite à mon expérience de la veille, et bien séance complètement ratée hier. Je vais la décrire succinctement sur mon petit journal
    bzo, je ne vais pas dire que je me réjouis de ton échec, mais c’est rassurant pour moi de voir que des pratiquants aussi avancé que toi peuvent se rater.
    Je me permets d’écrire ça parce que je sais que chez toi ce ne sera que passager.
    Allez, un petit repos ne te fera pas de mal, et contribuera à rendre tes prochaines séances extraordinaires.
    Cela montre comme tu l’as écrit il me semble que ce plaisir est fragile, qu’il faut rester humble face à lui, et que rien n’est jamais acquis. Il doit beaucoup dépendre de notre état d’esprit.
    Ma femme est une femme qui connaît bien son corps, et qui était capable d’avoir des orgasmes forts et puissants (selon ce qu’elle me disait) pratiquement à chaque fois que nous faisions l’amour. Les derniers temps que nous avons fait l’amour, elle ne parvenait pas à l’orgasme. Elle m’a dit que c’était lié à elle (elle connaît des passages difficiles depuis quelques années). Elle m’a dit ça d’une façon qui ne laissait pas de place au doute, et sans inquiétude.
    Ce que je veux dire, c’est que les femmes (la mienne en tout cas) sont très certainement plus conscientes que nous que l’état d’esprit est primordial pour atteindre l’orgasme, et que lorsqu’elle n’y parvienne pas, ça n’est pas un problème et ne remets aucunement en cause leur capacité à jouir.
    Nous devrions prendre exemple sur elles, si nous sommes convaincu que l’orgasme prostatique est semblable à l’orgasme féminin, tout au moins l’orgasme vaginal.

    #25015
    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @filou. Dans votre situation votre fidélité au forum est remarquable. Je suis désolé de lire que vous ne parvenez pas à ouvrir la porte de l’orgasme prostatique. A mon avis ce n’est pas un problème causé par l’âge car nous avons plus ou moins le même âge. Je suis bien persuadé que vous avez tout essayé et je ne sais plus quoi vous dire mais j’espère que vous finirez par trouver la clé de cette porte. Bon cheminement @filou.


    @jieffe
    tu me dis :

    Andraneros, je voulais également saluer ton assiduité et ta persévérance. J’ai l’impression que tu n’as jamais eu de doute, que tu as toujours gardé confiance? Il a du en falloir durant toute une année (approximativement).

    En réalité c’est tout le contraire mais en lisant les bons messages sur les bons forums, j’ai compris que je faisais partie de ceux qui avaient besoin de faire un véritable apprentissage, ce que j’ai accepté d’autant plus facilement que je suis comme ça dans tous les domaines, et que j’ai aussi eu la chance de comprendre très vite à quel point il était important de capitaliser sur les moindres progrès.

    En analysant mes sessions et mon état d’esprit (ce qu’en revanche je sais très bien faire!) j’ai adapté ma pratique en m’écartant de la méthode de base ce qui m’a conduit à porter mon masseur pendant la nuit. C’est la méthode qui m’a permis de contourner mon incapacité à me détendre suffisamment et à lâcher prise. La même logique analytique m’a toujours conduit à replacer chaque progrès enregistré pendant mes sessions dans le cadre du traité d’Aneros. La carte au trésor m’a procuré ainsi un grand soutien en me permettant de visualiser mes progrès mois après mois, même si je ne cochais pas les étapes dans l’ordre.

    La perception de la dualité masculin-féminin a suscité trois questions :
    1. Est-ce que le plaisir anal a mis en évidence une tendance homosexuelle refoulée ? Je constate quotidiennement que je suis toujours le même, que ma nouvelle pratique ne fait qu’ajouter un instrument à mon orchestre érotique sans éliminer les autres.
    2. Est-ce que l’intériorisation de ma jouissance a signé la perte de ma masculinité ? Je constate quotidiennement que je suis toujours le même, que la multiplication (ou le réveil?) de mes zones érogènes ne fait qu’accroître mon plaisir et mon désir d’être caressé, massé, stimulé sans modifier mon envie de jouir et de faire jouir. Je constate aussi que mes nouvelles sensations, bien plus en phase avec celles de ma femme font de moi un bien meilleur amant (après quarante ans de vie commune !).
    3. L’intériorisation de ma jouissance, l’érotisation progressive de tout mon corps (ce n’est pas fini…) et l’acceptation d’une jouissance reçue et non plus seulement prise m’ont-elles changé ? Évidemment oui parce que maintenant j’ai considérablement enrichi ma vie sexuelle en étant devenu capable de me laisser submerger par mon plaisir sans résistance, capable de ressentir ce plaisir dans tout le corps, capable de beaucoup mieux aider ma femme à recevoir le sien.
    Fort logiquement mes fantasmes ont eux aussi beaucoup évolué même si cela ne signifie en rien que puisse avoir envie de les réaliser. En résumer mon esprit s’est ouvert en même temps que mon corps sans que je ressentes ni crainte ni angoisse. Mon âge a pu faciliter cette évolution.

    Bon cheminement @jieffe.

    #25009
    Jieffe
    Participant

    @jieffe je réponds à ta question dans un nouveau sujet pour ne pas polluer le message d’encouragement de @voyageur.

    Et tu es donc toi aussi passer par cette acceptation de ta part féminine?
    Je pense de plus en plus que la pratique du massage prostatique ouvre des horizons et l’esprit. J’ai hâte de connaître tout ça 🙂

    #24979
    Andraneros
    Modérateur

    En ce qui me concerne mon cheminement m’a conduit dans un autre monde sur plusieurs aspects.

    Tout commence avec la découverte d’un plaisir qui dépasse celui que je connaissais avant et dont j’étais pleinement satisfait. Ce qui m’a le plus impressionné étaient l’intensité de la jouissance, son extension à tout le corps et l’impression de sortir du réel qu’elle induit dans les meilleures sessions.

    Ça continue avec la perception puis l’acceptation que ces nouvelles sensations peuvent correspondre à une part « féminine » de mon être. Je me découvre être à la fois masculin et féminin sans lutte entre ces deux pôles, réconcilié avec mon corps.

    Ça continue avec une forme de sérénité, jamais éprouvée avant, apportée par cette nouvelle aptitude à jouir à volonté avec tant d’intensité. Sérénité apportée à la fois par le développement personnel que représente une telle évolution de ma sensualité et par les effets des hormones libérées par chaque session.

    Ça se complète avec la modification profonde de ma relation avec ma femme alors que notre couple connaissait, après plusieurs décennies de vie commune, l’usure causée par le temps qui passe, les soucis de la maladie, les petites difficultés quotidiennes.

    Mon expérience me permet enfin de commencer à percevoir la circulation dans mon corps de cette « énergie » dont parlent beaucoup les cultures orientales et qui échappait totalement à ma compréhension.

    Bon cheminement à vous.

    #24960
    Jieffe
    Participant

    pauvre de nous, notre plaisir sexuel, pénien comme tu l’écris,
    c’est à peine plus que la satisfaction d’un besoin physiologique

    Pour toi qui connait des orgasmes tels que tu les décrit. Pour les autres, ça reste sympa, mais c’est vrai que ça me laisse toujours un peu un sentiment d’inassouvissement. Une impression qu’il manque quelque chose.
    Il se peut tout de même que je te rejoigne dans quelques temps, c’est tout le mal que je me souhaite. 🙂

    e plaisir sexuel chez la femme, il me semble,
    va bien au-delà de la satisfaction juste de besoins physiologiques,

    Et bien j’ai l’impression que le corps entier d’une femme qui jouit est un organe sexuel. Que tout son corps jouit. C’est un peu ce qui m’a emmené sur ce site, comment faire quand on est un homme pour approcher la jouissance féminine.

    personnellement j’ai trouvé un équilibre sexuel, un certain épanouissement,
    fragiles certes mais bien réels, je crois,

    Tu sembles avoir des doutes. À te lire, ça semble assez évident. C’est cool en tout cas.

    et même quand je regarde un film (et j’en regarde beaucoup car je suis cinéphile)
    s’il y a une scène trop torride, trop suggestive,
    je détourne le regard, je coupe le son, j’évite au maximum tout ce qui peut donner la trique
    et éveiller le désir

    C’est intéressant ce que tu dis. Il est conseillé maintes fois, et certains le racontent, qu’il leur faut des images érotiques, regarder du porno…etc pour arriver à l’orgasme prostatique. Cela signifie pour moi que tu es arrivé à un type de pratique complètement autonome, pleinement centré sur toi même, ton corps, tes sensations. Tu n’as pas besoin de te remémorer des souvenirs, tu n’as plus de contact avec d’autres corps, tu ne touches plus à ton pénis. Je dirais que c’est le graal, le sommet de la pratique, bien entendu pour ceux que cela satisferait. Je gage que certains n’ont aucune envie de renoncer aux plaisirs féminins. Je veux dire par là que ce n’est à mon sens pas une quête que chacun doit poursuivre, mais que chacun voit midi à sa porte, mais que c’est possible.
    Je me souviens d’une conversation où l’un d’entre nous émettait l’hypothèse que par cette pratique nous pourrions devenir autonome dans le plaisir. Toi tu l’as fait.

    ainsi mon énergie sexuelle est préservée au maximum pour le massage prostatique

    Il me semble que l’on retrouve ça dans le tantrisme, si je ne me trompe pas.

    pour échapper au risque de perte de sensations

    Ça n’est pas certain. Et quand bien même cela arriverait, je pense qu’il te suffirait de stopper ta pratique quelques temps pour retrouver tout le désir, l’énergie nécessaire. Si une fois de plus on fait l’analogie avec les femmes, puisque ce plaisir se rapprocherait du leur, je dirais que c’est comme ça qu’elles fonctionnent. Il m’est arrivé de faire l’amour avec ma femme qui a perdu toute libido, alors qu’elle aurait pu s’en passer mais à céder à mes avances pour accomplir son “devoir”, et qu’elle ait apprécié. Je te livre presque textuellement ce qu’elle m’a dit après: “c’est con, parce que qu’est ce que c’est bon”. Voilà quelqu’un qui n’a plus d’envie, qui n’a pas vraiment envi sur le moment, mais qui retrouve toutes ces sensations après plusieurs mois d’abstinence.
    Je ne suis pas certain que tu dois craindre une perte de sensation en maintenant le rythme de tes sessions, ni en les espaçant. Si tu finis par te lasser, espaces les, mais comme je te l’ai écrit plus haut, fais confiance à ton instinct.

    elle me parait infiniment plus intéressante, plus riche,
    que le cercle infernal du vide-couilles à la force du poignet

    Pour la force du poignet, je te rejoins à 100%, en revanche, pour les rapports avec des femmes, je serais plus mitigé. Il y a le corps, la peau, les baisers…

    mais ce n’est pas facile de se « remettre dans le circuit »
    après plusieurs années d’absence dans le ring

    Je ne suis pas d’accord. Quand tu débutes ta sexualité, cela fait combien d’année que tu as abandonné le ring? C’est un peu comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Et je pense que ta pratique t’a ouvert des portes sur une nouvelle sensualité que tu n’avais pas avant, qui ne peut qu’être bénéfique pour des rapports.

    ah notre parcours est un éternel apprentissage
    motorisé par des questionnements et des remises en question

    Peut être aussi par un état d’esprit, la fatigue, les soucis…. Non?

    #24948

    En réponse à: En apprentissage….

    Jieffe
    Participant

    Bonjour Kirah,

    Je ne suis pas la meilleure personne pour te donner des conseils, mais j’ai lu tes messages et voici les impressions qu’ils m’évoquent, qui valent ce qu’elles valent, mais si ça peut t’aider:
    – J’ai l’impression que tu as une approche très “scientifique”, observatrice, méthodique qui semble ne laisser que peu de place au lâcher prise. Tu sembles connaître maintenant la technique sur le bout des doigts, c’est super, comme le pianiste virtuose, tu vas pouvoir l’oublier pour te concentrer sur la musique que tu joues et l’écouter avec plaisir.
    Tu le dis bien ici

    perte de contrôle, je me donne totalement au Loki, complètement à sa merci,

    mais je n’ai pas le souvenir de l’avoir lu ailleurs dans tes messages.

    – les deux fois pendant lesquelles tu as ressenti le plus de plaisir sont arrivées alors que tu étais dans des positions typiquement féminine. Tu as peut-être quelque chose à creuser de ce côté là. J’ai déjà lu des témoignages d’hommes qui aimaient particulièrement les positions sur le ventre ou en levrette, parce que le masseur selon leurs témoignages appuyait naturellement sur la prostate.

    Je ne puis t’être d’un grand secours mais si ça peut t’aider, te donner des pistes.
    En tout cas, je salue ton parcours, ton assiduité et ta persévérance. Tu ne peux qu’être proche du but. Tu as vécu deux orgasmes, c’est donc que tout fonctionne “normalement” chez toi, il faut à mon sens juste que tu parviennes o déclencher le phénomène. Je pense que la solution est dans ton esprit, pas dans ton c..
    Bon cheminement Kirah, je pense que tu n’es pas loin.

    #24944
    Jieffe
    Participant

    Bonjour bzo,

    Tes réflexions me font penser à ce qu’il peut se passer dans un couple. Tu sais ce que l’on dit de la fréquence des rapports au cours d’une vie de couple, c’est M M S. Quand tu es jeune, c’est Matin Midi et Soir, plus tard c’est Mardi, Mercredi et Samedi. Encore plus tard c’est Mars, Mai et Septembre, enfin, encore plus tard c’est Mes Meilleurs Souvenirs. Ça, c’est pour la petite histoire. Ce que je veux dire et que tu soulignes très bien , c’est

    qu’il n’y a pas un plaisir aussi exquis et aussi intense, soit-il
    qui résiste à un traitement journalier

    Effectivement, il semblerait que nous fonctionnons comme ça.
    Je pense que tu as raison

    donc j’attends de nouveau, des chatouillis ou tout autre signal

    Attention toutefois à ne pas tomber dans une certaine torpeur. Je m’explique, à ne plus pratiquer, le risque est de ne plus avoir envie. C’est un peu ce qu’il m’arrive en ce moment. J’ai été contraint de laisser ma sexualité de côté depuis quelques mois. Au début, les envies et la frustration sont fortes, la masturbation calme un peu les ardeurs, mais est très largement insatisfaisante. Puis la libido se calme jusqu’à devenir presque inexistante. J’ai beaucoup de mal aujourd’hui à être excité, mais ma recherche du plaisir prostatique aujourd’hui me fait penser qu’il reste une étincelle que je vais m’empresser de transformer en brasier.
    Il s’agit je pense de cas extrêmes, et tu n’iras j’en suis persuadé pas jusque là, mais un indien averti en vaut deux!!!
    Je pense comme toi que de laisser un peu reposer ton désir va le raviver à un niveau supérieur que ce que tu connais maintenant. Fais toi languir, quand tu ressens l’envie, attends encore un peu. Il y a de grandes chances que le plaisir qui assouvira cette envie soit décuplé.
    Mes réflexions à ce sujet m’ont mené à cette conclusion, qui vaut ce qu’elle vaut:
    On fait souvent l’analogie entre le plaisir prostatique et le plaisir féminin. Les femmes, hors mis au début d’une relation, n’ont pas envie de faire l’amour tous les jours, à la différence des hommes qui bien souvent feraient l’amour tous les jours, voire plusieurs fois par jour, peut-être pas tout au long de leur vie, mais bien plus longtemps que les femmes. Je me suis dit que la cause de ce phénomène, c’est que leur plaisir est plus intense, plus plein, plus vaste, plus satisfaisant. Elles sont plus repues de plaisir que nous après une relation et ont besoin de recharger les batteries du désir. Notre plaisir pénien est à mon sens moins complet, et c’est pourquoi nous courrons toujours après une relation, comme pour terminer le travail, aller jusqu’au bout de notre plaisir. J’ai l’impression que nous sommes toujours en quête de quelque chose qui semble nous manquer et que nous ne trouvons jamais. Ce n’est peut-être qu’un ressenti personnel, mais les témoignages sur les orgasmes prostatiques que j’ai pu lire, dont les tiens, auraient tendance à confirmer ce que je pense. Vous parlez souvent d’être repu, que votre plaisir est pleinement assouvi, bien plus satisfaisant que le plaisir de l’éjaculation. Alors bien sûr, passé le stade de la découverte, un peu comme un jeune couple, le désir s’espace, mais ne disparaît pas.
    Je ne sais pas si ma théorie tient la route ni si elle vous parle, mais pour le moment c’est un peu comme ça que je vois les choses.
    Après il faut faire attention à une chose. Le désir des femmes peut s’émousser jusqu’à devenir presque inexistant. ALors il faut appliquer le proverbe “l’appétit vient en mangeant”. Celle qui sont passées par là le confirment. Il faut maintenir à mon sens une “hygiène” de vie….

    Bref, pour synthétiser, je pense que tu as raison, tout au moins d’essayer. Je pense que tu ne peux qu’y gagner. J’appuie totalement ta démarche 🙂

20 réponses de 1,241 à 1,260 (sur un total de 1,430)