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Bonjour O adeptes des nouveaux plaisirs,
cela fait je pense plus de 7 années que je vous lis avec plaisir et délectation, et jusqu’ici cela m’a suffit pour m’informer, me former et surtout découvrir à mon rythme de nouvelles pratiques.
Je me permets juste, comme une récompense après autant d’années de lecture silencieuse, de vous livrer mon humble récit, afin de me présenter (bien que je l’ai fait sur le post adéquat) et de recueillir vos sensations, émotions, partagés, conseils et suggestions que vous voudrez (ou non) partager avec moi.
Tout d’abord, quelques mots d’introduction en ma personne, je suis un homme de 40 ans, hétéro de surcroît mais ayant un penchant depuis toujours, presque une obsession pour les femmes. J’aime donc me sentir femme, et il fallait évidemment que je découvre les joies des plaisirs prostatiques au travers de mon premier achat d’un aneros Helix il y a exactement 7 ans, suivi de peu d’un eupho syn. Comme vous l’aurez compris, mon penchant féminin est très important, depuis aussi longtemps que je me souviens, j’ai une fascination pour les femmes et j’aime leur vêtements que je porte régulièrement, cela a commencé très jeune et comme une honte, je l’ai toujours vécu caché. Aujourd’hui papa et séparé, le chemin parcouru est incroyable. Je n’assume toujours pas mon penchant en public et c’est pourquoi cela fait du bien de le partager avec vous. J’aime mon corps d’homme également, et j’essaye d’en prendre le plus grand soin au quotidien : sport, nutritherapie, méditation, relaxation, sophrologie et … beaucoup de lectures et de curiosités. MAIS…
il y a tjs un mais n’est ce pas ? Je me dois aussi de vous parler de quelques détails personnels de ma santé qui ont toute leur importance. C’est étrange de se déshabiller en public de cette façon et à la fois l’anonymat et le fait d’avoir l’impression de vous connaître depuis toujours aide grandement. Et puis j’apprécie cette communauté ou le jugement n’a pas sa place. C’est peut être aussi un des points qui m’a décidé à vous parler aujourd’hui.
Voila, depuis tjs je souffre des intestins. Les médecins classiques m’ont diagnostiqué un syndrome de l’intestin irritable (IBS en anglais) et du, évidement au stress et psychologique (aaaah quand ils ne savent pas, tout est psy… respect aux fybromyalgiques). Bref, avec cela depuis mon plus jeune âge (enfin ado) je souffre d’hémorroïdes, et même de déchirure anale. Ce qui… a retardé grandement ma découverte du plaisir anal et prostatique comme vous vous en doutez. Toujours est il, et grâce à un père médecin lui très ouvert aux médecines alternatives et fonctionnelles, j’ai réussi à, non pas guérir complètement, mais limiter drastiquement mes crises et vivre enfin une vie bcp plus épanouie (et professionnellement également, même si ce n’est pas tjs évident). Mais ma volonté et curiosité de découvrir de nouvelles sensations a toujours été plus forte, et donc … l’hélix et le eupho il y a 7 ans…
je me rappelle, mes premières séances, la peur de m’insérer quelque chose et de ressentir de la douleur. Je me rappelle, la difficulté de bien tout lubrifier, quel lubrifiant et comment, tout cela dans le secret car ma femme (de cette époque) n’en savait rien… pas plus que je lui piquais de tps en tps quelques vetements… je pense avoir essayé enormement de choses, du lubrifiant au silicone, a l’eau, en injection par seringue, a la lubrification toutes les 10 min., des seances de 30min a plus de 3h, ma volonté de ressentir qq chose etait tres grande, trop peut etre.
Je me souviens de ces premieres contractions involontaires, de cette sensation de plaisir tres tres leger, mais il y avait tjs qq chose… soit une legere douleur, soit une peur de la douleur, soit une peur que le lubrifiant m’enflamme mes entrailles, soit encore une autre peur. bcp d’angoisses, oui je suis comme ca. et a la fois, je veux progresser, depasser ces contraintes qui me retiennent! chaque session, je devais m’habiller en femme, ou du moins avec un vetements et une texture qui me plaisit pour m’exciter legerement. Pareil pour le porno mais ma relation au porno est totalement differente. j’aime regarder ces femmes se faire penetrer car je m’imagine a leur place. idem quand deux femmes se font l’amour…
aujourd’hui, je fais des seances sans porno dans le noir presque complet et un calme absolu. je m’habille tjs femme car c’est pour moi un declencheur et m’aide a me sentir plus proche et plus ouverte a ma feminité, a recevoir sans attendre.
Malgré tout cela, le chemin fut long et dur et encore aujourd’hui j’ai parfois du mal a ressentir.
j’ai decouvert l’huile de coco il y a peu que je fais fondre et injecte avec la seringue, ce qui lubrifie tres bien. plus du lubrifiant a base d’eau sur l’aneros. j’ai acheté du beurre de karite mais je n’ai pas reussi a le faire fondre (peut etre pas assez longtemps au micro onde) et donc peut etre avez vous quelques conseils a ce sujet ? il semble bcp plus gras.
concernant les aneros, je commence souvent avec le eupho, et puis monte dans les tailles : helix et progasm. j’ai essayé la methode de BZO (merci a toi) qui consiste a se faire l’amour et penetre litteralement avec le progasm, et je dois dire que j’ai aussi des agreables sznsations comme le do nothing du debut avec l’eupho.
j’ai deja ressznti plusieurs fois des agreables ondes et des tremblements dans tout le corps mais vraiment ce n’est pas du tout a chaque seance et je remarque que je dois bien etre excite. sinon c’est juste agreable, sans plus. (je sais j’en attend trop mais quand on y a gouté, on veut tjs plus).
recemment j’ai atteint un niveau que je n’avais jamais atteint (donc ma progression continue, ca me motive) et j’etais vraiment avec le souffle court, battement rapide du coeur, trembmement du corps et le masseur qui allait de lui meme avec une vague de plaisir comme si j’avais un vagin! et evidemment cela s’est arrete, peut etre ai je trop analyse, en tout cas j’etais sur que cela pouvais monter encore bien plus haut. pourtant je n’ai plus jamais reussi a avoir cette sensation, et meme si je sais qu’il ne faut rien attendre, il y a bien une part de frustration.
evidemment, j’ai aussi travailler en aless, et je ressens parfois qq sensations agreables mais jamais rien de comparable a ce que j’ai vecu.
la detente a fait bcp avancé mais aujourd’hui je stagne. meme parfois sans me masturber ou sans sexe pendant 1 semaine, l’excitation n’est plus la. surtout quand je pense a toute la preparation.
par contre je sais que la lubrification est importante, et que j’ai remarque comme mes seances sont generalement longue (je suis lent tres lent a me calmer), je suis sur que je peux ameliorer cela. auriez vous qq conseils ? j’utilise l’aneros session pour le moment.
concernant les jouets, le progasm me procure bcp de sensations mais j’ai l’impression que c parfois trop fort, et de plus la taille avec ce que j’ai comme passé ne me permet pas un confort comme avec l’eupho. devrais je tester le eupho trident ? et ne plus prendre en syn ? une autre recommendation ?
pourtant j’apprecie avoir le progasm surtout quand il vient d’etre lubrifie et qu’il glisse bien mais je trouve qu’il glisse pas assez et “freine” assez vite (ma lubrification qui n’est sans doute pas optimale). j’apprecie la methode de BZO qui consiste a “forcer” cette penetration et a se faire penetrer et sentir glisser avec des contractionq fortes. ce sont pour moi des sensations differentes que le do nothing mais tout aussi agreables… mais generalement je le fais en fin de seance, quand j’ai deja un peu dilater l’entree.
j’ai remarque aussi que l’helix en debut etait souvent un fiasco, alors que le eupho me procurait bien des sensations, qui, a un moment disparaissait. et le fait alors de changer pour l’helix me redonnait quelques vagues mais de courtes durees. je suspecte tjs ma lubrification mais pas que, je pense etre pret a decouvrir d’autres anatomies pour cette partie de mon corps mais lesquels choisir ?
bref, je suis sur un plateau mais tres content d’etre arrivé jusqu’ici. je sais que mon voyage ne s’arrete pas ici et vous remercie tellement pour l’aide passée, presente et future!
je developperai bien sur tous les points que vous voudrez, il y a tellement a dire.
merci deja pour vos retours.
laria
Bonjour à toutes et tous,
Je vous salue et vous remercie pour ce site et ces différents sujets de discussions qui m’aident à cheminer sur ma sexualité et mon rapport à mon corps et à l’amour.
Je ressens le besoin d’échanger sur un sujet qui me plombe l’esprit de manière récurrente et violent depuis que j’ai découvert le sexe anal et ses potentialités.Du coup j’ai pris l’initiative de créer un sujet pour cela ne trouvant pas de discussion centrées dessus. Si c’est inapproprié je vous pris de bien vouloir m’en excuser.
Pour cela je dois tout d’abord vous raconter une histoire. Une histoire d’amour.
J’y vais.
J’ai rencontré mon amour il y a un peu plus de deux ans, elle était alors l’épicière du coin. Quelque chose dans son regard a activé en moi un amour immédiat, je l’ai tout de suite aimé je crois. Moi à ce moment là je venais de vivre ma première relation homosexuelle et j’étais dans une angoisse quasi quotidienne, pétrifié à l’idée de prendre du plaisir avec un homme. Pétrifié à l’idée de me faire pénétrer et que mon anus soit source de plaisir. Ce jour là je me remettais d’une cuite que j’avais pris la veille qui avait pour seul but de faire cesser mes angoisses, je n’ai pas trouvé d’autres solutions à l’époque. Un peu apaisé malgré tout par la fatigue de la cuite je suis entré dans cette épicerie, me suis renseigné et très vite la discussion a pris une tournure tout autre ou elle m’annonçait être libertine et très ouverte à la sexualité et moi je lui indiqué que ma dernière découverte était plutôt angoissante. Nous avons immédiatement apprécié notre présence mutuelle et quelques jours plus tard nous ne nous sommes revus chez elle pour ne plus nous quitter. Le premier confinement était quelques jours plus tard. Depuis j’ai accueilli dans ma vie cette femme, Miryam, mon amour, son fil Eliott de 6 ans aujourd’hui. Nous sommes maintenant mariés et notre enfant d’amour Simon est né en Janvier.
Dès le début l’ouverture sexuelle de Miryam m’a fort décontenancé. Elle affirmée avec véhémence que je pouvais me mettre des “choses au cul” sans forcément être homosexuel. Son expérience avec d’autres hommes et des parties fines lui permettait d’affirmer que plein d’hommes se mettent des choses aux fesses et pas forcément des homosexuels. J’ai eu beaucoup de difficultés à lâcher sur cela. J’en ai encore. Mon cul, qu’au demeurant elle adore pénétrer et désire profondément est devenu au fil du temps une source d’angoisse entre nous. Chaque intervention de sa part sur moi fini toujours par déclenché un stress intense et des angoisses terribles de mon coté, qui m’amène à croire à mon homosexualité et au fait que je sois un imposteur dans notre couple, que je ma suis réfugié auprès d’elle pour ne pas avoir à effectuer mon propre cheminement homosexuel tellement ma propre homophobie est véhémente (je parle de la mienne car je ne suis pas homophobe, je n’ai rien contre les homosexuels, je suis amis avec certains). L’idée que je sois homosexuel m’est insupportable, source de stress, d’angoisse, car elle signifierai la fin de mon histoire d’amour, de mon couple, de ma vie de famille. M’abandonner entre ses bras m’est très difficile, j’ai du mal à la laisser faire, à accepter mon désir anal, et encore plus un désir prostatique. Je prend néanmoins du plaisir quand elle me pénètre mais j’ai toujours la sensation que ce n’est pas assez et que c’est un homme qui doit faire cela. Depuis la grossesse et la naissance toute cette sexualité a été encore plus affectée, j’ai péter un plomb pendant la grossesse pour aller dans un sauna gay, chose qui lui a brisé le cœur (étant libertine elle a fait des partouzes depuis notre rencontre, je n’avais rien fait de mon coté, mais nous avions convenu d’aucun échange pendant la grossesse). Je lui demande pardon depuis.
Mon désir anal et/ou prostatique est un problème dans mon couple. A défaut de nous réunir, de nous fusionner, il nous déchire, il me déchire notamment car après le plaisir viennent s’installer chez moi des peurs et des angoisses terribles qui me font tout gâcher par peur, agressivité, je la rejette, lui en veut, j’ai du mal à la regarder, à accueillir l’amour avec lequel elle s’occupe de moi. Comme si mon conditionnement de mâle dominant père et patriarche, ma soumission à un masculin hégémonique qui ne se laisse pas pénétrer interdisait tout simplement à mon corps ce type de plaisir. Cela déchire notre amour, la blesse et je ne souhaite en aucun cas être la source de sa souffrance. J’ai souvent la sensation que je dois la quitter pour explorer l’homosexualité mais je ne peux me résoudre à laisser derrière moi notre lien, notre famille, mon beau fils et notre fils. D’un autre coté je me dis que mes blocages sont importants, que je n’ai reçu aucune éducation sexuelle et que sont imprimés en moi des injonctions très fortes que je n’arrive pas à dépasser pour pouvoir ouvrir des espaces de sexualité sereins, légers, apaisés et joyeux.
Qu’est ce que vous en pensez? Auriez vous des idées, des suggestions pour que je fasse tomber petit à petit mes barrières mentales?
Merci