-
Résultats de la recherche
-
Bonjour tout le monde,
Cela fait un petit moment que je parcours ce forum mais sans jamais avoir osé y écrire ma propre expérience.
Tout à commencé pendant l’été 2018. Etant en quête de nouveaux plaisirs, j’ai découvert le traité d’Aneros et ce forum. Je me suis beaucoup documenté et j’ai décidé de franchir le pas. Je me suis donc procuré un Aneros Helix.Cela ne s’est pas très bien passé au début car je n’avais pas le bon état d’esprit et j’étais trop pressé. J’ai commencé mes premières sessions sans grands résultats, ce qui m’a très vite découragé car je n’avais pas beaucoup de temps libre et le fait de n’avoir aucun résultat ou presque me frustrait plus qu’autre chose donc je me suis désintéressé rapidement. J’ai du faire environ 15-20 sessions en tout avec au mieux l’apparition de quelques vagues de chaleur accompagnées d’une sensation plaisante. Je pense que j’en étais à l’étape 14 de la carte au trésor.
Aujourd’hui, j’ai changé de mode de vie et j’ai beaucoup plus de temps libre qu’avant, j’ai donc décidé de retenter l’expérience plus sérieusement et avec un état d’esprit bien différent de la première fois. Désormais je prends chaque séance comme un moment de détente que je m’accorde dans la soirée, rien de plus. J’ai également pris conscience que la patience était clé de réussite.
J’ai effectué ma troisième session hier soir. J’ai eu des résultats similaires dans mes deux premières sessions donc je résume seulement la troisième. Cette session a duré environ 45 minutes. Je suis arrivé au stade où je m’étais arrêté en 2018. J’ai pu sentir comme de petites vagues de chaleur au niveau de la prostate je crois (difficile à localiser) avec une légère sensation agréable et quelques légères érections. Cela a duré quelques minutes (5-7 minutes je dirais) mais au bout d’un certain temps les sensations se sont dissipées.
Une fois cette vague de plaisir passée, apparue dans les 20 premières minutes de la session, j’ai rencontré, comme dans mes deux premières sessions, la même gêne : une sorte de sensation de brûlure légère, un peu désagréable, au niveau d’un des côtés de la paroi anale et qui me sort complètement de la séance. Lorsque je retire l’aneros, cette sensation de brûlure est amplifiée et semble assez localisée. Je ne sais pas à quoi cela est dû…
J’ai essayé plusieurs lubrifiants en commençant par un lubrifiant anal à base d’eau que j’ai vite abandonné pour un lubrifiant silicone : beaucoup plus agréable lors de l’insertion de l’Aneros mais beaucoup moins de sensations pendant la séance. Aujourd’hui, je suis passé au beurre de karité comme beaucoup le recommandent mais je n’ai pas senti de grande différence avec le lubrifiant à base de silicone. Je ne parviens pas à comprendre cette sensation de brûlure sachant que je pense lubrifier assez. J’utilise une seringue de 5ml de lubrifiant à chaque fois, voir plus.
Autre point qui ralentit ma progression : je suis quelqu’un de très anxieux et pensif. J’ai beaucoup de mal à lâcher prise, et à me détendre complètement. Etant en plus à mon compte, je pense beaucoup (trop) à mes projets, j’ai beaucoup de mal à me vider la tête et à profiter du moment présent. J’y travaille mais c’est difficile.
Je pense que lorsque je me serai débarrassé de ces sensations désagréables de brûlure, je pourrai me concentrer davantage sur mon plaisir et aussi prolonger mes sessions plus longtemps.
Merci d’avoir pris le temps de me lire et merci également d’avance pour vos conseils !
PS : Pour ceux qui se demanderaient, j’ai 29 ans.
Sujet: « Putain, 3 ans ! »
Putain 3 ans ! On se souvient tous de cette fameuse tirade d’un célèbre Guignol. Je la reprends volontiers à mon compte pour illustrer ma quête du plaisir prostatique…
Car cela fera trois ans, en juin, que je me suis lancé dans cette course. Trois ans de pratique, souvent quotidienne, alternant avancées encourageantes et période plus ou moins longue de stagnation.
Je me m’y suis préparé avec soin: j’ai lu, relu et lu encore, le traité, vos témoignages. Je me suis inspiré de vos expériences.
J’ai appris la detente par la respiration abdominale, varié les positions, découvert la sensibilité des tétons. Je me suis procuré plusieurs types de masseurs, changé de lubrifiants…
J’ai progressé. Lentement. Très lentement: contractions involontaires, douces sensations des vibrations du masseur sur ma prostate. Mais, rien de comparable avec les sommets que certains atteignent. Peu ou pas de tremblement des fesses, jambes…
Pourtant, je suis décidé à persévérer, en posant pierre après pierre, les bases du plaisir: coté lubrifiant, à base d’eau pour le rectum, et silicone pour le masseur (le beurre de karité ne m’a pas convaincu). Pour la position, l’alternance produit de bons effets (dos, coté et, surtout, sur le ventre).
Le plus difficile, pour le cartésien que je suis, est de laisser libre mon esprit. Je pense qu’il s’agit du principal obstacle qu’il me reste à franchir: s’abandonner et laisser son corps commander.
Alors, trois ans c’est long… mais c’est parfois si bon !