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7 avril 2024 à 10 h 34 min #49373
En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantle traité des caresses en solitaire,
ça mériterait d’être écrit,
tellement le sujet est vaste, subtil et riche
je veux dire par là
qu’il y a toute une technique à développer
car le désir s’exprime énormément par les doigts, les paumes
et qui de mon expérience de nombreuses années de plaisir en solitaire,
est au moins aussi riche qu’avec des partenaires
selon le type de plaisir, prostatique, anal, pénien,
ou ce que j’appelle le plaisir en mode yin,
vous ne devriez pas vous caresser de la même manière,
il y a un subtil équilibre à établir
entre ce qui monte comme ondes de votre bassin
et puis le travail des mains sur la peau
une chose est sûre,
quelque soit le type de plaisir dans lequel vous êtes engagé,
vous devriez octroyer une part belle aux caresses,
enflammer, enchanter, la peau,
faire réagir de plus en plus, tout le corps,
est une splendide source pour ensauvager, varier, intensifier,
les sensations
c’est une manière sure et inégalable d’enrichir votre pratique,
votre corps va devenir de plus en plus réactif sous vos caresses,
de partout, absolument de partout,
il y a un feu de paille à la surface à vivre sous les doigts
mais aussi une lave dans les profondeurs,
à canaliser, à libérer
tout va vouloir participer à la fête,
les mains agissent comme des aimants, des sourciers,
des chamans aux pouvoirs de réveiller toutes les zones endormies,
rendre tout le corps vibrant,
en combinaison avec les divers mouvements possible,
les contractions de muscles,
pas seulement ceux du périné mais de tous les muscles,
des doigts de pied jusqu’au sommet du crâne,
partout où il y a de la chair, du sang et des nerfs
et sur lequel il y a moyen d’agir dessus
les mains sont un facteur essentiel de progression,
pour que tout votre corps peu à peu,
réagisse comme un sexe,
n’importe où, où vos doigts se poseront,
vous aurez l’impression de les poser sur un sexe assoiffé d’exprimer le désir,
une puissance magistrale, splendide s’exprimera
vibrant kaleidoscope de l’instrument de musique du plaisir
dont la moindre cellule de notre être,
est une composante, une brique vivante, essentielle,
prête à apporter sa part à la construction du palais illuminé
où la fête résonne à tous les étages, dans toutes les pièces
8 mars 2024 à 10 h 43 min #49006En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipant9h15, j’émerge du sommeil,
quoi le réveil n’a pas sonné?
pas de panique,
je suis en congé maladie grâce à ma gastro
j’enlève la couverture d’un revers de la main,
mon corps nu, reposé, se révèle,
la peau s’offre au regard,
je la devine chaude , douce, velouteuse,
tellement tentante
ma main se pose sur un sein,
je le caresse lentement, le tâte méticuleusement,
je fais descendre, maintenant, au ralenti les doigts sur le flanc,
je palpe un peu la hanche
qui est comme une colline douce
à la courbe qui éveille une mélodie en moi
puis je continue encore plus bas, vers la cuisse
là je tourne un peu dans toutes les directions,
vaste plaine, la cuisse,
il y a les poils qui changent la texture perçue,
un peu comme un tissu à relief, sergé,
mes doigts glissent avec délectation dessus
comme mon corps m’a directement répondu,
dès les premiers instants,
par de douces vagues de chaleur,
un peu partout, sous la peau
qui suivaient ma main comme un troupeau joyeux
le contact est établi, la complicité est activée,
la machinerie de la fête intime, entre nous,
s’est mise en route
j’avais prévu d’aller à une analyse sanguine dans la matinée,
marqueurs PSA pour la prostate
mais comme j’ai éjaculé hier soir,
cela peut fausser les résultats,
donc rien, aucune obligation
sinon, juste goûter les instants,
glander, glander, glander
avec mes centaines de livres autour de moi,
mon bel, mon magnifique, petit appartement,
qui est comme un mini palais Renaissance italienne, à mes yeux
mais en style nettement plus contemporain, tout de même
mais il y des décorations partout, de belles choses partout
qui s’offrent au regard
après des années à amoureusement imaginer
son ameublement, sa décoration,
puis peu à peu à réaliser mon rêve,
transformer ce appartement quelconque
en un véritable bijou, selon mon goût
où le moindre détail a été pensé, repensé puis réalisé
à coups de meubles contemporains rares,
de vases, de tableaux, de lampes de collection, de masques africains,
de décorations diverses, toutes choisies soigneusement,
d’énormes bibliothèques que j’ai construite moi-même
sinon cela aurait trop cher
qui ont transformé la place
en un petit dédale bien sympa
où je me sens comme un oiseau dans son nid
mon regard voyage, perçoit un plaisir esthétique partout où il se pose,
mais pas seulement,
un profond bien-être, aussi,
c’est moi, ma créativité, depuis des années, en action,
qui a pondu peu à peu , tout cela,
enfin ma créativité, ma patience et mon salaire, aussi
installé dans mon fauteuil,
j’écarte un peu les cuisses et fais monter quelques contractions,
mes hanches se cabrent, ma tête se renverse en arrière, mes yeux se referment doucement,
des ondes d’une délicieuse puissance ont été, tout de suite générées,
sont montées jusqu’à mon cerveau,
y provoquant un nuage d’étoiles chaudes, fondantes
mon univers est décidément bien en place,
entre moultitude de livres, films et volupté,
entre jouissance, promenades dans la forêt et art, à gogo
et dans 7 mois, très exactement, la retraite,
alleluia
12 juillet 2022 à 1 h 07 min #44237En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantmon corps en mode instrument de musique,
n’est pas une machine à jouir,
non, non, non
quand je me mets à me caresser,
et que mes cuisses viennent envelopper mes génitaux
leur formant un nid chaud, pressant,
que mes hanches se mettent à onduler,
tandis que j’invite ma prostate,
à coups de lentes contractions
cordonnées avec les mouvements de mon bassin,
c’est une petite boîte à musique que j’ouvre,
avec plein de figurines charmantes
qui se mettent à se bouger
et puis des notes, plein de notes
qui s’élèvent
oh mais c’est une boîte à musique
qui a plus d’un tour dans son sac,
elle a, en fait, une infinité de tours dans son sac,
c’est un carrousel, un manège, sans fin,
un kaléidoscope de nuances
qui tourne sans discontinuité
ma chair, tu es comme une coupe de très vieux vin
qui a splendidement maturé,
à déguster lentement, très lentement,
j’apprends à libérer toujours mieux, tes arômes,
à en apprécier la plus infime variation sur mon palais
terroir ancestral, mystérieux, sans âge,
à l’origine indéfinie,
coteaux de vigne, à flanc de colline, à perte de vue,
vieillissement en fût,
dans les caves du château familial,
aucun additif, aucun ajout d’aucune sorte,
rien que le raisin dans mes reins,
vendangé, par mes soins,
sans aucun instrument,
rien que toi, mon corps,
toi et moi, en dialogue ardent
8 janvier 2022 à 0 h 42 min #42997En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantune des choses que j’adore dans ma pratique,
c’est que tous les jours il y a un progrès quelque part,
une petite brique qui s’ajoute,
une amélioration que je perçois
dans l’édification du petit palais des plaisirs, dans ma chairc’est quelque chose que je sens très distinctement
et qui m’apporte énormément de satisfaction,
on se sent en route, on sent qu’on progresse,
que notre cheminement va de l’avant,
on sent qu’on ne fait pas du surplace
et l’on devine que cela peut évoluer, ainsi, indéfinimentmon mode yin,
c’est comme si un jour,
j’avais pressenti qu’avec la complicité de mon corps,
il y aurait moyen d’apprendre à parler sexuellement une langue complètement étrangère,interpréter totalement différemment les ondes qui se dégagent de mes génitaux, de ma prostate,
de mes seins, de mes éjaculations, de mes reins,
de mes mouvements, de mes gestes, de mes postures, de mes caresses,oui, je sens cela très distinctement, j’ai appris à interpréter au féminin ce corps,
qu’importe que j’ai une bite, des couilles, pas de vagin, des hanches étroites,
je sais, je peux, interpréter, désormais, ce corps, au féminin,
partir en roue libre , ainsi,
être comme emporté par un océan de volupté et de jouissanceet donc, cela progresse tous les jours,
pour compléter la métaphore de la langue étrangère,
je la parle couramment
mais avec chaque séance, j’apprends de nouveaux mots, de nouvelles expressions,
des tournures grammaticales plus riches, plus subtiles,
plus précises et plus expressives
qui me permettent de toujours plus, de toujours mieux,
vivre ce plaisir en mode yinles moments que je vis, mes amis, c’est glorieux,
la soie est partout en moi, elle se met à bouger si facilement,
des tempêtes de sable, de soie, instantanées,
au moindre déhanchement, à la moindre caresse,
au moindre effleurement de mes génitaux avec les cuisses,
tout mon corps participe tellement2 octobre 2021 à 6 h 59 min #42246En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantma peau, dans toutes les directions,
est comme les touches d’un clavier,
détente verticale, sans élan et sans recul
mais les notes semblent reliées entre elles
et chacune en montant,
bénéficie de l’effort pour s’élever,
de la précédentemon être semble se déguster,
mon être semble s’offrir,
dans le rouge sang de la chair,
au ciel qui descend sur luimagique,
comme le moindre effleurement,
le moindre mouvement, le moindre geste,
fait naître des sensations en moi,
elles s’élèvent les uns après les autres,
s’additionnent, s’accumulent, s’entremêlent,
cohorte joyeuse, dansanteen même temps,
brouhaha incroyablement sauvage
et musique ineffable,
les notes fusionnent en un arc en ciel, par moments,
tout mon être chante, danse, vibre.lentement, toujours plus lentement,
que les notes se détachent le plus possible,
qu’elles roulent sur mon palais,
comme se tenant par la main, en d’interminables rangées,
livrant leurs plus intimes nuances,
sucs, parfums, coloris18 septembre 2021 à 10 h 48 min #42152En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantô mon corps chanteur, ô mon corps enchanteur,
ta proximité est tellement enivrante,
tu me fais l’effet d’une bouteille de vin millésime
débouchée quelque part, constamment, en moi
dont j’aurai le parfum sous les narines
et dont en deux temps, trois mouvements,
j’aurai le nectar en boucheune dégustation attentive révèle à quel point,
tu es velouteux, moelleux quand tu roules dans ma bouche,
ton bouquet incomparable, aux parfums d’un terroir sans âge
dégage à chaque fois des arômes nouvelles, inattenduesgorgée après gorgée,
je baigne goulument ma langue, mon palais,
dans le cours voluptueux et dense,
de ta robe sombre, de ta robe rouge sang,
aux reflets de lumière lointaine24 avril 2021 à 9 h 37 min #41057En réponse à: Journal du prostatomane
bzoParticipantle mode yin crée une brèche délicieuse dans notre chair
c’est d’abord, une ouverture, à peine,
le chas d’une aiguille, vaguement quelque part, qui démange un peu
puis cela grandit, cela se creuse, est de plus en plus prononcé,
se met à vibrer par moments, à être parcouru de frissons de chaleurfinalement, elle vient prendre sa place, avec ostentation, dans notre bassin,
c’est désormais comme si on était assis sur une béance délicieuse,
qui se plie et se déplie, qui se chiffonne plutôt et qui se déchiffonne,
semble un peu changer de taille et de forme, sous nous, au moindre mouvement
si on y fait attentionc’est un peu comme un papillon qui sort de sa chrysalide, en mode express, en mode accéléré,
ouvre ses ailes un peu, les referment, les réouvrent, les referment, les fait frissonner
et déjà retourne dans son cocon,
s’est envolé entretemps, un peu, beaucoup, à la folie, pas du toutjuste bourgeonner un peu sur place, goûter à l’air,
s’imbiber un instant de soleil et de ventune béance à travers laquelle tout un univers semble prêt à surgir, parfois,
semble se bousculer au portillon, s’y presser en désordre,
les ailes sont alors prêtes à s’ouvrir en grand, un instant,
à faire entrevoir leur chatoiement multicolore,
irrésistiblement tendre, velouteux, frissonnantle mode yin, c’est le royaume de la courbe,
elle devient reine, elle devient roi, pour un moment, en nous,
elle s’installe partout, dans le moindre de nos gestes, dans le moindre de nos mouvements,
dans notre respiration, dans nos gémissementssous nos doigts, la courbe s’anime, elle devient danse, entre en contact avec la peau
mais ce qu’elle préfère avant tout, c’est le bassin,
là elle peut se démultiplier à l’infini,
devenir océan,
la courbe mouvante, la courbe puissante, la courbe sur son trône,
la courbe dansant sous l’horizonla courbe filant en l’air aussi, le chant du vent
qui passe un instant en nous
qui a fait le tour du monde,
depuis la nuit des temps
qui tourne, qui tournela pyrotechnie du moment,
que jaillisse Versailles,
que jaillissent les fontaines d’énergie,
que jaillisse le palais illuminé,
que jaillisse les ombres dansantes à toutes les fenêtres13 septembre 2020 à 0 h 33 min #38826bzoParticipanten même temps à chaque instant, le plaisir de pénétrer et le plaisir d’être pénétré,
le plaisir de se sentir fendu et humide par en-dessous
et en même temps aussi, pointu, dressé, turgescent, quelque part,
le plaisir de se sentir un bassin large, élastique et dansant lascivement,
le plaisir de se sentir en même temps porteur de la toute puissance du coup de rein mâle,
c’est le plaisir androgyne, un plaisir rare en solome suis totalement affranchi des limites de mon identité sexuelle,
le désir en moi est libre d’évoluer, dans toutes les directions,
cela se traduit par une sorte de spontanéité, sans tabous et sans limites,
du geste, du mouvement, des postures, des élans, du spectre du ressenti,
me faisant vivre instant après instant, s’emmêlant,
les sensations fluctuant entre mon pôle mâle et mon pôle femellec’est possible car chaque sensation est comme un iceberg en nous,
je veux dire par là qu’elle a en quelque sorte, une partie émergée et une partie immergée
un segment masculin, accessible par défaut et un segment féminin plus vaste, dans les profondeurs,
j’essaye de vivre en même temps l’ensemble du spectre,
j’essaie de tendre vers cette possibilité d’incandescence totale en nousainsi, on se perçoit deux unis, tout seul,
ainsi, la communion charnelle est dans une seule chair,
toujours plus parfaite et cependant toujours plus imparfaite aussi,
ainsi on se bâtit un palais en soi, en l’absence de l’autre, en l’honneur de l’autre,
ainsi on découvre en soi et on apprend à exploiter, le trésor commun enfoui dans les profondeurs,
ainsi, on tend vers une forme de plénitude, d’accomplissement et d’épanouissement,
uniques, dans l’instant, de la chair3 mai 2020 à 17 h 07 min #37293bzoParticipantce que je décris juste au-dessus,
n’était qu’une étape intermédiaire dans ma petite “révolution de palais”,
j’ai pu la mener à terme ce matin dans une séance épique,
quand votre technique fait un bond comme cela, pas juste un petit détail par-ici, par-là
mais vraiment quelque chose d’important dans les rouages de la mécanique qui change,
c’est très excitant, très très exaltant à vivreque c’est-il passé?
dans cette longue séance de ce matin, mi-entraînement, pour reprendre un terme de notre cher @andraneros,
mi-emportement plus ou moins tumultueux en mode pilotage automatique,
des changements significatifs ont été finalisés, ont été mis en placele changement majeur est que désormais,
tous les acteurs de mon plaisir travaillent ensemble, totalement unis,
comme je l’écrit au-dessus déjà,
j’ai pris conscience d’une façon tellement aiguë de mon être en tant qu’ensemble,
je veux dire, vraiment le sentir, vraiment le sentir de l’intérieur,
vraiment se sentir en tant qu’entité, à l’intérieur de partout,
aux limites floues, incertaines, certes,
le résultat de cela, c’est que tout semble travailler désormais en parfaite coordination,
comme fusionné, tendu vers le même but,
toutes les différentes parties de mon corps, bras, mains, y compris
mais tout le reste aussi dans l’invisible,
tout mon être en fait, dans un seul élan, en bloc mouvant dans la même directionce qui en résulte
et c’est tellement bouleversant à percevoir,
c’est la sensation que toute mon être est devenu comme un réseau,
que tout est relié par d’infinies connexions,
sillonné par des flux de vibrations dans tous les sens,
ma chair est magique, comme je l’aime, comme elle semble rayonner en moije reprends ici cette phrase de mon précédent texte, car elle est importante:
après un certain temps, les bras se déplacent, posent les mains ailleurs
tout en effectuant éventuellement au passage quelques caresses tendres et ardentes,tout le corps, tout mon être donc, travaillent ensemble, uni, de concert,
ce qui est nouveau,
c’est que c’est ponctué par des petits moments de transition, plus ou moins longs donc,
cela peut varier d’une fraction de seconde,
juste les doigts qui se déplacent un peu, pour empoigner un sein autrement par exemple,
à plusieurs secondes où les bras se déplacent avec plus d’amplitude,
le corps peut changer plus radicalement de position aussi
et même, ces moments de transition peuvent aussi inclure,
les yeux qui s’ouvrent ou se referment pour changer le type de plaisir qu’on éprouvent,
moments plus intériorisés ou moments plus extériorisés,
les doigts peuvent aller aussi jusqu’en bas derrière, dans la petite fente,
rester à l’entrée ou s’enfoncer,
se mettre en mode farfouilleur dans les plis et les replisvoilà donc tous les types d’actions qui peuvent être incluses dans ces moments de transitions,
des moments où je semble refaire surface un instant avant de replonger,
ils peuvent durer donc d’une fraction de seconde à plusieurs secondes,
comportent du plaisir spécifique en soi quand les doigts caressent la peau, l’enflammant soudainement
ou farfouillent derrière dans le petit orifice,
cela se ressent avec une acuité très forte,
du fait que les mains sont rester immobilisées parfois pendant de longues minutes
et soudain se remettent à bouger,
brusquement le bassin et le réseau d’ondes qu’il génère dans tout le corps,
laisse le focus pour quelques instants
à une ou aux deux mains qui vont faire leur petit solo,
parfois juste un petit déplacement de quelques centimètres donc
mais cela va déjà être ressenti avec beaucoup d’acuité,
mis fortement en évidence du fait de la plus grande rareté des mouvements des mainsmême pas obligés en fait de tout à fait s’arrêter,
juste laisser le focus quelques instants aux mains, aux bras,
enfin à ce qui se passe dans ce moment de transition,
en arrière plan le bassin et le reste du corps peuvent continuer leur manègemais donc ces moments, essentiellement, fondamentalement,
permettent de changer l’architecture générale du réseau d’ondes que forme tout notre être
car une fois que les bras se sont immobilisés en une autre position,
que les paupières se sont rouvertes ou refermées,
on laisse l’ensemble se reformer,
l’entité de notre être comme une surface d’eau un instant dérangée
dont le miroir se reforme en quelques instants,
tout est uni à nouveau, travaillant dans la même direction, à refléter le ciel, le soleil, les nuagescela part du bassin toujours où l’on a le double moteur qui se remet en route à pleine puissance,
les cuisses avec les couilles et le sexe, pour les ondes génitales, je le rappelle
et puis les contractions avec les ondes prostatiques
et puis éventuellement si les doigts sont descendus derrière,
des ondes anales aussi momentanément de la partiecela part du bassin donc,
le mode liane lascive est là aussi qui peut faire onduler tout le corps ou en partie,
les bras et les mains sont désormais immobiles dans une position,
semblant vouloir se fondre au corps, être absorbés par celui-ci,
les doigts aussi, même s’ils sont enfoncés derrière, ne bougent plus,
ce sont les contractions et les mouvements divers du bassin et des cuisses,
qui vont les mouvoir dans la petite caverne soyeuse, sombretout bouge ensemble donc,
bientôt tout l’être ne semble plus qu’un tangage lascif dans le même rythme, dans le même élan,
avec de tous les côtés des vibrations comme des étoiles filantes voyageant en bande,
tantôt à vive allure, tantôt délicieusement au ralentil’envie de bouger les mains, les bras, de position, vient tout seul,
l’envie d’ouvrir ou de fermer les paupières, aussi
ou encore de descendre avec les doigts jusqu’à dans la petite fente pour avoir un peu d’ondes anales aussi,
tout cela peut venir, est le bienvenu,
peut-être même y a-t-il l’intervention du moi pensant mais durant ces moments de transition, pas grave,
le bassin et tout ce qui s’y passe, un instant s’effacent, tournent comme en sourdine ou au ralenti
après, l’ensemble est immédiatement relancé, l’être dans sa totalité revibre de concert, à pleine puissance,
redevient un réseau global d’ondes en mouvement lascivementj’ai connu ainsi ce matin mon premier orgasme XXL qui a duré plus d’une minute, bien plus
et il n’a même pas été initié par une éjaculation pour la première fois,
j’ai cru qu’elle allait se déclencher, tous les signaux étaient là,
la cavalerie lourde qui montait interminablement dans mon bassin,
des milliers de clignotants de tous les côtés en moi, qui s’affolaient,
mon corps s’est mis à convulser comme au rythme des vagues géantes
qui semblaient passer les unes après les autre en balayant tout sur leur passage,
me projetant comme un pantin désarticulé dans tous les sens
mais pas eu d’éjaculation, non20 avril 2020 à 13 h 21 min #37207En réponse à: Mon retour, mon cheminement (qui ressemble aux vôtres)
AndranerosModérateurBonjour @Buzzi.
Du plaisir, des séances en dents de scie mais je garde toujours la motivation.
Je vois dans ces mots le témoignage d’un cheminement qui se déroule normalement même si tes progrès sont lents. Ton impatience se nourrit de tes progrès. De ton point de vue c’est frustrant, du mien c’est bon signe…
je me suis focalisé sur le fait de ne pas contracter et de ressentir, juste ressentir sans rien attendre. Ce travail sur moi même a porté ses fruits
Je suis heureux de le lire. C’est une avancée importante qui illustre ce que peut apporter une attitude « d’écoute de ton corps »
Le rythme cardiaque qui augmente jusqu’à un pic de plaisir et ça redescend… C’est là un point de blocage pour moi
C’est un signe d’impatience. Les petits progrès dont tu prends conscience te donnent envie d’aller plus loin tout de suite. Il ne faut rien attendre et accepter ce que tu reçois. Le reste viendra quand tu seras prêt à le recevoir.
Je n’arrive pas non plus à garder cette intensité de plaisir et à le faire grandir encore plus.
C’est normal. Ça viendra.
j’ai souvent un réflexe de déglutition quand le plaisir commence à s’intensifier et cela à un effet plutôt négatif car ce plaisir chute un peu.
Ta remarque est intéressante. As-tu pris le temps de lire les messages du forum qui mentionnent la technique appélée en anglais « soft palate nursing » ? Ou comme nous l’avons traduite sur le forum la technique du palais mou.
https://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/search/soft+palate
https://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/search/palais+mouJ’ai donc essayé de me contrôler pour éviter l’orgasme éjaculatoire, chose que j’ai réussie mais au prix d’une diminution des sensations de plaisirs.
C’est tout à fait normal. Quand tu te concentres pour approfondir momentanément ta relaxation et écarter les réactions indésirables, ce que tu as parfaitement réussi, il est normal que tes sensations de plaisirs se réduisent. Peu à peu si tu parviens à maintenir ou à recréer les conditions qui les ont fait apparaître elles reviendront de plus en plus facilement et de plus plus en plus intenses sans les réactions indésirables.
Bref, une séance plaisante mais sans plus.
Je ne suis pas d’accord avec toi. Tu as fait une session riche en progrès, mini progrès peut-être mais progrès !
Un mot d’ordre encore, ressentir. Cette session fut très plaisante une nouvelle fois avec un pic de plaisir atteint, très plaisant mais qui n’est pas resté et sans forcément avoir d’érection.
De mon point de vue c’est encore une belle session à ce stade de ton cheminement. Elle doit t’encourager à continuer.
Encore une fois, je pense être bloqué et je ne sais pas quoi faire pour me débloquer.
Réponse, application, patience et confiance…
cette dernière séance m’a permis d’avancer car j’ai réussit à bien sentir l’aneros frotter contre ma prostate.
On y arrive.
ces frottements ne sont pas toujours synonymes de plaisirs. C’est très étrange car à certains moments je vais sentir le plaisir monter jusqu’à un certain pic très plaisant et à d’autres moments sentir ce frottement sans grande sensations…
Ce qui est un grand signe de progrès c’est que ta sensibilité tactile autour de ta prostate se développe ; c’est la base du travail de massage dont tu deviens maintenant tout à fait conscient. Tu découvres des sensations nouvelles et il est normal que dans un premier temps elles ne soient pas associées par ton cerveau à ta nouvelle voie orgasmique. En ce moment tu ressens du plaisir dans des conditions totalement inhabituelles pour ton cerveau qui ne le « localise » pas d’un côté et de l’autre tu viens de découvrir l’action de massage de ton masseur sur ta prostate. Peu à peu les deux vont se réunifier.
En conclusion je suis très heureux de lire ce message car il montre que ton application commence à payer. Bon cheminement @Buzzi.
28 mars 2020 à 9 h 25 min #37010bzoParticipantquelle divine façon de commencer ma journée
rien ne pressait, les bouquinistes sont fermés,
il y a des files devant les supermarchés,
votre serviteur a son frigidaire encore assez bien rempli,
je me suis dit, “restons dans ce nid chaud, surchauffons-le, faisons monter la température,
imbibons-nous d’ineffable, qu’un océan de soie se lève partout dans ma chair”gargouillements, ahanements, cris suraigus,
gémissements extrêmement colorés sexuellement, gras, délicieusement indécents
toute une gamme sonore, logorrhée de mes entrailles en délire, éjectée vers le haut,
semblant déterminer comme l’emplacement, l’ouverture, de la bouche d’un volcan
vers où se rue dans tout mon être,
comme un continent en mouvement de lave chaude, soyeuse, frémissante,
tantôt dans un désordre extrême, parcourue de turbulences innombrables,
tantôt dans un ordre majestueux, un cours ordonné, puissant,
comme si le Gange plus le Nil plus le Danube, avaient fusionné leurs débits en moi
et tranquillement éjectaient par une cheminée
des milliards et de milliards de particules de plaisirau milieu de tout cela, perdu au milieu de ce cataclysme joyeux, magique,
il y avait moi qui dansait du bassin,
pressait, compressait, frottait, sans cesse, avec les cuisses,
mes mains semblaient voler comme des danseurs étoiles sur la piste,
tout mon corps n’était plus qu’une masse en fusion, un magma soyeux,
j’ai mis au point une contraction diabolique, cuisses serrées, qui fait des merveilles,
des ondes prostatiques comme un tsunami, ainside temps à autre, j’enfonçais, deux trois doigts derrière,
cela me faisait comme un couteau délicieux qui remontait en moi,
qui me pénétrait au plus intime de mon être,
j’essayais de m’empaler encore plus dessus, que mes doigts viennent dessiner dans mon cerveau,
la coordination dans le délire,
dans l’anarchie la plus complète, il y a une harmonie sublime qui se dessine,
le plaisir est comme un palais volant qui prend son envol peu à peuamour, tu es déchaîné, fleur géante qui s’ouvre, baiser vers le ciel
21 février 2020 à 15 h 12 min #36488En réponse à: En chemin vers les étoiles
verlesetoilesParticipant20/02/2020
19ème séance
Temps de séance disponible / effectif : non défini
Masseur : Eupho
DuoVoilà une séance qui mérite d’être relatée pour plusieurs raisons. La première est que l’Eupho est arrivé dans la famille des jouets disponibles et que son entrée a été fracassante. La deuxième est que cette séance s’est faite en couple. Nous avons chacun eu des orgasmes et pour la première fois, il n’y a pas eu pénétration durant ce rapport. La danse de couple a donc repris sa place de plus belle. Après une belle soirée nous nous sommes dirigés sous la couette. Moi en mode découverte avec l’Eupho pour la nuit et ma compagne avec ses boules de Geisha pour travailler ses muscles pelviens.
Le premier contact avec l’Eupho est intéressant. Habitué maintenant à avoir un masseur un peu plus gros, celui-ci se loge dans ma chair sans aucun problème. Une fois en place il se fait plutôt discret au point que je l’oublie assez vite. J’en suis presque à me dire que je ne sens rien, à ce stade. Après une petite phase de relaxation je viens au contact de ma compagne en mode petit câlin tout doux. C’est alors qu’une petite brise de plaisir vient irradier mon bassin et que les premières sensations avec l’Eupho se font jour en moi. Il est discret ce masseur mais quand on sait écouter son chant intime il est diablement efficace. Les vagues montent rapidement en moi et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire un premier mini-O vient me surprendre sans rien faire de particulier.
Je me lance alors à l’assaut du plaisir chez ma compagne pour l’emporter avec moi dans la danse. C’est incroyable comme la découverte des orgasmes prostatique a ouvert en moi les portes de la sensualité en grand. Je pars donc en exploration des vallées follement attirantes de ma compagne jusqu’à la porte de l’orgasme qui ne se fait pas prier. S’ensuit un retournement de situation qui me laisse spectateur émerveillé des jeux de ma compagne sur mon propre corps. Pour la première fois depuis que nous avons commencé la danse de couple j’arrive à me laisser aller au plaisir qui monte de ma prostate et qui est attisé par les caresses subtiles de ma compagne. Pour être plus précis, j’arrivais déjà totalement à me laisser aller entre ses mains, mais sans réussir à faire vibrer ma prostate au-delà des premières vagues. A force de jouer avec mes tétons, elle m’accompagne en douceur vers un bel orgasme prostatique, digne de mes nouveaux sommets qui s’enchaine sans tarder avec un 2ème, tapis dans les recoins de mon corps et qui attendait son tour. J’ai retrouvé avec délectation ces sensations millimétriques du masseur qui bouge délicatement et qui sont amplifiée par la finesse de celui-ci et ses mouvements très fluides, très subtils. Ces instants sont divins, suspendu dans les airs, enrobé d’une écume de plaisirs intenses.
Nous nous sommes ensuite laissé cueillir par le sommeil, comme un couple heureux, ayant vécu un rapport sexuel magnifique. Il n’y a pas eu d’autres décollages au plafond durant cette nuit avec l’Eupho et le réveil actif aux aurores ne m’a pas laissé le temps d’explorer les possibilités du matin. Mais qu’importe, ce premier contact est une réussite et je me réjouis de continuer ce chemin.Cette danse de couple respire toujours avec plus d’amplitude et ce moment que nous avons vécu hier soir fut vraiment très beau. Ces trois cheminements, celui de ma compagne, celui du couple et le mien avancent chacun à leur rythme et parfois se rencontrent pour un point d’étape, un moment particulier, comme celui que nous avons vécu durant cet échange.
J’essaie aussi d’avancer en aneroless. J’avais de la peine à visualiser le déroulement concret de ce type de séance. J’ai parcouru hier le wiki d’Aneros et y ai trouvé un peu plus d’informations pratiques. Je vais m’appuyer dessus pour continuer mes explorations dans ce domaine, histoire de quitter la zone balbutiement pour décoller vers d’autres cieux.
J’ai aussi découvert, sur ce wiki, qu’il existe l’Aneros Evi, destiné aux femmes, sorte d’équivalent aux masseurs qu’on utilise mais pour le vagin. Cela me semble un excellent complément à notre collection de jouets pour continuer nos explorations communes.J’aime bien ton image du palais @Andraneros, même si je n’ai pas particulièrement des rêves de grandeur démesuré dans ce domaine. Je dirais surtout que les murs du moi intérieur devenaient trop étriqué et que j’ai sentis le besoin d’élargir un peu l’espace à disposition. Je vais continuer tranquillement mes lectures et mes exercices. Il faut dire aussi que je ne suis pas un sceptique en ce qui concerne les énergies, plutôt tout le contraire avec mes expériences de vie. Ça ne m’étonne donc pas d’être attiré par cet aspect, de le ressentir, même de manière fractionnée, fugace.
Beaucoup de chantiers en cours donc, mais tous plus passionnants les uns que les autres.
17 février 2020 à 16 h 51 min #36463En réponse à: Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ?
aneveilParticipantBonjour, je ré-ouvre ce fil au sujet de la cambrure comme interrupteur ou plutôt commutateur…
En faisant ce mouvement de « cambrure – pompage » au niveau du bassin j’ai pu sentir la tension présente dans la région génitale se réduire en même temps qu’elle devenait bien plus forte au niveau de la gorge. En faisant le même exercice avec le cou et en gardant la langue en appui sur le palais j’ai senti cette « pression – tension » se réduire au niveau de la gorge aussi.
En effet j’aurai du préciser que la cambrure telle que je la pratique est toujours en mouvement, a ceci j’associe souvent la respiration qui m’aide effectivement “à pomper” l’énergie sexuelle et la faire circuler a travers le corps.
Le sourire intérieur tel que l’explique très bien Mantak Chia avec une diffusion par les yeux vers les organes ou parties du corps est pour l’instant la chose la plus importante qu’il m’ait appris, le sourire intérieur agit en effet pour moi comme un fluide merveilleux dans lequel les énergies sexuelles peuvent se mouvoir et s’épanouir avec beaucoup plus d’aisance et de rapidité.Je pense depuis longtemps que la sexualité n’est qu’une et qu’il y a une continuité entre notre plaisir Yang du pénis et notre plaisir Yin situé dans nos entrailles souterraines. Pourtant dans les faits ce n’est pas toujours simple : trop de yang peut m’empêcher d’accéder au plaisir prostatique et trop de yin peut me faire perdre une érection, mais il n’y a pas d’incompatibilité définitive et j’aime par dessus tout quand ces deux polarités cohabitent, s’additionnent, voir se multiplient même si l’alchimie reste complexe et délicate à doser…
Cet après midi une énergie sexuelle assez pressante m’a poussé à me mettre nu pour me masturber, j’avais très envie d’enfiler
mon Satisfyer Partner multifun comme un cockring (il diffuse ses délicieuse vibrations dans mes testicules et mon périnée), j’ai utilisé aussi un Wand vibrant très puissant (mode 1) sur mon gland.
Je sais que cette combinaison est assez magique et que le Wand vibrant éveille très rapidement ma zone prostatique.
Assis très cambré sur le bord du lit mes jambes écartées et en appui sur le bout de mes pieds comme si j’avais des chaussures à talons, ma zone anale très ouverte profitait alors pleinement de cette stimulation et je sentais ma prostate pulser de délices (aidé par des fantasmes de sodomie qui me venaient à l’esprit).
En surfant entre l’éjaculation que j’évitais par la cambrure et le plaisir prostatique qui me faisait gémir et même hurler,
J’ai ensuite utilisé mon masturbateur le plus soft, le plaisir conjugué de mon sexe et de mes profondeurs était délicieux
et je n’avais vraiment pas envie d’éjaculer même si je me situais tout près de la crête de non-retour.
N’y tenant plus j’ai alors introduit mon Progasm qui m’a très rapidement fait oublier mon pénis, j’étais donc allongé et quelques orgasmes et hurlements plus tard, j’ôtais le Progasm pour enfiler la grosse boule du Pure-Wand Chinois qui allait me faire prendre encore de l’attitude, mon dieu que c’était divin… Le téléphone a sonné ce qui m’a un peu déconcentré même si je n’ai pas répondu, j’ai tout de même continué à savourer quelques instants les délices de cette grosse boule magique.Il s’agissait d’une séance totalement impromptue ou j’ai pu faire cohabiter les deux formes de plaisirs sans qu’il y ait d’antagonismes (certes avec une débauche de jouets 😉 ..). La tension sexuelle que j’avais en commençant est retombée après la séance, j’étais rassasié et détendu sans avoir éjaculé.
La recherche du plaisir Yin lors de la masturbation m’a donc beaucoup aidé à ne pas basculer vers l’éjaculation et loin de m’éloigner du plaisir prostatique, cela m’en a au contraire énormément rapproché pour y plonger totalement.17 janvier 2020 à 23 h 38 min #36011En réponse à: Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ?
AndranerosModérateurBonsoir @aneveil.
Je réponds à ces passages de ton message d’ouverture :Chez moi la cambrure accélère et réveille clairement les sensations prostatiques : (… ) sur l’avant du corps le ventre aussi devient sensible et s’associe à la diffusion du plaisir prostatique.
A l’arrière du corps, l’énergie prostatique se diffuse vers le coccyx (… ) et cela remonte
vers d’autres zones érogènes ou énergétiques comme les épaules ou encore le fond de la bouche.
Bref la cambrure accélère les correspondances entre la zone périnée-prostate-bassin vers d’autres zones
du corps et ces échanges d’énergie provoquent très rapidement contractions involontaires puis orgasmes.
(… )
En A-less je retrouve la même chose (… )
Cela me permets aussi de ressentir cette énergie monter et se diffuser vers toutes les zones érogènes
décrites plus haut et d’atteindre parfois de petits orgasmes prostatiques tout en me masturbant.Depuis le début de mon cheminement (voir mes premiers messages sur le forum) j’ai pris conscience qu’il se passait « quelque chose » le long de ma colonne vertébrale. J’ai commencé par sentir une forme de contraction dorsale qui a évolué vers une sensation de plaisir de mieux en mieux reconnue. Au fil de mes expériences et de mes lectures, forums spécialisés et livres, j’ai compris que je devais ressentir la circulation de cette fameuse énergie, sexuelle ou vitale.
Le lien que je fais avec les extraits de ton message que je cite et qui concernent cette notion de cambrure vient d’une information que je n’ai prise en compte sérieusement que très récemment. J’avais lu précédemment que cette énergie circulait entre les « chakras » sans que je puisse exploiter sérieusement cette notion, mon esprit analytique ne faisant aucune connexion entre cette information et mon expérience. Il y a peu de temps j’ai lu que notre organisme avait des « pompes » pour faciliter la circulation de cette énergie. L’une d’entre elles est au niveau du coccyx et l’autre au niveau du cou. J’ai lu qu’on activait ces pompes par un mouvement de cambrure du bas du dos pour celle du coccyx et par un mouvement de cambrure du cou pour la seconde. (C’est ici que je rejoins le contenu cité de ton message.)
Euréka ! Mon esprit analytique a enfin trouvé le lien entre tous ces éléments jusqu’à maintenant disparates. J’ai enfin pu assembler
• ces crampes initiales, devenues vagues de plaisir,
• un réflexe de cambrure sous l’effet de mes sensations les plus intenses,
• le même réflexe de cambrure chez ma femme quand elle vit ses orgasmes,
• l’accumulation d’énergie orgasmique au niveau de la gorge que j’avais connue,
• …
en un tout suffisamment cohérent et conforme à mon expérience pour me l’approprier.J’ai donc testé ce mouvement pendant des sessions de « massage pénien » (pour reprendre l’expression apportée sur notre forum par @epicture). Après des premiers essais un peu chaotiques (bouger mon corps naturellement n’est jamais naturel chez moi… ) j’ai constaté que cette action contribuait à réduire significativement la tension générée par les pics d’intensité de mon plaisir. En faisant ce mouvement de « cambrure – pompage » au niveau du bassin j’ai pu sentir la tension présente dans la région génitale se réduire en même temps qu’elle devenait bien plus forte au niveau de la gorge. En faisant le même exercice avec le cou et en gardant la langue en appui sur le palais j’ai senti cette « pression – tension » se réduire au niveau de la gorge aussi.
J’ai poussé l’expérimentation un peu plus loin. Ayant lu à la même source qu’après être montée au cerveau l’énergie devait redescendre par le devant du corps vers le ventre où elle pouvait être stockée dans les meilleures conditions, j’ai commencé à masser mon abdomen en douceur (moyen tactile de diriger mon attention). J’ai commencé à sentir un apaisement qui apportait une grande nouveauté dans ma pratique dans la mesure où un tel apaisement ne nécessitait pas du tout de réduire l’intensité de la stimulation, physique ou mentale, et permettait donc de maintenir l’intensité du plaisir à son pic. Ce phénomène est nouveau et loin d’être maîtrisé mais il est récurrent désormais. Dans ma classification personnelle il est devenu un acquis à développer.
Mon message se limite à la notion de cambrure, certainement plus à la cambrure en tant que mouvement qu’en tant que posture, et à la notion de circulation de l’énergie sexuelle. La notion de féminité est bien présente dans ma perception de ma pratique mais seulement en complétant ma nature masculine, en aucun cas pour le moment en la modifiant dans son essence.
Merci d’avoir ouvert ce sujet qui confirme ce que je commence à vivre. Bon cheminement @aneveil
12 décembre 2019 à 1 h 28 min #35664bzoParticipantle plaisir m’entraîne de plus en plus comme sur un toboggan,
je n’ai qu’à me laisser entraîner,
cela prend de la vitesse tout seul,
la tension sexuelle monte, monte, monte, irrésistiblement
et moi je gémis, je râle, je ahane, je crie, je n’en peux plus,
inarrêtable, irrefrenablec’est comme si j’avais une fuite quelque part au fond de moi, qui s’agrandit de plus en plus,
je sens le jet d’énergie monter de plus en plus fort, éclabousser de plus en plus tout mon intérieur,
je le disperse avec mes caresses, mes mouvements, cela inonde partout, cela dégouline de partout,
des petites vibrations de tous les côtés qui se font leur nid un instant,
des petits tourbillons de nectar chaud, soyeux, innombrables,
tournoyant partout dans ma chairsoyeux moments,
la volupté comme un palais dans toute sa splendeur dans ma chair19 novembre 2019 à 7 h 33 min #35472En réponse à: Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or)
bzoParticipantle chemin du plaisir
est un chemin de révélation,
de révélation à soi-mêmeon se découvre,
on se découvre inconnu à soi-même,
plus riche, plus mystérieux,
capable d’incandescence,
capable d’incandescence à un point inouïon découvre que les mystères du monde
sont en nous aussi,
que la beauté, que la douce, la sauvage harmonie de ce monde,
sont en nous aussi,
qui nous révèle un instant à nous-même dans toute notre splendeuron est petit,
on est devenu tout petit en grandissant,
on a grandi en s’enfermant dans toutes sortes de frontières
mais la grandeur est toujours là en nous,
le palais est toujours en nous,
le son et lumière est toujours en nousce qui se révèle à nous, c’est cela,
c’est qu’on est grand, qu’on a été grand et qu’on sera toujours grand,
que la grandeur est quelque part en nous,
intacte, pure, décisive,
inflexiblement en nous
comme une monture sur une prairie paissant tranquillement,
prête au galop,
prête à l’amour,
prête au grand vent dans la crinière,
prête à un dialogue murmuré dans notre chair
pour nous retrouver un instant,
entier, intact,
comme au premier jour,
comme au dernier jour,
délié, uni21 août 2019 à 23 h 34 min #34636En réponse à: Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or)
bzoParticipantje suis devenu calme, tellement tranquille
car je suis désormais tellement sûr de ma puissance,
de ma capacité à vivre à volonté des moments exceptionnels dans ma chairun palais secret, un palais enchanté, poussent des bouquets,
s’épanouir dans le plaisir, le sourire de la vieje passe des moments étonnants avec cette variante de Tandava
que je suis en train d’expérimenter, de mettre au pointj’alterne les moments de mouvements libres
où le corps s’élance dans l’espace
et puis des moments de contraction en moi,
de la pure énergie montant de mes abysses, irradiant dans ma chair
puis reviennent les mouvements improvisés librement, la contraction se relâche
mais les énergies continuent de flotter en moi, de dériver en moiavec de plus en plus d’intensité,
je les sens présentes au fur et à mesure des instants qui passent,
ce n’est pas sexuel, c’est autre chose,
peut-être juste du tantra en mouvement, quelque chose comme cela21 juillet 2019 à 11 h 35 min #34386En réponse à: Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or)
bzoParticipantau réveil ce dimanche matin, j’ai eu un gros bug du cerveau
qui s’était tout juste remis en route,
qui s’était tout juste remis à fonctionner,
je me suis réveillé donc et instantanément je me suis affolé,
je me suis dis en un éclair, “merde, mon réveil n’a pas sonné, il est déjà presque 8 heures!”,
les mercredi, je prends toujours congé,
quelque part sans doute mon cerveau avait acquis la certitude de pierre qu’on était un jeudi matin,
que le jour précédent avait été un mercredi et non pas un samedi
et donc qu’il fallait que j’aille travaillermais quelques instants après, alors que j’étais déjà dans l’action de me lever et foncer,
je me suis souvenu que c’est aujourd’hui que j’avais prévu d’assembler ma bibliothèque,
que tout le bois, planches, montants, tout avait été prédécoupé, scié, poncé et marqué, comme il faut
et donc on ne pouvait être qu’un jour de congéje me relaxais, la moment d’adrénaline stressant s’éloignait, quel soulagement,
en même temps je prenais conscience de mon corps sous moi,
sa masse chaude, mouvante,
m’envoyant toutes sortes de signaux,
je sentais toute cette chair dans laquelle j’étais immergé, dans laquelle j’étais fondu,
tout ce sang, tous ces muscles, tous ces os
qui répondaient à la moindre de mes sollicitationset puis surtout je sentais mon bassin, j’y sentais des picotements,
j’y sentais de la chaleur, des légers frissons,
des envies d’écarter et de serrer langoureusement les jambes, de cambrer les reins,
de me sentir offert, ouvert, pénétré,
pénétré jusqu’au fond de l’âme par un dard bien dur,
de sentir mes entrailles emplies par son va et vientje sentais le féminin déjà au travail dans mon bassin,
prêt à prendre possession de tout le reste de mon corps
je me laissais aller, je fais sauter les verrous, je me laissais envahirje mets les bras en arrière de la tête, en joignant les mains,
je bouge rythmiquement le bassin
tout en frottant mes bijoux de famille avec les cuisses,
la pompe à nectar se met instantanément en route,
des giclées douces et puissantes de volupté commencent à emplir mon bassin,
je gémis, quel caresse somptueuse dans la chairj’ai envie de hurler en fait, c’est tellement irrésistiblement bon,
chaque cellule de mon bassin semble avoir son petit traitement de faveur
mais toutes en même temps,
toutes en même temps, chacune a son petit massage tout en effleurements, tout en frottements, lascifs
sa petite dose de soie chaude et frissonnante, flottant langoureusement contre elle,
l’entourant, l’enveloppantje fais monter une contraction tout en me mettant en mode liane lascive,
des vagues de volupté se répandent dans tout mon corps,
j’ondule, je danse sur le matelas, je m’enlace, je me caresse,
je râle, comme je râle, je suis empli de tant de volupté,
c’est indescriptible bon, toute ma chair est enflammée,
une telle suavité me coule dans les veinesje laisse faire quelques instants, tout est bien là,
tout est prêt à se mettre en route, à se déployer en quelques instants,
le palais aux mille et un sortilèges est bien en place, visitable, parcourable,
je me lève, du travail m’attend,
cette grande bibliothèque qui va faire office aussi un peu de mur séparateur dans mon studio,
va y être la touche finale, après tant de transformations que j’y ai faites,
celui va prendre une forme assez définitive ainsi,
avec tous mes vases, avec tous mes tableaux, mes sculptures, mes meubles de collection,
assemblés avec patience et recherche, au fil des années,
une vraie bonbonnière mais dans un style très contemporain,
avec mes centaines de livres, mes milliers de films,
mon nid sera prêt,
et puis avec le nid dans ma chair prêt aussi5 juillet 2019 à 11 h 08 min #34225En réponse à: L'énergie sexuelle masculine
aneveilParticipantBonjour,
Comme souvent sur ce forum, les discutions motivent, font monter l’excitation et avancer les choses,
alors des portes s’ouvrent…Côté accessoires, je n’en ai pas encore parlé, mais j’ai utilisé des cockrings. Celui que je préfère est en acier, assez gros et lourd. Mais je ne l’utilise plus en séance. Je le porte parfois dans la journée, c’est un bon excitant. L’utilisation conjointe de plug anal ou aneros, c’est possible, mais c’est plus dans le cas où une séance de massage prostatique ne décolle pas assez vite à mon gout du moment. J’essaye de séparer les deux techniques
Je suis très curieux et excité d’essayer un cockring en matériau dur (acier bois), je me demande vraiment comment passer les testicules… En dessous de 55mm ça me semble vraiment difficile, mais j’adore vraiment avoir les testicules tirés ou pressés.
J’avais écrit ceci et ça m’était testé en tête :
Il me reste encore beaucoup à découvrir dans cette voie, car lors de ces masturbations, si j’arrive à éveiller dans une certaine mesure le plaisir prostatique, j’ai beaucoup plus de mal à gérer les énergies dans divers points du corps comme je le fais pendant mes séances prostatiques ou j’arrive à avoir une conscience interne beaucoup plus grande.
Je jour même je réessaie et au moment ou le plaisir masturbatoire est assez haut et que les goutes de pré-sperme sont de plus en plus nombreuses, je me concentre sur l’énergie sexuelle contenue dans toute la zone génitale mais ce qui est pour moi le centre: la prostate et le périnée, comme je le fais en pratique prostatique, je fais monter vers de points d’énergie comme le cœur ou la bouche (la position de la langue au palais aide beaucoup) et j’ai réussi à déclencher plusieurs petits orgasmes d’affilé sans éjaculer…
Inutile de dire que j’étais content de la découverte.Le soir j’ai fait l’amour avec ma compagne et comme je n’avais pas éjaculé depuis 5 jours (ce qui est beaucoup pour moi..) et que je m’étais chauffé plusieurs fois dans la journée, mon sexe était dans un état de sensibilité rarement atteins, j’en étais dingue… Pour autant j’ai pu me retenir très longtemps, jusqu’a ce que je décide d’éjaculer lors d’une masturbation accompagnée d’une stimulation anale que me prodiguait déliceusement ma compagne.
l y a un point de contact entre les deux pratiques : la prostate. Mais les chemins qui y conduisent sont assez différent.
En effet, quand le plaisir masturbatoire est assez haut la zonne anale et prostatique est généralement très présente et c’est de là que je peux faire monter mon énergie sexuelle…
Pour revenir à la rétention de l’éjaculation, j’ai l’impression que mon cerveau a bien intégré le fait que je pouvais avoir beaucoup plus de jouissance sans éjaculer et que c’était un peu “Game Over”, du coup ça m’ouvre énormément de possibilités…
J’ai réédité de mini-petits orgasmes en me masturbant et j’y arrive même avec un plug ou un Aneros, alors qu’avant il m’était impossible de maîtriser l’éjaculation avec ce type de jouets en moi.
L’éjaculation est vraiment un réflexe conditionné acquis dès les plus jeunes années ou on se masturbe plus ou moins dans le but d’éjaculer. On a tous vécu lors d’un coït ou d’une masturbation ratés des éjaculations sans orgasme, le seul cri que ça provoque est “Ooh…merde”…Pour conclure cette voie me semble très prometteuse et je la perçois aussi comme un ré-équilibrage au plaisir prostatique qui est beaucoup plus Yin (et souvent perçu comme féminin). L’aspect yang de la masturbation fait que j’ai naturellement moins tendance à jouer sur la diffusion énergétique, alors que ça m’est indispensable lors de mes cessions prostatiques, pourtant c’est très simple et ce proverbe Taoïste résume si bien les choses :
“La pensée se déplace et le Chi suit” (lu dans le bouquin de Mantak Chia)20 juin 2019 à 22 h 58 min #34141En réponse à: Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or)
bzoParticipantje vous montrerais un jour les gestes et les mouvements de mon amour,
de mon bel amour tellement transgressif,
de mon bel amour tellement dans la ruptureje vous montrerais un jour les gestes et les mouvements de mon amour,
tels qu’ils sont nés de mon désir, de mon grand désir nourri au lait sombre des abysses,
tels qu’ils sont nés dans ce corps,
tels qu’ils sont nés lentement dans ce corpsces gestes et ces mouvements, tellement sans sexe désormais,
en même temps tellement imbibés de féminité et de masculinité,
ondulation sereine, ondulation épanouie, divine fluctuation,
la corde est tendue comme un arc au-dessus du précipice,
j’ai rompu toutes les lois, j’ai fracassé toutes les barrières,
je récoltemoments d’action et d’inaction dans la rupture totale, dans le descellement complet,
et qui pourtant s’accordent pleinement, s’accordent totalement, à cette chair,
s’accordent pleinement, s’accordent totalement, au désir profond dans cette chair,
au désir profond d’harmonie dans cette chair,
au désir profond de communion charnelle et spirituelle dans cette chairtout est à briser en soi pour un moment,
des ruines nous renaissons à chaque fois,
toujours plus étranger et toujours plus familier à nous-même,
nous bâtissons un palais pour le désir,
un palais pour faire déborder l’instant -
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